L’enclavement
L’enclavement de beaucoup de zones d’élevage fait que celles-ci n’ont pas accès aux intrants, aux soins vétérinaires ou même quand c’est possible ces intrants et ces soins reviennent très chers à cause de la difficulté d’approvisionnement. De même, ces zones bénéficient rarement des actions menées pour le développement de l’élevage. En outre, cet enclavement est l’un des facteurs qui favorise l’insécurité.
Un autre facteur sui freine les investisseurs potentiels, nationaux ou internationaux est l’absence d’une forme de police d’assurance pouvant garantir les élevages par rapport aux risques liés aux pathologies.
Facteurs nutritionnels
La disponibilité des matières premières pour l’alimentation animale, comme le maïs ou le manioc pose problème car il y a une grande variation en fonction des saisons. De ce fait, leurs prix aussi connaissent une grande variation annuelle. La concurrence entre l’utilisation de ces matières premières comme le maïs ou le manioc pour l’alimentation humaine ou animale s’ajoute à cela. Cette irrégularité de l’approvisionnement et l’instabilité du prix font que les grandes fermes avicoles comme AVITECH (couvoir) préfèrent importer les aliments.
En outre, la dégradation des pâturages liés aux feux de brousse commence par peser car les points d’eau et les fourrages ne suffisent plus pendant la saison sèche.
Facteurs administratifs
L’organigramme du Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche (MAEP) met les services déconcentrés (Service Régional de la Santé Animale et du Phytosanitaire ou SRSAPS, Service Régional d’Amélioration des Productions Animales ou SRAPAN) sous 2 directions différentes à savoir les directions techniques centraux et les directions administratives régionales (Directions Régionales du Développement Rural ou DRDR), ce qui pose plusieurs problèmes :
le budget des services déconcentrés est fixé et géré par les DRDR en fonction de leurs PTA. Or les actions prévues par les directions techniques n’y sont pas toujours convenablement programmées.
Les directions techniques ne peuvent pas gérer directement leurs personnels au niveau régional (muter, sanctionner,…).
Contexte juridique
Le cadre réglementaire malgache régissant l’élevage n’est pas clair. Le texte principal relatif à la vie des animaux est la loi 91-008 du 25/07/91. Cependant, il a été modifié par la loi 2001-014 du 11/09/01. La différence se situe surtout au niveau de l’exercice de la médecine vétérinaire :
• la première loi n’autorise que les vétérinaires,
• la deuxième autorise aussi les zootechniciens, les techniciens supérieurs d’élevage, les adjoints techniqueset les assistants d’élevage.
Cependant, la loi 2001-014 n’a pas eu de décret d’application précisant les attributions de chacun, ce qui a conduit à une large interprétation par chaque catégorie d’acteurs.
Cette situation a aggravé les conflits d’intérêts qu’il y a déjà entre ces différents corps (Vétérinaires, Zootechniciens, Techniciens d’élevage,…). Les conséquences de ces conflits d’intérêt sont que ces acteurs ne sont plus concentrés sur leurs missions, la collaboration pour développer le secteur est difficile. Les activités de soins et de prophylaxies étant les plus rémunératrices, les acteurs se bousculent pour les faire et le côté zootechnique est complètement délaissé.
L’autre problème du secteur de l’élevage à Madagascar est la non application des textes. Ceci peut être lié :
• à la non connaissance de ces textes par la majorité,
• à l’inadaptation des textes au contexte du pays.
• à des problèmes politiques. En effet, l’application de certaines mesures prophylaxies sanitaires (abattage,…) peut entraîner une impopularité, ce qui n’est pas du tout souhaité par les décideurs politiques.
Cette non application des textes a surtout des conséquences sur la lutte contre les maladies. L’exemple le plus frappant est l’échec de la lutte contre la peste porcine africaine jusqu’à maintenant, car les mesures de prophylaxies sanitaires prévues par la législation ne sont point appliquées (problème de volonté politique).
Crédit rural et assurance d’élevage
L’accès aux micro-finances reste très faible et ne concerne que 3% des éleveurs. Toutefois, cet aspect est en voie d’être résolu, le régime actuel et les bailleurs de fonds ayant fait de l’accès au crédit pour les paysans une priorité.
LES ACTEURS DE L’ELEVAGE
Le secteur de l’élevage regroupe une multitude d’acteurs.
Les services publics
Le ministère chargé de l’élevage est le Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche (MAEP). Les services techniques sont sous l’égide du Secrétariat Général (SG) de ce ministère ; ce sont : la Direction de la Santé Animale et du Phytosanitaire (DSAPS), autorité compétente en matière vétérinaire et la Direction pour l’Amélioration des Productions Animales (DAPAN).
Parallèlement, la Direction Générale du Développement rural (DGDR) est aussi sous l’égide du SG. La DGDR est une structure d’appui au développement rural à travers les Directions Régionales de Développement Rural (DRDR).
Les DRDR regroupent sous une seule direction tous les secteurs de développement rural que sont : l’élevage, l’agriculture, la pêche, le génie rural, et les services de la topographie et des domaines. Elles sont chargées de l’aspect administratif, de la gestion du personnel et de la logistique de tous les services qui les composent. Cependant, les aspects techniques reviennent à chaque service en relation avec leurs directions centrales respectives.
Les services déconcentrés sont le Service Régional de la Santé Animale et du Phytosanitaire (SRSAPS) et le Service Régional d’Amélioration de la Production Animale (SRAPAN). Ils reçoivent les directives techniques de la part des services centraux (DSAPS et DAPAN) mais ils sont sous la tutelleadministrative des DRDR.
( Voir Annexe I : Organigramme des services publics du secteur de l’élevage)
Les instituts de recherche et établissements de formation
Ce sont les instituts qui effectuent des recherches et les établissements qui forment des techniciens ou des cadres dans le domaine de l’élevage. Ce sont :
– DRZV/FOFIFA : C’est le Département de Recherches Zootechniques et Vétérinaires du FOFIFA qui est uncentre de recherche appliquée au développement rural, sous la tutelle du ministère de l’éducation nationale et de la recherche scientifique (MENRES). La DRZV effectue des recherches en microbiologie, en parasitologie, en génétique et en alimentation.
– Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques de l’Université d’Antananarivo (ESSA) : le département élevage decette école forme des ingénieurs agronomes option productions animales. Ce département effectue également des recherches à travers les mémoires de fin d’étude des étudiants.
– La faculté vétérinaire d’Antananarivo : mise en place en en 2001, cette faculté forme des futurs docteurs vétérinaires. La formation inclut un tronc commun de 2 ans avec la faculté de médecine de l’université d’Antananarivo.
La 1ère promotion est actuellement en 4 ème année.
– L’Ecole Professionnelle Supérieure Agricole de Bevalala Antananarivo (EPSA) . C’est une école privée qui offre une formation de 27 mois pour les bacheliers, pour devenir des techniciens supérieurs de l’élevage. L’école organise également des formations payantes de courte durée pour les paysans.
LE CONTEXTE DE L’ELEVAGE DANS LA ZONE DU LAC ALAOTRA
La zone du lac Alaotra fait partie des grands bassins d’élevage à Madagascar, comme Mahitsy, Itasy et Marovoay. Toutefois, la zone ne présente un élevage structuré. Les éleveurs sont nombreux et possèdent un faible cheptel.
L’élevage est très diversifié et exploite les bovins ; les races porcines, durement touché par la PPA ; mais aussi l’élevage traditionnel de volailles surtout de palmipèdes (oies). Toutefois, les élevages deporcs et de volailles sont en situation difficile vu les coûts élevés des aliments actuellement (augmentation des prix dû à la chute de la valeur de la monnaie malgache, la hausse consécutive des carburants et des frais de transports des matières premières, l’inflation en général). L’élevage extensif de moutons est alors en train de se développer car il ne nécessite que très peu d’intrants.
Zootechnie
Habitat
Pour la majorité, les moutons sont logés dans des parcs couverts. Mais quelques éleveurs commencent à construire des bâtiments en dur (briques) pour servir de bergeries. Il y a aussi des cas où les moutons sont logés dans une chambre de la maison de l’éleveur.
Alimentation
L’intérêt de l’élevage ovin pour les éleveurs réside dans le fait que l’application d’un système extensif, où l’alimentation se limite à ce que les moutons trouvent en pâturant, n’entraîne aucune dépense. Toutefois, quelques éleveurs commencent à faire des supplémentations avec du son de riz et /ou du manioc vert.
Conduite de troupeau
Les jours qui suivent l’agnelage, les agneaux sont gardés à la bergerie. Les animaux passent environ 7 à 8 heures par jour au niveau des pâturages . Les bergers sont les plus souvent des enfants du village.
Les aires de pâturage varient avec la localisation du village et en fonction des saisons :
¾ Pour les villages situés dans les bas-fonds secs : en saison de culture du riz (décembre à juillet), les animaux sont amenés dans les collines les plus proches du village ; mais en dehors de cette période, les animaux pâturent dans les rizières.
¾ Pour les villages situés près des bas-fonds marécageux (appelés localement « zetra »): en saison sèche (juillet à octobre), les zones marécageuses sont plus ou moins sèches et les herbes y abondent alors les animaux y pâturent.
Mais en saison pluvieuse, ces animaux doivent être amenés sur les collines et les éleveurs sont parfois obligés de les confier à d’autres personnes vivant dans les villages situés en hauteur sur les collines. Certains éleveurs pratiquent donc le système de transhumance où ils amènent leurs moutons dans les zones basses en saison sèche puis ils les transfèrent sur les collines en saison de pluie.
Pour les villages situés sur les collines, les animaux y pâturent toute l’année.
Mais il est possible que l’éleveur transfère ces moutons dans les bas-fonds marécageux en saison sèche.
Reproduction
Le mouton malgache est une race prolifique. A partir du 2 ème agnelage la naissance gémellaire est de règle. Même les naissances de triplets sont possibles voire fréquentes. Chaque brebis peut faire 2 agnelages par an.
Situation sanitaire
Maladies suspectées
Le SRSAPS rapporte les suspicions de cowdriose, d’enterotoxemies et surtout de parasites du tube digestif mais pratiquement aucune de ces suspicions n’ont fait l’objet de diagnostic de laboratoire. Des cas d’avortements ont aussi été rapportés sans aucune suspicion de maladie.
En outre, dans le sud malgache, des cas de bluetongue clinique ont été diagnostiqués et confirmés par l’OVI en 1999 [19]. Or les moutons du lac proviendraient du sud donc il y a de forte chance que la bluetongue soit aussi présente dans cette région.
En ce qui concerne la fièvre de la Vallée du Rift (FVR), une épizootie a éclaté en 1991 dans la région de Fenerive-est donc non loin du lac Alaotra. La présence des vecteurs (culicoides, culex, anophèles,..), la particularité écologique (lac, rivières, étangs, inondations fréquentes,..) et la présence de plusieurs hôtes possibles (bovins, moutons) font du lac Alaotra une zone favorable à cette maladie.
Mais aucune investigation dans ce sens n’a été effectuée jusque-là.
Le Réseau d’élevages sentinelles aviaires (RESA)
Historique
A l’époque du SISAL, c’était le laboratoire de la MPE qui faisait les analyses pour les maladies aviaires. Maisavec les problèmes du SISAL, les grands opérateurs dans la filière aviaire (SOPRAMAD, AVITECH, PICOR, TECHNOFARM et la HUTTE CANADIENNE) et la MPE qui est une structure d’interface avec les professionnels ont décidé d’un commun accord, en 2001, de mettre en place, indépendamment du SISAL, un réseau de surveillance des pathologies aviaires. L’idée a eu l’aval des services vétérinaires et des missions d’appui du CIRAD pour l’installation du réseau ont eu lieu.
Ce n’est qu’en août 2004 que le lancement du réseau du RESA a finalement eu lieu. Mais si les premières analyses ont été effectuées à ce moment, les résultats ne sont pas sortis jusqu’à maintenant à cause d’un problème interne au sein de la MPE ( manque de confidentialité des résultats d’analyses). Ceci a entraîné un désintérêt et un manque de confiance des opérateurs vis-à-vis du laboratoire de la MPE ; ce qui fait que les activités du RESA sont en suspens actuellement. Mais la MPE essaie de redresser la barre en réglant ses problèmes internes. Elle compte relancer les opérateurs pour la poursuite de ce RESA.
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Table des matières
INTRODUCTION
1 ère Partie : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Chapitre 1 : L’élevage à Madagascar
1- Généralités sur Madagascar
1-1- Localisation
1-2- Géographie physique
1-2-1 Le relief et l’hydrographie
1-2-2- Le climat
1-2-3- La végétation
1-2-4- Population
2- Importance de l’élevage à Madagascar
3- Espèces exploitées et effectifs
4- Les races exploitées
5- Mode d’élevage
5-1- L’élevage bovin
5-2- L’élevage de petits ruminants
5-3- L’élevage de porcs
5-4- L’élevage de volailles
6- Facteurs limitant de l’élevage à Madagascar
6-1- Les pathologies
6-2- L’insécurité
6-3- L’enclavement
6-4- Facteurs nutritionnels
6-5- Facteurs administratifs
6-6- Contexte juridique
6-7- Crédit rural et assurance d’élevage
7- Les acteurs de l’élevage
7-1- Les services publics
7-2- Les instituts de recherche et établissements de formation
7-3- Les laboratoires d’analyses
7-4- Les ONG et organismes de développement
7-5- Les fournisseurs d’intrants
7-6- Les vétérinaires privés
7-7- Les éleveurs
7-8- Les programmes et projets
Chapitre 2 : L’élevage dans la zone du lac Alaotra
1- Présentation de la zone du lac Alaotra
2- Le contexte de l’élevage dans la zone du lac Alaotra
3-L’ELEVAGE OVIN [ 13]
3-1- Historique
3-2-Zootechnie
3-2-1-Habitat
3-2-2-Alimentation
3-2-3-Conduite de troupeau
3-3- Reproduction
3-4-Situation sanitaire
3-4-1-Maladies suspectées
3-4-2- Couverture sanitaire existante
3-5- Commercialisation
3-6- Les acteurs de l’élevage présents dans la zone du lac Alaotra
Chapitre 3 : L’épidémiosurveillance
1 Généralités
1-1- Définitions
1-2- Objectifs généraux de l’épidémiosurveillance
1-3- Catégories de réseaux d’épidémiosurveillance
1-4- Les maladies à surveiller
1-5- Fonctionnement d’un réseau d’épidémiosurveillance
2- L’épidémiosurveillance à Madagascar
2-1- Le Système d’Information Sanitaire Animal ( SISAL)
2-1-1. Organisation du SISAL
2-1-2. Les causes de l’échec du réseau SISAL
2-2- Le Réseau d’élevages sentinelles aviaires (RESA)
2-2-1. Historique
2-2-2. Organisation du RESA
3- Contexte actuel
2ème partie : ETUDE ÉPIDÉMIOLOGIQUE DES PATHOLOGIES DOMINANTES DANS LA ZONE DU LAC ALAOTRA
Chapitre 1 : Matériel et méthodes
1 Matériel et méthodes sur le terrain
1-1- Matériel
1-2- Méthodes
1-2-1. Estimation de la population ovine à Ambatondrazaka
1-2-2. Perception des maladies ovines par les éleveurs
1-2-3. Enquête transversale : échantillonnage et recueil des prélèvements
1-2-3.1. Echantillonnage
1-2-3.2. Recueil des prélèvements
2- Matériel et méthodes au laboratoire
2-1- Matériel
2-1-1. Matériel de parasitologie
2-1-2. Matériel de sérologie
2-2- Méthodes
2-2-1. PARASITOLOGIE
2-2-1.1. Coprologie
2-2-1.2. Comptage et identification des tiques
2-2-2. SEROLOGIE
2-2-2.1. ELISA de compétition pour la sérologie de la bluetongue
2-2-2.2. ELISA de compétition pour la sérologie de la cowdriose
3- Saisie et traitement des données
Chapitre 2 : Résultats
1 Sur le terrain
1-1- Effectifs et répartitiondes élevages
1-2- Perception des maladies par les éleveurs
2- Au laboratoire
2-1- Parasitologie
2-1-1. Prévalences globales (absence/présence)
2-1-2. Analyses approfondies des espèces les plus pathogènes
2-1-2.1. Strongles
2-1-2.2. Fasciola gigantica
2-1-2.3. Strongyloïdes spp
2-1-3. Étude de l’intensité de l’excrétion parasitaire
2-1-3.1. Description
2-1-3.2. Analyse de l’excrétion des œufs de strongles digestifs
2-1-4. Typologie des hameaux suivant les profils parasitaires
2-2- Sérologie
2-2-1. Bluetongue
2-2-1.1. Prévalence globale
2-2-1.2. Effets de la strate et de l’âge
2-2-1.3. Variations géographiques
2-2-2. COWDRIOSE
Chapitre 4 : Discussion et Interprétations
1 Matériel et méthodes
1-1- Analyses parasitologiques
1-2- Analyses sérologiques
1-2-1. Sérologie de la bluetongue
1-2-2. Sérologie de la cowdriose
2- Résultats
2-1- Parasitologie
2-1-1. Parasites internes
2-1-2. Les tiques
2-2- Sérologie
2-2-1. La bluetongue
2-2-2. La cowdriose
Chapitre 4: Mise en place d’un réseau d’épidémiosurveillance
1 Objectifs
2-Les maladies prioritaires
2-1- La cowdriose
2-2- La bluetongue
2-3- Les maladies charbonneuses
2-4- Les pestes porcines
2-5- Le choléra aviaire
2-6- La rage
3- Organisation du réseau d’épidémiosurveillance
3-1- Les modalités de la surveillance
3-1-1. La surveillance passive
3-1-2. La surveillance active
3-2- Schéma du réseau d’épidémiosurveillance
3-3- Les acteurs et leurs attributions respectives
3-3-1. L’unité centrale : SRASPS/DSA
3-3-2. Le laboratoire régional
3-3-3. Les laboratoires partenaires
3-3-4. Les postes d’observation : Vétérinaires sanitaires et techniciens vétérinaires publics ou privés
3-3-5. Auxiliaires ou agents communautaires de la santé animale (ACSA)
3-3-6. Eleveurs
3-4- Les partenaires et leurs relations avec le réseau d’épidémiosurveillance
3-5- Acheminements des prélèvements et des fiches de suspicions
3-5-1. Acheminement vers le laboratoire régional
3-5-2. Acheminement vers les laboratoires de diagnostic
3-6- Circulation des informations sanitaires
3-6-1. Les résultats d’analyses
3-6-2. Le bulletin épidémiologique
4- Supports de la surveillance sanitaire
4-1- Fiches techniques par maladie surveillée
4-2- Fiche de suspicion
4-3- Fiche de visite sanitaire
4-4- Bulletin épidémiologique
5- Formation des acteurs du réseau
5-1- Formation des agents de l’unité centrale
5-2- Formation des techniciens du laboratoire régional
5-3- Formation des responsables des postes d’observation
5-4- Formation des ACSA
5-5- La formation des éleveurs
6- Critères de performance et évaluation du réseau d’épidémiosurveillance
6-1- L’autoévaluation
6-2- Audits externes
Conclusion
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES