Les politiques et les stratégies marketings à adopter

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La population

Antsiranana compte actuellement 98 456 habitants, reparties sur 41 Km2, soit une densité démographique de 2401 habitants par km², la densité varie autour de 10 à 30 habitants au kilomètre carré.

La situation économique

L’agriculture

L’agriculture demeure encore et toujours la base du développement de l’économie de la grande île. Les éléments géographiques, climatiques et humains se conjuguent pour faire l’ensemble panoramique de région à paysages agraires différenciés. Les blocages qui limitent les initiatives de développement du secteur primaire sont : les aléas climatiques, l’appauvrissement des sols par érosion et par culture sur brûlis.

L’élevage

L’élevage représente au niveau de la région étudiée un secteur d’activité de production indissociable du mode de vie en milieu rural. Les régions vouées à l’élevage (traditionnel et artisanal) se trouvent dans la Sous préfecture d’Antsiranana Ouest, particulièrement dans l’extrême Nord de l’île, à Bobasakoa et dans la sous-préfecture d’Ambilobe. D’une manière générale, presque tous les types d’élevage sont pratiqués dans la région : bovin, porcin, ovin, caprin et volailles. Le détaille est disponible dans l’annexe I.

Les potentialités de lieu

Il y a beaucoup des potentialités économiques, mais nous n’allons parler que de :
 L’existence des ressources forestières (essences précieuses)
 Les ressources pêche et halieutiques : Pêche thonière, crevettière et Aquaculture
 Les ressources minières : on trouve l’or, le saphir et la barytine
 L’existence d’un grand port et aérodrome
 Ville touristique

Les problèmes majeurs

Malheureusement, il existe des problèmes qui ont failli empêcher les initiateurs à implanter un tel projet dans cette région, à savoir :
 Le manque d’ouverture routière
 Les dégradations des infrastructures scolaires et sanitaires
 Insuffisance de sensibilisation de la population introduite du secteur formel
 L’inexistence de l’école de formation d’élevage et agriculture
 Beaucoup de chômeur

Les caractéristiques du projet

L’étude de projet peut être définie par la description des voies et des moyens à mettre en œuvre pour réaliser un objectif. Un objectif est défini comme la finalité.
La caractéristique principale d’un projet est d’avoir un objectif bien fixé dans le temps et lié au coût.
L’aviculture tient souvent une place importante dans un plan de développement de certains pays. Celle-ci s’explique par une des raisons économiques, grâce à la valeur nutritionnelle qu’elle va procurer.
Le présent projet consiste à créer une unité d’élevage de poules pondeuses dans la ville d’Antsiranana, afin de produire et de vendre 130 950 à 235 710 unités d’œufs par an et de traiter et vendre de poules réformées.
Pour y atteindre, nous élevons les races performantes en combinant une technique d’élevage moderne.
Nos produits sont directement destinés sur le marché de la ville, et les autres districts proches. L’existence d’une surface cultivable, nous permet de pallier le coût de production en faisant d’autres tâches complémentaires à note projet, c’est-à-dire la culture de manioc, de maïs …, indispensable à l’alimentation de volailles.
Après l’étude préalable nous préférons d’élever les poules « SHAVER 577 » dont la race est performante et adaptée aux conditions climatiques de la zone. Une poule ponte environ 270 unités d’œuf par an.

Importance économique

Le problème de chômage existe partout du monde, même les pays réputés riches sont perturbés ce phénomène. A Madagascar ce genre de problème persiste encore. Ainsi la crise politique socio-économique de l’année 2002 aggrave le taux de chômage chez nous. Pour en sortir, l’intention de créer un projet est très encouragée.
L’éventail des intérêts de ce projet est très large. Plusieurs points peuvent être considérés comme :
· La création de certaines emplois permanentes et/ou temporaires pour les gens du région, c’est-à-dire emplois directes et indirectes.
· La vulgarisation auprès de paysans des techniques modernes de culture fourragère, et d’élevage notamment par l’utilisation des provendes et des semences fourragères produites par la ferme. Ainsi ce projet contribue à une relance économique très rapide et durable dans notre pays. D’ailleurs notre gouvernement prend la politique économique très consacrée à la réduction le plutôt possible de la pauvreté. Ainsi le gouvernement incite amplement les initiatives privées comme la conception et réalisation de tel projet.

Les valeurs nutritionnelles à rendre

Un œuf est organique contenant un cellule œuf ou un embryon, et pondu par des femelles de nombreux animaux, notamment les oiseaux (poules). Un aliment très remarquable par sa richesse en vitamine : le vitamine A, le vitamine D, et les sels minéraux, l’homme doit consommer des œufs afin d’assurer :
 La croissance des enfants et son bon état de santé
 La maintenance en bonne santé des adultes
L’œuf contient aussi de calcium, du fer, et de protéine. Donc on qualifie un œuf comme un aliment complet.
Concernant la viande de volaille, elle nous apporte aussi de calorie et des lipides indispensables à notre croissance. Elle représente aussi une bonne source de lysine et de leucine, et très haute ration à base céréales. Ensuite elle apporte aussi de vitamine hydrosolusable en particulier la vitamine B1.
Enfin, les produits avicoles jouent un rôle important dans les ressources alimentaires des hommes grâce aux valeurs calorifiques qu’ils vont procurer.

Le mode d’élevage

La réalisation de l’élevage devrait se faire de préférence conformément aux standards reconnus dans les domaines. Concernant ce mode d’élevage, il en existe deux et est pratiquement différent à savoir celui traditionnel et l’élevage moderne.

L’élevage traditionnel

Chaque ménage pratique de poule pondeuse à de façon indifférent. Un type d’élevage dont la taille n’excède pas de cinq poules (5 poules). Ici les animaux sont mis en liberté pendant la journée pour se nourrir de tout ce qu’ils peuvent trouver, sans recevoir de complément alimentaire autre que les déchets de l’alimentation familiale.
Ajouter à cela, les races de ces animaux de petit format dont les rendements zootechnique sont évidemment très faibles. Les goûts non n’adaptés aux habitant culinaires moderne, et les conditions sanitaire non garantie.

L’élevage moderne

Par contre, ce mode d’élevage suit l’évolution du temps grâce à la technologie moderne, les ménages ou les éleveurs pourraient améliorer ou même augmenter d’avantages leur productivité.

L’ETUDE DE MARCHE

La description du marché

Selon divers points de vue, le mot marché à une multiple définition, mais en générale, on peut définir le marché comme le lieu de rencontre de l’offre et de la demande d’un bien ou d’un service.

Le domaine d’étude

L’idée pour réaliser ce projet se base sur l’étude mini tueuse du marché à la ville d’Antsiranana. Comme toute les régions de la grande île, les gens villageois se sont basés ainsi à la culture du riz, Maïs, Arachide, Manioc, Litchi, Cocotier……. et un élevage bovin, Ovin, Porcin, et il y a aussi vive dans les pêches.

Le marché cible

Pour atteindre les objectifs maximum, notre projet consiste à cibler les consommateurs de la ville et ceux des alentours, y compris les autres régions proches surtout la région DIANA composé de trente trois communes, nous avons l’intention d’exploiter nos produits (œufs et poulardes) envers toutes les communes.

L’analyse de la concurrence

Tout d’abord, la concurrence est la lutte que se livrent les entreprises ou les société pour vendre leur produit ou leur service aux clients. On dit souvent que l’aspect guerrier du marché, c’est l’existence de la concurrence.
En réalité, la notion de concurrence est plus large. Elle dépend essentiellement de la qualité et la quantité de produits écoulés sur le marché.

Les principaux concurrents

Dans notre cas, on distingue deux types de concurrents à savoir :
 Les concurrents nationaux
 Les concurrents régionaux

Les concurrents nationaux

Actuellement, dans notre pays on identifie la présence de plusieurs grandes sociétés de type formelle. Il y a présence de :
 La hutte canadienne
 La SOPROMAD
 La ferme de Bevalala
Ces sociétés ont leur siège dans le capital, qui constitue le plus grand concurrent national.
Justifier par sa proximité avec les consommateurs.

Les concurrent régionaux

Les concurrents sont non seulement les éleveurs des autres régions proches, mais également les éleveurs des environs. Ils s’agissent en générale des ménages qui considèrent la production avicole comme activité secondaire. Ils sont constitués par des petits éleveurs par paysans dont l’élevage de type familial, et traditionnel, avec au moins de 60 têtes des animaux.
La plus part d’entre eux exploite des cheptels de race « Akoho gasy » qui est assez productive. Il apparaît aussi de concurrent en terme de produit de substitution, tels que : la dinde, les oies, les canards, l’œuf de canard ainsi que le bœuf, le porc………

Les politiques et les stratégies marketings à adopter

Le marketing Mix

Le marketing Mix est la concrétisation sur le terrain des décisions durant de la segmentation, le ciblage, et le positionnement. C’est Jérôme Mc Carthy qui a introduit en 1960, le marketing Mix., appelé 4P:
 le politique de produit
 le politique de prix
 la politique de distribution
 la politique de promotion et communication

La politique de produit

C’est la détermination de la structure générale de la gamme et caractéristique principale de chacun des produits, la politique de marque et de conditionnement.
Les produits sont des biens ou services capables de satisfaire plusieurs ou moins complément un besoin. On peut définir les caractéristiques marketings d’un produit à trois (3) niveau :
 La service rendu : c’est-à-dire gain de temps
 L’attribut : la qualité perçue ou attendue par les consommateurs
 Le contenue symbolique
Un bon produit est celui dont les caractéristiques correspondent aux attentes des consommateurs, de segment de marché choisi. Notre politique est d’améliorer la position de la firme sur le marché, et de procurer une certaine satisfaction aux consommateurs.
Par le positionnement du produit, l’entreprise se différencie de ses concurrents dans l’esprit du consommateur.
Il existe trois questions liées au positionnement des produits tels que :
 qu’allons nous apporter de spécifique aux consommateurs ?
 en quoi notre produit peut-il être jugé différent des autres par notre cible ?
 qu’elle promesse allons donner à l’acheteur ?

La politique de prix

Elle consiste à préciser la fourchette de prix retenue pour chaque, article, la politique tarifaire.
Le prix est la contre partie d’un bien ou service provenant des consommateurs finales. La fixation du prix est un déterminant de la stratégie de l’entreprise, car il a de conséquences directes à la fois les résultats commerciaux (produits et ventes) et sur le résultat financiers (rentabilité). Notre politique de prix consiste donc à déterminer ou fixer le prix de ventes du produit. Il en résulte :
 L’analyse de la demande
 L’analyse des coûts
 Et surtout l’analyse de la concurrence en fonction des objectifs de l’entreprise.
Bref, nous sommes obligés de maintenir le prix abordable par le client, pour éviter le déficit.
Du fait ce prix ne s’obtient qu’au point d’équilibre entre l’offre et de la demande et de la vente.

La politique de Distribution

Elle débouche sur le choix des canaux de distribution, la politique de marge et d’exclusivité, la taille et l’organisation de la force des ventes.
Le canal ou le circuit de distribution est le moyen permettant de rendre accessif aux consommateurs finales les produits fabriqués par l’entreprise.
D’un point de vue descriptive, le circuit de distribution est le chemin suivi par les producteurs pour la vente des produits. On peut distinguer trios (3) types de circuit tels que :
 Le circuit court : les produits passent du producteur aux détaillants sans autres intermédiaires.
 Le circuit direct : les produits sont acheminés du producteur vers les consommateurs finales.
 Le circuit long : il comporte la séquence Producteurs → Grossistes → Détaillants → Consommateurs
Une fois sélectionné le type de circuit de distribution, il reste à :
 Déterminer l’aire de marché qui la zone territoriale à l’intérieur de lequel l’entreprise peut avoir des relations privilégiées. C’est-à-dire la capacité d’absorption du marché existe avec la clientèle.
 Fixer le nombre de point de ventes par commune.
 Sélectionner les produits.

La promotion et la communication

C’est la politique de marketing qui détermine le montant approximatif et répartition générale du budget de communication et de promotion. Le choix des grands medias à utiliser, l’axe et thème publicitaires principaux.
Une entreprise peut vendre ces propres produits sans publicité mais jamais sans communication. Pour l’entreprise, la communication concerne l’ensemble des services, et l’image qu’elle est donnée d’elle- même.
Notre politique est de créer les conditions favorables à l’achat des produits proposés par la société à sa cible.
Ainsi les décisions ci- dessous sont prises :
 De publicité par masse- media afin de faire connaître notre produit.
 Une équipe de vents est formée afin de dialoguer avec les clients.

Les stratégies Marketing à adopter

Après cette définition de la marketing Mix, nous allons passer maintenant, à l’élaboration de la stratégie ; marketing à adopter pour notre projet, afin d’atteindre les objectifs fixés.
Selon CHANDLER, on peut définir une stratégie comme « la détermination des buts et des objectifs à long terme d’une entreprise et le choix des actions et des locations des ressources nécessaires pour les atteindre».
Plusieurs types de stratégie sont possibles, mais nous avons choisi la stratégie Pull et la stratégie Push, qui semble être approprié à notre cible.

La stratégie Push

Cette stratégie consiste à pousser les produits vers les consommateurs par le biais de revendeurs. Elle s’appuie essentiellement sur les avantages ou incitations offertes aux distributeurs. Notre firme adopter cette stratégie en organisant un concours de ventes et offrant de formation aux intermédiaires.

La stratégie Pull

Cette stratégie consiste à faire demander les produits par les consommateurs. Elle est plus avantageuse pour l’entreprise dans la mesure où elle lui donne une indépendance vis-à-vis de distributeur. Mais elle n’est pas toujours applicable car elle nécessite par fois des ressources financières plus importante, ou car pour certains produits, les consommateurs faites une confiance aux distributeurs pour guider son choix.
En fin, pour être plus efficaces nous avons combiné ces deux types de stratégie.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique du projet
Section 2 : Les caractéristiques du projet
CHAPITRE II : L’ETUDE DE MARCHE
Section 1 : La description du marché
Section 2 : L’analyse de l’offre
Section 3 : L’analyse de la demande
Section 4 : L’analyse de la concurrence
Section 5 : Les politiques et les stratégies marketings à adopter
CHAPITRE III : THEORIES GENERALES SUR LES OUTILS D’EVALUATION ET LES CRITERES D’ÉVALUATION
Section 1 : Les outils d’évaluation
Section 2 : Les critères d’évaluation
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : LA TECHNIQUE DE REALISATION
Section 1 : L’identification des ressources
Section 2 : La technique de la production envisagée
CHAPITRE II : LA CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1 : La capacité de la production
Section 2 : Les aspects qualificatifs et quantitatifs de la production
Section 3 : Les différents facteurs de la production
CHAPITRE III : L’ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : L’organisation générale
Section 2 : L’organisation envisagée
Section 3 : Le chronogramme
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE
CHAPITRE I : MONTANT DES INVESTISSEMENTS ET COMPTE DE GESTION
Section 1: Nature et coût des investissement (Unité monétaire : Ariary)
Section 2 : Le tableau d’amortissement
Section 3 : Le plan de financement
Section 4: Le tableau de remboursement des dettes
Section 5: Les comptes de gestion
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE
Section 1 : Les comptes de résultat prévisionnel
Section 2 : Le flux de trésorerie
Section 3 : Le bilan provisionnel
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Evaluation financière
Section 3: Evaluation sociale
CONCLUSION GENERALE

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