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L’effet de la santé sur l’éducation
Les différentes études sur la corrélation de l’état de santé et la réussite scolaire ne sont vraiment apparues qu’à partir des années 80. Malgré cela, les contributions à cette étude sont encore très rares. Le point de vue méthodologique reste encore très flou. Les études effectuées portent surtout sur la relation entre l’état nutritionnel (ou l’état de santé) à l’acquisition de compétences. Dans ce cas, des problèmes de robustesses économétriques sont rencontrés par les analystes. Néanmoins, quelques travaux ont été satisfaisants du point de vue de leurs résultats.
L’étude de Martorell et Habicht (1986) nous montre ainsi que la santé a un impact sur l’éducation : les performances scolaires des élèves dépendent de leur état de santé. Ces performances peuvent s’améliorer s’ils sont mieux nourris. La variable : « nombre de repas par jour » a un effet significatif sur ces performances. En effet, avec le renforcement du capital humain, un enfant en bonne santé apprend mieux. L’amélioration de la santé réduit l’absentéisme scolaire et l’abandon précoce et à terme, contribue à élargir la base du capital humain.
Une étude sur l’effet des conditions nutritionnelles sur la réussite dans l’agglomération d’Antananarivo par l’enquête SET (1997) a conduit à la conclusion que les problèmes nutritionnels et sanitaires de moyen et long terme affectent significativement la réussite scolaire. Les estimations confirment l’hypothèse que les variables anthropométriques exercent un effet positif et significatif sur le cursus scolaire. Ces résultats sont nuancés lorsque nous tenons compte d’autres paramètres comme l’éducation ou le métier des parents.
C’était aussi le cas par exemple au Kenya où le traitement contre les parasites a amélioré la présence scolaire au niveau primaire : les infections et l’absentéisme ont reculé de 25%. Miguel et Kremer (2001). De plus, les enfants vaccinés ou dont la mère a bénéficié d’une assistance médicale pendant la grossesse sont en meilleure santé, or les performances scolaires et ensuite les capacités de gains sont liées à la santé.
La relation positive entre la productivité, l’éducation et la santé surtout dans les pays pauvres a été prouvée par Malenbaum (1971) et Willis (1986). Une population bien éduquée recherchera plus de soins pour son bien être et améliorera sa productivité ; une population en bonne santé sera plus apte à recevoir de l’éducation et sera générateur de productivité.
Promouvoir la santé et l’éducation est ainsi important, du fait de leurs inter actions et leurs effets sur le développement. Ainsi, l’Etat tient un rôle essentiel dans l’accomplissement des objectifs concernant l’éducation et la santé pour que les pauvres y aient accès plus facilement. SECTION 2 : Justification de l’intervention de l’Etat sur l’éducation et la santé.
Améliorer la santé des pauvres équivaut à un investissement dans la croissance et dans le développement économique. Tout individu, qu’il soit pauvre ou riche, qui ne peut se faire soigner alors que les médecins pourraient le guérir, subit une perte de revenu significatif, voire très importante en cas d’inactivité.
La plupart des théories du développement insistent sur l’importance de l’investissement, et notamment de l’investissement public dans les secteurs de l’éducation et de la santé. Pour elles, l’investissement dans les politiques sociales réduit à long terme et de façon durable la pauvreté. C’est pour cette raison que nous parlons théoriquement d’investissement en capital humain. Ce dernier est un facteur de la croissance économique qui reste, une fois retranché l’investissement en capital physique et en progrès technologique (OCDE, 1992).
L’objectif de l’intervention de l’Etat dans les services comme l’éducation et la santé est d’accroître quantitativement et qualitativement l’offre des prestations et d’améliorer leur accessibilité à la population. L’investissement public permet de relever la productivité de la main d’oeuvre et de répondre aux besoins essentiels des pauvres. Cependant, les effets de ces investissements dans l’accélération de la croissance et dans la réduction de la pauvreté sont attendus sur le moyen et le long terme.
D’abord, il faut préciser ce que l’on entend par services dont l’Etat tient la principale responsabilité ou encore le service public. « Relève du service public, toute activité dont l’accomplissement doit être assuré, réglé, contrôlé par les gouvernants, car l’accomplissement de cette activité est indispensable à la réalisation et au développement de l’interdépendance sociale et qu’elle est de telle nature qu’elle ne peut être réalisée complètement que par l’intervention de la force gouvernante » (L. Duguit, 1923). En donnant beaucoup d’importance à l’éducation et à la santé, l’IDH revalorise le rôle des services publics dans le développement. En effet, la contribution des services publics dans le processus de développement est cruciale. Plusieurs études ont montré et défini clairement que les services publics sont nécessaires au développement. Les services publics de santé et éducation contribuent au développement bien au-delà des dépenses monétaires effectuées.
les défaillances du marché par rapport à l’Etat : selon les théories Néolibérales
La singularité se trouve dans les théories Néolibérales. Ces dernières n’acceptent pas les services publics autres que les services régaliens. Pour elles, seule est admise l’intervention de l’Etat dans la défense, la justice, et la police. L’action de l’Etat en faveur des démunis finit par leur nuire. Elle se substitue à une action charitable privée et les effets pervers de l’assistance sont systématiques et inévitables. Spencer (1895) s’oppose à toute intervention de l’Etat sur la prévention des maladies ; il affirme que les mesures sanitaires étatiques, qui sont toujours mal mises en oeuvre, augmentent les problèmes. L’Etat émet des externalités négatives dont souffrent les citoyens. Même les dépenses publiques de l’Etat gendarme prôné par Friedman peuvent être mises en cause. (Nozick, 1974). En effet, dans les pays en développement, l’Etat ne dispose pas toujours des moyens financiers, humains, matériels nécessaires pour accomplir dans les normes ses responsabilités. Il est souvent sujet à des corruptions. Tout ceci émet des conséquences néfastes sur le système et notamment sur les bénéficiaires de ses services.
opportunités et limites de l’intervention de l’Etat dans les services d’éducation et santé
Sur le plan théorique, ce discours néolibéral ne s’impose pas ; mais en pratique, des effets négatifs sur le développement apparaissent. En effet, l’accroissement du rôle du secteur privé dans la santé et dans l’éducation est important car l’intervention de l’Etat présente des résultats médiocres : les ressources publiques sont très faibles pour prendre les systèmes en charge et l’Etat propose ainsi des services de qualités médiocres en sus de la pression en faveur de la libéralisation. Cependant, quelques pays ont prouvé que cette intervention de l’Etat peut donner de meilleurs résultats. En France, l’efficacité des systèmes publics de santé est prouvée. L’OMS a classé ce système comme le meilleur au monde. Dans ce système de santé, l’Etat prend en charge la couverture sociale généralisée, c’est-à-dire qu’il s’occupe aussi des plus démunis. En effet, c’est ce qui s’appelle : la fonction tutélaire de l’Etat. Chaque citoyen dispose d’un moyen aisé de se couvrir, s’il le souhaite, contre le risque de maladie. Les ouvriers et les employés dont le salaire est inférieur à un certain plafond bénéficient d’une obligation d’assurance maladie.
Cela nous conduit à considérer que l’Etat est responsable de l’accès de tous aux services publics sociaux tels que l’éducation et la santé, malgré les distorsions sur son intervention. Mettre en place une certaine équité dans l’opportunité d’accéder à ces services tient aussi de son rôle.
le rôle de l’Etat dans la mise en place de l’équité
L’Etat a un important rôle à jouer, par l’intermédiaire de ses ressources, pour réduire l’inégalité d’accès aux services de base tels que l’éducation et la santé. Il doit chercher à accroître les opportunités offertes à ceux qui ont le moins de chances de se faire entendre, à ceux qui ont moins de ressources et de capacités. L’engrenage et la persistance de ces inégalités impliquent que les opportunités qui se présentent au niveau économique, social et politique à certains groupes, généralement pauvres, sont invariablement inférieures à celles de leurs concitoyens. Ces inégalités s’alourdissent de plus en plus lorsque les marchés de services éducation et santé sont imparfaits. En effet, dans cette situation, les inégalités de pouvoir et de richesse se traduisent en inégalités de chances. Ces dernières sont les résurgences de gaspillage du potentiel productif et d’inefficacité dans l’allocation des ressources de l’Etat.
la dépendance des pauvres à l’égard de l’Etat
De leur côté, les pauvres affichent une forte dépendance vis-à-vis de l’Etat pour leur donner l’espoir d’une chance égale à tous, que ce soit dans l’accès à l’éducation ou à la santé. En effet, les pauvres n’ont d’autres alternatives d’assouvir leurs besoins en éducation et santé que par le biais des services offerts par l’Etat. Ils attendent un meilleur accès à ces services et espèrent que ces services offerts répondent à leurs besoins. Les « privés » ne pourront satisfaire leur demande car leurs offres de services ne peuvent couvrir tout le pays, et de plus, vu la cherté de leurs prestations, le pouvoir d’achat de ces pauvres ne leur permet pas d’y avoir accès librement. Une équité par l’accès à l’éducation se vérifierait par les chances de scolarisation des enfants aussi égales que possible, tout en tenant compte des facteurs géographiques, des différences de sexe, des catégories sociales, de la différence de ceux qui bénéficient de crédits publics de l’éducation et ceux qui n’en bénéficient pas.
En effet, les pauvres ne peuvent faire face aux coûts de scolarisation, parfois trop élevés par rapport à leurs revenus. Un même diplôme permettrait d’espérer une égalité des chances d’accès à l’emploi et de promouvoir les carrières ultérieures. Cependant, l’origine sociale émet des impacts directs sur les destinées sociales tout aussi importants que sur les parcours scolaires (Goux et Maurin, 1997). Deleigne et Miauton (2001) sont arrivés à la conclusion que les riches scolarisent leurs enfants pour cause de nécessité et de stratégie d’une ascension sociale, alors que les pauvres cherchent un équilibre entre les coûts et les bénéfices de l’école. L’efficacité du système éducatif offert par l’Etat peut leur donner plus d’intérêt à considérer l’éducation comme un investissement pour leur bien être futur.
Quant à l’accès aux soins, malgré quelques réticences à cause des coûts des soins, l’existence des centres de soins publics améliore de manière considérable l’état de santé des pauvres. De ce fait, ils peuvent accroître leur productivité. Sans l’intervention de l’Etat, les pauvres subissent les contraintes telles que l’éloignement, l’inaccessibilité aux médicaments et aux soins, l’abandon précoce des études, le manque d’infrastructures… Seul, l’Etat peut couvrir toute une population d’un pays en écoles et en centres de soins et répondre en même temps aux besoins des bénéficiaires, notamment les plus défavorisés. Ces dépenses publiques en faveur de l’éducation et de la santé porteront leurs fruits sur le bien être de la population et ainsi sur le développement. Cependant, la plupart du temps, l’Etat ne dispose pas toujours des moyens financiers et humains nécessaires pour accomplir pleinement son intervention. Par exemple, le coût des services minimums et d’infrastructures nécessaires pour les besoins sanitaires de base des pauvres est d’environ 30 à 40 USD par habitant. Cependant, les dépenses moyennes en santé dans les pays pauvres atteignent seulement 11 USD par an dont une grande partie profite aux pauvres (OMS, 2000). Cette situation représente une des limites de l’intervention de l’Etat sur le plan social comme la santé.
Evolution du système éducatif et sanitaire à Madagascar
En comparaison aux autres pays de l’Afrique Subsaharienne, Madagascar est considéré comme un pays qui a de grandes opportunités dans le domaine de l’éducation. Avant la colonisation, l’institution scolaire existait déjà avec les rois et reines qui se sont succédés. Durant cette période de la royauté, les Missionnaires oeuvraient dans le social et surtout dans l’éducation et l’alphabétisation. En conséquence, les écoles confessionnelles émergeaient de plus en plus. Cependant, elles n’étaient pas encore accessibles à toute la population. Elles étaient même concentrées en grand nombre sur les hauts plateaux malgaches. Ce n’est que durant la colonisation que nous assistons à l’émergence de la laïcisation de l’enseignement.
En ce qui concerne le domaine de la santé, après l’indépendance, le principe de gratuité des soins pour tous a été mis en place. De plus, Madagascar a adhéré à l’OMS et a adopté un code de santé publique.
Le système éducatif et sanitaire à Madagascar a connu des périodes de réussite de leur politique respective, mais aussi des échecs. Les évolutions ultérieures aux années 60 seront observées ci-après, d’une manière particulière.
éducation et santé : les effets de la politique des années 70 au PAS
? Les nouvelles réformes de l’éducation.
Madagascar a connu, dans les années 70, une généralisation de l’enseignement par la mise en place de l’éducation primaire obligatoire et gratuite pour tous. Des réformes très importantes ont été mises en place. Elles ont visé trois principales idées : la démocratisation, la décentralisation, la malgachisation. Cette politique a fixé un objectif très ambitieux : donner la chance à toutes les personnes en âge d’être scolarisées d’accéder à l’éducation. En conséquence, l’Etat a eu comme objectif la dotation de chaque Fokontany d’au moins une école de base, d’un lycée pour les Communes, et pour chaque province, une université. De plus, la réorientation des programmes scolaires et l’adoption de la langue malgache pour l’enseignement ont répondu au souci de rompre avec le poids de la langue française imposée durant la période coloniale.
Des résultats positifs ont été observés sur le niveau de l’éducation en général de la population, notamment sur une progression importante du taux de scolarisation en primaire. Ce taux a avoisiné parfois les 100%, selon les régions et le milieu de résidence (OCDE, 2002). Les efforts publics très importants consentis entre l’indépendance et les années 80 ont permis un accroissement considérable de la fréquentation scolaire. Cependant, ces politiques volontaristes se sont heurtées à un échec économique généralisé. L’Etat n’a pas su tenir compte des contraintes qui pouvaient handicaper cette politique. Par exemple, les moyens disponibles et les délais nécessaires pour former un personnel très qualifié, apte à offrir un enseignement de qualité aux élèves et s’adapter aux changements adoptés tels que la malgachisation.
En effet, l’Etat n’a pas eu les moyens, malgré sa très grande volonté et ses efforts, pour financer ses nouvelles stratégies, souhaitées novatrices. Le pourcentage des élèves ayant acquis des connaissances de base à 11 ans augmente très peu malgré le taux de scolarisation très élevé. Plusieurs écoles publiques ont fermé leurs portes faute de moyens. La politique de malgachisation s’est pratiqué en l’absence de manuels scolaires adaptés. La situation s’est aggravée par la formation insuffisante des enseignants sur ce nouveau système. La recherche de cette identité nationale a handicapé la qualité de l’enseignement. De plus, les erreurs de politiques économiques se sont fait sentir très vite : la baisse du PIB/habitant, la chute de l’exportation, la croissance accélérée du déficit budgétaire, l’endettement provoquaient une chute des dépenses publiques et à la fin, le taux de scolarisation est redevenu assez médiocre. La crise économique qui en a résulté n’a fait qu’aggraver la situation. L’absence de croissance a entraîné la dégradation des comptes publics et le durcissement des contraintes de financement international a conduit le pays à adopter des politiques d’ajustement très sévères.
Les priorités dans les politiques en éducation à Madagascar
L’engouement de Madagascar pour combattre la pauvreté ne date pas d’hier. Depuis longtemps, cette politique mettait en relief les dépenses en éducation et en santé. A Madagascar, actuellement, les priorités dans le secteur de l’éducation s’orientent surtout vers l’EPT ou l’Education Pour Tous pour améliorer qualitativement et rendre universel le premier cycle fondamental, comme c’est le cas dans beaucoup de pays actuellement en développement. Les différentes priorités y relatives sont tirées du Rapport National sur le développement de l’éducation à Madagascar (2007) par le Ministère de l’éducation nationale et de la recherche scientifique.
Ces priorités se fondent principalement sur les points suivants:
? Accélérer l’accès à l’enseignement fondamental : assurer à tous les enfants un enseignement fondamental du premier cycle gratuit et de qualité de la classe de 11ème à la classe de 7ème.
? Assurer un meilleur accès à l’éducation des enfants des familles pauvres et des zones enclavées
? Rendre universel l’achèvement du premier cycle fondamental.
? Maîtriser les flux au niveau de l’enseignement secondaire.
Ces priorités seront accomplies par l’atteinte des objectifs suivants :
? Education préscolaire pour corriger les inégalités d’accès à l’enseignement primaire.
? Diminution du taux de redoublement et de l’abandon par un enseignement de qualité et par là même d’atteindre un taux d’achèvement de 100% dans le premier cycle d’ici 2015.
? Construction d’écoles pour les ruraux pour une égalité d’accès à l’éducation.
? Enseignement fondamental de 7 ans pour une universalisation de l’enseignement.
? Enseignement et formation technique et professionnel de qualité selon les besoins pour un développement économique, social et culturel du pays.
? Développement contrôlé de l’accès à l’enseignement primaire par rapport aux besoins et amélioration de l’efficacité interne et externe de l’enseignement supérieur.
? Structuration de l’action d’alphabétisation et formation professionnelle des adultes et des groupes à risque.
Cet enthousiasme à l’enseignement primaire est fondamental pour deux principales raisons :
? Il existe une probabilité moindre pour les élèves d’être analphabète s’ils ont accompli les 5 années de cycle fondamental.
? La qualification dans le monde du travail exige au moins cinq années de scolarisation.
De plus, de nombreuses études dans le domaine de l’éducation ont affirmé que terminer le niveau primaire réduit de 5% la probabilité d’être pauvre (INSTAT/DSM).
L’éducation primaire en 7 ans est un projet du gouvernement pour une plus grande probabilité que les élèves aillent plus loin dans leurs études. « L’éducation primaire est la plus grande priorité. De plus, elle est présentée comme le sous secteur le plus apte à réduire la pauvreté ». (Banque Mondiale, 2000).
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Table des matières
PARTIE 1: Analyse des dépenses publiques en éducation et santé
CHAPITRE 1 : Education et santé : inter relation et effets de l’investissement sur le développement
Section 1 : Le lien étroit entre éducation et santé
Section 2 : Justification de l’intervention de l’Etat sur l’éducation et la santé
Conclusion
CHAPITRE 2 : Education et santé à Madagascar
Section 1 : Education et santé : des secteurs prioritaires pour la réduction de la pauvreté
Section 2 : Accès à l’éducation et à la santé à Madagascar
Conclusion.
PARTIE 2 : Analyse de l’adéquation de l’offre à la demande
CHAPITRE 1 : La demande en éducation et soins de santé
Section 1 : Revue de littérature sur la demande d’éducation et de soins
Section 2 : Les déterminants de la demande en éducation et santé
Conclusion
CHAPITRE 2 : Les politiques d’incitation à la demande d’éducation et de santé
Section 1 : Les caractéristiques du marché de l’éducation et de la santé
Section 2 : Les politiques de stimulation de la demande de services éducation et santé
Conclusion..
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
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