Les politiques de désencombrement au centre-ville de Dakar

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L’évolution spatiale de la Ville :

En effet, la SICAP créée en 1951 a vu le jour bien avant la déclaration de l’indépendance de l’Etat du Sénégal.la création de la SICAP et de la SN HLM fut une réponse à l’extension de l’espace par un grignotage de la zone périurbaine et de la multiplication des quartiers à occupation spontanée. Cette initiative a permis une planification de l’habitat avec les lotissements de la SICAP et de la SN HLM au centre-ville. En plus, l’instauration d’un crédit-relais fourni par la Banque de l’Habitat du Sénégal(BHS) a donné un regain de vitalité à la SICAP à la SN HLM. Il s’agissait pour les populations de se rapprocher le plus possible du centre-ville qui demeure le principal pôle de développement de toute la région dakaroise.
La production de logements a été assurée pendant longtemps par le biais de l’auto-construction et par les sociétés immobilières que sont la SICAP et l’ex office des HLM qui ont été créé en 1959. « le projet parcelle assainies » crée en 1973 marque une nouvelle étape dans la production en grand nombre de parcelles viabilisées. Cette production sera accentuée avec la création de la Banque de l’Habitat du Sénégal en 1979.
Cette politique a été favorisée par l’élaboration en 1967 d’un nouveau plan directeur d’urbanisme. Ceci va transformer la physionomie de la ville en formalisant la zone industrielle, en traçant les principaux axes routiers tels que l’autoroute, le boulevard du centenaire, l’avenue Blaise Diagne. Elle a également encouragé la création de la zone résidentielle du Plateau et de Fann.
La ville continue de s’étendre, et dans les années 70 des quartiers furent crées : c’est le cas de Kar Yalla, Grand Yoff, etc. Les activités de la SICAP et de l’OHLM furent intensifiées et de grands programmes de logements furent réalisés. L’exécution de ces programmes est la base des déplacements de population occupant les poches d’habitat irrégulier vers Guediawaye et Pikine. En 1980, la demande en logement s’est amplifiée, elle s’est accompagnée de la création de la BHS et celle de SCAT URBAM afin d’accélérer la croissance urbaine en finançant des logements et en aménageant des parcelles. C’est ainsi qu’à présent, toutes les communes d’arrondissement ont vu la quasi-totalité de leur espace vital occupé.
N’occupant que 0.28% du territoire national, l’agglomération dakaroise regroupe 25% de la population et concentre 80% des activités économiques du pays. La ville elle- même vient de dépasser le million d’habitants et son engorgement croissant constitue un défi majeur pour les transports, le développement et l’environnement, à tel point que la fondation d’une nouvelle capitale administrative est à l’étude depuis quelques années.

l’agglomération de dakaroise entre macrocéphalie et régionalisation :

La région de Dakar est l’une des 14 régions du Sénégal. Elle est composée de quatre départements : Dakar, Guédiawaye, Pikine et Rufisque. Elle est limitée à l’est par la région de Thiès, à l’ouest par la pointe des Almadies, au nord par les plages de Ngor, Yoff, et Cambéréne et au Sud par le Cap Manuel. Cette situation géographique a son importance dans la compréhension des problèmes de la mobilité urbaine.
Dakar est bâtie sur une presqu’ile de 550 Km2, à peine 0.3% de l’étendue du Sénégal. Plus de 2500000 personnes s’y pressent, soit plus du quart de la population du pays(Ministère de l’économie 2005).Près de cinq personnes s’agglutinent sur chaque mètre carré.
Plus préoccupant encore le rythme d’accroissement de la population de la capitale, puis qu’elle ne comptait que 300000 âmes en 1960.
En l’espace d’un demi-siècle ce chiffre a été multiplié par près de 10, augmentant en moyenne de 4% par an, contre un taux d’accroissement de 2,5% pour l’ensemble du pays(Ministère de l’économie et des finances, Direction nationale de la Statistique et de la Démographie, Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie, recensements généraux de la population et de l’habitat, 1976,1988, 2002 et 2013).
Dakar a vu sa population augmenter très rapidement à partir des années soixante-dix.
Les décennies soixante -dix et quatre-vingt ont été marquées par un exode rural massif au profit de la capitale du fait de la sécheresse et de la chute de la production agricole dans les campagnes. Alors qu’à partir des années quatre-vingt- dix, la capitale commençait à purger son trop plein de ruraux vers l’Afrique centrale et l’Europe dans un vaste mouvement de migrations internationales, les guerres et crises politiques, dans les pays de la sous-région(Mauritanie, Libéria, Sierra Léone, Cote d’ivoire, Guinée Bissau, Guinée…), alimentaient un exode sans précédent de réfugiés.
L’explosion urbaine de la capitale a entrainé plusieurs conséquences dont deux, bien liées l’une à l’autre, sont de nature à péjorer son statut de mégapole moderne ouest-africaine : l’occupation incontrôlée de l’espace urbain et l’émergence d’une économie populaire urbaine. Deux abcès qui ont ruralisé la capitale du Sénégal avec la prolifération de bidonvilles et l’occupation anarchique des trottoirs des voies publiques à des fins surtouts commerciales.
Les problèmes de gestion de l’espace urbain ont sans doute accéléré la réforme de son administration dans le cadre de la mise en œuvre de la régionalisation à l’échelle du pays.

L’organisation de la Ville :

La ville de Dakar est le chef-lieu de département de Dakar et la capitale de la région de Dakar. De plus en plus peuplé, la ville a été découpée en 19 communes d’arrondissement en 1996 qui sont : En effet, la décentralisation au Sénégal est entrée dans une phase décisive en 1996 avec le transfert des compétences par l’Etat aux collectivités locales. Les collectivités locales ont acquis une autonomie de gestion et les membres qui les composent sont élus au suffrage universel.
Selon l’Article 3 de la loi 96 -07 : la répartition des compétences s’effectue en distinguant celles qui sont dévolues aux régions, aux communes, aux communautés rurales. L’Article 2 précise que ce transfert exclut toute subordination entre collectivités.
Dans le cadre de la décentralisation, les neufs(9) domaines de compétences transférés sont :
• Domaine
• Environnement et Gestion des ressources naturelles
• Santé, Population et action sociale
• Jeunesse, Sport et loisirs
• Culture
• Education
• Planification
• Aménagement du territoire
• Urbanisme et habitat
En 2013 nous avons l’acte 3 de la décentralisation avec la loi n°2013 du 28 décembre 2013.
Cette loi donne plus de responsabilité aux collectivités locales avec la communalisation intégrale, la dotation de ressources additionnelles, la fonction publique locale.
Tous ses éléments précités vont permettre aux collectivités locales d’être plus apte à régler les besoins des populations.

Situation géographique :

La commune d’Arrondissement de Dakar Plateau représente l’extrême Sud -Ouest de la région de Dakar. Elle est située entre le 14é et 16 é degré de l’altitude nord et le 16é et 18 é degré de longitude Ouest, occupant une position privilégiée tant sur le plan national qu’international.
Dakar plateau s’étend du Cap manuel à l’Avenue El Hadji Malick Sy et de la corniche Ouest à l’Avenue de l’Arsenal sur une superficie de 700 ha. Elle correspond à l’hyper centre de la ville de Dakar et compte, selon le rapport provisoire de la Direction de la prévention et des statistiques(DPS) de Décembre 2002, une population de 32 795 habitants.
Cependant, le recensement des ménages (CADP/EBENE 2004) de la commune d’Arrondissement de Dakar Plateau a permis d’estimer la population à 39972 habitants. Par ailleurs le Plateau reçoit quotidiennement plus d’un million 500 mille personnes, qui y pratiquent différentes activités de l’Administration au Commerce en passant par d’autres services du privé et de l’informel.
Dakar Plateau s’est développée autour du port et sur les plateaux Sud-est qui surplombent brutalement la mer de 30 à 40 mètres, ainsi que sur la partie méridionale qui porte la Médina.
La commune d’Arrondissement de Dakar Plateau (CADP) apparait en dehors de ses fonctions politiques et administratives nationales, comme le centre de l’activité économique de l’ensemble de l’ensemble de la presqu’ile voire du Sénégal. La CADP n’est pas un ensemble homogène. Son plan présente des éléments divers faisant ressortir quatre(4) secteurs distincts :
Secteur Est
Situé à l’est de la rue Vincens, il est constitué de lots assez réduits, au dessin varié, qui se particularisent par de nombreuses rues courbes dont le tracé n’a pas de faute évidente, il a été guidé par le souci de répondre aux besoins d’une circulation rapide.
En particulier, le tracé des petites rues qui débouche sur le boulevard de la libération, en bordure du Port Autonome de Dakar, sont assez caractéristiques à cet égard.
C’est en effet, le secteur le plus ancien de Dakar, celui de la Ville de Pinet Laprade dont le plan a été établi en juillet 1862.
Secteur Sud-Ouest
Il est limité au nord et à l’Est par une ligne suivant l’Avenue André Peytavin depuis le Rond-point de la Madeleine jusqu’à l’Avenue Lamine GUEYE, et de cette dernière jusqu’au Boulevard de la République et de celui-ci jusqu’à l’Avenue Léopold Sédar SENGHOR.
Ce secteur est caractérisé par un plan radio concentrique avec des centres multiples constitués par une série de rond-point. Le plus important de ces giratoires est celui de la place Nelson Mandela plus familièrement appelée Place de l’étoile par le fait que 06 grandes avenues y débouchent.
Les lots y sont également irréguliers comme dans le secteur Est, mais généralement de taille plus étendues. On n’y rencontre pas de rue au tracé sinueux, en dehors de l’Avenue Francklin ROOSEVELT, une sorte de corniche suivant la topographie, et de la rue du 18 juin située entre le Lycée Lamine Guèye et l’ancienne Ecole de Médecine (devenue l’Institut de Développement Economique et de la Planification) qui a un caractère introverti.
Secteur Centre
Ce secteur présente un plan en damier presque avec des rues étroites datant d’avant la seconde guerre mondiale, période de faible circulation automobile. Ces rues sont aujourd’hui à sens unique comme celles du secteur Est, ancien noyau du Plan Directeur d’Urbanisme de Dakar.il est situé dans la partie centrale du Plateau à l’Ouest de la rue Vincens jusqu’à la rue Petersen et l’avenue Jean Jaurès au Nord, entre l’avenue Faidherbe et le boulevard de la république Sud.
Secteur Nord :
Le dernier secteur dans la partie Nord de la commune, au sud de l’avenue El Hadj Malick SY est le moins avancé en termes d’urbanisation. Il y subsiste encore des rues non bitumés, parfois à peine esquissées entre des ilots en baraques, comme à Rebeuss. A l’Est se trouve des grands blocs de terrains partiellement construits avec quelques grands immeubles souvent à usage professionnel.
L’Hétérogénéité du Plan de Dakar Plateau est renforcée par l’interférence de facteurs divers tels que :
• La forme du site
• La micro-topologie
• La croissance urbaine exponentielle
• Les occupations anarchiques et illégales
• La constante pression démographique
L’analyse de la matrice de fonction des communes a classé Dakar Plateau au palier 9 par rapport aux indices de centralité, loin devant Rufisque (palier 6).
Cet outil permet de catégoriser et d’identifier les zones urbaines par rapport aux fonctions qu’elles occupent effectivement sur les aires géographiques spécifiques (PDU Dakar 2025).
Le plateau concentre en son sein des fonctions spécialisées telles que les services centraux de l’Etat en regroupant presque la totalité de la fonction publique de la capitale et 04 des 15 plus grands établissements secondaires. Le pôle d’activité et de service centré sur la commune d’Arrondissement de Dakar Plateau est l’expression de la macrocéphalie de la région de Dakar.
En termes de patrimoine de l’Etat, il est identifié au sein de la commune d’arrondissement de Dakar Plateau, les symboles les plus prestigieux de la république :
• Présidence de la République 1907
• Place de l’indépendance 1857
• Assemblée Nationale 1954
• Palais de Justice 1907
• Chambre de Commerce 1930
• Building Administratif 1954
• IFAN 1941
• Marché Sandaga 1934-1935
• Marché Kermel 1910
• Grande Mosquée de Dakar 1964
• Hôtel de Ville 1914
• Cathédrale du Souvenir Africain 1936
• Ministère des Affaires Etrangères 1905-1906
• Le Port Autonome de Dakar 1863
• La gare de Dakar 1903
• Sièges des Banques et des Institutions Financières
• Sièges des organismes Internationaux
• L’hôpital Principal, L’hôpital A. le Dantec et les cliniques privées
• Les infrastructures touristiques
• Le théâtre National Danielle Sorano
• Le Grand théâtre de Dakar 2O11
• L’Etat-major Général des Armées.
Les institutions et infrastructures citées ci-dessus témoignent de l’importance de la commune de Dakar Plateau dans l’échiquier national. Par ailleurs, sur le plan institutionnel, le siège des 03 pouvoirs Exécutif, Législatif, et Judiciaire, se trouve dans le territoire du plateau.

Aménagement du territoire :

Places et Artères :
C’est l’ensemble des places publiques aménagées au Plateau, de même que l’ensemble des artères qui composent le maillage du réseau routier du centre-ville. Ce réseau comporte des boulevards et des avenues qui représentent les grandes artères avec une longueur d’emprise qui peut atteindre 10 mètres ou plus.
Il comporte aussi des allées et des petites rues. Les petites rues moins dimensionnelles, requièrent une grande place par leur fréquence. L’ensemble de ce réseau étant soutenu par les routes de la corniche (Corniche, et corniche Est).
Les Places Publiques
Le Plateau présente une dizaine de places publiques aménagées, qui sont disséminées un peu partout dans le paysage urbain, mais avec une plus grande fréquence à l’Est et au Sud du quartier où l’on rencontre les anciennes places. Ainsi, on peut en citer quelques-unes.
La place Soweto : elle se situe dans au cœur de l’espace administratif donc une zone où la circulation n’est pas très dense.
La place Washington : elle est située à la limite de l’espace administratif et de l’espace commercial, sur le boulevard de la République qui constitue le débouché principal pour sortir de l’espace administratif,
La place Thérèse Nars,
La Place Kermel : elle a un cachet particulier dans l’histoire de la ville puisqu’elle abrite le plus ancien Marché de la ville mis en place vers les années 1910.
La place de la Gare ou place Casablanca,
La place du maréchal Leclerc
La place d’Oran et la Place SFAX
Les différentes artères
L’espace occupé par les différentes artères qui forment le maillage du plan est assez considérable mêmes si les rues paraissent de nos jours insuffisantes ou trop étroites pour la circulation des véhicules. Nous avons plusieurs artères dans le réseau routier qui se répartissent en trois boulevards, deux allées, vingt-trois avenues et quatre- vingt- quatre rues en plus du cordon constitué par les routes corniches.
Les avenues et boulevards qui représentent les plus grosses artères du réseau redistribuent le trafic issu des cinq radicaux Nord-Sud qui convergent vers le Plateau. On peut citer entres autres :
• Les Boulevards : ils sont faiblement représentés, le boulevard de la république présente une position favorable dans la subdivision de l’espace. Il est situé au contact des deux espaces : l’espace commercial et l’espace administratif.
Le boulevard Pinet-Laprade est engloutit dans l’espace du gros commerce traditionnel. Cependant, il constitue avec le boulevard précèdent, les plus fréquentés aussi bien par les véhicules que par les personnes. Par contre le boulevard de la libération qui se situe tout au long de l’emplacement du Port dans sa partie sud-est, est moins fréquenté que les autres. Ces trois boulevards qui sont de longueur assez réduite ont cependant une grande longueur d’entreprise.
Les Avenues : elles constituent les artères les plus importants de la Ville, tant sur les plans de dimensions (surtout la longueur), de sa position que des fonctions. D’une part, certaines avenues traversent de longues distances en gardant le même nom, c’est le cas de l’Avenue
Lamine Guèye qui s’étend du nord au sud. D’autres part, une artère peut se subdiviser en plusieurs avenues, cas de l’avenue qui de l’avenue Emile Badiane jusqu’au Palais de Justice au sud et qui regroupe les avenues Jean Jaurès, Jean XXIII et Pasteur. Il y’a également le cas des avenues qui représentent une activité donnée : c’est le cas des étales et des cantines sur les avenues telles que Lamine Gueye, George Pompidou(Ponty), Petersen pour ne pas citer que celles-là. Toutes les avenues n’ont pas le même impact sur le paysage urbain et chaque avenue contribue à la détermination d’un type d’activité ou un type d’espace.
Les petites rues : elles sont nombreuses, d’aucuns dénombrent quatre-vingt-quatre(84).Les petites rues constituent la plus petite unité de l’organisation spatiale. Vu que les avenues et les boulevards délimitent des secteurs ou des zones, or elles délimitent des parcelles, petite portion d’espace destiné à la construction. La longueur d’emprise de ces rues est beaucoup plus petite et s’étend sur des distances variables. C’est le cas des rues Carnot d’Est en Ouest et Blanchot du Nord au Sud. Les rues subissent l’influence de la zone dans laquelle elles sont intégrées. C’est ainsi que dans l’espace commercial toutes les rues sont à sens unique. Cette différence montre l’importance de la densité d’occupation des rues par l’espace commercial.
L’ensemble de ces artères et leur agencement dans l’espace traduisent d’une certaine manière l’histoire du peuplement ou plutôt celle de la mise en place des colons. Ces artères sont bordées de trottoirs aménagés.

Environnement :

L’environnement public et l’aménagement du territoire restent un problème majeur de la Commune d’Arrondissement de Dakar Plateau. En effet, l’usage à grande échelle de la Commune du Plateau qui représente l’Hyper centre, est un phénomène social issu du mode de vie des populations.la gestion de l’environnement dépasse largement les capacités des autorités locales et sollicite l’implication de la Ville, l’Etat et des populations.
L’encombrement de la voie publique traduit par l’occupation anarchique des voies piétonnes, demeure une préoccupation des autorités locales et pouvoirs publics. Ce phénomène est dû essentiellement par les tenants des petits métiers du secteur informel (cireurs, étalagistes, marchands ambulants, laveurs, etc.) et la couche défavorisée des mendiants.
Le cadre de vie communautaire du Plateau est largement affecté par les kiosques et cantines.
A cela s’ajoute la prolifération des garages mécaniques au niveau de Petersen, Lat Dior, et Multimodale, le stationnement des gros porteurs à PAPA GUEYE FALL. Les garages à Félix Eboue et les Pousse-pousse sur toute l’étendue communale.
Plusieurs opérations de désencombrement ont été menées allant jusqu’à l’inculpation des fauteurs, mais force est reconnaitre que l’épineux problème de la voie publique persiste.

Présentation du champ de l’étude :

Le plateau reste l’un des ensembles les plus européanisés d’Afrique. Héritage du plan d’origine, quelques grandes artères le structurent, notamment l’avenue Lamine Guèye, véritable épine dorsale de la commune. Les dénominations de nombreuses voies sont autant de références à la culture française : Jules-Ferry, rue Carnot, rue Kléber, rue Zola, rue Victor-Hugo, rue Félix-Faure, rue Gambetta, l’Avenue Jean Jaurès, l’avenue Petersen ou encore avenue George-Pompidou, anciennement avenue William-Ponty.
De plus, ces grandes avenues présentent des activités beaucoup plus diversifiées, on y retrouve toutes sortes d’occupation.
Quelques-unes de ces avenues se caractérisent par la présence des établissements commerciaux depuis le gros commerce traditionnel jusqu’au petit commerce du détail, il y’a diverses sortes d’installation : les cantines, les étals, les kiosques etc., et les activités menées sur cet espace englobe le secteur compris entre les avenues Faidherbe au nord, Petersen à l’ouest et République au Sud.
Cependant le commerce de gros et demi gros s’étend plus sur le secteur qui correspond à l’extension du plan Pinet-Laprade. Le plan est en damier avec des rues étroites. Il est limité au nord par l’avenue Faidherbe et au sud par l’avenue Pompidou. Par ailleurs lorsqu’on parle du commerce de luxe, il est implanté au niveau de grandes avenues : Sarrault, Pompidou, Lamine Gueye, autour de la Place de l’indépendance et dans le secteur compris entre les avenues Pompidou et République. Il faut aussi intégrer dans ce commerce les grandes surfaces telles que le magasin City Sport, Aldo et Filifili.
A l’opposé des établissements commerciaux, il est également aménagé des places publiques sur ces grandes artères. La place Soweto se situe au carrefour Jean XXIII, Pasteur, Lamine Guèye, Brière de L’Isle et l’avenue Nelson Mandela. Par contre la Place Washington se situe au rond-point constitué par le Grand Boulevard de la République, les avenues Jean Jaurès, Jean XXIII et l’avenue Garde.
Outre les places publiques, il est visible sur les grandes artères des établissements Administratifs. C’est le cas de l’avenue Georges Pompidou dont on observe la présence du bâtiment du Trésor Publique à l’intersection avec la place de l’indépendance, celui de la Poste, des structures bancaires entre autres. Le constat est presque le même sur l’avenue Lamine Guèye en ce qui s’agit des structures bancaires.
Au regard de toutes les activités exercées sur ces avenues, la question d’exigüité de l’espace se pose. L’exigüité réside dans l’existence de plusieurs pôles juxtaposés (pôle administratif, pôle commercial, pôle de communication, pole des affaires etc…), dans l’espace, crée une atmosphère d’entassement.

les acteurs de la lutte contre l’encombrement de la voie publique :

• Le Cadre Juridique et réglementaire :
Le domaine public artificiel notamment la voie publique reste gérée par l’Etat. Toutefois, l’Etat a transféré aux collectivités locales, suivant les modalités de classement qui sont fixés par décret, la gestion de la voierie non classée. Les communes sont chargées de la gestion de la voierie non classée située à l’intérieur du périmètre communal (Article 23).
• Attributions de la commune :
La commune est une collectivité locale, personne morale de droit public. Elle regroupe les habitants du périmètre d’une même localité unis par une solidarité résultant du voisinage, désireux de traiter de leurs propres intérêts et capables de trouver les ressources nécessaires à une action qui leur soit particulière au sein de la communauté nationale et dans le sens des intérêts de la nation.
La commune est créée par de décret. Ce décret détermine le nom de la commune, en situe le chef-lieu et en fixe le périmètre.(Article 78).
Ainsi dans l’optique de l’organisation de la gestion de la voierie classée, le Maire de la Ville de Dakar a des attributions en matière de police municipale, en vue de pouvoir mener une gestion plus efficace de l’espace urbain notamment la voie publique entre autres, comme en attestent les dispositions suivantes :
Le Maire est chargé, sous le contrôle du représentant de l’Etat, de la police municipale et de l’exécution des actes de l’Etat qui y sont relatifs.
La création d’un service de police municipale est autorisée par décret qui en fixe attributions, les moyens et les règles de fonctionnement (Article 124).
La police municipale a, sous réserve des dispositions de l’article 129 du présent code, pour objet d’assurer le bon ordre, la sureté, la tranquillité, la sécurité et la salubrité publique.
Dans la configuration actuelle, les agents de la police municipale suivent un processus d’intégration dans les forces de l’ordre.
Ce corps urbain est substitué dans ces missions en matière de lutte contre l’encombrement de la voie publique par les différentes brigades suivantes.
– La brigade de la lutte contre l’encombrement de l’espace urbain :
Elle intervient dans le désencombrement de l’espace urbain, notamment dans la lutte contre l’occupation anarchique de la voie publique et des voies piétonnes.
Elle lutte aussi contre les dépôts sauvages de gravats, de sables, ou autres matériaux obstruant la voie. Suivant
les dispositions de lois et règlement en vigueur, les autorités municipales peuvent requérir les éléments de cette brigade pour enlever des cantines, kiosque, garages, ateliers qui font obstacles sur la voie publique.
– La Brigade d’Hygiène et de l’Environnement :
Sa mission consiste à lutter principalement contre le dépôt des ordures et de déchets à des zones interdites, et dans les canaux à ciel ouverts. Elle est également chargée de prévenir et de décourager les jets et versements d’eaux usées sur la chaussée ou dans tout autre endroit non autorisé.
Elle peut aussi saisir le service national de l’Hygiène pour procéder au contrôle des produits alimentaires mis en vente.
– La Brigade d’intervention (Hall et marchés) :
Elle est chargée de veiller à la sécurité des Halles et marchés mais aussi des commerçants, des usagers et des collecteurs a qui, ils apportent son concours pour un bon déroulement de la collecte des taxes.
En outre, elle intervient en cas de conflit ou de litige et peut faire appel aux forces de l’ordre.
– La brigade de la circulation et de la voierie :
Elle est chargée de veiller au respect des règles de circulation et de stationnement. Elle apporte son aide aux automobilistes afin de rendre plus fluide la circulation sur les différentes artères de la ville, particulièrement aux heures de pointe.
Elle procède au contrôle et à la vérification des autorisations de stationnement et d’occupation de la voierie et entreprend des actions régulières contre le stationnement irrégulier.
Elle déploie, en outre, des éléments devant les établissements scolaires pour assurer la sécurité des élèves aux heures d’entrée et de sortie.
En effet, les brigades du désencombrement sillonnent régulièrement les artères encombrées de la capitale. Ils dérivent des sommations avant de faire déguerpir ces occupants. Une fois le délai expiré, les agents municipaux vont leur déloger sans aucune hésitation. Les étals et les marchandises sont réquisitionnés et déposés à la fourrière de la municipalité.
• Attributions de l’Etat
Le Ministère de l’Urbanisme et de l’habitat, intervient en matière d’urbanisme dans la ville. En effet, dans le code de l’urbanisme(et surtout sa partie réglementaire), la Direction de l’urbanisme dans l’élaboration des plans directeur d’urbanisme, les plans d’urbanisme de détail, fixe les règles de conception, de réalisation, d’occupation et gestion de lotissement, des parcelles, des constructions, des infrastructures et des équipements urbains.
Les plans d’urbanisme subdivisent l’espace en zones auxquelles ils affectent une utilisation particulière (Habitat-Industrie-agriculture).
Cette subdivision en zones, faite sur la base d’étude pédologiques, géologiques et socio-économique permet de localiser les activités dans les zones propices à leur exercice.
Par ailleurs, concernant l’encombrement de la voie et des espaces publiques entres autres, le décret 2009_1450 du 30 décembre 2009 portant partie réglementaire du code de l’urbanisme stipule à son chapitre 11 : Article R 379 : les agents en charge de la lutte contre les encombrements sont autorisés à faire enlever ou disparaitre, sans délai ou à l’expiration du délai accordé, les embarras et les nuisances de toutes sortes qui se retrouvent sur les chemins, les trottoirs, les passages d’eau, les ponts et les cours d’eau, par les personnes qui les ont causées, ou sur leurs refus ou négligence, par toute autre personne qu’ils autorisent à cet effet, au frais de la personne en défaut.
La personne responsable a le droit de visiter les lieux entre 7H et 19H, pour s’assurer que les dispositions du présent règlement sont observées.
Tout occupant des lieux visités est obligé de recevoir la personne mandatée.
Article R 380 : en cas d’empiètement dans l’emprise d’une voie, l’Etat ou la collectivité locale concernée peut procéder à l’enlèvement au dépôt des matériaux dans un site spécialement aménagé à cet effet, ou dans tout autre site où les conditions de préservation de ces matériaux sont réunies.
Dans le cas des biens mis sur le carreau qui ont été déposés sur la voie publique, il s’avère nécessaire de louer un bâtiment ou un entrepôt dans le but de préserver les objets, le cout de l’opération comprend les couts réels de location et la main d’œuvre nécessaire pour enlever les objets qui empiètent sur la voie.
Si la personne qui a causé des embarras ou nuisance n’est pas connue, ils doivent être enlevé aux frais de la collectivité publique (Article 381)
A cet effet, la direction de la lutte contre l’encombrement, qui est sous la tutelle du Ministère de L’Urbanisme et de l’Habitat, mène des opérations de désencombrement sur toutes les voies de la capitale sénégalaise sous la demande des collectivités locales et des populations riveraines. Ces opérations se font périodiquement sans communication et en soirée. La journée, elle envoie ses agents sillonnés les artères de la capitale, dans le but d’observer et de recenser les objets ou bien encombrants.
Le ministère de l’Hygiène publique et du Cadre de vie a formé 120 éco-vigiles afin de lutter contre les occupations irrégulières et anarchiques dans la ville de Dakar par des actions de prévention et de sensibilisation.
Ces éco-vigiles ont reçu une formation sur les mesures réglementaires et sur les principes de base pour gérer et prévenir les encombrements avec une meilleure approche des personnes concernées en mettant l’accent sur la concertation.
L’enseignement urbain, la gestion urbaine, la déconcentration et la décentralisation ont été les principaux axes de cette formation.
Cette nouvelle stratégie repose sur l’urgence de lutter contre l’encombrement et, conséquemment résoudre les embouteillages qui entrainent de grosses pertes pour l’économie sénégalaise. Il faut par ailleurs souligner que la police administrative ainsi constituée n’est pas destinée à des actions de répression.
Ici, l’aspect important à retenir est le rôle majeur que joue le préfet et le Gouverneur de Dakar dans les opérations de désencombrement des voies publiques de la ville de Dakar notamment le centre-ville.
Le décret 76-06 du 02 juillet 1974, à son article 23 considère le préfet comme étant le garant de l’Ordre Public et doit recevoir l’aval du Ministre de L’intérieur pour encadrer toutes opérations de Grandes envergures de désencombrer ayant pour conséquence la perturbation de l’ordre public. A ce moment, toutes les actions de désencombrement du centre-ville entre autres, de grandes envergures nécessitent l’implication du Préfet de Dakar.
Cependant, les structures de lutte contre l’encombrement mentionné précédemment, peuvent être saisies par les autorités locales, ou gouvernementales pour effectuer des opérations de désencombrement. De même, les associations de quartier, les religieux et les populations riveraines peuvent faire autant.
Par ailleurs, dans le cadre des opérations menées par l’Etat ou la commune, il est déplorable, que les actions entreprises par l’un ou l’autre ne soient pas concertées et harmonisées par tous les acteurs.

Projet de désencombrement des autorités Communales et Gouvernementales :

• La Commune
L’édile de la Ville de Dakar et son équipe ont initié en 2009, le Projet de construction d’un centre commercial sis à la rue Félix EBOUE pour le recasement des marchands ambulants du centre-ville. Le projet s’inscrit dans le cadre du programme restructuration et réorganisation des marchés. En effet, ce projet consiste à construire un marché qui permettra de sédentariser une partie des marchands ambulants du centre. Cette opération vise à libérer les trottoirs.
Ainsi cet espace commercial sera destiné à recaser les commerçants recensés sur les avenues : Ponty, Lamine Guèye, Jean Jaurès et Petersen. Pour mener à bien ce projet, un comité consultatif a été mis en place par la Mairie.
Pour la réalisation de ce projet, un accent particulier a été mis sur les commerçants ayant des tabliers sur les trottoirs. Car le recensement de ces derniers s’est fait vu qu’ils sont à des endroits fixes, alors que les ambulants ne sont pas fixent. Le dernier recensement de 2010 de la ville, lui a permis de dénombrer sur l’avenue Ponty, plus de 448 marchands de tabliers, 602 marchands de tabliers pour l’avenue Lamine Guèye, 291 marchands pour l’avenue Jean Jaurès et 862 pour l’avenue Petersen.
Le montant global du projet s’élève à 1 844 501 715) un milliard huit cent quarante-quatre millions cinq cent mille sept cent quinze francs CFA conformément au devis de la convention annexé. Par ailleurs les prix de vente du tablier et du Box sont fixés ainsi qu’il suit :
Pour les tabliers, le prix est fixé à la somme HTVA(650 000) de six cent cinquante mille franc CFA, soit la somme TTC de (767 000) sept cent soixante-sept mille francs CFA. Pour les box, le prix est fixé à la somme HTVA de (913 000) neuf cent treize mille francs, soit la somme TTC de (1 770 340) un million soixante-dix-sept mille trois cent quarante francs CFA.
Une fois le démarrage des travaux a été effectué, chaque commerçant ou marchand ambulant attributaire de tablier ou de boxes versera un apport personnel de 25% appliqué sur le prix de vente d’un tablier ou d’un box.
A ce projet, s’ajoute celui du pavage des trottoirs des voiries de la Ville. En effet, le locataire de l’hôtel de ville de Dakar, entend mettre les pavés sur les trottoirs de voies communales (Toutes les grandes voiries des quartiers).
Les travaux du centre commercial d’une capacité d’accueil importante sont toujours en cours d’exécution. En ce qui s’agit du projet de pavage, le démarrage des travaux sur ces rues, ont démarré. Les commerçants ayant droit seront recasés et le reste déguerpis.
• L’Etat :
La formalisation du commerce ambulant à travers le projet de recasement des marchands ambulants. A cet égard la Commission Nationale d’Assistance aux Jeunes marchands(CONAJEM) a été créée par le décret présidentiel n°2009-1410 du 23 décembre 2009 pour recenser les jeunes marchands ambulants mettre à leur disposition un centre de formation multifonctionnelle, contribuer à la conception, au financement, et à la réalisation de leurs projets afin d’améliorer leur condition de vie.
Ce projet qui est dans sa phase opérationnelle a permis d’attribuer des cantines (500) aux marchands dans les sites aménagés dans la région de Dakar grâce au concours tripartite de l’Etat, des promoteurs privés et du système financier décentralisé.
En plus une Agence Nationale pour la Sédentarisation des Marchands Ambulants(ANSMA) a été créée en février 2011.Elle a pour mission d’appuyer les marchands et de leur recaser. Dans cette optique, une convention avec des partenaires financiers dont l’Alliance de Crédit et d’Epargne pour la Production(ACEP) et le Crédit Mutuel Sénégalais(CMS) ont été signée.
Ces (02) mutuelles permettent aux marchands recensés dans la base de données de l’Agence estimée à 9000 commerçants à Dakar pour la plus part au centre-ville, de bénéficier d’un prêt dont le taux d’intérêt est fixé à 9%.
A ce prêt s’ajoute la subvention de l’ANSMA à hauteur de 30%.Il revient au marchand de verser les autres 70% du montant global pour obtenir une cantine dans un centre commercial.
Les prix des cantines varient selon leurs grandeurs, ils vont de 2 millions huit cent mille francs à 2 millions de franc. Il y’a au passage de cantines de 2 millions cinq cent mille francs CFA et 2 millions trois cent mille francs CFA.
Le remboursement s’effectue sur une période de 36 mois avec 3 mois de sursis avant le début de versement. Le recasement se fait en accord avec les promoteurs privés.
Toutefois, l’Etat à octroyer un terrain de 12000 M2 de terre en face de la gare Petersen. Les travaux de la construction d’un centre commercial d’une capacité d’accueil de 1218 places sont en cours sur les 5000 m2 du site. Un autre projet va concerner les 7000 m2 restant.
En ce qui concerne notre étude, le point important est que les marchands dont l’accent est porté, sont ceux du centre-ville y compris évidemment les marchands ambulants se trouvant sur les avenues de notre étude. Précisons, que le projet se focalise plus sur les Marchands de tabliers, vu qu’ils sont fixes.
L’Etat a prévu de reloger les marchands ambulants dans différentes sites. Ainsi, la construction de quatre mille cinq cent soixante-dix(4570) cantines est prévue aux marchés Thiaroye, Nguélaw, Mabass, Sicap Mbao, Unité 20 et Unité 17 des parcelles assainies.
D’autres sites pour le relogement des marchands ambulants sont aussi identifiés aux marchés Sandaga et Colobane avec une prévision de cinq mille(5000) cantines et tabliers. Ce qui pourrait permettre de reloger tous les marchands ambulants parce que le dernier recensement effectué par les autorités étatiques a permis de dénombrer huit mille sept cent(8700) marchands ambulants installés à Dakar.

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Table des matières

Introduction
Première Partie : Présentation de la zone d’étude 
Chapitre 1 : cadre de l’étude
Chapitre 2 : Données socioéconomiques
Chapitre 3 : les acteurs de la lutte contre l’encombrement
Deuxième Partie : Le déguerpissement au centre-ville de Dakar
Chapitre 1 : les caractéristiques du secteur : inventaire et typologie
Chapitre 2 : Evolution de l’occupation anarchique
Chapitre 3 : Evolution des opérations de déguerpissement
Troisième Partie : Impact de l’opération de déguerpissement
Chapitre 1 : Données sociodémographiques des Marchands recasés
Chapitre 3 : Analyse de la fluidité de la circulation des véhicules et des Piétons
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
SIGLES ET ABREVIATIONS
LISTE DES CARTES
Liste des Photos
RESUME
INTRODUCTION
I. Contexte et Justification
I-1) Contexte
I-2) Justification
II. Problèmatique
1) Discussion conceptuelles et thèoriques
2) Revue critique de la littérature
III. Cadre Opératoire
1) Question de recherche
2) Objectif de recherche
3) Hypothèse de recherche
IV. Méthodologie
1) Revue documentaire
2) Enquete de terrain
3) Analyse de données
4) Difficultés Rencontrés
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
Chapitre I : Cadre de l’étude
I-1 : Présentation de la ville de Dakar
I-1-1 : Histoire
I-1-2 : L’évolution spatiale de la Ville
I- 1-3 : L’agglomération de dakaroise entre macrocéphalie et régionalisation
I-2-1 : Présentation de la commune d’arrondissement de Dakar Plateau
I-2-1-1 : Histoire
I-2-1-2 : Situation géographique
Chapitre II : Données socio-économiques
I1-1 : Situation Démographique
II-2 : Economie Locale
II-3 : Aménagement du territoire
II-4 : Environnement
II-5 : Présentation du champ de l’étude
Chapitre 3 : les acteurs de la lutte contre l’encombrement de la voie publique
Deuxième PARTIE : Les politiques de désencombrement au centre-ville de Dakar
Chapitre 1 : les caractéristiques du secteur : inventaire et typologie
Chapitre 2 : Evolution de l’occupation anarchique
Chapitre 3 : Evolution des opérations de déguerpissement
TROISIEME PARTIE : Analyse des résultats et Recommandations
Chapitre I : Analyse sociodémographique des marchands recasés
I-1 : Répartition des marchands recasés selon leur origine
I-3 : Analyse de la répartition par sexe des occupants illégaux
I-4 : Analyse de la répartition par âge des occupants illégaux
I-6 : Analyse du niveau d’instruction des marchands ambulants
Chapitre 2 : Rentabilité économique de l’activité
2-1) L’approvisionnement en marchandise des marchands ambulants
2-2) Analyse du revenu mensuel des marchands
2-3) Dynamisme du mouvement associatif
Chapitre 3 : Analyse de la fluidité de la circulation des véhicules et des piètons
3-1) Fluidité de la circulation des véhicule et des piétons
3-2) Amélioration du cadre de vie
CONCLUSION 
Références Bibliographies

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