Les poissons d’eau de mer

LES POISSONS D’EAU DE MER

Généralités

Nous divisons l’océan en 2 régions : la région pélagique et la région benthique. La première comprend le volume entier de l’eau, la second l’ensemble du fond océanique s’étendant de la rive des côtes jusqu’aux profondeurs abyssales.

La zone pélagique englobe une grande variété de conditions physiques allant des couches de surface chaude et ensoleillée à la nuit glaciale perpétuelle des fonds abyssaux. La lumière est un trait important de l’environnement pour l’ensemble de la vie marine. La profondeur où pénètrent les rayons du soleil varie et dépend de la turbidité de l’eau ; elle est plus faible dans les eaux côtières qu’en pleine mer. La zone euphotique, couche irradiée par la lumière, se définit arbitrairement comme s’étendant de la surface jusqu’aux environs 80m. Entre 80 et 200m, on rencontre une zone de faible éclairement et en-dessous de 200m se trouve la zone aphotique ou la zone sombre.

Relations biologiques 

La chaîne biologique marine commence par le cycle de vie de planctons, nom donné aux formes élémentaires de plantes et de vie animale habitant les couches océaniques proches de la surface. Ces organismes flottants dérivent avec les courants de surface et existent sous 2 formes : le phytoplancton et le zooplancton. Les phytoplanctons abondent en variété infinie dans la zone euphotique, ces plantes poussent près de la surface des océans dans un environnement favorable, ensoleillé et nutritif. Comme pour la végétation terrestre, la lumière est le besoin suprême pour la vie des plantes marines. Le zooplancton consiste en de très petits animaux, la plupart de taille microscopique, qui dérivent avec le phytoplancton et s’en nourrissent. De nature animale, le zooplancton n’a pourtant que peu de possibilité de se mouvoir et comme le phytoplancton, il a développé des formes adaptées et des appendices qui l’aident à flotter dans la couche euphotique. Plonger trop profondément dans l’océan ou être transporté par les courants dans un environnement défavorable équivaut à la mort. D’autres éléments du plancton sont les œufs du poisson et les formes larvaires qui n’ont pas acquis l’indépendance de mouvement. Les larves se nourrissent des deux formes du plancton durant les premières étapes de leur existence mais cette coexistence est complexe car du zooplancton dévore les larves, à leur tour les poissons pélagiques, ceux qui vivent dans les couches supérieures de la mer, se nourrissent principalement de zooplancton. L’image du plancton, dérivant passivement au gré des courants de surface, n’est pas vraie entièrement.

De nombreuses formes d’organismes planctoniques effectuent une migration journalière de la surface jusqu’aux eaux profondes, descendant au lever du soleil ou immédiatement avant et remontant au niveau supérieur au coucher du soleil ou immédiatement après. Le stimulus qui provoque ce mouvement vertical n’est pas encore bien connu des biologistes marins et si la réaction évidente, à l’intensité lumineuse, joue quelque rôle en la matière, on pense qu’il existe encore d’autres facteurs. Au fur et à mesure que le plancton meurt, il dérive en surface, vers le bas jusqu’au fond marin où habitent d’autres formes de vie élémentaires principalement enfouies ou ancrées sur le fond comme il n’y a pas de végétaux dans cette obscurité perpétuelle, elles vivent des détritus, c’est-à-dire restant organique de la vie planctonique qui tombe de la partie supérieure de l’océan. A leur tour, ces habitants des fonds servent de nourritures aux poissons de l’espèce de mer sale, des poissons qui vivent près du fond océanique.

Le cerveau des poissons privilégie le sens du goût et de l’odorat. Divers organes sensoriels particuliers sont propres aux poissons comme par exemple les organes latéraux et leurs dépendances qui jouent un rôle fondamental dans la perception des informations, de nature vibratoire, en provenance des autres organismes nageurs qu’ils s’agissent de congénères, mais aussi des proies potentielles, voire des leurres avec lesquelles les pêcheurs capturent divers poissons.

Influence de l’environnement sur le comportement des poissons

Les facteurs les plus importants affectant l’écologie des poissons sont la température, les courants et l’oxygène.

L’effet de la température de la mer sur le cycle de vie marine 

Une connaissance, même élémentaire, de la biologie marine, nous laisse penser que la distribution des diverses espèces de poisson dépend de la température de l’environnement. Il serait ridicule de signaler que les poissons tropicaux ne peuvent survivre dans les eaux du courant de Labrador mais de nombreux chercheurs ont étudié la dépendance bien plus subtile des activités biologiques telles que migration, la ponte, la nourriture…par rapport à la température de l’eau. Il ne faut pas oublier que le terme « environnement » comprend beaucoup d’autres paramètres en plus de la température. Il doit y avoir une réaction complexe entre le métabolisme des poissons et la totalité des influences de l’environnement.

La température et ses dérivés, les gradients horizontaux et verticaux, associés aux écarts à la moyenne ont une influence considérable sur l’activité et la survie des poissons. On a conclu que le poisson pourrait préférer un certain régime qui peut, soit agir comme stimulant, soit modifier ses fonctions métaboliques ou son activité corporelle. Reid (1964) a signalé que les sardines, espèces économiquement importantes, prospèrent dans des températures se situant entre 6°C et 22°C. Cependant, la majeure partie des océans, qui présente cette gamme de température, ne peut convenir aux sardines, d’où la conclusion inévitable que plusieurs facteurs régissent la présence et la viabilité d’une espèce. Néanmoins, la température est un indice valable pour certains aspects du cycle biologique, spécialement la reproduction.

De nombreux auteurs ont étudié l’importance de la température ambiante sur le développement sexuel, la ponte et le stade larvaire des diverses espèces, comme par exemple, on a suggéré que des conditions froides précédant la ponte des morues peuvent retarder le début du cycle de ponte tandis que des températures supérieures à la normale ont un effet contraire. La distribution des diverses espèces de poisson dépend de la température de l’environnement.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE 1 : Contexte général
Chapitre 1 : Les poissons d’eau de mer
1.0 Généralités
1.1 Relations biologiques
1.2 Influence de l’environnement sur le comportement des poissons
Chapitre 2 : Le Canal de Mozambique
2.0 Caractéristiques géographiques du Canal de Mozambique
2.1 Généralités météorologiques
2.2 Salinité de surface
2.3 Condition moyenne de température et de salinité par zone
2.4 Les masses d’eau dans le Canal de Mozambique
2.5 Aspects hydrodynamiques du Canal de Mozambique
2.6 Comportement des crevettes et poissons
PARTIE 2 : Méthodologie
chapitre 3 : Propriétés physiques de l’eau de mer
3.0 Géographie générale des mers
3.1 Physique des fonds
3.2 La forme des côtes et des fonds
3.3 Les océans
3.4 Les méditerranées
3.5 L’eau de mer
3.6 La salinité, grandeur hydrologique de base
3.7 La densité et température de la mer
3.8 Dépendance de la salinité à la température et à la densité
3.9 Distribution des températures, salinités et densités
3.10 Capacité calorifique CP
3.11 Dynamique des couches supérieures de l’océan
3.12 Pesanteur, densité et pression
3.13 Courants océaniques
3.14 Circulation thermohaline
3.15 Remontée d’eau profonde (upwelling)
3.16 Les effets de la remontée d’eau profonde
3.17 Cartographie des courants
3.18 Ondes océaniques : marées
3.19 Bilan thermique des océans
Chapitre 4 : Masses d’eau
4.0 Généralités
4.1 Diagramme (T-S) et mélange de 2 masses d’eau
4.2 Masses d’eau
Chapitre 5 : Modélisation de prévision et le modèle ARPEGE 1.5
5.0 Modélisation
5.1 Concept
5.2 Equations
5.3 Equations principales
5.4 Le modèle ARPEGE 1.5
PARTIE 3 : Applications – Résultats – Discussions
Chapitre 6 : Application du modèle sur la zone maritime du Canal de Mozambique
6.1 Domaines de prévision
6.2 Situations météorologiques et phénomènes océaniques correspondants
Chapitre 7 : Discussions et synthèses
7.0 Tableau de guide
7.1 Exemple de traitement
CONCLUSION
Bibliographie
Annexe

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