Les plantes médicinales et les extraits
Des essais quantitatifs
dosage de l’eau des cendres, détermination d’indices indice de mousse, indice de saponification, indice d’acidité seront faits, puis on dosera les principes actifs Les Alcaloïdes, Les Hétérosides Cardiotoniques, Les Anthraquinones, Les huiles Essentielles, Les Mucilages, Les Iridoides (Duraffourd, 1986). L’activité thérapeutique des plantes médicinales provient non seulement de la présence de substances actives organiques (alcaloïdes, flavones, saponines……..etc.). Mais aussi de bon nombre de vitamines et de minéraux, réel potentiel thérapeutique potassium, calcium, manganèse, fer, cuivre, silice, zinc, fluor, phosphore, iode, nécessaires à un organisme sain et à plus forte raison à un organisme malade. Bon nombre de plantes sont susceptibles de contribuer à leur apport. Les minéraux ne se retrouvent pas en égale proportion au cours de la vie de la plantes. Certaines d’entre elles les sélectionnent pendant leur croissance et ont tendance à en concentrer quelques- uns. Certaines parties de la plante sont plus spécifiquement concernées. C’est l’apport de sa partie active sous forme de poudre qui apporte le potentiel minéral maximum c’est le totum de la plante (Picard, 1983).
Les huiles essentielles
Les huiles essentielles ont connu ces dernières années un grand essor car elles tiennent une place très importante en phytothérapie. Une huile essentielle reste modulable en fonction des besoins particuliers de la plante. Sa composition donc n’est pas statique (Perry et al., 1999). L’influence des facteurs environnementaux, comme la température, l’humidité (Palà-paul et al., 2001),la durée totale d’insolation, le régime de vents (Bruneton, 2009),l’altitude, latitude (Oliveira et al., 2005) et la nature du sol (Zheljazkov et al., 2005) sur la composition chimique et le rendement des huiles essentielles a été décrite. Certains auteurs ont étudiés d’autres facteurs tels que le cycle végétatif (Sefidkon et al., 2007), l’âge et l’organe végétal (Laouer, 2004), la période de récolte (Randrianalijaona et al. , 2005), les parasites, les virus et les mauvaises herbes (Smallfield, 2001) et ont trouvés qu’ils ont une influence sur le rendement et la composition chimique des huiles essentielles. D’une manière générale les huiles essentielles sont des corps aromatiques, volatils, existant dans le règne végétal, soit préformés, soit combinés (souvent sous forme d’hétérosides). Sous cette forme, l’huile essentielle sera libérée par l’action d’un ferment sur l’hétéroside ou simplement au cours de la distillation. Ce sont les plus souvent des corps assez mobiles dont la densité est inferieure à celle de l’eau, le point d’ébullition supérieur à 100, qui sont solubles dans les graisses et les solvants apolaires, très légèrement solubles dans l’eau (de 0.30 à 0.50 pour mille) plus ou moins solubles dans les alcools à différents titres. Leur composition et très complexe (Miguel, 2010).
Les antioxydants
Un antioxydant est un réducteur, mais un réducteur n’est pas nécessairement un antioxydant. Les antioxydants peuvent être définis comme étant des substances qui, présentent à de faibles concentrations par rapport à un substrat oxydable, sont capables de ralentir ou d’inhiber l’oxydation de ce substrat par la libération d’un ou plusieurs électrons (Moon & Shibamoto 2009). Les antioxydants exercent leur protection à différents stades d’oxydation et par l’intermédiaire de mécanismes différents. Une distinction doit être prévue entre une courte et une longue protection de l’antioxydant par rapport à la cinétique de réaction (Antolovich et al., 2002). L’activité des antioxydants dépend non seulement de leurs caractéristiques structurales, comme leurs réactivités chimiques envers les peroxyls et autres composés actifs, mais aussi par plusieurs autres facteurs, comme leurs concentrations, la température, l’obscurité, type de substrat, l’état physique du système et également sur les micro-composés agissant comme pro-oxydant ou synergétique (Gulcin, 2012). Certains antioxydants sont fabriqués par le corps comme les enzymes, d’autres proviennent de l’alimentation qui a une plus grande hétérogénéité comme les vitamines, les minéraux et les métabolites secondaires (les composés phénoliques). D’autres sont à la fois synthétisés en faible quantité par l’organisme et apportés par l’alimentation. C’est le cas par exemple de la cystéine et la Coenzyme Q10 (Pokorny et al., 2001).
Dans le cadre des aliments, les antioxydants peuvent être définis comme étant toutes substances capables de retarder ou prévenir le développement du rancissement ou autres détériorations de la flaveur dans les aliments dues à l’oxydation. L’addition des antioxydants retardes la dégradation de la flaveur par prorogatif de la période d’induction. Pour cette raison l’addition de ces antioxydants après la fin de cette période d’altération est inefficace pour retarder le développement de dégradation (Gulcin et al., 2008). Il y a actuellement, un regain d’intérêt pour les composés phytochimiques comme sources d’antioxydants naturels. L’objectif est de les utiliser dans les aliments et les préparations pharmaceutiques afin de remplacer les antioxydants de synthèse, qui sont la cause de risques potentiels pour la santé vu leurs effets carcinogènes ou mutagènes (Le Cren, 2004). De plus, ils sont moins bien absorbés par notre corps que ceux de sources naturelles (Pelli et al., 2003).
Présentation de la plante
Cette plante aromatique endémique se trouve à l’état spontané sous forme d’un sous-arbrisseau très ramifié à la base et très feuillu présentant un polymorphisme remarquable, et pouvant atteindre 40 cm de hauteur. Elle est constituée de petites feuilles florales plus ou moins tachées de pourpre au moins à la base. Ces dernières sont peu dilatées et opposées, sans stipules, courtement pétiolées, oblongues, glabres mais généralement ciliées à la base et un peu enroulées sur les bords colorées (Delanch et al, 1978 ; Quezel et Santa, 1963). Les feuilles sont sessiles, elliptiques, lancéolées et très densément velues. Les nervures sont à peine visibles et le bord du limbe est fortement enroulé. La tige généralement tétrangulaire est très ramifiée et ligneuse en sa partie inférieure. Cette espèce pousse autour du bassin méditerranéen et dans le Nord de l’Algérie. Elle est rencontrées dans les pelouses, les rocailles et dans toutes les régions montagneuses. Elle est utilisée par la population locale en médecine traditionnelle comme antifongique, antibactérien et agirait même comme antiviral.
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Table des matières
Dédicace
Remerciements
الملخص
Résumé
Abstract
Liste des abréviations
Liste des tableaux
Liste des figures
Introduction
1er partie Synthèse bibliographique
Chapitre I Les plantes médicinales et les extraits
I.1. Les plantes médicinales et les extraits
I.1.1. La culture
I.1.2 Le stockage et la conservation
I.1.3 Les variations observées
I.1.4 Le rôle des laboratoires
I.1.4.1 Un contrôle botanique
I.1.4.2 Des essais quantitatifs
I.2 Formes d’utilisation des plantes médicinales
I.2.1 L’infusion
I.2.2 Les décoctions
I.2.3 Les macérations
I.2.4 Extraits
I.3 Aromathérapie et phytothérapie
I.3.1 Définition
I.3.2 Les avantages de la phytothérapie
I.3.3 L’aromatogramme
I.3.4 Le pouvoir des plantes médicinales
I.3.5 L’action des plantes médicinales
I.3.6 L’efficacité des plantes entières
I.4 Les métabolites secondaires des plantes
I.4.1 Les flavonoïdes
I.4.1.1 Structures des flavonoïdes
I.5 Les huiles essentielles
I.6 Les antioxydants
I.6.1 Les types d’antioxydants
I.6.1.1 Les antioxydants synthétiques
I.6.1.2 Les antioxydants Naturelles
Chapitre II Description du genre Thymus
II.1. Monographie de la plante étudiée
II.2. Caractéristique Botanique
II.2.1 Présentation de la plante
II.3. Leur composition en H.E
II.4. Présentation de la plante
II.5. Position systématique
II.6. Variabilité et origine
II.7. Etymologie
II.8. Répartition dans le monde
II.9. Les appareils reproducteur
Chapitre III Matériels et méthodes
III.1. Matériel végétal
III.1.1. Choix de la plante étudiée
III.1.2. Méthodes de préparation de l’extrait du Thym
III.1.3 Préparation de l’extrait méthanolique de Thymus ciliatus
III.2. Mesure du pouvoir antioxydant des extraits étudiée
III.2.1. Piégeage du radical DPPH
III.2.2. Piégeage du radical ABTS
III.2.3. Pouvoir chélateur du fer
Chapitre IV Résultats et discussion
IV.1. Rendement d’extrait méthanolique de T.ciliatus
IV.2. Evaluation du pouvoir antioxydant des extraits de plantes
IV.2.1. Piégeage du radical DPPH
IV.2.2. Piégeage du radical ABTS
IV.2.3. Pouvoir chélateur du fer
Conclusion
Références bibliographiques
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