Projet, rapport de stage, et mémoire de fin d’études ANALYSE DES FACTEURS DE DEGRADATION DU LAC ALAOTRA en PDF
Situation géographique, administrative et institutionnelle La commune d’Anororo, la zone cible de l’étude, est localisée sur le rivage Ouest du lac et appartient au District d’Amparafaravola dans la région Ala otra Mangoro. Le lac Alaotra est situé à 170 km au NE de la capitale de Madagascar.. Le lac a une altitude de 750 m. Pour ce qui est de la surface de la nappe d’eau libre du lac ALAOTRA, elle avoisine les 200 km² et s’étendant sur 30 à 35 km de long avec 5 à 7 km de large. C’est le plus grand lac de Madagascar avec une superficie de 20.000 ha d’eau libre et un marais d’une superficie de 23.000 ha (RANARIJAONA, 2007).
Hydrographie L’exutoire du lac ALAOTRA est constitué par le MANINGORY. Le niveau de base du lac est fixé par les seuils rocheux d’AMBATOMAFANA. A partir d’AMBATOMAFANA, le MANINGORY suit une direction Est-Ouest. Après ANJAHANIBE, le MANINGORY prend une direction sud-ouest/nord-est jusqu’au confluent avec la SANDRATSIO, son principal affluent rive gauche. Le fleuve se dirige alors vers l’Est, jusqu’à la mer qu’il atteint avec une pente de 1m/km. La SANDRATSIO prend naissance à l’ouest de la cuvette d’ANDIMNA. Le MANINGORY et les affluents supérieurs du lac ALAOTRA drainent un bassin de 12 645 km². La longueur totale du fleuve, depuis la source de la SAHABE, est de : 260 km. La SANDRATSIO mesure, de sa source jusqu’au confluent, 125 km (CHAPERON et al, 1993)
Climat La zone humide Alaotra est influencée par deux saisons: la saison sèche et la saison humide. La température moyenne maximale de 28,4 °C est enregistrée en Janvier tandis que la température moyenne minimale est de 22,8 °C en Juillet (RANARIJAONA, 2007).
Flore Dans le lac Alaotra, 35 espèces végétales ont été recensées dans le marais tandis que 52 espèces sont présentes (RANARIJAONA, 1998). Parmi ces plantes, trois sont endémiques, le Melanthera scandens subsp. madagascariensis, le Cynosorchis gracilis et l’Utricularia perpusilla. Le marais est composé de deux principales espèces qui sont : Cyperus madagascariensis et Cyperus latifolius, formant chacune un peuplement monospécifique. Typhonodorum lindleyanum forme également un peuplement mono – spécifique mais avec une superficie beaucoup plus petite par rapport aux deux autres espèces. La zone à Typhonodorum est toujours une zone en eau, dans laquelle il est difficile de mettre le feu par rapport aux deux autres zones. Phragmites mauritianus est l’espèce la plus commune qui colonise facilement le milieu dégradé plus ou moins asséché. C’est une espèce qui s’adapte plus facilement aussi bien en eau qu’en milieu asséché. Ces espèces servent d’habitat et de nourriture pour la faune ; Typhonodorum lindleyanum, Eichhornia crassipes sont mangés par les porcs et les zébus, tandis que Potamogeton octandrus, Ceratophyllum demersum, les Utricularia, rencontrées dans des zones en eau temporaire servent de nourriture pour les oiseaux et les poissons. Cependant, elles sont en compétition avec les espèces envahissantes.
D’autres espèces telles que Cyperus madagascariensis, Cyperus latifolius, Phragmites mauritianus, sont utilisées comme matériaux de constructions et artisanaux (fabrication des paniers et de nattes). Les plantes aquatiques sont également importantes pour la population locale par le fait qu’elles sont employées dans la médecine traditionnelle. Au point de vue écologique, Pychnostachys caerulea, Echinochloa stagnina, Aeschynomene elaphroxylon, Salvinia hastata et Eichhornia crassipes prédominent en général dans le lac. Cependant, des espèces envahissantes flottantes telles que Salvinia hastata et Eichhornia crassipes colonisent l’eau libre d’une zone de marais ayant subi la pression humaine ; tandis que des espèces herbacées telles que Polygonum wellensi, P. tomentosum colonisent les milieux inondés en permanence (RANARIJAONA, 2007) .
Faune
Poissons Six espèces sont endémiques dans la zone humide Alaotra. Citons quelques exemples : Paratilapia polleni (Cichlidae), Rheocles alaotrensis (Astherinidae), Ratsirakia legendrei (Eleotridae). Beaucoup d’espèces sont introduites telles que Tilapia zillii, Oreochromis macrochir, O. niloticus et O. mossambicus, Ophiocephalus striatus (Fibata), Gambusia holbrooki, Cyprinus carpio et Carassius auratus. Les tilapia représentent 84.02 % de la population des poissons dans le lac Alaotra. Ils sont très remarqués aussi bien par leur densité que par leur poids moyen (PIDGEON 1996).
Oiseaux 72 espèces d’oiseaux en permanence ou en visite temporaire ont été recensées dans la zone humide Alaotra. 50 espèces sont présentes en permanence dans le lac dont deux en extinction. Les espèces les plus communes sont Anas melleri, A. hottentota, A. erythrorhyncha (MUTSCHLER et al, 2001).
Mammifères Selon Pidgeon (1996), neuf mammifères ont été identifiés dans le marais Alaotra. Citons les primates tels que l’espèce Hapalemur alaotrensis (endémique de la région), Microcebus rufus, Salanoia concolor; les carnivores qui sont Viverricula indica et Salanoia concolor. Les rongeurs sont Brachyuromys betsileonsis et Rattus rattus, et les insectivores sont Suncus marinus et Microgalus cowani.
Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie généralité sur la pêcherie |
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Table des matières
Liste des figures
Liste des photos
Liste des tableaux
INTRODUCTION
PARTIE I : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE_
1. Situation géographique, administrative et institutionnelle
2. Milieu Abiotique
2 2.1. Hydrographie
2 2.2. Climat
3. Milieu biotique (Environnement biologique)
2 3.1. Flore
2 3.2. Faune
3 3.2.1. Poissons
3 3.2.2. Oiseaux
3 3.2.3. Mammifères
4. Activités sociales et économiques des ménages
4 4.1. Agriculture
4 4.2. Elevage
4 4.3. Pêche
Partie II : Matériels et méthodes
1. Problématique
2. Hypothèses
3. Méthodologie
3.1. Collecte des données
3.1.1. Préparation en salle
3.1.2. Etudes sur le terrain
3.2. Traitements et Analyses des données
3.2.1. Logiciel de traitement des données
3.2.2. Statistiques descriptives
3.2.3. Statistiques analytiques
3.3. Atouts et limites de la méthodologie
Partie III : Résultats et discussions
Chapitre 1. Généralité
1. Généralité sur les matériels de pêche dans la région
1.1. Filets maillants ou « Harato fandrika »
1.2. Eperviers
1.3. «Ramangoaka »
1.4. Nasses ou « vovo »
1.5. Lignes ou « Lohamandry »
1.6. « Sitra »
1.6.1. Sitran’Ankantrana
1.6.2. Sitra pour Fibata – Pirina – Kantrana
2. Généralité sur la pêcherie dans la zone d’étude
2.1. Poissons rencontrés pendant la collecte de données sur terrain
2.1.1. Famille des CICHLIDAE
2.1.2. Famille des CYPRINIDAE
2.1.3. Famille des CENTRARCHIDAE
2.2. Température de l’eau
2.3. pH ou « potentiel Hydrogène » de l’eau
2.4. Oxygène dissous
2 2.5. Transparence et turbidité de l’eau
2.6. Couleur de l’eau
2.7. Profondeur de l’eau
2.8. Végétations aquatique aux alentours des lieux de pêche
2.8.1. Situation générale
2.8.2. Influence de la proportion d’Eichhornia crassipes sur l’oxygène dissous
Chapitre 2. Relation entre facteurs physiques, chimiques et facteurs sociaux
1. Relation entre transparence de l’eau et éloignement des lieux de pêche par rapport au village
2. Evolution du pH du Nord au Sud
Chapitre 3. Effets du comportement des pêcheurs sur l’Etat du stock
1. Distribution des poissons suivant les espèces
2. Distribution des poids des poissons capturés
3. Relation entre taux d’oxygène dissous et la biomasse capturée
Chapitre 4. Etat de dégradation de la pêcherie
1. Relation entre acidité de l’eau et biomasse capturée
2. Tarissement du lac et le « Rano mantsina »
Partie IV : Recommandations
Axe 1 : Amélioration de la technique culturale pour un respect de l’environnement et pour une production meilleure
Axe 2 : Amélioration du niveau de vie
Axe 3 : Renforcement du système des contrôles et suivis des activités de pêche
Axe 4 : Mise en place d’une association des pêcheurs
Axe 5 : Reboisement des bassins versants dénudés
Conclusion
Bibliographie
WEBOGRAPHIE
ANNEXES
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