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LA RECHERCHE DE L’ETRE EN METAPHYSIQUE
L’intelligence métaphysique s’éveille en l’homme le jour où il se demande ce que c’est qu’ « être ». C’est « l’être », dans les choses de la nature, contemplé pour lui-même, que révèle le métaphysicien de race. Affirmer cela étonne car, comment le mot « être », le plus banal de tous les mots, le plus usé, serait-il le centre lumineux d’un savoir aussi profond et universel que la métaphysique ?
Justement pour le philosophe, le verbe « être » n’est ni banal, ni usé. Mais pour trouver sa vraie signification, il faut en chercher la source. Voici comment on peut la découvrir : Conjuguons au présent le verbe« être »,à la troisième personne du singulier : « Il est ». Pour aller à son origine, il faut passer par le la tin : « est » (prononcer toutes les lettres). Puis du latin au grec : «esti ». Enfin du grec au sanscrit : « asti ». Or, « asti » se traduit : « ce qui de soi est et à partir de soi se tient. » On le voit le verbe « être »,désignant l’objet de la contemplation du métaphysicien, n’offre rien de banal, comme s’il signifiait : le s imple fait pour une chose de se trouver à tel endroit, à tel moment. Ceux qui ont inventé ce mot voulaient plutôt signifier l’acte premier par lequel une chose, et toutes, se tiennent. « Être » désigne donc l’activité qu’elles déploient pour se tenir soi-même, face aux autres choses,qui, elles aussi exercent une semblable activité pour elles-mêmes.
L’acte de se tenir-en-soi et à partir de soi, comme le vivant par exemple, est le fondement de tout le reste. Toutes les autres activités supposent celle-là, sans laquelle tout s’effondre. Eh bien ! c’est devant cet effort primo rdial dans les choses que le métaphysicien éprouve un émerveillement inépuisable. Est-il possible d’évoquer l’espèce d’admiration qui naît dans l’esprit quand est perçu, au fond des cho ses, ce tout premier acte ?
Il est difficile d’évoquer mieux ce primordial effort que déploient les choses. Sans doute en ce vieil arbre cela est-il spectaculaire ? Pourtant en toutes les choses, et proportionnellement à leur nature, le métaphysicien admire une semblable activité de fond.
LA PERCEE RAYONNANTE DE L’ETRE
Les penseurs grecs avant Socrate ont fait naître la métaphysique lorsqu’ils se sont posé la question : « Qu’est-ce que « l’être »des choses ? Ils ont répondu : les premiers des actes qu’elles exercent . Mais il faut ajouter tout aussitôt que ce qui les a le plus captivés dans cet « être »,c’est la naissance, la phase de son surgissement. Nous dirions : l’être en son passé.
A sa phase inaugurale, ils ont donné à l’être des choses de la nature le nom de Phusis. C’est sous cette appellation que sont groupés les fragments qui nous restent de leurs œuvres. Ici encore, si nous voulons rejoindre en vérité l’intuition de ces premiers penseurs, il faut retrouver la signification originelle du verbe « être »,mais, cette fois, au passé. A la troisième personne, au passé on dit :« Il fut ». Cette forme dérive du latin fuit, (prononcer toutes les lettres). Le latin vient du grec « phuein ». Cette forme dérive du sanscrit : « Bhû ». Or en sanscrit, ce verbe désigne l’acte par lequel une chose se pousse dehors, à la lumière. Ainsi, en est-il de l’acte de la graine quand elle donne ses organes, de l’œuf qui se développe en embryon. Comme la semence de la fleur qui s’ouvre en déployant ses pétales. N’appelle-t-on pas « fœtus » de « Phutov » l’embryon à l’heure où il acquiert les caractères typiques de son espèce ?
Plus encore que par l’acte de se tenir en soi, c’es t par l’acte de se pousser en dehors de la matière qu’une chose mérite le nom d’être. C’estbien à partir de soi qu’elle va « se tenir en soi-même». Alors l’être connaît une phase où il sort de lui-même, où il puise en lui-même la force de se donner les organes qui lui assureront de se maintenir plus tard. Les premiers philosophes grecs ont été fascinés par cette forcede surgissement, d’émergence, par « la percée rayonnante » qu’opère la fleur, l’oiseau, le petit d’homme quand ils viennent à la lumière.
Il n’est pas nécessaire, heureusement, d’avoir son nom dans un dictionnaire philosophique pour jouir de cette intuition métaphysique ! Elle s’exprime merveilleusement chez un poète comme Ramuz dont le regard était souvent sollicité par ces profondeurs. Écoutons-le : « J’écris ces lignes pendant que Pâques vient et le monde des êtres organisés autour de moi ressuscite. Il s’élève par à-coups d’un état où il était à un autre, état où il n’était pas tout à fait encore, et hors de la mort à la vie. Toutes choses se hâtent avec avidité vers un être davantage, dans la lumière du matin.
Elles y sont encouragées par la lumière qui est audessus- d’elles et qui leur dit : « Venez où je suis. » Partout on chante, on ne chantait plus, et la mystérieuse pousse sort, rose, faible et forte, plus faible que tout, plus forte que tout, entre deux mottes dans le jardin. ».
LE TRAVAIL DE L’ETRE
Analysant le processus de genèse des plantes et des animaux, Aristote fut frappé surtout par leur travail. Il l’a appelé en grec, « en-ergeia » (mot composé de « ergon » : travail et du préfixe « en » : au-dedans). La fleur, en train de se pousser au-dehors de sa semence, accomplit un travail au-dedans d’elle-même. C’est une force de travail qui organise les matériaux selon les différents organes de la plante. La force dont il s’agit ici n’est pas celle qui donne à la plante d’agir sur l’extérieur, ou à l’oiseau de voler. C’est celle, bien antérieure et intérieure, qui leur donne d’« être ». C’est celle qui lui a donné de se construire, puis d’apparaître, de conquérir sa présence au monde. Ainsi apparaissait-il à Aristote que ce qui constit ue l’être des choses est bien une énergie première. Le mot « être »ne peut donc exprimer adéquatement, à lui seul, ce qu’il implique. Il faut inventer encore d’autres mots si l’on veut dire toute la prégnance des significations de cet unique terme : « l’être ».
Cette force de travail impliquée dans l’être, nousla caractériserons au mieux en disant qu’elle est une force législative, non exécutrice.C’est la force que possède l’idée créatrice.
« L’idée qui préside au développement organisé d’ungerme vivant ressemble à l’idée créatrice d’un œuvre d’art. L’idée, le germe spirit uel, n’exerce pas d’actions physiques, mais elle suscite les actions et les dirige, les fait aboutir ».6
Les premiers philosophes ont exprimé cette pousséedu germe vivant vers la lumière par le terme devenu technique : Phusis. Ce que ce mot voulait dire, un poète l’illustre à merveille encore par le travail d’un arbre qui naît , poussé par le hasard dans une maison abandonnée. Cette maison était un abri sans fenêtre.Cet arbre était parti à la recherche de la lumière : « Cet arbre, né aveugle, avait dérouté dans la nuitsa puissante musculature et tâtonné d’un mur à l’autre et titubé et le drame s’était imprimé dans ses torsades. Puis, ayant brisé une lucarne dans la direction du soleil, il avait jailli droit comme une colonne, et j’assistais avec le recul de l’historien aux mouvem ents de sa victoire. Contrastant magnifiquement avec les nœuds ramassés pour l’effor t de son torse dans son cercueil, il s’épanouissait dans le calme, étalant tout grandcomme une table son feuillage où le soleil était servi, allaité par le ciel lui-même,ourrin superbement par les deux. »7
L’IDEE DANS L’ÊTRE DES CHOSES
L’être, énergie interne aux choses.Énergie qui les pousse au-dehors vers la lumière. L’histoire de l’arbre qui de sa prison, cherche le soleil jusqu’à forcer une lucarne en est une forte illustration. On aura remarqué que, pour évoquer le mystère de êtrel’ dans les choses, nous avons jusqu’ici fait appel à des exemples tirés du monde végétal. Et c’est vrai qu’au cours de leur formation, les plantes, les animaux semblent être habitués par un principe organisateur intelligent, qui fait penser, par analogie, à l’ idéede l’artiste.
Ce fut déjà le sentiment d’Aristote réfléchissant urs la génération des vivants. Il fut amené, par ses expérimentations nombreuses et minutieuses,, à parler de l’« eïdos ». Traduisons : de l’ « idée », qui préside à la genèse des êtres vivants. On connaît la formule dans laquelle il propose son intuition : « Selon qu’on fabrique une chose, ainsi se produit- elle par la nature, et selon que la nature produit une chose, ainsi la fabrique-t-on ».
Dans « Les Parties des Animaux », Aristote parlera de la « nature ingénieuse», de la « nature organisatrice et créatrice».
Comment après cela ne pas professer qu’une « raison » pénètre l’énergie que déploye la chose en sa genèse ! C’est déjà le terme « logos » qui veut dire « raison » qu’avant Aristote, au VIe siècle, Héraclite d’Éphèse employait.
LES PHILOSOPHES S’EFFORCENT DE TRADUIRE LE LANGAGE DES CHOSES
Nous remarquons qu’il a fallu pas moins de sept autres noms pour développer le contenu intelligible de celui de l’ être.Et ces sept noms s’appellent mutuellement, l’un achevant d’éclairer le précédent. Il ne faut pas nous étonner de cette multiplicité de termes. Saint Thomas d’Aquin nous explique que « si une chose une et identique porte plusieurs noms, c’est en raison de la multiplicité de ses propriétés ou de ses multiples effets . Notre bilan voudrait faire ressortir comment tous ces noms sont nécessaires pour expliciter le sens de « l’être ». En faisant voir ces rapports et leurnécessité, nous ouvrons le chemin qui nous conduit à la contemplation philosophique des choses .
En nommant « êtres » les choses placées devant leuregard, les penseurs de l’origine voulaient dire que leur premier acte, c’est de se tenir en elles-mêmes, s’opposant aux forces de dispersion, défendant leur intégrité, la restaurant au besoin.
Saisi à son origine, ils le voient, cet acte dans l a poussée que les choses opèrent au sein de la matière. C’est pour cela qu’ils ont dû inventer un terme, celui de « Phusis ». Terme intraduisible si ce n’est qu’en explicitant l’image qu’il contient, l’être alors est semence, fœtus, ce qui signifie déploiement vers la lumière du jour.
« Ce qui entre dans la lumière en s’épanouissant. » Le terme « Phusis » est proche du terme grec : « Phôs » qui veut dire lumière.
De plus, il leur apparaissait que pour parvenir à l a lumière et s’y tenir, la chose exerce un travail ininterrompu. Aussi ces penseurs ont identifié l’être à l’énergie. L’être, déclarait Aristote, est « effort », mais « effort » déployé de l’intérieur de la chose et demeuranten son intérieur, et accompli pour elle-même.
Mais ce n’est pas tout. Ce travail interne manifeste une force organisatrice. En leur poussée la plante et l’animal se munissent d’organes destinés à des actions à venir. Afin de les rendre fonctionnels, ils unifient ces instruments, en créant par là des tous autonomes. C’est pourquoi l’être leur apparaissait en plus comme constitué par une idée (en grec :eidos). Mais une idée-forcecomme on le voit.
Exposant le rôle exercé par cette idée-force, Aristote fera ressortir comment elle agence les parties du corps, le structure, le forme. Aussi appelle-t-il parfois l’être du nom de « Forme ». En grec : Morphê.Attention, il ne s’agit pas des contours extérieurs du corps, mais de l’énergie architecturale qui habite l’être.
Aristote a été un naturaliste avant tout. Il pratiquait la méthode expérimentale pour l’étude des vivants. Contemplant le travail d’édification de soi-même opéré par la plante et l’animal, il admirait beaucoup la manière dont la nature dirigeait son travail, comment elle l’ordonnait vers une fin. C’est lui qui a inventé pour dire cela, le nom d’ entéléchieencore usité par les biologistes modernes. Il vient du grec et veut dire : ce qui possède sa fin en soi-même. Il remarquait qu’à ce terme l’être s’arrête et semaintient. Il s’y « institue » car là est son bien propre, sa fin.
Puis redescendant jusqu’aux fondations de la chose, admirant comment l’être au cours de ce long travail, aux aspects multiples, conserve son identité et son unité, il va l’appeler : Substance. Ce mot signifie l’être en son office de racine destoutes les actions évoquées. ce « quelque chose » qui fait qu’une rose, une hirondelle méritent de porter le même nom du début à la fin de leur existence. Et c’est la substance.
Enfin ce fond permanent et caché des êtres, la substance, il faut lui donner encore un nom, celui « d’âme ».
« La cause de l’être pout toutes choses est la substance formelle ; or, vivre est, pour les vivants, leur êtremême ; et la cause et le principe de ceux-ci c’est« l’âme ». ».
L’âme c’est donc encore l’être ou la substance chez les vivants. Seulement chez eux « l’idée » ou la « forme » organise le corps en le pourvoyant d’organes. A ces organes la substance insuffle un dynamisme que l’on appelle la vie. Ces organes divers et spécifiques, elle les anime en des actions diversifiées : mouvement local, nutrition, croissance, reproduction, sensation, imagination et mémoire.
C’est en raison de cette vivification du corps, et de ses instruments créés par elle, que la forme substantielle est nommée :Ame.
L’ETRE EST ESSENTIELLEMENT DESIR DE DIEU
Le métaphysicien qui navigue à la sonde, n’a pas fini de s’étonner. Au fond des choses, en effet, il va découvrir un autre mystèreencore. Une analyse approfondie de l’action lui dévoile un autre secret. L’Acte pur exerce encore sur les agents naturels une autre forme de causalité.
Un être de la nature, nous l’avons vu précédemment,ne devient agent que si ses pouvoirs d’agir passent à l’acte. Pour cela, il fau t qu’une motion lui soit appliquée. Il faut qu’il soit comme poussé à agir. Mais cela ne suffit pas. Il faut encore qu’il soit sollicité, attiré, comme aimanté. Un être de la nature ne sort de luimême- que si son action lui apporte un complément, un achèvement, un plus-être désiré. aAracinel de l’action il y a dans l’agent un amour de son bien. Être oiseau, c’est être amour du vol, être homme c’est aimer connaître. L’action est donc pour l’être, un bien, son bien. Or, il faut voir que dans une chose individuelle, le bien revêt de multiples modalités. Par exemple, c’est sans doute son bien que l’oiseau recherche dans la nourriture. Mais cette activité, il l’accomplit aussi pour le bien de l’espèce, à laquelle il appartient, quand il nourrit ses petits. Quantité de faits font apparaître que ’animal se sacrifie pour le maintien de l’espèce. A le regarder agir, on dirait que son grand souci, son unique souci, est de la sauver de la mort, et de la perpétuer.
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Table des matières
METAPHISYQUE ET MYTHE DANS LA TRADITION PHILOSOPHIQUE
PREMIER CHAPITRE LA METAPHYSIQUE COMME INTERROGATION SUR L’ETRE
I. SENS ETYMOLOGIQUE ET OBJET DE LA METAPHYSIQUE
II. LA RECHERCHE DE L’ETRE EN METAPHYSIQUE
II- 1 LA PERCEE RAYONNANTE DE L’ETRE
II- 2 LE TRAVAIL DE L’ETRE
II- 3 L’IDEE DANS L’ÊTRE DES CHOSES
II- 4 LA MATIERE PREND FORME
II- 5 L’ACHEVEMENT DE L’ÊTRE DANS LES CHOSES
II- 6 LA SUBSTANCE : AUX RACINES DE L’ETRE
II- 7 L’AME : AUX SOURCES DE L’ETRE
II- 8 LES PHILOSOPHES S’EFFORCENT DE TRADUIRE LE LANGAGE DES CHOSES
II- 9 DECOUVERTE DE LA CAUSE PREMIERE INTELLIGENTE
II- 10 DECOUVERTE DE L’ACTE PUR
II- 11 L’ETRE EST ESSENTIELLEMENT DESIR DE DIEU
DEUXIEME CHAPITRE LE MYTHE ET SON ENRACINNEMENT SYMBOLIQUE
I. DEFINITIONS DU SYMBOLE
II. FONCTIONS
III. LA REDECOUVERTE DU SENS DU SYMBOLE
III- 1 NATURE DU SYMBOLE
III-2 LE SYMBOLE, APPRENTISSAGE DE L’INVISIBLE
III- 3 TRAITS CARACTERISTIQUES DU SYMBOLE
III-3.1 L’AJUSTEMENT
III-3.2 LA CRISTALLISATION
III-3.3 LA RECONNAISSANCE
III-3.4 L’ASSUJETTISSEMENT
IV. L’ACTE DE SYMBOLISATION ET SON EFFICACITE
DEUXIEME PARTIE POUR UNE COMPREHENSION METAPHYSIQUE DU MYTHE
PREMIER CHAPITRE LA DEFINITION DU MYTHE ET SA STRUCTURE ORGANIQUE
I. QUELQUES DEFINITIONS DU MYTHE
II. THEORIES SUR LE MYTHE
II.1 FORME SAUVAGE DU LANGAGE
II.2 LA MENTALITE PRIMITIVE
II.3 LE FONCTIONNALISME
II.4 L’ECOLE AFRICANISTE FRANÇAISE
II.5 LE STRUCTURALISME
II.6 LA PSYCHOLOGIE ANALYTIQUE
II.7 LA PHILOSOPHIE CRITIQUE
III – LE PROJET ORGANIQUE DU MYTHE
III- 1 L’EXPERIENCE SYMBOLIQUE
III-2 L’EXPERIENCE MYTHIQUE
III- 3 LA CELEBRATION RITUELLE
IV – STRUCTURE DU MYTHE
IV-1 UNE STRUCTURE D’ORALITE
IV-2 UNE STRUCTURE A VISEE OPERATOIRE
IV-3 UNE STRUCTURE DE RENVOI A L’ORIGINE
V – LES NIVEAUX DE LECTURE DU MYTHE
VI-1 LE NIVEAU NARRATIF
VI-2 LE NIVEAU ETIOLOGIQUE
V-3 LE NIVEAU SYMBOLIQUE
V-4 LE NIVEAU RELIGIEUX
DEUXIEME CHAPITRE LE MYTHE COMME REGENERATION AUX SOURCES OU LE TEMPS MYTHIQUE
I. A LA GENEALOGIE DES CHOSES
II. LE TEMPS DU MYTHE COMME FONDATION D’EXISTENCE
TROISIEME CHAPITRE L’ANALOGIE METAPHYSIQUE DU MYTHE
I. LA PUISSANCE SIGNIFIANTE DU MYTHE
II. LA VALEUR SYMBOLIQUE DU LANGAGE DU MYTHE ET LA PLATITUDE DU LANGAGE RATIONNEL
III. LE MYTHE, UN TRESOR A DEFENDRE
IV. LES VALEURS DU RECIT MYTHIQUE
IV-1 VALEUR ESTHETIQUE
IV-2 VALEUR EXISTENTIELLE ET CULTURELLE
IV-3 VALEUR SYMBOLIQUE ET RELIGIEUSE DU MYTHE
IV-4 METAPHYSICIEN, POETE ET CONTEUR EN RECHERCHE DE L’ÊTRE DE CHOSE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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