LES PERTES DES SOURCES CREDIT

LES PERTES DES SOURCES CREDIT

Les personnes physiques ou morales tout au long de leur existence traversent des difficultรฉs dont la rรฉsolution peut s’ avรฉrer longue et complexe. Les diffรฉrentes difficultรฉs traversรฉes par les entreprises ont des impacts, des consรฉquences sur toute la sociรฉtรฉ. L’ insolvabilitรฉ est une de ces situations trรจs dรฉlicates ร  laquelle peut รชtre confrontรฉe une entreprise. Dans de nombreux รฉcrits, on utilise le terme ยซ bankruptcyยป pour dรฉsigner la situation de faillite ou d’ insolvabilitรฉ. L’ insolvabilitรฉ peut se dรฉfinir comme รฉtant la situation oรน une personne ne peut pas payer ses crรฉances au fur et ร  mesure qu’elles arrivent ร  รฉchรฉance. La cause immรฉdiate de l’insolvabilitรฉ est l’endettement. Lorsque la situation d’ insolvabilitรฉ survient, les consรฉquences se ressentent sur toute la sociรฉtรฉ. En effet, on constate la fermeture des entreprises, le transfert d’ entreprises, des pertes d’emplois, des impรดts et taxes impayรฉs, des demandes de subventions, des clients qui ne pourront pas satisfaire certains de leurs besoins, des pertes d’opportunitรฉ, etc. Tel qu’indiquรฉ ร  l’Annexe l , l’ insolvabilitรฉ peut รชtre vue comme un processus. Lorsqu’ une entreprise devient insolvable, deux รฉventualitรฉs sont envisageables : l’ entreprise peut avoir recours aux procรฉdures collectives d’ insolvabilitรฉ ou renรฉgocier de maniรจre informelle ses crรฉances. Ces deux รฉventualitรฉs ont des coรปts (coรปts de renรฉgociation et coรปts de faillite). Aussi en cas d’รฉchec de la procรฉdure informelle, l’entreprise passera par une procรฉdure collective. La finalitรฉ de la procรฉdure est la liquidation ou la continuation de l’ entreprise. Par abus de langage, on emploie souvent l’expression faillite pour parler de la situation d’insolvabilitรฉ. La faillite est la derniรจre issue. Lorsque l’entreprise est insolvable, elle peut aller en faillite ou faire une proposition ร  ses crรฉanciers. La faillite consiste en une liquidation et ร  la fin des activitรฉs de l’entreprise sous sa direction actuelle. La proposition est une entente de rรจglement de dette entre le dรฉbiteur et ses crรฉanciers. Les propositions doivent normalement aider ร  rรฉsoudre les difficultรฉs financiรจres d’une entreprise et offrir aux crรฉanciers plus qu’ils ne pourraient espรฉrer recevoir en cas de faillite. Lors de la liquidation (faillite) ou de la continuation (proposition), les crรฉanciers touchent des dividendes. Ces dividendes peuvent รชtre en numรฉraire ou sous fonne de titre. Souvent ces dividendes sont nuls. Comme nous le rappellent Kirat et Papillon (20l3), l’ analyse รฉconomique des entreprises en difficultรฉ pose une sรฉrie de questions sur les effets des lรฉgislations nationales, sur les conditions de financement de l’entreprise, le partage entre financement externe et interne.

Le fmancement des entreprises est un aspect important pour la bonne marche de l’ รฉconomie. Dรจs son dรฉmarrage et tout au long de sa vie, l’entreprise a besoin de financement pour opรฉrer et mettre en place ses actifs. Avec la dรฉcision d’investissement et la politique de dividende, la dรฉcision de financement est l’ une des dรฉcisions les plus importantes ร  laquelle tout gestionnaire d’entreprise est confrontรฉ vu qu’ elle dรฉtennine les flux monรฉtaires anticipรฉs de l’ entreprise, leur chronologie et le degrรฉ de risque (Morissette et O’Shaughnessy, 1998). On distingue les sources de financement internes et les sources de fmancement externes. Diffรฉrentes thรฉories รฉconomiques ont รฉtรฉ dรฉveloppรฉes pour expliquer le mode de fmancement choisi par l’entreprise. Pour Modigliani et Miller (1958), la source de financement n’ influence pas la valeur de l’ entreprise (neutralitรฉ) si l’on considรจre qu’ il n’y a pas d’ extemalitรฉs. Lorsque l’on introduit certaines extemalitรฉs comme la fiscalitรฉ, le choix du mode de financement influence le coรปt du capital. Dans la thรฉorie de l’ordre de financement hiรฉrarchique dรฉveloppรฉe par Myers et Majful (1984), le fmancement se fait selon un ordre hiรฉrarchique. L’entreprise commence par se financer par ses propres ressources avant de faire appel ร  l’endettement. Dans la thรฉorie du compromis dรฉveloppรฉ par Myers (1984), il existe un taux optimal d’ endettement qui maximise la valeur des entreprises. Le financement apparait comme une certaine combinaison entre sources internes et sources externes.

Lors des procรฉdures d’insolvabilitรฉ, les diffรฉrentes sources de financement ont pour but de recouvrer le maximum de leurs investissements. Les sources de fmancement externes, les crรฉanciers qui ne se sentent pas responsables de cette situation utilisent diffรฉrents moyens afm de recouvrer leurs montants investis. On considรจre comme sources de fmancement externes tous les dรฉtenteurs de contrats de dette avec les entreprises, ainsi que les actionnaires minoritaires. On peut citer les banques, les dรฉtenteurs d’obligations, les fournisseurs, les salariรฉs, les gouvernements (impรดts et taxe).

En effet au sein de l’ entreprise, nous avons l’exemple des salariรฉs qui involontairement deviennent des crรฉanciers car ils offrent leur service ร  l’entreprise. Les gouvernements par exemple pour les taxes colletรฉes par l’ entreprise mais non versรฉes ร  l’ร‰tat, sont des crรฉanciers par dรฉpit. Ces derniers ainsi que les salariรฉs n’ont pas choisi d’ รชtre une source de fmancement.

Vu la multiplicitรฉ des sources de financement externes, des conflits peuvent survenir entre les diffรฉrents crรฉanciers lorsque l’ entreprise est en pรฉriode d’ insolvabilitรฉ. Aussi les dirigeants et les propriรฉtaires de l’ entreprise, en raison de certaines informations privilรฉgiรฉes dont ils disposent peuvent en tirer profit et lรฉser les autres parties prenantes, les crรฉanciers.

Au Canada, de 1981 ร  2013, le dรฉficit prรฉvisible moyen par annรฉe lors des procรฉdures d’insolvabilitรฉ se chiffre ร  plus de 3 milliards de dollars. Ce dรฉficit est obtenu par la diffรฉrence entre la valeur du passif de l’entreprise et la valeur de l’actif au dรฉbut de la procรฉdure. Ces dรฉficits sous-estiment vraisemblablement les pertes des crรฉanciers et sources de financement externes, car la valeur de l’ actif aura tendance ร  se dรฉprรฉcier se dรฉprรฉcie au cours de la procรฉdure. La figure 1 prรฉsente l’ รฉvolution du dรฉficit. Ce dรฉficit augmente depuis 1981 avec un pic autour des annรฉes 2010.

L’INSOLVABILITร‰ AUX PERTES DES SOURCES DE FINANCEMENT EXTERNEย 

Depuis une dizaine d’ annรฉes, l’association canadienne des professionnels de l’insolvabilitรฉ et de la restructuration tient un colloque annuel sur l’insolvabilitรฉ et les restructurations commerciales afin de permettre ร  plusieurs experts de prรฉsenter leurs points de vue sur les ‘grandes questions qui se posent aujourd’hui dans les dossiers d’insolvabilitรฉ et de restructurations d’entreprises. Dans diffรฉrents pays, des groupes de recherche, des associations de professionnels, des chercheurs (American bankruptcy institue, insolvency pratitioners association, etc.) traitent des diffรฉrents aspects de l’ insolvabilitรฉ et essaient de faire des recommandations aux lรฉgislateurs. Les questions d’insolvabilitรฉ peuvent s’avรฉrer souvent complexes et font appel ร  diffรฉrents domaines d’รฉtudes (droit, finance, รฉconomie, etc.). Comme nous le rappellent Kirat et Papillon (2013), l’analyse รฉconomique des entreprises en difficultรฉ pose une sรฉrie de questions sur les effets des lรฉgislations nationales, sur les conditions de financement de l’ entreprise, ainsi que le partage entre financement externe et interne. Traiter d’insolvabilitรฉ et mesurer ses consรฉquences (exemple des pertes des crรฉanciers ou des taux de recouvrement) nรฉcessitent une approche multidisciplinaire. La comprรฉhension des lรฉgislations, du rรดle des diffรฉrents acteurs concernรฉs par une procรฉdure d’ insolvabilitรฉ et de la gestion des entreprises doit รชtre abordรฉe afin d’ avoir une bonne approche de l’ insolvabilitรฉ. Dans la littรฉrature financiรจre, plusieurs auteurs se sont penchรฉs sur les questions d’insolvabilitรฉ. D’abord considรฉrรฉes suivant une approche financiรจre, les recherches sur l’insolvabilitรฉ se sont ensuite intรฉressรฉes aux autres aspects รฉconomiques et sociaux.

L’insolvabilitรฉ ร  travers le monde, ses dรฉterminants.ย 

Les lรฉgislations et les institutions ont un rรดle central dans le dรฉveloppement รฉconomique des diffรฉrents ร‰tats. ยซDoing Business 7 ยป, dans son classement sur le climat des affaires considรจre la rรฉsolution des questions d’insolvabilitรฉ comme un des dรฉterminants d’un bon ou mauvais climat d’ affaires. Sur la base de diffรฉrentes รฉtudes, ยซDoing Businessยป considรจre que les bonnes procรฉdures d’insolvabilitรฉ doivent tenir compte des droits des crรฉanciers, de la protection des investisseurs et des autres parties prenantes. Les lรฉgislations deviennent alors importantes surtout lorsque les entreprises traversent des zones de turbulence et que chaque acteur ou partie prenante de l’entreprise essaie de maximiser ses revenus ou minimiser ses pertes. Le classement de ยซDoing Businessยป sert gรฉnรฉralement de premiรจre rรฉfรฉrence pour les diffรฉrents investisseurs รฉtrangers. Dans son classement 2014, le Canada occupe la dix-neuviรจme place concernant le climat des affaires. ยซDoing Businessยป classe le Canada au quatriรจme rang concernant la protection des investisseurs et au neuviรจme rang concernant en ce qui a trait au traitement de l’insolvabilitรฉ. ยซDoing Businessยป utilise diffรฉrents indices lors de son classement du climat des affaires dans le monde.

Plusieurs รฉtudes ont portรฉ sur l’insolvabilitรฉ ร  travers le monde. Claessens et Klapper (2005) dans un article intitulรฉ ยซ Bankruptcy around the world: Explanations of its relative useยป dressent un portrait des taux d’insolvabilitรฉ ร  travers diffรฉrents pays du monde. Dans cette รฉtude couvrant 35 pays du monde, les auteurs mesurent les taux d’insolvabilitรฉ. Les taux d’insolvabilitรฉ sont respectivement de 0,12 % en Argentine 2,62 % en France, 1,03 % en Allemagne, 3,65 ra aux ร‰tats-Unis, etc. Dans cette รฉtude le taux d’insolvabilitรฉ moyen au Canada de 1990 ร  1998 รฉtait de 2,96 %.

En Belgique, les crรฉanciers sont gรฉnรฉralement les seuls ร  rรฉcupรฉrer leurs crรฉances en cas de procรฉdures de faillite. Les crรฉanciers ordinaires prรฉfรจrent alors les procรฉdures concordataires. En Autriche, chaque crรฉancier reรงoit un dividende รฉgal. De maniรจregรฉnรฉrale, seul un petit groupe (frais de procรฉdures de faillite, les honoraires … ) reรงoit le paiement de ses crรฉances avant les autres. Aux ร‰tats-Unis, le sort des employรฉs dรฉpend des termes de la cession tandis qu’en Autriche, il y a un transfert automatique du droit des employรฉs au nouveau propriรฉtaire. Concernant le sort du failli, en Belgique, s’ il est excusable (sans casier judiciaire et agit en bon pรจre de famille), il peut redรฉmarrer une autre activitรฉ. Les diffรฉrentes lรฉgislations inciteront les diffรฉrentes parties prenantes de l’ entreprise ร  avoir recours ร  des procรฉdures d’ insolvabilitรฉ lorsqu’elles traverseront des difficultรฉs financiรจres ou ร  utiliser des mรฉcanismes informels. La Porta et al (2008) considรจrent que les lรฉgislations des pays du ยซCommon Lawยป protรจgent mieux les droits des crรฉanciers que les pays de nature civiliste. La concentration de l’ actionnariat est nรฉgativement corrรฉlรฉe avec la protection des investisseurs.

Aussi pour Claessens et Klapper (2005), dans les pays ayant plus de lรฉgislations protรฉgeant les crรฉanciers et dont les crรฉanciers ont la capacitรฉ ร  exercer leurs droits, lorsqu’il n’y a pas de suspension automatique de saisie des actifs, le recours ร  des procรฉdures d’insolvabilitรฉ est รฉlevรฉe. L’ efficacitรฉ du systรจme judiciaire est positivement reliรฉe au recours ร  des procรฉdures d’insolvabilitรฉ. Dans un systรจme judiciaire encourageant des comportements risquรฉs, la probabilitรฉ d’insolvabilitรฉ sera plus รฉlevรฉe. Des lรฉgislations stipulant de maniรจre claire le sort des administrateurs et des dirigeants lorsqu’une situation d’insolvabilitรฉ survient influencent le recours ร  des procรฉdures. Cependant un certain รฉquilibre doit รชtre observรฉ afin d’รฉviter de dรฉcourager l’ entrepreneuriat. En outre des lรฉgislations stipulant que les actionnaires ne recevront rien en cas de procรฉdures d’insolvabilitรฉ n’incitent pas les dirigeants ร  avoir recours aux procรฉdures d’ insolvabilitรฉ. Berkovitch et Israel (1999) dans leur รฉtude intitulรฉe ยซOptimal bankruptcy law across different economics systemsยป dรฉmontrent que le choix d’une lรฉgislation optimale en matiรจre d’insolvabilitรฉ est fonction du systรจme รฉconomique en vigueur. lis ont subdivisรฉ les systรจmes รฉconomiques en trois groupes. Les systรจmes basรฉs sur les marchรฉs de capitaux comme les ร‰tats-Unis, les systรจmes basรฉs sur les banques comme l’Allemagne et les systรจmes des pays en dรฉveloppement ou sous dรฉveloppรฉs. La forte mondialisation de l’รฉconomie et l’interdรฉpendance dans les relations commerciales nรฉcessitent un certain cadre harmonisรฉ pour rรฉsoudre les situations d’ insolvabilitรฉ au niveau international. Dans cette optique, la Commission des Nations Unies pour le Droit commercial international (CNUDCI) a mis en place une loi type. La CNUDCI encourage les diffรฉrents pays ร  adopter cette loi. Le Canada a participรฉ activement aux travaux d’ รฉlaboration de la loi type. Le Canada jouit d’ une bonne cote en matiรจre de lรฉgislation d’ insolvabilitรฉ et est souvent citรฉ en exemple par les experts internationaux.

En plus des facteurs lรฉgislatifs et des performances des systรจmes judiciaires, des variables รฉconomiques influencent les recours ร  des procรฉdures d’ insolvabilitรฉ. Pour Papillon(2011) le taux d’ insolvabilitรฉ est une combinaison de plusieurs facteurs. Ce taux peut รชtre influencรฉ par le nombre d’ entreprises dans l’รฉconomie, les lรฉgislations et autres facteurs extรฉrieurs aux pratiques de gestion de l’ entreprise. En somme, une comparaison du taux d’insolvabilitรฉ ร  travers les diffรฉrents pays du monde nรฉcessite la comprรฉhension des lรฉgislations dans ces pays, la taille de l’รฉconomie, l’efficience des systรจmes judiciaires et divers autres facteurs. ยซDoing Businessยป utilise diffรฉrents indices lors de son classement du climat des affaires dans le monde. Des indices comme le taux d’ insolvabilitรฉ / Produit national brut peuvent รชtre plus pertinents pour mesurer les taux d’ insolvabilitรฉ ร  travers le monde. Claessens et Klapper (2005) ont mesurรฉ l’insolvabilitรฉ en fonction du produit intรฉrieur brut. Cet indice est de 33,5 en France sur la pรฉriode 1990 1999. Il est 183,2 sur la pรฉriode 1992- 1996 en Hongrie.

Comme l’ indique l’ annexe 1 reprรฉsentant le processus de l’ insolvabilitรฉ, la situation d’ insolvabilitรฉ engendre des coรปts. Qu’ importe la mรฉthode de rรจglement d’ insolvabilitรฉ choisie, certains coรปts y sont associรฉs. En cas de procรฉdure informelle, des coรปts de renรฉgociation informelle y sont associรฉs. En cas d’รฉchec de la renรฉgociation informelle, l’ entreprise fera appel ร  une procรฉdure collective d’insolvabilitรฉ. Les procรฉdures d’insolvabilitรฉs entrainent des coรปts de faillite. Ces coรปts sont supportรฉs par les parties prenantes et ont un impact sur les dividendes de liquidation ou de restructuration, visant ร  offrir un remboursement partiel aux crรฉanciers.

Les pertes des sources de financement externes lors des procรฉdures d’insolvabilitรฉ.ย 

Lorsque l’ entreprise se trouve dans une situation d’ insolvabilitรฉ, les diffรฉrentes parties prenantes malgrรฉ leur optimisme ne sย ยป attendent pas ร  recouvrer toutes leurs sommes investies. Si les titres de l’entreprise sont cotรฉs sur un marchรฉ, les actionnaires observent la chute de leur valeur. Les crรฉanciers remarquent une baisse de la valeur des actifs de l’ entreprise. Concernant les actions de l’entreprise, pour Clark et Weinstein (1983), l’ annonce d’une procรฉdure d’ insolvabilitรฉ commerciale est un signal, elle annonce un changement dans la valeur future des cours des actions. Les actions des entreprises deviennent alors plus risquรฉes. Dans le secteur bancaire, des modรจles de prรฉvisions existent pour mesurer les pertes possibles que va assumer le secteur bancaire en cas de dรฉfaut de l’emprunteur. Le secteur bancaire est particulier, car des lรฉgislations et des ratios cibles de mesure รฉdictรฉs par les accords de BaIe obligent les banques ร  garder une partie de leurs encours afin de faire face aux pertes en cas des risques de dรฉfaut. Malgrรฉ la grande quantitรฉ d’information dont disposent les banques concernant l’ emprunteur, ce qui peut leur permettre de dรฉterminer les risques de crรฉdit, d’ autres crรฉanciers ne disposent pas de moyens pour dรฉterminer le risque de dรฉfaut et les pertes qu’ ils peuvent encourir lorsque l’ entreprise est en difficultรฉ. Aussi certains de ces crรฉanciers n’ ont pas un portefeuille d’activitรฉs si diversifiรฉ si bien qu’ ils se retrouvent ร  perdre, proportionnellement ร  leurs revenus des sommes importantes, par exemple un fournisseur ayant un seul client qui devient insolvable.

Diffรฉrentes รฉtudes ont permis d’avoir un aperรงu du taux de recouvrement des crรฉanciers. Le taux de recouvrement des crรฉanciers est un des indicateurs utilisรฉs par ยซDoing Businessยป dans son classement sur le rรจglement de l’ insolvabilitรฉ. Suivant Djankov et al (2008), Doing Business mesure le taux de recouvrement des crรฉances lors des procรฉdures d’insolvabilitรฉ. ยซ Le taux de recouvrement est exprimรฉ en cents recouvrรฉs pars dollar de crรฉances dans le cadre d’une procรฉdure de redressement, de liquidation judiciaire ou d’exรฉcution de la dette (saisie) >> (Doing Business).

Franck et Torous (1994) dรฉfinissent le recouvrement comme รฉtant la valeur faciale de la crรฉance qui est remboursรฉe. Les pertes deviennent alors la diffรฉrence entre la valeur de la crรฉance et la somme rรฉcupรฉrรฉe par les crรฉanciers, etc.). Le taux des pertes des crรฉanciers correspond ร  1 moins le taux de recouvrement des crรฉances. L’annexe 3 nous prรฉsente les taux de recouvrement des crรฉances lors des procรฉdures d’ insolvabilitรฉ. Comme indiquรฉ dans le rapport de Doing Business, ยซle classement relatif ร  la facilitรฉ de rรฉgler l’insolvabilitรฉ est basรฉ sur le taux de recouvrement des crรฉancesยป D’ aprรจs les donnรฉes de l’annexe 3, le taux de recouvrement au Japon est de 92,8 %. Aux ร‰tats-Unis, le taux de recouvrement est 81 ,5 %. En Norvรจge ce taux est 91 ,3 % Les sommes recouvrรฉes sont influencรฉes par de multiples facteurs (ordre de prioritรฉ, financement intรฉrimaire durant la procรฉdure, choix de la procรฉdure, durรฉe de la procรฉdure, structure du capital. Comme nous le rappelle Jarow (2001), le taux de recouvrement est liรฉ ร  l’ รฉtat de l’รฉconomie. Ainsi lorsque l’ รฉconomie est en rรฉcession, les pertes sont รฉlevรฉes. Lorsque la probabilitรฉ de dรฉfaut est รฉlevรฉe, le taux de recouvrement est faible, ce qui prouve que les pertes seront encore plus รฉlevรฉes (Altman, Resti, Sironi ; 2003). De maniรจre gรฉnรฉrale, le Z score dรฉveloppรฉ par Altman est l’une des mesures les plus utilisรฉes pour dรฉterminer la probabilitรฉ de dรฉfaut.

La connaissance des pertes dans diffรฉrents secteurs d’activitรฉs, diffรฉrentes provinces, diffรฉrentes catรฉgories de crรฉanciers peut servir de socle de nรฉgociation pouvant influencer diffรฉrents aspects de l’ รฉconomie (taux de rendement des prรชts espรฉrรฉs, rationnement du crรฉdit, facilitรฉ ร  faire des affaires, etc.). Le taux des pertes financiรจres (1- le taux de recouvrement des crรฉances) lors des diffรฉrentes procรฉdures d’insolvabilitรฉ est l’un des dรฉterminants qui guident les crรฉanciers lors des nรฉgociations des accords de prรชts aux entreprises. Un taux de recouvrement faible signifie des pertes financiรจres trรจs รฉlevรฉes pour les crรฉanciers. Des pertes financiรจres รฉlevรฉes dans un secteur pousseront les crรฉanciers ร  exiger un taux de rendement รฉlevรฉ (plus le risque est รฉlevรฉ, plus le rendement est รฉlevรฉ) lors de la nรฉgociation des prรชts.

Les pertes, le choix de la procรฉdure d’ insolvabilitรฉ et le rรฉsultat de la procรฉdureย 

Dans certains pays il existe des lรฉgislations distinctes pour les procรฉdures de liquidations ou les procรฉdures de rรฉorganisation. Les ร‰tats-Unis en sont un exemple. Plusieurs รฉtudes comparatives furent menรฉes sur ce marchรฉ. Les รฉtudes ont mesurรฉ les taux de recouvrement sous le chapitre Il (rรฉorganisation) et le taux de recouvrement sous le chapitre 7 (liquidations). Lors de certaines liquidations, les actifs sont vendus au rabais, en dessous de leurs valeurs. Le produit de ces ventes s’ avรจre alors insuffisant pour rembourser les diffรฉrents crรฉanciers. Aussi la variation ร  la baisse des actions ร  la fin des procรฉdures de rรฉorganisation entraine des pertes pour les crรฉanciers. En effet lorsque les crรฉanciers prennent possession de l’รฉquitรฉ des entreprises dรฉbitrices, ils se retrouvent avec des actions ayant perdu une bonne partie de leur valeur. Les taux de recouvrement sont plus faibles sous le chapitre 7 que sous le chapitre Il. Gaber (1983) et Malecot (1983) en menant une รฉtude auprรจs des syndics trouve des taux de recouvrement moyens de 36 %, ce qui signifie des pertes de 64 % pour les crรฉanciers. Altman et Eberhart (1984) en s’intรฉressant aux entreprises ayant รฉmergรฉ des procรฉdures d’insolvabilitรฉ sous le chapitre Il trouvent des taux de recouvrement des crรฉances de 52,57 %. Abel et Boros-Kazai (1992) conclurent que les rรฉorganisations rรฉduisent les pertes par rapport aux liquidations. Sur le marchรฉ canadien, le taux de recouvrement moyen des crรฉanciers est de 4,93 % en faillite ordinaire. Ce taux de recouvrement est plus รฉlevรฉ lorsqu’il y a une proposition que lorsqu’il y a une faillite .

Les pertes et les catรฉgories des crรฉanciersย 

Le taux de recouvrement varie grandement en fonction des catรฉgories des crรฉanciers. Ainsi, les crรฉanciers super privilรฉgiรฉs ont des taux de recouvrement de 68,28 % tandis que les crรฉanciers chirographaires perdent la majoritรฉ de leurs crรฉances vu qu’ ils ne recouvrent que 1,28 % de sa valeur (Le Roux-Cocheril, 1978). Sur le marchรฉ amรฉricain, White (1994) obtient des taux de recouvrement des crรฉances chirographaires de 3 %. Une รฉtude menรฉe par Kaiser et Kaiser (1995) en Allemagne obtient des taux de recouvrement de 4,7 %. Davydenko et Franks (2008) dans leurs รฉtudes sur le marchรฉ europรฉen (France, Allemagne, Royaume-Uni) trouvent que le taux de recouvrement moyen des banques est respectivement de 56 %, 67 % et 92 % en France, en Allemagne et au Royaume-Uni. Ces taux de recouvrement sont dus aux diffรฉrentes lรฉgislations en vigueur dans ces pays. Aussi logiquement, les taux de recouvrement des crรฉances juniors sont faibles par rapport aux crรฉances sรฉniors (Frank et Sussman, 2005). Une รฉtude rรฉalisรฉe par Moody’s sur la pรฉriode 1970-2003 en fonction des diffรฉrentes catรฉgories des crรฉanciers trouve des taux de recouvrement suivants: ยซSenior secured : 54,26 %; Senior unsecured: 38,71; Senior subordinated: 28,51; subordinated: 34,65 %; Junior subordinated: 14,39 %. Le taux de recouvrement est plus รฉlevรฉ pour les crรฉanciers possรฉdant le plus de garanties.

Les pertes et le non-respect de l’ordre de prioritรฉย 

ยซ Les droits et les rangs des prioritรฉs des crรฉanciers รฉtablis avant l ‘insolvabilitรฉ en vertu du droit commercial doivent รชtre respectรฉ en cas d’insolvabilitรฉ afin de prรฉserver les attentes lรฉgitimes des crรฉanciers et d ‘encourager une plus grande prรฉvisibilitรฉ dans les relations commerciales., Banque Mondiale ยป .. Weiss (1990) nous rappelle que souvent, des actionnaires sont remboursรฉs avant que tous les crรฉanciers ne recouvrent la totalitรฉ leurs crรฉances d’oรน des pertes trรจs รฉlevรฉes chez des crรฉanciers. Cela signifie alors une violation des rรจgles de prioritรฉ. En effet en droit, les actionnaires viennent aprรจs les crรฉanciers. Les prioritรฉs sont dรฉfinies par les lois d’insolvabilitรฉ. Selon Longhofer (1997), la violation des rรจgles de prioritรฉ a comme consรฉquence la difficultรฉ ร  accรฉder au crรฉdit ou la fixation de taux d’intรฉrรชt รฉlevรฉs demandรฉs par les prรชteurs. La rรจgle de prioritรฉ signรฉe lors des contrats de prรชts stipule l’ordre de remboursement de chaque crรฉancier au cas oรน des difficultรฉs surviennent. Ces contrats permettent d’avoir une certaine certitude dans la rรฉsolution des conflits futurs. Lorsque cet ordre n’est plus respectรฉ, les crรฉanciers peuvent perdre la majoritรฉ de leurs sommes vu que certaines entitรฉs passeront avant eux. Selon Franks et Torous (1989), Lopucki et Whitford (1990), des actionnaires deย  certaines sociรฉtรฉs publiques qui sont allรฉes sous le chapitre Il ont reรงu environ 75 % de leurs sommes alors que les crรฉanciers n’avaient pas encore รฉtรฉ payรฉs en totalitรฉ. Ce non-respect de la prioritรฉ se vรฉrifie souvent dans les PME oรน le propriรฉtaire dirigeant profite de son savoir-faire et de ses compรฉtences particuliรจres pour renรฉgocier certains bรฉnรฉfices lors des procรฉdures d’insolvabilitรฉ. Dans une รฉconomie oรน les rรจgles de prioritรฉ ne sont pas respectรฉes lors des procรฉdures d’insolvabilitรฉ, les investisseurs demanderont un taux d’intรฉrรชt plus รฉlevรฉ pour combler le risque probable de non-respect de l’ordre de prioritรฉ.

De maniรจre gรฉnรฉrale, les lรฉgislations en matiรจre d’ insolvabilitรฉ stipulent l’ordre de prioritรฉ des crรฉanciers. Au Canada, la LFI et la LACC stipulent l’ordre de prioritรฉ des crรฉanciers. Aussi les contrats nรฉgociรฉs entre les entreprises et les crรฉanciers comportent les diffรฉrentes clauses relatives ร  l’ordre des diffรฉrents crรฉanciers (en fonction des garanties). Cependant cet ordre n’est pas toujours respectรฉ. L’affaire Maisons Marcoux Inc. est intรฉressante, car elle constitue un exemple de l’ordre des prioritรฉs sous la LACC. En effet dans cette affaire, on discutait de la question de savoir si la cour pouvait crรฉer une super prioritรฉ qui place un crรฉancier au-dessus de l’ordre prรฉvu par le Code civil du Quรฉbec. Ainsi en fonction de la logique de restructuration, l’ordre de prioritรฉ peut รชtre bouleversรฉ. Ce bouleversement aura un impact sur les pertes des crรฉanciers prรฉsents avant le dรฉbut de la procรฉdure. Lors de la procรฉdure sous la LACC, il faut toujours prendre en compte tout au long de la procรฉdure que l’objectif de la LACC est de faciliter les restructurations Ouge Forsyth, dans l’ arrรชt Norcen Energy Ressources Ltd vs Oakwood Petroleum Ltd. Le numรฉro 16 de la revue ยซRegard sur les PME ยป de juin 2012 nous montre que cette violation de l’ordre est souvent un incitatif utile: ยซDans une perspective d’efficacitรฉ ex post, les dรฉviations des rรจgles de prioritรฉs peuvent รชtre envisagรฉes si elles permettent des dรฉcisions de continuation dรจs lors que cette option est celle qui maximise la valeur ยป.

D’autres facteurs de variation des pertes des sources de financement externes.ย 

Plusieurs autres facteurs ont un impact sur les pertes des sources de financement externe, des crรฉanciers. Selon le secteur d’ activitรฉ, les pertes des crรฉanciers peuvent varier. Altman et Kishore (1996) en รฉtudiant 14 secteurs d’ activitรฉ montrent que le taux de pertes est en moyenne de 74 % dans le secteur de l’hรฉbergement, des hรดpitaux tandis que ce taux de perte est 30 % dans les secteurs utilitaires. Aussi dans certains secteurs comme les services, la communication, les transports, la construction ou les institutions financiรจres, le taux de perte s’ รฉlรจve respectivement ร  46 %,37 %, 38 ~, 39 % et 36 %. Le dรฉlai de dรฉclenchement de la procรฉdure aura un impact sur le taux de recouvrement des crรฉanciers. En effets si la procรฉdure est dรฉclenchรฉe de maniรจre prรฉmaturรฉe, l’ entreprise peut voir sa rรฉputation dรฉtรฉriorรฉe et entrainer des pertes. Si la procรฉdure est dรฉclenchรฉe trop tard, les actifs de l’entreprise auront perdu de leurs valeurs et les possibilitรฉs d’ entente peuvent se VOIr rรฉduites. Ce qui accentuera les pertes des crรฉanciers.

CONCLUSION Gร‰Nร‰RALE

L’insolvabilitรฉ a des causes diverses et a des consรฉquences sur toutes les parties prenantes de l’ entreprise. Elle expose ses sources de crรฉdit et de financement externe ร  des pertes parfois importantes. Les pertes des crรฉanciers ont des impacts sur les taux d’ intรฉrรชt futurs fixรฉs par les prรชteurs, sur le rationnement du crรฉdit, en somme sur la bonne marche de l’ รฉconomie. Diffรฉrentes รฉtudes, mettant souvent l’ emphase sur le secteur bancaire, traitant du risque de crรฉdit ont mesurรฉ le risque de dรฉfaut et le taux de recouvrement lors des situations de dรฉfaut. Dans le domaine bancaire, il existe des modรจles de mesure des pertes de la banque en cas de dรฉfaut du client. Cependant, le domaine bancaire est un peu particulier, car le banquier dispose d’une grande quantitรฉ et qualitรฉ d’information sur la personne qui lui demande un prรชt tandis que les investisseurs ne possรจdent pas forcรฉment autant d’informations.

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Table des matiรจres

CHAPITRE 1 INTRODUCTION ET PROBLร‰MATIQUE DE RECHERCHEย 
CHAPITRE 2 DE L’INSOLVABILITร‰ AUX PERTES DES SOURCES DE FINANCEMENT EXTERNE
2.1 L’ insolvabilitรฉ ร  travers le monde, ses dรฉterminants
2.2 Les pertes des sources de financement externes lors des procรฉdures d’insolvabilitรฉ
2.2.1 Les pertes, le choix de la procรฉdure d’ insolvabilitรฉ et le rรฉsultat de la procรฉdure
2.2.2 Les pertes et les catรฉgories des crรฉanciers
2.2.3 Les pertes et le non-respect de l’ ordre de prioritรฉ
2.2.4 D’ autres facteurs de variation des pertes des sources de financement externes
2.3 Les coรปts de la faillite
2.3.1 Les coรปts directs de la faillite
2.3.2 Les couts indirects de la faillite
2.4 Questions de recherche
CHAPITRE 3 Mร‰THODE DE RECHERCHEย 
3.1 Mรฉthode de recherche
3.2 Instrument de mesure des pertes des sources de crรฉdit et de financement externe lors des procรฉdures d’insolvabilitรฉ au Canada
3.3 Bases de donnรฉes
3.3.1 Le registre de la LACC
3.3.1.1 Description du registre de la LACC
3.3.1.2 Les limites du registre de la LACC
3.3.2 La base de donnรฉes de la LFl
CHAPITRE 4 LA LACC ET LES PERTES DES SOURCES DE CRร‰DIT ET DE FINANCEMENT EXTERNE, ร‰TUDES DE CASย 
4.1 La loi sur les arrangements avec les crรฉanciers des compagnies(LACC)
4.2 ร‰tudes de cas
4.2.1 Mirazed Groupe
4.2.1.1 Prรฉsentation du Groupe Mirazed
4.2.1.1.1 Structure corporative du Groupe Mirazed
4.2.1.1 .2 Analyse de la situation financiรจre et commerciale du Groupe Mirazed
4.2.1.2 La procรฉdure sous la LACC
4.2.1.2.1 Objectif du recours ร  la procรฉdure sous la LACC
4.3 .1.2.2 Les causes d’insolvabilitรฉ du Groupe Mirazed
4.2.1.2.3 Le financement intรฉrimaire
4.2.1.3 Le plan d’arrangement et l’ assemblรฉe des crรฉanciers
4.2.1.4 Les pertes des sources de crรฉdit et de financement externe
4.2.2 Rรฉsidences du Collรจge Crp Inc. (Crp)
4.2.2.1 Prรฉsentation des rรฉsidences du collรจge CRP Inc. (CRP)
4.2.2.1.1 Structure corporative et historique
4.2.2.1 .2 Situation financiรจre de CRP
4.2.2.2 La procรฉdure sous la LACC
4.2.2.2.1 Objectif du recours ร  la procรฉdure sous la LACC
4.2.2.2.2 Les causes d’insolvabilitรฉ de CRP
4.2.2.2.3 Les crรฉanciers de CRP
4.3.2.3 Le plan d’arrangement
4.2.2.4 Les pertes des sources de crรฉdit et de financement externe
4.2.3 Conjuchem Biotechnologies Inc. (ConjuChem)
4.2.3.1 Prรฉsentation de Con juChe m
4.2.3.1.1 Structure corporative et historique
4.2.3 .1.2 Analyse de la situation financiรจre de ConjuChem
4.2.3.2 La procรฉdure sous la LACC
4.2.3.2.1 Objectif du recours ร  la procรฉdure sous la LACC
4.2.3.2.2 Le dรฉroulement de la procรฉdure sous la LACC
4.2.3.2.3 Le plan d’ arrangement
4.2.3.3 La faillite de ConjuChem
4.2.3.3.1 Le dividende de liquidation
4.2.3.3.2 Les pertes des sources de crรฉdit et de financement externe
Conclusion du chapitre 4
CHAPITRE 5 LES PERTES DES SOURCES CREDIT ET DE FINANCEMENT EXTERNE LORS DES PROCร‰DURES D’INSOLVABILITร‰ SOUS LA LFI
5.1 La loi sur la faillite et l’insolvabilitรฉ
5.2 Analyse descriptive du taux des pertes des sources de crรฉdit et de financement externe
5.2.1 Le taux de perte et le type d’ entreprise
5.2.2 Le taux de perte et le secteur gรฉographique
5.2.3 Le taux de perte et le rรฉsultat de la procรฉdure
5.2.4 Le taux de perte et la durรฉe de la procรฉdure
5.3.5 Le taux de perte, l’annรฉe d’ ouverture de la procรฉdure et l’ annรฉe de fermeture de la
procรฉdure
5.3.6 Le taux de perte et le secteur d’ activitรฉ
5.4 Analyse multi variรฉe du taux de perte des sources de crรฉdit et de financement externes des
entreprises insolvables dans une procรฉdure de redressement LFI..
5.4.1 Modรจle de rรฉgression linรฉaire
5.4.2 Dรฉfinition des variables utilisรฉes dans l’ analyse de rรฉgression
5.4.3 Rรฉsultats de l’analyse de rรฉgression
5.5 Les dรฉterminants du taux de perte des sources de financement sous la LFI selon le secteur d’ activitรฉ
Le secteur d’activitรฉ, diffรฉrenciant plusieurs variables, il devient souhaitable de faire des de faire des analyses au niveau des diffรฉrents secteurs d’activitรฉ
5.5.1 La rรฉgression selon le secteur d’activitรฉ
5.5.2 Rรฉsultats de la rรฉgression selon le secteur d’ activitรฉ et discussion
Conclusion du chapitre 5
CONCLUSION Gร‰Nร‰RALE

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