HISTORIQUE
ย ย ย ย ย Les pรฉricardites ont รฉtรฉ connues beaucoup plutรดt dans leur existence anatomique que dans leur expression clinique. Lโatteinte du pรฉricarde a รฉtรฉ connue avant celle des autres tuniques du cลur (endocarde et myocarde) sans doute parce quโelle รฉtait plus รฉvidente et mieux reconnaissable [40]. Bien avant lโantiquitรฉ, les chinois connaissaient dรฉjร lโexistence du pรฉricarde. Cโest dans le Nei-King ou traitรฉ de Mรฉdecine Chinoise du IIIรจme au IVรจme siรจcle avant J.C. que le pรฉricarde en tant que viscรจre est reconnu. Il est appelรฉ ยซ Sin Pao ยป, littรฉralement le sac du cลur [46]. Depuis lโantiquitรฉ GALIEN (131- 201 avant JC) avait dรฉcrit lโรฉpanchement pรฉricardique et mรชme lโรฉpaississement de la pรฉricardite chronique [58]. Au dรฉbut du XVIIรจme siรจcle Guillaume RODELET donne la premiรจre description des signes fonctionnels. En 1669 Richard LOWER sโintรฉresse aux consรฉquences hรฉmodynamiques notamment la tamponnade. En 1806 LAENNEC ausculte le frottement du pรฉricarde au cours dโune pรฉricardite et le dรฉcrit comme bruit du cuir neuf. En 1728 DE SENAC prรฉsente une piรจce anatomique avec calcification pรฉricardique, plus tard en 1749 il effectue le premier drainage pรฉricardique. En 1862 GRUVELHEIR dรฉcrit la pรฉricardite tuberculeuse [58]. La tuberculose est connue depuis des milliers dโannรฉes ; on a pu dโailleurs identifier des sรฉquelles de cette maladie sur des momies รฉgyptiennes [62]. Les grecs lโappelaient ยซ phtisie ยป, c’est-ร -dire consomption ; la comparant ร un feu qui brulait les viscรจres [14]. Aux รขges obscurs, lโinfection tuberculeuse รฉtait pour les hรฉbreux un des chรขtiments divins. Hippocrate (5รจme -4รจmesiรจcle), Gallien (2รจme siรจcle) tentaient dรฉjร de donner une explication ร cette maladie mais qui รฉtait le plus souvent confondue avec bien dโautres affections pulmonaires [62]. Il faudra attendre les 18รจme et 19รจmesiรจcles pour faire la part de ce qui revient dans la ยซ phtisie ยป ร la tuberculose et progresser significativement dans la comprรฉhension de la maladie [62]. Cโest ainsi que les ยซ caries vertรฉbrales ยป du moyen รขge ont รฉtรฉ reconnues comme dโorigine tuberculeuse par P. POTT (1713- 1788) [62]. G. B. MORGANI (1682-1771) a fait faire des progrรจs spectaculaires ร lโanatomie pathologique clinique, ce qui a permis ร G. L. BAYLE (1774 -1816) de dรฉcrire la granulation miliaire et les aspects anatomiques de la phtisie tuberculeuse. Peu ร peu le mot phtisie va tomber en dรฉsuรฉtude jusquโร รชtre dรฉfinitivement รฉcartรฉ du vocabulaire en1891. Il va รชtre remplacรฉ par ยซtuberculose ยป, employรฉ pour la premiรจre fois dans son sens actuel par le mรฉdecin allemand SCHรNLEIN en1834 [62]. Cโest surtout grรขce aux travaux H. LAENNEC que la tuberculose a retrouvรฉ son identitรฉ. Dans son livre ยซDe lโauscultation mรฉdiate ยป, publiรฉ en 1819, il isole et reconnait la tuberculose quโil distingue des autres affections pulmonaires. Il affirme son unicitรฉ tant sur le plan anatomique que sur le plan clinique [62]. En 1882, Robert Koch dรฉcouvre le bacille tuberculeux humain : Mycobacterium tuberculosis et rรฉussi sa culture sur sรฉrum de bลuf coagulรฉ en 1884. En 1885, ZIEHL et NEELSEN mirent au point une mรฉthode de coloration spรฉcifique aux mycobactรฉries basรฉe sur leur acido-alcoolo-rรฉsistance [62]. En 1909, la tuberculine fut utilisรฉe par C. MANTOUX (1879-1947) [62]. Les tuberculoses extra-pulmonaires paraissent aussi anciennes que la phtisie pulmonaire proprement dite. Mais leurs rapports รฉtiologiques avec celle-ci nโont รฉtรฉ soupรงonnรฉs puis confirmรฉs que tardivement. La tuberculose des sรฉreuses a รฉtรฉ longtemps confondue sous le terme gรฉnรฉrique dโ ยซ hydropisie ยป, avec toutes les autres collections susceptibles de se dรฉvelopper dans une cavitรฉ sรฉreuse [18]. La chimiothรฉrapie antituberculeuse est apparue ร la fin de la deuxiรจme guerre mondiale. En effet, jusquโaux annรฉes 1950 les traitements antituberculeux furent lourds et trรจs souvent inefficaces. En 1944, S.A. WAKSMAN dรฉcouvre le premier antibiotique actif contre le bacille tuberculeux : la streptomycine. Dโautres mรฉdicaments seront dรฉcouverts dans les vingt annรฉes qui ont suivi :
๏ท lโรฉthambutol en 1951,
๏ท lโisoniazide et le pyrazinamide en 1952,
๏ท lโรฉthionamide en 1956,
๏ท la rifampicine en 1956.
La disponibilitรฉ dโun traitement efficace a eu cependant un impact trรจs favorable sur la tuberculose [62].
Le pรฉricarde sรฉreux
ย ย ย ย ย Comme toute sรฉreuse ; la sรฉreuse pรฉricardique comprend deux feuillets : un feuillet externe pariรฉtal composรฉ de faรงon prรฉdominante de collagรจne, de rares fibres รฉlastiques et un feuillet interne viscรฉral composรฉ dโune fine lame รฉlastique. Ces deux feuillets sont appliquรฉs lโun contre lโautre et limitant la cavitรฉ pรฉricardique qui est virtuelle et contient peu de sรฉrositรฉ entre 30-60Ml [9]. Physiologiquement, il existe un dรฉcollement virtuel des feuillets pรฉricardiques en systole correspondant au liquide intra-pรฉricardique physiologique [9].
๏ท Feuillet viscรฉral recouvre le cลur de la pointe ร la base ainsi que les vaisseaux coronaires et leurs ramifications superficielles. Ces rapports sont assez รฉtroits. En haut et en arriรจre : il rencontre les artรจres qui partent des ventricules et les veines qui sโouvrent dans les oreillettes. En se plongeant, il forme deux gaines vasculaires [9].
๏ท Feuillet pariรฉtal : aprรจs lโengainement des pรฉdicules vasculaires, le feuillet viscรฉral de la sรฉreuse pรฉricardique se rรฉflรฉchit et se continue avec le pariรฉtal qui tapisse la face profonde du sac fibreux pรฉricardique [9].
Rapports du pรฉricarde
Ligaments
Le pรฉricarde est liรฉ ร des structures osseuses (cotes, vertรจbres, sternum) par des lames fibreuses ou bandelettes ou ligaments qui sont au nombre de trois :
โ le ligament phrรฉno-pรฉricardique provient du fascia endothoracique c’est-ร -dire de la couche cellulo-fibreuse qui double le feuillet pariรฉtal de la plรจvre. Ce ligament donne deux segments :
๏ท le segment phrรฉno-pรฉricardique droit qui recouvre la face postรฉro-externe de la veine cave infรฉrieure.
๏ท le segment phrรฉno-pรฉricardique gauche situรฉ ร la partie postรฉrieure et gauche de la base du pรฉricarde [9].
โ le ligament sterno-pรฉricardique donne deux segments :
๏ท le ligament sterno-pรฉricardique supรฉrieur : il sโinsรจre sur le manubrium au niveau du muscle sterno-thyroidien et sur le pรฉricarde en regard de lโorigine des trois troncs artรฉriels. Il contribue ร former en avant la loge du thymus.
๏ท le ligament sterno-pรฉricardique infรฉrieur qui sโรฉtend de lโextrรฉmitรฉ infรฉrieure du sternum et de lโappendice xiphoรฏde ร la partie infรฉrieure du pรฉricarde.
โ le ligament vertรจbro-pรฉricardique : il sโinsรจre de la 6รจme vertรจbre cervicale jusquโร la 4รจme vertรจbre dorsale en haut, en bas sur la partie supรฉrieure du pรฉricarde, ร droite au-dessus et en avant du pรฉdicule pulmonaire, ร gauche sur le pรฉricarde par deux lames qui recouvrent la crosse aortique [9].
Influence de la pression intra-pรฉricardique dans la rรฉgulation de lโhรฉmodynamique
ย ย ย ย ย La pression normale intra-pรฉricardique est nรฉgative ou รฉgale ร zรฉro. Ce fait a des implications majeures dans la comprรฉhension de lโinfluence de la pression intra pรฉricardique sur la pression transmurale de distension des cavitรฉs cardiaques et le mรฉcanisme de fonctionnement de la loi de FRANCK STARLING dans la rรฉgulation du volume dโรฉjection ยซ battement ร battement ยป. La pression de distension transmurale ventriculaire est รฉgale ร la diffรฉrence entre les pressions intra cardiaque et intra pรฉricardique et elle est indรฉpendante de la gravitรฉ [12]. Lorsque la pression intra pรฉricardique est nรฉgative, la pression transmurale devient plus importante dans chaque ventricule. Par exemple, lorsque la pression en tรฉlรฉdiastole du ventricule gauche est รฉgale ร + 8 mmHg et la pression intra pรฉricardique est ร โ 2 mmHg par rapport ร lโatmosphรจre, la pression de distension ventriculaire gauche devrait รชtre ร 10 mmHg [8 – (- 2) mmHg]. Des รฉtudes utilisant des pressions mesurรฉes au micro manomรจtre dรฉmontrent que la pression pรฉricardique est gรฉnรฉralement basse et nโexerce donc quโune influence limitรฉe sur la distension transmurale moyenne, tant que le volume pรฉricardique de rรฉserve nโest pas dรฉpassรฉ par le volume de la charge. Toutes ces observations prouvent que le pรฉricarde est une poche dilatable qui nโaffecte que modestement le volume dโรฉjection par modification des pressions intra pรฉricardique et transmurale. Il exerce une influence importante seulement lors de hautes pressions ventriculaire et pรฉricardique comme cโest le cas dans la tamponnade. Il faut noter que la ยซ conception classique ยป a รฉtรฉ remise en question par SMISETH et collaborateurs [12]. Ils soutiennent que les tensiomรจtres ร fluide et cathรฉters micro-manomรฉtriques sous estiment la pression pรฉricardique et son influence sur les pressions de distension transmurale des cลurs normaux. La mesure de la pression de la surface de contact du pรฉricarde sur le cลur est plus prรฉcise si on utilise un ballon plat [12]. Les observations pratiquรฉes sur des humains et des chiens indiquent que lorsque le volume des fluides contenus dans la poche pรฉricardique est petit, la pression pรฉricardique mesurรฉe de cette maniรจre est bien plus รฉlevรฉe que la pression intra thoracique ou pรฉricardique mesurรฉe avec un cathรฉter. Par contre, le rรฉsultat est le mรชme lorsquโun volume important de liquide pรฉricardique est prรฉsent. Ces arguments ont profondรฉment remis en question les conceptions classiques ร lโรฉgard de la physiologie du cลur normal et lโintรฉrรชt de la mesure des pressions transmurales de chaque ventricule. Au total, nous retenons que toutes ces expรฉriences confirment que le pรฉricarde modifie les pressions de remplissage et les pressions intra cavitaires de chaque ventricule, en particulier en cas de distension cardiaque [12].
Signes cardiaques
๏ท A lโinspection on peut voir une voussure thoracique qui sโobserve plus en cas dโรฉpanchement de grande abondance [40].
๏ท A la palpation on peut retrouver une diminution du choc de pointe. La dรฉviation du choc de pointe vers la droite lorsque le patient passe de la position assisse ร la position gรฉnu pectorale constitue le signe de WEIL [40].
๏ท A lโauscultation on peut mettre en รฉvidence :
– un assourdissement des bruits du cลur ร la pointe avec conservation dโune intensitรฉ normale ร la base ce qui est un signe รฉvocateur dโun รฉpanchement pรฉricardique. Les bruits du cลur sont gรฉnรฉralement rapides [40].
– un frottement pรฉricardique qui est pathognomonique de cette pathologie mais inconstant : il sโagit dโun bruit surajoutรฉ localisรฉ, superficiel sans irradiation ; on dit que ยซ il nโait et meurt sur place ยป et systolo-diastolique rรฉalisant un bruit de va et vient. Tantรดt il est doux comme le ยซ frottement de soie ยป ; tantรดt il est intense, rรขpeux, voir rugueux comme le ยซ bruit du cuir neuf ยป. Ce bruit est variable dโun examen ร lโautre, selon la position du malade et la pression du stรฉthoscope [40].
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE
I. DEFINITION
II. EPIDEMIOLOGIE
III. HISTORIQUE
IV. RAPPELS
1. EMBRYOLOGIE
2. ANATOMIE
2.1 Structure, forme et rapport du pรฉricarde
2.1.1 Structure et forme
2.1.1.1 Le pรฉricarde sรฉreux
2.1.1.2 Le pรฉricarde fibreux ou sac fibreux pรฉricardique
2.1.2 Rapports du pรฉricarde
2.2 Vascularisation
2.3. Innervation
3. PHYSIOLOGIE
3.1 Rรดle de protection
3.2 Rรดle de contention
3.3 Influence de la pression intra-pรฉricardique dans la rรฉgulation de lโhรฉmodynamique
4. PATHOGENIE
IV. ETUDE CLINIQUE DES PERICARDITES TUBERCULEUSES
1. TDD:PERICARDITE SUBAIGUE DE MOYENNE ABONDANCE NON COMPLIQUE DE LโADULTE JEUNE
1.1. Signes cliniques
1.1.1. Interrogatoire
1.1.1.1. Signes fonctionnels
1.1.1.2. Signes gรฉnรฉraux
1.1.2. Signes physiques
1.1.2.1. Signes cardiaques
1.1.2.2. Signes extracardiaques
1.2. Signes paracliniques
1.2.1. Electrocardiogramme
1.2.2. Radiographie du thorax
1.2.3. Echocardiographie trans thoracique
1.2.4. Tomodensitomรฉtrie thoracique
1.2.5. Biologie
1.2.6. Ponction pรฉricardique
1.2.7. Crachats BAAR
1.2.7. Biopsie pรฉricardique et histologie
1.3. Evolution
1.3.1. Elรฉments de surveillance
1.3.2. Modalitรฉs รฉvolutives
2. FORMES CLINIQUES
2.1. Formes รฉvolutives
2.1.1. Pรฉricardites de grande abondance sans compression des cavitรฉs cardiaques
2.1.2. Pรฉricardites sรจches
2.2. Formes compliquรฉes
2.2.1. La tamponnade
2.2.2. La constriction tardive ou pรฉricardite chronique
VI. DIAGNOSTIC
1. POSITIF
1.1. De la pรฉricardite
2. DIFFERENTIEL
2.1. Devant la douleur thoracique
2.1.1. Lโinfarctus du myocarde
2.1.2. La dissection aortique
2.1.3. Lโembolie pulmonaire
2.1.4. Pleurรฉsies / Pneumonie aigue
2.2. Devant la dyspnรฉe
2.2.1. Pneumothorax
2.2.2. Insuffisance ventriculaire gauche aigue
2.3. Devant le frottement
2.3.1. Lโendocardite aigue rhumatismale ou infectieuse
2.3.2. Les frottements pleuraux
2.4. Devant les anomalies รฉlectrocardiographiques
2.4.1. Les myocardites
2.4.2. Les syndromes coronariens aigus
3. ETIOLOGIQUE
3.1. Les รฉlรฉments de prรฉsomption
3.1.1. Enquรชte รฉtiologique
3.1.2. Elรฉments dโorientation clinique
3.1.3. Elรฉments dโorientation biologique
3.2. Diagnostic de certitude
3.2.1. Bactรฉriologie
3.2.2. Lโhistologie
3.2.3. Les tests sรฉrologiques
VII. TRAITEMENT
1. TRAITEMENT CURATIF
1.1. Rรจgles gรฉnรฉrales
1.2. Buts
1.3. Les moyens
1.3.1. Les mesures hygiรฉno-diรฉtรฉtiques
1.3.2. Les moyens mรฉdicamenteux
1.3.2.1. Les antituberculeux
1.3.2.2. Mรฉdicaments adjuvants
1.3.3. Moyens instrumentaux
1.3.4. Les moyens chirurgicaux
1.4. Conduite de traitement
1.5. Indication
1.6. Surveillance de la chimiothรฉrapie
2. TRAITEMENT PREVENTIF
2.1 Prรฉvention primaire
2.1.1 La vaccination par le BCG
2.2 Prรฉvention secondaire
2.2.1 La chimioprophylaxie
2.2.2 Autres mesures prรฉventives
DEUXIEME PARTIE : NOTRE ETUDE
METHODOLOGIE
I. CADRE DโETUDE
II. MATERIELS ET METHODE
1. MATERIELS
2. METHODE
2.1. Type et pรฉriode dโรฉtude
2.2. Population dโรฉtude
2.2.1. Critรจres dโinclusion
2.2.2. Critรจres de non inclusion
2.2.3. Paramรจtres รฉtudiรฉs
2.2.3.1. Donnรฉes socio-dรฉmographiques
2.2.4.2. Donnรฉes cliniques
2.2.4.3. Donnรฉes paracliniques
2.2.4.4. Donnรฉes รฉtiologiques
2.2.4.5. Donnรฉes thรฉrapeutiques
2.2.4.6. Donnรฉes รฉvolutives
2.2.5. Dรฉfinition des variables
2.3. Dรฉroulement de lโรฉtude
2.4. Saisie et analyse des donnรฉes
RESULTATS
I. DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES
1. LA PREVALENCE
2. LE GENRE
3. LโAGE
4. LA PROFESSION
5. LE NIVEAU SOCIO โ ECONOMIQUE
6. LA PROVENANCE
II. DONNEES CLINIQUES
1. ANTECEDENTS
2. SIGNES FONCTIONNELS
3. SIGNES GENERAUX
4. SIGNES PHYSIQUES
III. DONNEES PARACLINIQUES
1. HEMATOLOGIE ET BIOCHIMIE
2. BACTERIOLOGIE ET ANATOMO- PATHOLOGIE
3. LโELECTROCARDIOGRAMME
4. LA RADIOGRAPHIE DU THORAX
5. ECHOCARDIOGRAPHIE TRANS- THORACIQUE
IV. DONNEES THERAPEUTHIQUES
V. DONNEES EVOLUTIVES
1. DUREE DโHOSPITALISATION
2. MODALITES EVOLUTIVES
DISCUSSION
I. LIMITES
II. AU PLAN EPIDEMIOLOGIQUE
1. PREVALENCE
2. LE GENRE
3. LโAGE
4. LE NIVEAU SOCIO-ECONOMIQUE
III. AU PLAN CLINIQUE
1. ANTECEDENTS
2. SIGNES FONCTIONNELS
3. SIGNES GENERAUX
4. SIGNES PHYSIQUES
IV. AU PLAN PARACLINIQUE
1. BIOLOGIE
2. BACTERIOLOGIE ET ANATOMOPATHOLOGIE
3. LโELECTROCARDIOGRAMME
4. LA RADIOGRAPHIE DU THORAX DE FACE
5. LโECHOGRAPHIE CARDIAQUE TRANS-THORACIQUE
V. AU PLAN ETIOLOGIQUE, THERAPEUTIQUE ET EVOLUTIF
1. ETIOLOGIE
1.1. Certain
1.2. Probable
2. THERAPEUTIQUE
3. EVOLUTION
CONCLUSION
RECOMMANDATIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
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