Les performances statistiques d’une méthode de mesure basée sur la courbe d’étalonnage

SPECTROSCOPIE D’ABSORPTION

Neuroleptiques

Les neuroleptiques sont des médicaments réducteurs des symptômes psychotiques. Ayant essentiellement des effets sur le système dopaminergique ; Le système dopaminergique joue également un rôle dans le contrôle de la motricité et dans l’inhibition de la sécrétion de prolactine, à l’origine des effets secondaires de certains neuroleptiques. Les neuroleptiques peuvent exercer des effets non seulement sur les hallucinations, le délire et l’agitation (effets antipsychotiques, et sédatifs), mais aussi, et de façon plus modeste, sur les symptômes négatifs ou déficitaires de la schizophrénie (effets désinhibiteurs et/ou anti déficitaires). Ce dernier joue un rôle dans la régulation de la vie émotionnelle et le contrôle de la motivation, dans la modulation de la perception, ainsi que dans l’organisation des comportements adaptatifs. 5 critères sont considérés comme indispensables pour qu’une substance soit classée parmi les «neuroleptiques» : 1. Création d’un état d’indifférence psychomotrice sans effet hypnotique. 2. Diminution de l’agitation et de l’agressivité. 3. Action réductrice des psychoses. 4. Actions sur manifestations psychomotrices et neurovégétatives. 5. Action sous-corticale prédominante. II.2. Effets pharmacologiques : Les effets psychiques des neuroleptiques peuvent être distingués en fonction du délai d’effet et de sa duré : a- Effets précoces :  Action sédative : diminution de l’agitation et de l’agressivité avec création d’un état§ apathique ; les patients sont lents à répondre à des stimulations mais les neuroleptiques n’induisent pas de confusion mentale ni de perte des fonctions intellectuelles (ce qui permet de distinguer l’effet des anxiolytiques et des hypnotiques de celui des neuroleptiques) = calme l’angoisse, l’agressivité.  Tous les NL sont sédatifs à doses élevées, mais certains même à faiblesà doses ont un effet sédatif, ils sont utilisés en urgence ex NOZlNAN.  Action anti-agressive.§  Action antipsychotique.§  Action désinhibitrice (aux faibles doses) : Capables d’agir davantage sur les§ symptômes psychotiques déficitaires. Ceci est le cas de divers neuroleptiques à petites doses, en particulier du (Sulpiride), Les neuroleptiques atypiques (Thioridazine) ont l’avantage d’induire moins de symptômes parkinsoniens aux posologies thérapeutiques = contre le repli sur soi, le retrait social, le manque de contact avec la réalité, l’apragmatisme : cet effet est beaucoup moins net.  Action antiémétique : elle est efficace sur les vomissements induits par l’irradiation,§ les opiacés ou par certains anticancéreux. b- Effets prolongés :  Diminution de l’intensité et de la fréquence des recrudescences délirantes.§  Erosion de la symptomatologie psychotique.§  Diminution de la réaction affective au délire : tension passionnelle, conviction§ délirante (revendication).  Apparition d’une indifférence psychique, ou maintien de l’activité désinhibitrice.§ II.3. Pharmacocinétique : La résorption gastro-intestinale des neuroleptiques est extrêmement variable d’un individu à l’autre. En outre, les neuroleptiques subissent un effet très variable au premier passage hépatique lorsqu’ils sont administrés par vois orale, diminuant ainsi la quantité des neuroleptiques disponible. Leur volume de distribution est élevé du fait de leur importante lipophilie. II.4. Pharmacodynamique : Les neuroleptiques ont une action sur les différents récepteurs tels que les récepteurs dopaminergiques, adrénergiques et cholinergiques, mais on va s’intéresser plutôt à la première catégorie des récepteurs qui la présence des NL influent leur action. Ces récepteurs sont au nombre de cinq et ils ont sept domaines transmembranaires couplés à la protéine G. Le récepteur D1 agit de façon fonctionnelle avec D2 en facilitant la stimulation de D2, ces récepteurs type D2 se trouve au niveau des corps cellulaires dopaminergiques (autorécepteurs). Ces autorécepteurs sont stimulés en présence des antagonistes qui sont des molécules d’origine neuroleptique, ce qui diminue l’activité des neurones dopaminergiques ainsi que la synthèse et la libération de la dopamine.

Classification des molécules NL:

Les neuroleptiques sont classés selon les effets cliniques, leur puissance et leur structure chimique et ceci a pour avantage d’avoir plusieurs classes des NL : 1.1. Classification selon les effets cliniques : La classification des neuroleptiques selon les effets cliniques varient entre : la modification des symptômes observés (hallucinations, délire, angoisse, agressivité) et les effets sédatifs et incisifs (antipsychotique) de ces médicaments et aussi selon ceux qui ont le plus d’effets sur l’agitation et l’angoisse, au prix d’effets indésirables surtout végétatifs (la Lévomépromazine). Classification en fonction de la puissance : Tous les neuroleptiques possèdent les mêmes effets thérapeutiques, leurs différences résidant avant tout dans la fréquence et la diversité de leurs effets indésirables. 1.3. Classification selon la structure chimique : La structure chimique des molécules permet, quant à elle, de distinguer plusieurs classes de neuroleptiques. Ces médicaments ont tous une structure complexe, associant plusieurs cycles à des chaînes de différentes natures. Il existe quatre principales classes de neuroleptiques : • les Phénothiazines (différentes structures tricycliques ont été obtenues par modification de la chaîne latérale) ; • les Butyrophénones (dont le chef de file est l’halopéridol, remarquable par son activité anti hallucinatoire) ; • d’autres composés tricycliques, comme les Thioxanthènes, résultent de modifications apportées au noyau des phénothiazines ; • et enfin, les Benzamides (chef de file : le sulpiride, parfois considéré comme la première phénothiazine atypique). III. Les phénothiazines : (13) III.1 Définition : L’histoire des phénothiazines commence en 1876 avec la synthèse du bleu de méthylène par le chimiste Allemand Heinrich (1834-1910). Les phénothiazines se caractérisent par un noyau tricyclique (deux cycles benzéniques couplés par des atomes d’azote et de soufre), où se trouve généralement un halogène dont le rôle serait important dans l’activité antipsychotique. Cette substance a des effets hypnogènes et sédatifs sur le système nerveux central.

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Table des matières

Introduction
Partie théorique
Synthèse bibliographique
I-Les psychotropes
1- Définition
2- Classification
3- Mécanisme d’action
II-Les neuroleptiques
1- Définition
2- Effets pharmacologiques
a- Effets précoces
b- Effets prolongés
3- Pharmacocinétique
4- Pharmacodynamique
5- Classification
a- Selon les effets cliniques
b- En fonction de la puissance
c- Selon leur structure chimique
III-Les phénothiazines 
1- Définition
2- Pharmacocinétique
IV-La chlorpromazine
a- Indications thérapeutiques
b- En cas de surdosage
c- Les effets secondaires possibles de la chlorpromazine
Validation statistique
I-Le processus de validation d’une méthode d’analyse
1- Définition
2- Types de validation
II-Les performances statistiques d’une méthode de mesure basée sur la courbe d’étalonnage
1- La sensibilité
2- La linéarité
3- La limite de détection, la limite de quantification
4- La fidélité: répétabilité Rappels statistiques
1- La moyenne
2- La variance
3- L’écart-type
4- La loi normale/ loi gaussienne/ loi de Laplace-Gauss
5- Le test de Dixon
6- La loi de Student
7- Le coefficient de corrélation
8- Le coefficient de détermination
9- Le coefficient de variation
Matériel et méthodes 
1- Introduction du sujet
2- Spectrophotomètre
3- Loi de Beer-Lambert
4- Les spectres dans l’UV/ visible
Méthodes
1- Protocole de fabrication de FPN
a- Solutions mère
b- Protocole expérimental
2- Etude spectroscopique de l’échantillon
Résultats
1- Recherche de la longueur d’onde d’absorption
2- Droite d’étalonnage
a- Sensibilité
b- Linéarité
c- Limite de détection
d- Limite de quantification
e- Coefficient de détermination
f- Coefficient de corrélation
g- Fidélité: répétabilité
Discussion
Conclusion
Annexe
Références bibliographiques

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