Les parasitoses cutanées ou dermatoses
LA TEIGNE
La plupart des animaux domestiques peuvent être atteints par des spores de champignons. Les dermatophytes peuvent être responsables d’affections cutanées, contagieuses affectant les mammifères et les oiseaux, y compris l’homme. Ces affections restent généralement limitées aux éléments cornés de la peau, des follicules, des poils et des plumes.
L’agent causal et la pathogénie.
Les champignons sont des organismes unicellulaires (levures) ou pluricellulaires qui dans ce cas peuvent former des filaments cloisonnés ou non, selon les groupes. Ils sont dépourvus de chlorophylle et se nourrissent de substances très diverses. Ils se multiplient par des spores sexuées ou non. [130] Le devenir d’une spore déposée sur le tégument comprend trois principales étapes. Tout d’abord, la spore va germer en surface de la couche cornée. Le filament mycélien formé va coloniser la couche cornée responsable des lésions rondes dues à la propagation centrifuge de celui-ci. Après la pénétration dans le poil, la formation de spores se fait par fragmentation des filaments mycéliens : on parle alors d’arthrospores. Ces arthrospores sont classés en fonction de leur taille : on parle de microspores si la taille est d’environ 2 à 3µ, et de macrospores pour 5 à 10µ, et de leur disposition : en chaînette ou en mosaïque. Il est à noter qu’il existe une limite de kératinisation pilaire appelée frange d’Adamson, en dessous de cette limite le dermatophyte ne colonise pas le follicule pilaire. Le bulbe pilaire étant non parasité, la pousse du poil entraîne les spores à l’extérieur. [130] Il existe différents types de colonisation permettant d’aider au diagnostic. Le type endoectothrix est lorsque les filaments mycéliens se trouvent à l’intérieur du follicule pileux et les spores à l’extérieur : – genre Microsporum présentant des microspores en mosaïque. – Les espèces Trichophytum mentagrophytes et Trichophytum erinacei présentent des microspores en chaînette. – Les espèces Trichophytum verrucosum et Trichophytum equinum présentent des mégaspores en manchon. Le type endothrix est caractérisé par la présence des filaments mycéliens et les spores à l’intérieur du follicule pileux : – l’espèce Trichophytum tonsurans dont les microspores en chaînette dans le poil occupe tout le volume du poil. – L’espèce Trichophytum schoenleinii dont les filaments mycéliens se trouvent à l’intérieur du poil.
Epidémiologie
Les teignes sont des dermatophytes zoophiles peu ou pas adaptés à l’homme responsables de lésions fortement inflammatoires. Les personnes les plus sensibles sont les propriétaires des animaux de compagnie et les chasseurs, mais aussi toutes personnes ayant un contact plus ou moins important avec les animaux contaminés. [101, 119] Parmi les champignon, les dermatophytes les plus fréquemment rencontrés sont Trichophytum mentagrophytes et Microsporum canis. Une étude au USA a montré que 15% des dermatophytoses humaines sont dues à Microsporum canis. Microsporum muris (chez la souris) est très pathogène pour l’homme mais peu fréquent. Les hérisson peuvent être porteur de Trichophytum erinacei et source de contamination pour les chats errants.
La transmission est plus fréquemment observée lors de teigne du jeune animal que de l’adulte. Elle s’effectue par contact direct, mais aussi indirectement à partir de l’environnement déjà contaminé, les poils pouvant rester contagieux plusieurs mois. [101, 119] C’est une dermatose très contagieuse aux autres animaux et à l’homme. Une étude au USA a révélée que dans les foyers possédant un chat contaminé par Microsporum canis, 44,2% des adultes et 80% des enfants présentaient des lésions de teigne. Par conséquent, la connaissance du dermatophyte en cause et le mode de contamination sont importants à connaître pour lutter contre la propagation de la maladie.Les facteurs favorisants sont les suivants les milieux chauds et humides, le jeune âge, les traumatismes cutanés, les carences protéiques et vitaminiques et les déficits immunitaires.
La clinique
Chez le chat. Il existe plusieurs formes de teigne mais le plus souvent elle se traduit par une forme occulte. Le chat ne présente aucun signe clinique perceptible mais reste cependant une source de contamination pour l’homme. Parfois elle peut se traduire par un léger éclaircissement du poil autour des yeux et de la tête.La teigne tondante microsporique est due le plus souvent à Microsporum canis et à Microsporum gypseum. Elle se traduit par des lésions rondes à bord net, les poils sont cassés à ras. [130] La forme favique est due à Trichophytum quinckeanum d’origine murine. Elle se traduit par des lésions très inflammatoires à l’extrémité des pattes, de la base des griffes et de la région ombilicale. Le chat présente alors un prurit important. [130] La dermatite arénacée est due à la présence de nombreuses croutelles provoquées par Trichophytum mentagrophytes. [130] Le kérion est une lésions très inflammatoire et très élevée ou un mycétome due à Microsporum canis.
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Table des matières
INTRODUCTION
1ère partie : LES PRINCIPALES ZOONOSES RENCONTREES CHEZ LES CHATS ERRANTS
I) Les parasitoses cutanées ou dermatoses
1- La teigne. a. L’agent causal et la pathogénie
b. L’épidémiologie
c. La clinique
d. Le diagnostic
e. Le traitement et la prévention
2- Les gales
a. L’agent causal et la pathogénie
b. L’épidémiologie
c. La clinique
d. Le diagnostic
e. Le traitement et la prévention
3- Les puces
a. L’agent causal et la pathogénie
b. L’épidémiologie
c. La clinique
d. Le diagnostic
e. Le traitement et la prévention
II) Les parasitoses digestives
1- La toxoplasmose.
a. L’agent causal et la pathogénie
b. L’épidémiologie
c. La clinique
d. Le diagnostic
e. Le traitement et la prévention
2- L’ascaridose
a. L’agent causal et la pathogénie
b. L’épidémiologie
c. La clinique
d. Le diagnostic
e. Le traitement et la prévention
III) Les maladies infectieuses
1- La maladie des griffes du chat
a. L’agent causal et la pathogénie
b. L’épidémiologie
c. La clinique.
d. Le diagnostic
e. Le traitement et la prévention
2- Les pasteurelloses. a. L’agent causal et la pathogénie
b. L’épidémiologie
c. La clinique
d. Le diagnostic
e. Le traitement et la prévention
3- Les infections à germes pyogènes
4- La rage. a. L’agent causal et la pathogénie
b. L’épidémiologie
c. La clinique
d. Le diagnostic
e. Le traitement et la prévention
2ème partie : METHODES DE GESTION DES POPULATIONS DE CHATS ERRANTS
I) Bilan des problèmes et nécessité d’un contrôle des populations
1- Localisation des colonies
a. Alimentation.
b. Organisation spatio-temporelle du chat errant
c. Organisation sociale du chat errant
2- Nuisances
a. Nuisances pour l’Homme
Les nuisances sonore
Les nuisances olfactives
Les nuisances visuelles
Les nuisances matérielles
Les agressions d’autres animaux
b. Nuisances envers la population féline domestique des alentours
Le FeLV ou Feline Leucemy Virus
Le FIV ou Feline Immunodeficiency Virus
La PIF ou Péritonite Infectieuse Féline
3- Législation
a. Définition juridique du chat errant
b. Lutte contre les chats errants
c. Protection des animaux
II) Les différentes méthodes de contrôle
1- Extraction du milieu
2- Stérilisation chimique
a. La contraception orale
• La mélatonine
• L’acétate de mégestrol
• Les progestagènes
b. Avortement à l’aide d’un inhibiteur de la prolactine : la cabergoline
c. Vasectomie chimique chez les mâles
3- Stérilisation chirurgicale
a. Stérilisation des chats avant la puberté
b. Stérilisation des femelles
L’ovariectomie
L’ovariohystérectomie
c. Stérilisation des mâles
La castration
La vasectomie
3ème partie : ETUDES EXPERIMENTALES
I) Matériel et méthode
1- La population féline
2- Soins vétérinaires et les prélèvements
3- Isolement des souches bactériennes et identification des Bartonella sp. et recherche de Rickettsia felis
4- Méthode de culture sur tapis pour une recherche diagnostic de la teign
II) Résultats
1- Description de la population féline
2- Recherche diagnostic de la teigne par culture sur tapis
3- Sérologie sanguine
4- Isolement des souches bactériennes et identification des Bartonella sp. et recherche de Rickettsia felis
a. Hémocultures et identification des souches
b. Recherche de Bartonella sp. et Rickettsia felis
III) Discussion
1. Analyse de la prévalence de l’infection par Microsporum canis et Microsporum gypseum
2. Analyses des tests rapides FeLV, FIV et PIF
a. Prévalences rencontrées chez les chats errants
b. Difficulté d’émettre un diagnostic FeLV et FIV
c. Interprétation d’un test positif de péritonite infectieuse féline
3. Analyse de la prévalence de l’infection par Bartonella henselae chez le chat
a. Facteurs d’influence de la bactériémie
b. Les charges bactériémiques
4. Analyse de la prévalence de l’infection par Bartonella sp. et par Rickettsia felis chez le vecteur émergent : la puce
a. Prévalences rencontrées chez Ctenocephalides felis
b. Répartition de B. henselae, B. clarridgeiae et B. quintana
c. Mise en évidence de co-infections
IV) Conclusion
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE
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