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L’alphabétisation : un processus incontournable
Alphabétisation et lutte contre l’analphabétisme :
Approche théorique
D’après cette définition : « l’alphabétisation est généralement définie dans le sens de l’éducation de base pour adultes »1.L’alphabétisation est une action éducative qui offre aux apprenants adultes des connaissances sur la lecture, l’écriture et le calcul. Ses actions impliquent en général une nouvelle vision du monde, de nouvelles attitudes, de nouvelles compétences et un nouveau comportement. Ainsi, la population cible, ce sont les adultes analphabètes. Ils ont d’abord besoin d’être alphabétisé pour pouvoir participer à son propre développement, ensuite, au développement social et économique de la société et enfin du pays tout entier. L’alphabétisation vise donc une action de changement social. C’est alors une préoccupation primordiale pour Madagascar.
L’objectif de développement du millénaire
L’alphabétisation et la lutte contre la pauvreté sont une affaire mondiale. Il importe alors à réaliser l’idée des objectifs de développement pour le millénaire (ODM). Il consiste à réduire l’ensemble des conditions, dont se compose la vaste notion de cercle vicieux de la pauvreté : maigres revenus, préjugés liés au sexe, mauvaise alimentation, mauvaise santé, faible aptitude au travail, mauvais niveau d’instruction, mauvaise utilisation des ressources, taux élevés de morbidité et de mortalité. L’éducation et de la formation de base des adultes devraient avoir un impact sur toutes ces facettes de la pauvreté.
La réduction de l’extrême pauvreté et de la faim est tout au premier rang pour les objectifs de développement pour le millénaire. Cette activité concerne surtout les couches les plus pauvres de la société. En perspective l’impact de l’alphabétisation aux adultes sur la maitrise du calcul écrit doit être palpable, ils seront capables de manier l’argent qu’ils possèdent et de l’investir par leur propre moyen.
Stratégie pour la réussite de l’alphabétisation
L’alphabétisation vise à donner aux adultes la capacité, l’aptitude à lire, à écrire et à calculer avec d’autres compétences relatives à une vie de famille, aux moyens d’existence et à la gestion de l’argent. Pour atteindre ces buts, il serait très important d’utiliser une stratégie bien fondée. Il est préférable d’adopter la stratégie de « Rogers »1997, qu’il qualifie « d’alphabétisation en second ». Il consiste alors d’identifier les principaux intérêts communs des groupes de gens, d’organiser la formation dans ce sens et d’identifier ensuite dans quelle mesure l’alphabétisation et les notions de calcul peuvent le mieux possible servir la formation et leurs intérêts « L’alphabétisation en second » est programmé en deux groupes principaux : ceux qui sont guidés par l’alphabétisation » et ceux qui sont guidés par les moyens d’existence. Les programmes « guidés par l’alphabétisation » réussissent si la formation consiste à donner des compétences professionnelles démontrant clairement que l’alphabétisation et les notions de calcul seront indispensables à leur pleine efficacité, alors un besoin d’alphabétisation se fait sentir de lui-même.
Les programmes guidés par les moyens d’existence consistent à combiner efficacement mêlant les moyens d’existence et l’alphabétisation et d’autres aspects du développement .L’essentiel dans tout cela, c’est de se laisser guider par les intérêts des gens plutôt que par l’alphabétisation. Cette stratégie devrait s’inscrire dans la perspective de « l’éducation tout au long de la vie » pour la simple raison que ni les intérêts relatifs à la vie ou aux moyens d’existence, ni, les compétences en alphabétisation et calcul ne peuvent se développer de manière adéquate, et encore moins entièrement, au fil d’un seul cours, de courte durée. Pour réaliser cette stratégie, il faut concentrer l’effort sur l’organisation, sur les personnes ressources, la compétence des acteurs et le financement.
Méthodes pédagogiques pour la réussite de l’alphabétisation
Plusieurs méthodes et approches pédagogiques ont été préconisées par bon nombre d’éducateurs pour rendre l’éducation et la formation des adultes plus efficaces, quels que soient les objectifs particuliers des différents programmes. Elles sont toutes bonnes et elles sont semblables en ce qui concerne la rétention des acquis et les résultats. Pour les compétences en lecture et en écriture, le travail de mémorisation doit être mise en œuvre : utilisation des matériels concrets, répétions, bref, se focaliser sur la mémoire visuelle, auditive, verbale et tactile. De même pour l’apprentissage : l’enseignement devra se centrer sur l’apprenant c’est-à-dire, la participation active et effective des adultes apprenants serait un atout pour la réussite du cours d’alphabétisation.
Concernant les éducateurs ou alphabétiseurs
Pour la réussite de l’alphabétisation, il faut miser aussi sur les qualités des alphabétiseurs.
Ainsi, l’éducateur idéal devrait posséder les qualités suivantes : fiabilité, compétence dans son domaine maitrise des méthodes et compétences, bonne relation avec ses apprenants et aptitude à maintenir l’intérêt et la motivation et le plus essentiel désintéressé.
Par conséquent, deux éducateurs par groupe d’apprenants seraient parfaits. Ils couvrent chacun d’eux des domaines appropriés au sein d’un programme bien planifié et coordonné et assurent que les connaissances à acquérir par les adultes apprenants concordent et se complètent. Pour la bonne marche de l’éducation, ils devraient se montrer flexibles et ingénieux. Une formation serait organisée pour les éducateurs.
Bref, pour lutter contre la pauvreté, l’alphabétisation des adultes est incontournable. Ainsi, toute action d’alphabétisation doit commencer par la pré alphabétisation pour la pérennisation et enfin la post alphabétisation pour la pérennisation des acquis .Cela va nous amener à :
L’alphabétisation – formation professionnelle : deux processus complémentaires : un cercle vertueux.
L’alphabétisation, comme l’éducation en général est considérée comme une force déterminante d’un développement conscient et de l’épanouissement de l’individu et des sociétés. L’éducation est le moteur de tout développement. Elle est un investissement, plus un individu est éduqué, c’est-à-dire, maitrise la lecture, l’écriture et le calcul, plus il est motivé à s’investir dans l’apprentissage d’un métier, plus il s’intègre facilement dans un environnement lettré.
L’éducation des adultes ne doit pas rester sur l’alphabétisation traditionnelle, seulement. Il faut ancrer le programme de l’alphabétisation dans le réel. Il est donc primordial, pour les femmes de l’AMTD aboutissant à l’acquisition du savoir faire minimum, leur permettant d’exercer un métier. Les objectifs en sont de permettre à ces femmes d’améliorer leur qualité de vie respective, ainsi que celle de leur famille. Et aussi de contribuer de manière significative au développement de l’économie nationale, en général et de la société, en particulier. Il est donc, capital de leur doter des compétences qui leur sont nécessaires pour exercer un nouveau métier ou pour améliorer leurs performances dans leur activité actuelle. En fait, la proposition des métiers à réaliser durant la formation professionnelle est déterminée à partir d’une étude d’identification des besoins, résultat de l’enquête menée auprès des femmes de l’AMTD. Bref nous pouvons tout au moins être légitimement sûrs que l’absence de la formation professionnelle pour les femmes de l’AMTD, entraverait tous les efforts de développement qu’elles entreprennent dans leur famille ainsi que dans la société.
L’alphabétisation traditionnelle rencontre parfois des échecs, elle ne motive pas les analphabètes car elle se caractérise surtout sur l’aspect « théorique », sans pouvoir résoudre leurs problèmes réels vécus comme l’oppression de leurs maris, l’exclusion ; l’injustice sociale et surtout de la pauvreté. La maîtrise de la lecture, de l’écriture et du calcul ne suffit pas à lutter contre la pauvreté. Il faut surtout avoir un métier, bien payé pour subvenir aux besoins quotidiens de la famille. L’alphabétisation traditionnelle devrait être accompagnée d’une formation professionnelle leur permettant d’éradiquer la pauvreté dans la famille et dans la société où elles vivent. L’alphabétisation et la formation professionnelle constituent un cercle vertueux. L’alphabétisation sans formation professionnelle, c’est comme une machine qui moud à vide. C’est donc, deux processus complémentaires, utiles et nécessaires pour la lutte contre la pauvreté
Selon cette figure, l’alphabétisation et la formation professionnelle forment un couple relatif vertueux.
D’après Mathieu 25 :14-30 : Ici, Mathieu parlait de talents que le, maitre a offert à des serviteurs avant de partir en voyage. Il donna à, ses trois serviteurs des talents : 5 à l’un, 2 à l’autre et 1 au troisième. A son retour, les deux premiers serviteurs en gagnaient le double de ce qu’on leur a donné, tandis que le troisième n’en avait que ce que le maître le lui offert : le maître ordonnait de lui ôter le talent et de le donner à celui qui avait 10 talents « car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il en a »3. D’après, nous, la pauvreté prend sa source en l’homme lui-même. Elle s’enracine facilement pour ceux qui ont choisi l’oisiveté, la paresse, l’irresponsabilité, compagnons de route. Ainsi, celui qui est pauvre sera dans sa vie future plus pauvre encore (cercle vicieux) tandis que le riche pourra économiser plus d’avantage: « économiser permet d’être riche et être riche permet d’économiser plus ». Pour sortir les femmes de l’AMTD de cette situation de pauvreté, il est nécessaire de trouver une bonne stratégie pour qu’elles puissent participer au développement socio-économique. Cela va nous amener à la 2é partie de notre travail.
les paramètres généraux de l’alphabétisation-formation professionnelle
Le projet éducatif et formatif: un environnement lettré et sécurisant
Nous avons évoqué ultérieurement, que pour être rentable et efficace, l’éducation des femmes ne se limite pas à l’alphabétisation traditionnelle seulement mais elle doit être accompagnée d’une formation professionnelle. De ce fait, pour pouvoir améliorer leur condition de vie, les femmes de l’AMTD devrait faire l’objet d’un projet éducatif et formatif novateur, afin de leur offrir un environnement lettré et sécurisant. Ainsi, le projet axé sur la lutte contre l’analphabétisme devrait se concentrer sur les connaissances qu’il faut développer : il s’agit du domaine de la citoyenneté active, de la santé et de l’environnement, l’apprentissage doit être reconnu et intégré dans la théorie et la pratique. La grande priorité pour les femmes de l’AMTD est surtout l’éducation de base d’abord : lecture, écriture et calcul : ensuite la formation professionnelle concernant les secteurs : l’artisanat, le bien être industriel et communautaire, logement, santé, nourriture, sécurité.
Pour la réalisation du projet, l’alphabétisation fonctionnelle est prise comme approche car pour ces femmes, l’essentiel c’est de les préparer à un rôle social, civique et économique, débordant largement les limites d’une alphabétisation rudimentaire réduite à l’enseignement de la lecture.
De même, l’alphabétisation fonctionnelle est conçue comme une composante de projet de développement économique et culturel, qui n’est pas une action, isolée, mais permet de forger les femmes de l’AMTD à devenir des individus en situation de groupe, en fonction de leur milieu. Et la « déclaration de Persépolis » précisait que : « l’alphabétisation par delà l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et du calcul, est une contribution à la libération de l’homme ». Elle doit donner accès à la maitrise des techniques et des rapports humains. Cette déclaration renforce l’idée que l’alphabétisation confère un développement personnel. Et d’après Pierre COGUELIN « Former un adulte »c’est favoriser le devenir global de la personnalité, et à partir de son expérience et ses connaissances acquises, ,lui permettre d’acquérir les éléments à tout ordre qui lui donneront la possibilité en lui modifiant son savoir être , d’une réalisation plus complète de lui-même, dans une adaptation authentique et réaliste par lui-même à son milieu »4. Donc, une fois alphabétisée, les femmes de l’AMTD, peuvent lire des journaux, des livres, les affichages, les numéros des bus. Et cette situation est sécurisante pour elles, et pourra améliorer leur mode de vie sur tous les plans : économique social, sanitaire et culturel.
Et selon aussi la déclaration mondiale de l’éducation pour tous « les individus ne pourront réaliser leurs potentialités considérables et ne seront à même de contribuer au progrès de l’humanité que si on leur donne les moyens d’acquérir l’instruction et les bases dont ils ont besoin pour puiser dans la masse toujours croissante de connaissances susceptibles de leur être utiles et pour mettre à profit les nouveaux moyens de transmission de ce savoir » 5 ;
Ainsi, les femmes de l’AMTD qui lisent et qui écrivent, possèdent des outils puissants pour leur développement personnel et social. Il faut donc maintenir et valoriser leurs acquis de l’alphabétisation par la création d’un environnement lettré c’est-à-dire mettre à leur disposition : la bibliothèque s’il en a, des manuels, des brochures. De ce fait, l’association devrait faciliter l’accès aux femmes de tout ce qui leur permet d’appliquer, de pérenniser leurs compétences à travers une fonctionnalité réelle bien définie mais non pas seulement comme élément de loisir. La création d’un centre de ressources comme par exemple: l’abonnement des journaux au sein de l’association et que, chaque jeudi avant la réunion, toutes les femmes pourraient lire et s’informer s’avère, très indispensable. Cela va vous amener au point suivant.
Identification des besoins et définition des objectifs et compétences
Identification des besoins
« Les besoins éducatifs fondamentaux concernent aussi bien les outils d’apprentissage essentiels que les contenus éducatifs fondamentaux dont l’être humain a besoin pour survivre, pour développer toutes ses facultés pour vivre et travailler dans la dignité pour pleinement au développement, pour améliorer la qualité de son existence pour prendre des décisions éclairées et pour continuer à apprendre »6 . Le cadre d’action de Dakar a entre autres pour objectif de « répondre aux besoins éducatifs de tous les jeunes et des adultes en assurant un accès équitable à des programmes adéquats ayant pour objet, l’acquisition des connaissances ainsi que des compétences liées à la vie courante »7 et « d’obtenir pour tous des résultats d’apprentissage, notamment en ce qui concerne la lecture, l’écriture et le calcul, et les compétences indispensables dans la vie courante »8
Les actions d’alphabétisation permettent alors aux femmes de l’AMTD l’accès à des connaissances et à des informations pour mener une vie meilleure et à les rendre indépendantes. De ce fait, l’amélioration de la qualité de la vie peut être garantie si l’on répond aux besoins individuels et à ceux de la communauté dans son ensemble. En effet, l’application des quatre piliers de l’éducation s’avère très importante dans la mesure de forger les femmes de l’AMTD à posséder dans leur vie à venir des outils nécessaires pour leur autonomie dans tous les domaines : social, économique et culturel : apprendre à apprendre, apprendre à connaitre, apprendre à être, apprendre à vivre ensemble, apprendre à faire. On peut alors dire que les besoins d’apprentissage plus particulièrement de ces femmes concernant les compétences liées à la qualité de la vie, les compétences liées à la productivité et les compétences liées à l’organisation, aux idées et aux valeurs »9. Elles ont aussi besoin d’apprentissage de base.
Définition des objectifs
Pour la réalisation de la formation des adultes il est essentiel de définir l’objectif. Ainsi, l’objectif est le point d’aboutissement d’une action conduisant à un changement, mais ce changement s’effectue par la personne, au niveau des compétences, c’est-à-dire des capacités à agir dans les circonstances concrètes. L’objectif devrait être ainsi, clair et réaliste. Notre objectif c’est d’apprendre à lire, à écrire, et à calculer aux femmes de l’AMTD, car ce sont des compétences instrumentales de bases qui leur, permettent de vivre dans un environnement lettré, en premier temps, et dans le second temps , de les doter :
– de compétences fonctionnelles concernant le changement des comportements dans divers domaines: santé, protection de l’environnement.
– de compétences sociales: caractérisées par la formation en matière de « prise de décision »
– de compétences économiques: les former à maitriser des fonctions qu’elles peuvent effectuer pour améliorer le niveau de revenus de leurs foyers : coupe et couture, pâtisserie, broderie
Bref, l’identification des besoins et la définition des objectifs sont des étapes nécessaires et essentielles pour mettre en place une structure efficace et pérenne pour les femmes de l’AMTD, afin qu’elles puissent avoir de l’emploi assuré. Ce qui nous amène au chapitre IV :
Structure programme curricula et activités d’alphabetisation
Mise en place d’une structure efficace et pérenne
« Les programmes d’alphabétisation tiennent compte des besoins des femmes en général et des pauvres en particulier, il faut cibler à la fois sur la transmission de savoir et sur les compétences en lecture, écriture et calcul axées sur leurs besoins et leurs problèmes »10 Les programmes doivent être élaborés pour inciter les apprenants à prendre la responsabilité de leur auto-développement et de celui de la société.
Les programmes d’apprentissage devraient aussi se baser sur les 3 niveaux d’autonomisation des femmes de l’AMTD :
– autonomie personnelle
– autonomie à l’extérieur
– autonomie collective
– L’autonomie personnelle : concerne la prise de conscience par les femmes de leur force pour combattre la pauvreté, développement de la confiance en soi même
– L’autonomie à l’extérieur : consiste à développer chez les femmes, la maitrise des ressources et des processus de prise de décision. L’accès aux différentes activités concernant la pratique quotidienne utilise l’écrit dans la famille : notice médicale, hors de la famille, contact avec les autorités locales
– L’autonomie collective
Développer chez les femmes l’importance de l’association, qui compose le travail collectif, l’autogestion communautaire et locale. On leur donne la faculté et les compétences et les ressources, la force collective pour rompre le cycle de l’oppression et de l’exploitation. Les programmes de l’alphabétisation devraient se centrer aussi sur :
– l’acquisition de compétences liées à la vie de tous les jours
– l’accès à l’information et l’organisation des activités de développement
– l’acquisition de compétences fonctionnelles de comportements concernant la santé, protection de l’environnement
– l’acquisition des compétences sociales en matière de prise de décisions et d’autonomisation sociale
– l’acquisition des compétences économiques : réalisation et identification d’activités économiques viables
La mise en place de structures d’appui, formée pour être opérationnelles :
– Les structures ou systèmes qu’on va mettre en place sont les suivantes. L’organisme promoteur c’est : le FBL (Fikambanam-behivavy Loterana) de la FLM (Fiangonana Loterana Malagasy) comité qui est responsable du développement.
– Après : l’AMTD qui s’occupe des œuvres de bienfaisance y comprise l’alphabétisation, c’est dans cette association qu’on recrute, les alphabétiseurs et les responsables pédagogiques qui contribuent à, la réalisation de l’alphabétisation
– Les alphabétiseurs : répondant à un profil déterminé. Ils seront formés par les responsables AMTD
– Le responsable de suivi : composé par le Pasteur, le président de l’AMTD et des membres élus par l’association (AMTD)
L’AFID choisie comme approche d’alphabétisation des femmes de l’AMTD
Les résultats attendus des femmes après l’alphabétisation, c’est que les compétences qu’elles ont acquises, leur permettent d’avoir de l’accès à des emplois assurés. Ainsi, l’alphabétisation fonctionnelle répond aux aspirations, aux besoins de formation et au développement souhaité par les femmes de l’AMTD. Elle est basée sur la vie quotidienne des bénéficiaires. Il sera intégré obligatoirement d’autres activités comme la coupe et couture, pâtisserie, broderie, l’alphabétisation doit être connue comme un tout et ne se peut se limiter à la simple acquisition des mécanismes de lecture écriture.
Par conséquent, les femmes de l’AMTD seront alphabétisées et formées professionnellement et auront à l’avenir un emploi assuré pour leur permettre de lutter contre la pauvreté.
Les activités d’alphabétisation – formation
Pour une alphabétisation efficace des femmes de l’AMTD
D’après l’état des lieux évoqué ultérieurement les femmes de l’AMTD ont besoin de lutter contre l’analphabétisme pour pouvoir vivre et survivre dans la société. Elles devraient être indépendantes, autonomes et compétentes dans la réalisation des obligations quotidiennes exigeant la lecture, l’écriture et le calcul pour atteindre ce but, « quelle stratégie faut –il mettre en place pour que ces femmes de l’AMTD puissent améliorer la qualité de leur niveau de vie. Pour pouvoir répondre à cette question, passons à l’analyse et l’interprétation des données.
Analyse des données
Pour ce faire, analysons tout d’abord les données recueillies au niveau des femmes de l’AMTD et ensuite de vérifier l’hypothèse de départ.
La vérification de l’hypothèse se repose sur l’aspect social, culturel et économique de ces femmes.
Diagnostic sur l’aspect social :
L’hypothèse à vérifier dans ce premier diagnostic est le suivant : « L’alphabétisation contribue au développement social des femmes de l’AMTD ». Les données récentes pour la vérification sont les résultats des enquêtes. Selon les femmes, l’analphabétisme les exclut de la société. Elles ne jouissent pas le même droit que les hommes. Elles ne peuvent pas exprimer leurs idées, elles sont considérées comme un moins que rien. Cette situation empêche le développement social des femmes. Ainsi, l’hypothèse se trouve confirmée.
Pour l’hypothèse « l’alphabétisation contribue au développement culturel des femmes de l’AMTD ». Nous nous référons aussi aux résultats des enquêtes pour vérifier cette hypothèse. Selon les femmes l’analphabétisme est un handicap pour elles dans tout ce qu’elles font. Concernant la lecture, l’écriture et le et le calcul. Elles ne peuvent pas exprimer à l’écrit leurs idées. Elles ont toujours besoin, de l’aide des autres pour calculer à leur place. Cette situation bloque aussi le développement culturel des femmes de l’AMTD. L’hypothèse est confirmée.
« L’alphabétisation contribue au développement économique des femmes de l’AMTD ». C’est l’hypothèse à vérifier selon les femmes, l’analphabétisme les empêche de participer au développement économique. Elles n’ont reçu aucune formation professionnelle. Elles n’ont pas de travail, ainsi, elles sont pauvres. Cette situation les empêche de participer au développement économique, donc l’hypothèse est confirmée.
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Table des matières
Introduction
Première partie : Analphabétisme et alphabétisation
Chapitre 1 : Les femmes analphabètes de l’AMTD
1.1 Champ d’investigation
1.2 Présentation de l’église
1.3 Situation de population chrétienne de l’église
1.4 L’AMTD de l’église FLM
a) Organisation
b) Objectifs
c) Actions
1.5 Les femmes membres de l’AMTD
a) Problèmes rencontrés par les femmes analphabètes
b) Problème familiaux
c) Problème de non prise de décision chez les femmes AMTD
d) Problèmes causés par l’analphabétisme pour les femmes de l’AMTD sur l’utilisation de la lecture, l’écriture et le calcul :
e) Problème de communication
1.6 Enquête auprès des femmes
1.7 Entretien auprès du pasteur
1.8 Entretien auprès du président de l’AMTD
Chapitre 2 : L’alphabétisation : un processus incontournable
2.1 Alphabétisation et lutte contre l’analphabétisme :
2.1.1 Approche théorique
2.1.2. Situation de l’alphabétisation à Madagascar
2.1.3 L’objectif de développement du millénaire
2.1.4. Stratégie pour la réussite de l’alphabétisation
2.1.5. Méthodes pédagogiques pour la réussite de l’alphabétisation
2.1.6. Concernant les éducateurs ou alphabétiseurs
2.2 L’alphabétisation – formation professionnelle : deux processus complémentaires : un cercle vertueux.
Conclusion partielle I :
Deuxième partie: Pour une meilleure intégration socio-économique des femmes de l’AMTD
Chapitre 3 : les paramètres généraux de l’alphabétisation-formation professionnelle .
3.1. Le projet éducatif et formatif: un environnement lettré et sécurisant
3.2. Identification des besoins et définition des objectifs et compétences
3.2.1- Identification des besoins
3.2.2. Définition des objectifs
Chapitre 4 : Structure programme curricula et activités d’alphabetisation
4.1 Mise en place d’une structure efficace et pérenne
4.1.1. La mise en place de structures d’appui, formées pour être opérationnelles :
4.1.2 L’AFID choisie comme approche d’alphabétisation des femmes de l’AMTD
4.2 Les activités d’alphabétisation – formation
4.2.1 Pour une alphabétisation efficace des femmes de l’AMTD
4.2.2 Analyse des données
4.2.3. Diagnostic sur l’aspect social :
4.2.4 Les activités d’alphabétisation – formation
4.2.4.1 Stratégie de réalisation
4.2.4.2 Les composantes de l’alphabétisation
4.2.5 Organisation temporelle
4.2.6 Planification trimestrielles
4.2.7 Contenus de formation pour les alphabétiseurs
4.2.8. Rétribution des alphabétiseurs
Conclusion partielle II
Conclusion générale
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
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