Les outils des pédagogies coopératives au service de la démocratie

Les outils des pédagogies coopératives au service de la démocratie

Comme évoqué précédemment, le dispositif de DVP (ou de DVDP) s’inscrit de manière logique dans les pédagogies coopératives. En effet, de nombreuses compétences sont développées durant ces discussions. Il s’agit d’un apprentissage du vivre ensemble, en respectant et écoutant la parole de l’autre, en la prenant en compte. Comme cela a été décrit dans le paragraphe précédent, les rôles attribués jouent également un rôle important dans le dispositif car ils contribuent à l’apprentissage de la démocratie. Enfin, les discussions comportent la notion de co-construction d’une notion à travers la coopération.
Les pédagogies coopératives, qu’il s’agisse du mouvement Freinet ou de la pédagogie institutionnelle développée par Fernand Oury, mettent ces échanges et cette co-construction au centre de la pédagogie. Les élèves y sont en effet acteurs de leurs apprentissages, qui se basent sur des situations et des besoins de vie réels. L’interaction entre les élèves est primordiale. Quelques outils utilisés en pédagogie coopérative sont présentés ici :
— le conseil de classe : moment central dans la vie de la classe, il permet aux élèves d’assumer le rôle de citoyens participant à des délibérations et des prises de décision. Ce dispositif a été mis en place dans la classe durant toute l’année scolaire, il sera davantage détaillé au paragraphe 4.1.2
— le tutorat : basé sur le fait que l’interaction entre pairs permet au tuteur et au tutoré de progresser. Il permet au tuteur d’être reconnu comme expert.
— les outils destinés à réguler les conflits : (messages clairs, médiation), ils participent au processus de responsabilisation de l’élève en tant que citoyen
— les outils destinés à s’adapter au parcours de chacun : les ceintures de compétences, les plans de travail, etc.
La pratique de la discussion à visée philosophique peut donc s’inscrire dans un cadre plus large qui est celui de la pédagogie coopérative. Son utilisation est pertinente dans le cadre de l’EMC, et particulièrement pour traiter des sujets de liberté, d’obéissance et de démocratie.

La place de ces thèmes dans le programme d’EMC

Les paragraphes précédents ont montré la manière dont s’organisent les programmes d’EMC et leur objectifs. L’intérêt de la discussion philosophique a été montré dans le cadre de ces programmes.
Il paraît donc intéressant de se demander de quelle manière les thèmes retenus (la liberté et l’obéissance aux lois) s’inscrit dans les programmes d’EMC et quel peut être l’apport de la discussion philosophique à ce sujet précis.

Liberté et obéissance aux lois dans le programme d’EMC

Les thématiques de liberté et d’obéissance aux lois s’inscrivent de manière transversale dans les programmes d’enseignement morale et civique.
On peut étudier cette inscription selon les trois finalités propres à l’EMC :
— respecter autrui : comprendre le bien fondé des lois, c’est accepter qu’elles sont là pour garantir le respect et la liberté de chacun
— acquérir et partager les valeurs de la république : comprendre les notions de droits, de devoirs et de règles ; comprendre une valeur de la république française : la liberté ; comprendre le fonctionnement d’une démocratie
— construire une culture civique : comprendre son appartenance à une communauté politique qui participe aux choix sociétaux
On peut également analyser la contribution des thèmes de liberté et d’obéissance aux 4 compétences du programme :
— la culture de la sensibilité : comprendre la notion de liberté nécessite de se mettre à la place de l’autre.
— la règle et le droit : respect des règles, comprendre les principes et les valeurs de la république et de la démocratie.
— la culture du jugement : exercer son jugement pour comprendre des enjeux et des conflits, par exemple entre la liberté et l’obéissance, pour apprendre à critiquer des lois.
— la culture de l’engagement : développer l’engagement citoyen en faisant prendre conscience du rôle de chacun dans la démocratie.
Les thématiques choisies s’inscrivent donc de manière cohérente dans les programmes d’EMC de manière transversale.

Pourquoi utiliser la discussion à visée philosophique pour aborder ces thèmes ?

La DVP est de plus en plus préconisée par les programmes. On peut se demander en quoi son utilisation est pertinente pour traiter ce sujet en particulier.
Premièrement, la thématique de la liberté est très sujette aux conceptions initiales erronées chez les élèves. Le recueil de ces conceptions fait notamment souvent émerger la notion de liberté absolue, de loi du plus fort, par exemple : être libre, c’est « ne pas être commandé », ou encore « c’est quand on peut faire des choses que les autres ne peuvent pas faire » (ÉCOLE DE DOMÈVRE, 2015).
La pratique de la discussion à visée philosophique s’appuie grandement sur les conceptions initiales erronées pour faire avancer les connaissances.
Ensuite, les notions abordées sont complexes, particulièrement pour des élèves de CE2 et CM1.
Les interactions entre pairs trouvent donc ici pleinement leur sens pour progresser collectivement dans la réflexion et la pratique de la DVP s’appuie grandement sur ce principe.
Enfin, l’utilisation de la discussion à visée philosophique a entièrement sa place pour travailler la thème de la démocratie. En effet, les débats permettent aux élèves de vivre de manière directe une expérience de démocratie. L’importance de la DVP ou des autres outils de pédagogies coopératives pour l’apprentissage de la démocratie sera développée dans la partie 4 de ce mémoire.
En accord avec les programmes d’EMC, l’objectif de la séquence sera donc de travailler sur les relations entre liberté, obéissance aux lois et démocratie. Pour préparer au mieux les débats à visée philosophique, il est donc important de comprendre ces notions, notamment afin d’anticiper les présupposés ou les réactions des élèves. La partie suivante a pour objectif d’établir une préparation philosophique du sujet choisi.

Préparation philosophique

Comment définir la liberté ? Quel est le rôle de l’obéissance aux lois ? De quelle manière la démocratie assure t-elle un cadre propice aux libertés des citoyens ?

Liberté et obéissance aux lois

Quelques idées reçues sur la liberté

La liberté est un concept philosophique difficile à définir, également pour des élèves de classe élémentaire. En plus d’être complexe, c’est également une notion qui nourrit facilement de nombreux fantasmes et préjugés, dans l’esprit des adultes comme dans celui des enfants. On peut citer ici quelques idées reçues sur ce que peut être la liberté :
— être libre, ce serait s’affranchir des lois de la nature, par exemple pouvoir voler comme un oiseau, devenir invisible, etc.
— être libre signifierait ne jamais être contraint par son environnement, ne pas être aliéné à quelque chose ou quelqu’un, par exemple être libre de quitter son emploi à tout moment.
— être libre, c’est ne pas avoir à obéir aux règles des autres. L’homme libre serait alors celui qui n’a pas à obéir aux lois, qui peut faire « ce qu’il veut ». En allant plus loin, ce serait donc lui qui imposerait ses règles aux autres, la liberté absolue devient donc ici la loi du plus fort.

La liberté : quelques définitions

Au delà de ces idées préconçues et relativement répandues, la notion de liberté a été le sujet de réflexion de nombreux philosophes.
Pour certains, la liberté est une caractéristique de l’Homme, intrinsèque à l’humanité. Rousseau nous dit ainsi que « renoncer à sa liberté, c’est renoncer à sa qualité d’homme, aux droits de l’humanité, même à ses devoirs » (2001, p. 51). Chaque homme doit être responsable car libre de ses actes. C’est cette idée qui transparaît également dans le premier article de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen : « les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits » (1789, article 1).
Cependant, cette liberté apparemment inhérente à l’Homme, ne semble en réalité pas si évidente à éprouver. Pour Épictète, être libre, c’est se concentrer sur ce qui dépend de nous, et oublier ce qui n’en dépend pas. Ainsi, Le manuel d’Epictète s’ouvre ainsi : « Parmi les choses qui existent, certaines dépendent de nous, d’autres non. » (2011, p. 1) On ne peut pas contrôler les événements de la vie (la mort d’un proche par exemple), mais on peut en revanche décider du jugement que l’on porte sur ces choses. Pour rester libre, il convient donc de porter nos désirs dans la bonne direction : « Que ceux qui veulent être libres s’abstiennent donc de vouloir ce qui ne dépend pas d’eux seuls : sinon, inévitablement, ils seront esclaves. » (2011, p. 6) Stig Dagerman fait également cette distinction entre ce qui dépend de nous ou non. Dans Notre besoin de consolation est impossible à rassasier, il explique ainsi que « l’homme a donné à sa vie des formes qui, au moins en apparence, sont plus fortes que lui. [. . . ], je ne puis que soupirer sous leur poids. Par contre, parmi les exigences qui pèsent sur l’homme, je peux voir lesquelles sont absurdes et lesquelles sont inéluctables. » (1989, p. 4) De la même manière que les stoïciens, Dagerman rappelle ici que pour éprouver sa liberté, l’homme doit se concentrer sur les éléments sur lesquels il a prise (ici les exigences absurdes contre lesquelles il doit lutter) et accepter ceux contre lesquels il ne peut rien (les exigences inéluctables).
L’influence de notre environnement sur notre liberté est donc forte et malgré une égalité théorique, comme le dit Orwell, « certains sont plus égaux que d’autres » (1984, p. 144). Dans ce cas, dans notre société, de quelle manière sont assurées les libertés individuelles et comment se prévient-on d’une loi du plus fort ?

Lien entre liberté et obéissance aux lois

L’article 4 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen définit plus précisément la liberté : elle consisterait « à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » (1789, Article 4). Le facteur limitant de notre liberté serait donc celle des autres : « l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits » (1789, Article 4). Ce sont donc les lois qui assurent les limites de nos libertés, et de la même manière les garantissent, puisqu’elles empêchent autrui d’amoindrir nos propres libertés.
Dans Guide républicain : l’idée républicaine aujourd’hui., le constitutionnaliste Guy Carcassonne l’explique ainsi : « la liberté, loin d’exclure les limites, les impose au contraire » (2004) : si ma liberté est limitée par le respect de celle d’autrui, elle est également garantie car la leur est limitée de manière similaire. En guise d’exemple facilement compréhensible pour des élèves, on peut aisément faire le parallèle avec le Code de la route : les règles de priorité nous imposent une conduite à suivre, mais elles n’existent pas dans le but de limiter ma liberté : elles garantissent au contraire que tous les usagers puissent se partager l’espace de circulation. Guy Carcassonne souligne en revanche que si la liberté « en droit » garantie par les lois est nécessaire, elle est néanmoins parfois insuffisante, par exemple : « le SDF jouit-il vraiment de sa liberté ? » (2004)
Cette liberté assurée par les lois de la société est ce que Rousseau appelle dans Du contrat social la liberté civile : elle prend en compte l’intérêt général et s’oppose à la liberté naturelle, qui s’apparente à une loi du plus fort. Pour Rousseau, « l’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté. » (2001, p. 61).Cette vision de la liberté est assurément celle dominante dans notre société occidentale, et celle transmise aux élèves. Cependant, afin de prendre un peu de recul, il semble tout de même intéressant de se rappeler que d’autres conceptions de la liberté existent ou ont pu exister.

Pour explorer d’autres formes de liberté

Benjamin Constant, dans son discours « De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes » prononcé en 1819, oppose deux conceptions de la liberté : celle existante dans l’Antiquité (les Anciens) et celle de ses contemporains (les Modernes). La liberté des Anciens selon Constant comportait une forme de liberté collective (débattre des lois, les voter, examiner des comptes, etc.), mais qui s’accompagnait paradoxalement d’une obéissance totale au pouvoir. Ainsi, le champ du privé n’était sujet à aucune liberté : « toutes les actions privées sont soumises à une surveillance sévère » (1819, p. 2). Constant résume ainsi la liberté chez les Anciens : « comme citoyen, il décide de la paix et de la guerre ; comme particulier, il est circonscrit, observé, réprimé dans tous ses mouvements » (1819, p. 3). La liberté politique est totale, celle individuelle presque nulle. A cette vision de la liberté propre aux Anciens, il oppose celle des Modernes. Celle-ci est tournée vers la liberté dans la sphère privée : l’individu a le droit « de dire son opinion, de choisir son industrie, et de l’exercer, de disposer de sa propriété, d’en abuser même; d’aller, de venir sans en obtenir la permission, et sans rendre compte de ses motifs ou de ses démarches » (1819, p. 2), etc. Pour Constant, si les Anciens étaient prêts à sacrifier ainsi leurs libertés individuelles, c’est bien parce que leur rôle dans la vie publique et politique était réel et tangible. A l’inverse, le rôle des Modernes dans la politique n’existe plus réellement, ou du moins est difficilement perceptible. On peut résumer ainsi l’évolution qu’a connue la notion de liberté entre ces époques : « Le but des Anciens était le partage du pouvoir social entre tous les citoyens d’une même patrie : c’est là ce qu’ils nommaient liberté. Le but des Modernes est la sécurité dans les jouissances privées ; et ils nomment liberté les garanties accordées par les institutions à ces jouissances. » (1819, p. 6) Deux visions de la liberté s’opposent ici : l’une proche de la nôtre, axée sur les libertés individuelles, l’autre mettant en avant la liberté politique.
Des situations analogues sont décrites par l’anthropologue Pierre Clastres (1974). Dans La société contre l’État, il analyse certains systèmes politiques de sociétés dites primitives, par exemple les tribus d’Indiens d’Amérique. Leur notion de la liberté est assez proche de celles des Anciens décrite par Constant. En effet, les individus détiennent un pouvoir quasiment total sur la sphère politique. Les chefs (lorsqu’ils existent) ne détiennent pas de pouvoir au sens où nous l’entendons.
Cette liberté politique que détiennent les individus se paie en revanche au prix de leurs libertés individuelles, de la même manière que ce que décrit Constant chez les Anciens. Il existe par exemple dans certaines tribus indiennes « un tabou alimentaire qui [leur] interdit formellement de consommer la viande de [leurs] propres prises » (1974, p. 99). Chaque homme doit donc recevoir des autres sa nourriture, ce qui permet la cohésion des groupes. Clastres décrit également les rites initiatiques auxquels étaient soumis les jeunes gens, femmes ou hommes selon les tribus. Ces rites, qui étaient des actes de torture, visaient à marquer leur appartenance au groupe : « tu es des nôtres, et tu ne l’oublieras pas » (1974, p. 157). Si cet abandon total des libertés individuelles au profit du groupe peut paraître terrible, il faut se rappeler que c’est une autre forme de liberté qui était gagnée en échange : celle de ne pas subir de subordination hiérarchique, de se gouverner pleinement soimême.
C’est donc ici une conception de la liberté différente de celle de notre vision moderne.

Démocratie, obéissance aux lois et liberté

Dans notre société, c’est donc bien l’existence et le respect de certaines lois qui permet aux individus de jouir de leur liberté. Cependant, il est évident que pour que ce principe soit assuré, les lois en question se doivent d’être justes, c’est-à-dire d’avoir pour objectif d’assurer l’égalité et d’éviter l’instauration d’une loi du plus fort. Guy Carcassonne dit à ce sujet que cela fonctionne « si [une loi] est démocratique » (2004). Il est donc intéressant de se demander ce qui dans notre société assure le caractère démocratique de nos lois, c’est-à-dire comment est organisé le système politique français, et de quelle manière une loi est créée.

Organisation de notre démocratie

En France, le système politique en vigueur est la démocratie : il s’agit du gouvernement par le peuple (« demos » : le peuple, « kratos » : le pouvoir). La démocratie française est représentative, c’est-à-dire que les citoyens élisent des représentants destinés à prendre des décisions en leur nom.
Le pouvoir français est réparti en trois pôles distincts. Le premier est le pouvoir exécutif, détenu par le gouvernement et le Président de la République. Le deuxième est le pouvoir législatif, partagé par l’Assemblée Nationale et le Sénat. Enfin, le troisième pouvoir est le pouvoir judiciaire, assuré par les juges. La séparation de ces pouvoirs contribue à assurer le caractère démocratique de notre gouvernement. Les représentants sont élus par les citoyens et exercent le pouvoir à différentes échelles : locale (commune, département, région) et nationale (députés, sénateurs et président).
Dans la démocratie française, une loi peut être à l’initiative du gouvernement ou des parlementaires. Pour être examinée, il faut qu’un projet de loi soit élaboré. Il est ensuite étudié par une commission parlementaire qui peut proposer des amendements. Ce projet et ses amendements sont ensuite envoyés à l’Assemblée Nationale ou au Sénat, qui l’étudient et procèdent à des votes (pour chaque article ou amendement). Le texte est ensuite envoyé à la deuxième chambre parlementaire qui procède également à l’analyse et au vote des différents articles et amendements. En cas de désaccord, les articles de lois posant problème sont renvoyés à la première chambre : c’est la navette parlementaire. Le projet de loi est adopté lorsque les deux chambres parviennent à un accord sur un même texte. En cas de désaccord, le gouvernement convoque une commission mixte paritaire (composée de 7 députés et 7 sénateurs) qui doit proposer un texte commun. En cas de désaccord prolongé, c’est l’Assemblée Nationale qui obtient la décision finale. Avant promulgation par le gouvernement, le Conseil Constitutionnel est chargé de vérifier que la loi est en accord avec la Constitution Française. L’objectif de ce fonctionnement est de s’assurer du caractère démocratique des lois et constitue donc un pilier de notre système politique.

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Table des matières

Introduction 
1 Etat de l’art 
1.1 Partie théorique générale
1.1.1 L’enseignement moral et civique
1.1.2 La discussion à visée philosophique et la littérature jeunesse
1.1.3 La place de ces thèmes dans le programme d’EMC
1.2 Préparation philosophique
1.2.1 Liberté et obéissance aux lois
1.2.2 Démocratie, obéissance aux lois et liberté
1.2.3 Le rôle des citoyens en démocratie
1.2.4 L’importance de ces thématiques dans le contexte de la classe
2 L’expérimentation initialement prévue 
2.1 L’inscription dans les programmes
2.2 Une progression basée sur des modalités de travail variées
2.3 Déroulement de la séquence prévue
2.4 Circonstances imprévues et réorientation du travail
3 Le contexte de la pandémie : relation avec les thèmes de liberté et d’obéissance aux lois et usage pédagogique 
3.1 Une illustration de l’articulation entre liberté et obéissance aux lois
3.1.1 Une obéissance nécessaire pour le bien public
3.1.2 Difficultés à obtenir l’obéissance de la population
3.1.3 L’importance de la vigilance des citoyens
3.2 Le lien avec la vie de la classe
3.3 Adaptation de la séquence pédagogique
4 L’apprentissage de la liberté et de la démocratie dans la classe
4.1 Dispositifs et moyens d’action
4.1.1 Les discussions à visée philosophique
4.1.2 Les conseils d’élèves
4.1.3 D’autres outils utilisés dans les pédagogies coopératives
4.2 Utilisation de ces dispositifs
4.2.1 Une mise en place progressive
4.2.2 Des difficultés et des réussites
Conclusion 
Sommaire – Annexes

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