Les organes de maintien de l’arme dans sa position de tir

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Armement

Définition

Une arme est un instrument qui sert à attaquer ou s e défendre. Il y a deux catégories d’armes: les armes par nature et les armes par l’us age qui en fait. Dans cette première catégorie d’armes entrent toutes les armes dont on peut êtreporteur que dans le but d’être armé. Exemples: pistolet, revolver, poignard, etc.
Les armes par l’usage qui en fait peuvent devenir des armes par nature par l’usage exceptionnel qui en fait. Lire dans le bu de tuer, blesser, frapper. Ce sont les instruments, ustensiles, et objet qui se trouvent généralement ne la possession des hommes à raison de nécessité de la vie courante et leur travail journalier. Exemples: ciseaux, pelle, fourchette, marteau, etc.

La classification des armes par nature

Les armes par nature peuvent être classées en 5 groupes :
– les armes destinées à la guerre;
– les armes destinées à la défense;
– les armes destinées à la chasse,
– les armes blanches,
– et les armes de foire, de salon, les armes historiques et de collection.

Description d’une arme à feu

Les parties essentielles d’une arme à feu à chargem ent arrière sont:
– le canon ;
– la culasse mobile ;
– le mécanisme d’alimentation ;
– les mécanismes de mise de feu : – le mécanisme de percussion; – et le mécanisme de détente.
– les mécanismes de sûreté ;
– les appareils de pointage;
– les organes de maintien de l’arme dans la position de tir (stabilité – maniabilité).

Le canon

C’est la partie de l’arme qui supporte, guide et s tabilise le projection (balle). Il est en métal très dur et plus épais à hauteur de la chambre qu’à la bouche afin de résister aux très grandes pressions qui agissent au moment du départ du coup. La longueur est un facteur important de la vitesse initiale Vo. A charge de poudre égale et jusqu’à une certaine longueur limite, la vitesse Vo est d’autant plus grande que le canon est plus long.
La partie intérieure du canon (âme) est rayée, afin de communiquer au projectile un rapide mouvement de rotation pour qu’il demeure sur sa trajectoire, la pointe en avanta. Le calibre, c’est le diamètre de l’âme du canon mesuré sur le plein des rayures.

La culasse mobile

L’obturation arrière du canon (chambre) est réalisée au moyen de la culasse mobile. La culasse mobile pousse, immobilise la cartouche dans la chambre et sert à son extraction dans son mouvement de recul.
La culasse mobile assure une obturation plus ou moins parfaite de la chambre au départ du coup, selon que l’arme est : – à culasse calée ou
– à culasse non calée.
Une arme est à culasse calée si, au départ du coupelle reste solidaire du canon. Une arme est à culasse non calée lorsqu’elle ne résiste à la poussée des gaz que par l’inertie, le poids de sa masse et la résistance du ressort récupérateur. Plus la culasse offre de résistance à la poussée des gaz, plus la vitesse initiale de la balle n’est importante.

Les mécanismes d’alimentation

Les cartouches sont placées dans un magasin mobile (chargeur) qu’on introduit dans l’arme. Le transport de la cartouche est assuré par un ressort agissant sur un élévateur. L’ouverture de la partie supérieure du chargeur ne permet la distribution que d’une seule cartouche à la fois et les lèvres du chargeur assurent une bonne présentation de la cartouche. Dans certaines armes, le magasin est solidaire de l’arme.

Les mécanismes de mise de feu

Ils ont pour fonction de faire partir le coup par percussion de l’amorce de la cartouche.

Le mécanisme de percussion

Le percuteur est une pièce pointue frappant l’amorce. Le ressort de rebondissement:
assurent l’effacement du percuteur est que le coup est parti ou à l’ouverture. Il a pour but d’éviter
la percussion automatique pendant la fermeture.
La masse:
-Le chien: c’est une pièce assurant la percussion par rotation autour d’un axe, en frappant le percuteur.
-Ressort de percussion: c’est un ressort qui agit sur le chien.
-Masse percutante: elle est formée de la culasse mobile, d’un percuteur fixe et du ressort récupérateur.
Cran de l’armé: c’est une entaille qui permet l’accrochage du chien ou de la masse percutante.

Le mécanisme de détente

La détente : c’est une pièce manœuvre directement par le tireur; a pour but de provoquer le départ du coup.
La gâchette : c’est une pièce immobilisant le percu teur, la culasse ou le chien et dont l’effacement permet le départ du coup.
La barrette : c’est une pièce carrée plate reliantla détente à la gâchette.
Le ressort de gâchette : il a pour but de toujours placés la gâchette de façon qu’elle accroche la masse de percussion.
Le mentonnet : c’est une pièce qui permet à la gâch ette d’échapper à l’action de la détente.

Les mécanismes de sûreté

Ils ont pour but d’empêcher le fonctionnement involontaire ou accidentel, tout en permettant l’utilisation rapide de l’arme. Ces mécanismes agissent : -soit par blocage du mécanisme de percussion ;
-soit par blocage de mécanisme de détente.

Les appareils de pointage

Ils permettent de pointer l’arme en direction ce l’ objectif. Ils comprennent :
– un guidon ;
– un cran de mire ou un œilleton ;
– un système de hausse pour les armes tirant à longue distance. Ils règlent l’inclinaison de l’arme.

Les organes de maintien de l’arme dans sa position de tir

Ces organes servent à maintenir la stabilité et la maniabilité de l’arme.

 Vocabulaire d’armement

L’armement a son vocabulaire. Chaque mot a un sens précis qu’il importe de bien connaître puisqu’il est regrettable en effet de voi r confondre deux pièces distinctes.
– Arme à répétition: c’est une arme dont toutes les opérations sont réalisées à la main ; c’est-à- dire une arme qui exige l’action du tireur soit au déverrouillage, ouverture, fermeture, et verrouillage de la culasse.
Exemple : Fusil Mousqueton.
– Arme automatique ou à changement automatique : c’est une arme qui réalise toutes les opérations. Exemple : Fusil Kalachnikov, PM MAT 49.
– Pistolet : c’est une arme automatique de poing dont le mécanisme de chargement s’effectue à l’aide d’un chargeur logeable dans la crosse.
– Revolver : c’est une arme automatique de poing dont le mécanisme de chargement comporte une pièce tournante appelée barillet.
Exemple : Le Smith et Wesson.
– Garnir un chargeur : c’est mettre des cartouches dans le chargeur.
– Approvisionner ou engager : c’est introduire un chargeur garni dans l’arme o u placer des cartouches dans le magasin d’une arme.
– Charger une arme : c’est introduire une cartouche dans la chambre d’une arme ou dans le barillet (revolver).
– Armer une arme : c’est mettre le chien ou la masse percutante à l ’arrière, pour permettre le départ du coup.
– Ressort récupérateur: c’est l’agent moteur dans le mouvement avant (en voi de la glissière ou de la culasse vers l’avant).
– Extracteur : griffe portée par la glissière ou culasse mobileet qui arrache l’étui de la chambre de tir.
– Ejecteur : pièce fixe ou mobile portée par la carcasse et qui projette l’étui vers l’extérieur.
– Cuvette de tir : partie antérieure de la glissière ou de la culase mobile qui maintient le culot de l’étui dan la chambre.
– Introduction ou alimentation : c’est le déplacement de la cartouche du magasin à la chambre.
– Portée maximale: c’est la distance la plus grande que peut parcourir un projectile s’il ne rencontre pas d’obstacle.
– Portée pratique: c’est la distance recommandée à laquelle une arme a le maximum d’efficacité, donc de puissance.
– Vitesse initiale : c’est la vitesse du projectile à la sortie du ca non de l’arme.
– Rayures : ce sont des « RAILS » imprimés dans le canon pour permettre à la balle de prendre un mouvement de rotation.
– Impact : c’est la trace laissée par le projectile sur l’objectif ou sur le sol

– Coups de sécurité: c’est l’opération qui consiste à tirer la culasse à l’arrière deux fois et de jeter un coup d’œil dans la chambre. C’est pour s’a ssurer que l’arme est vide, et éventuellement pour retirer une cartouche ou un étui. La culasse est toujours maintenue, l’index est toujours le long du pontet lors de cette opération.
– Coups de bon fonctionnement : c’est une opération qui se réalise après le remontage d’une arme. La culasse est tirée deux fois vers l’arrièreet lâchée pour s’assurer du remontage correct sur l’arme.
– Tir en rafale : le tir est en rafale si l’action du doigt sur la détente provoque le départ de plusieurs coups.
– Tir coup par coup : le tir est coup par coup si l’action du doigt sur la détente provoque le départ d’un seul coup.
– Arme à culasse calée : une arme est à culasse calée si, au départ du coup elle reste solidaire du canon.
– Arme à culasse non calée : une arme est à culasse non calée lorsqu’elle ne reste à la poussée des gaz que par l’inerte, le poids de sa masse et la résistance du ressort récupérateur.

Les règles de sécurité

Toute arme est dangereuse. Il convient donc que tout fonctionnaire armé en prenne conscience et abandonne à cet égard toute attitude désinvolte ou négligeant. Tout policier qui détient une arme doit connaître parfaitement les règles de sécurité pour éviter tout incident ou accident. Le policier peut être amené à manipuler ons arme (démontage – remontage) pour procéder au nettoyage. Souvent, il ramènera son arme à domicile, l’utilisera au stand de tir et surtout la portera en service. Il doit donc connaître les grands principes de sécurité à suivre dans ces différentes situations.
– Agir toujours avec calme, attention et prudence.
– Toujours considérer une arme comme étant chargéet armée. En conséquence ne jamais manipuler une arme avant de l’avoir « désapprovisionnée », « déchargée » et « désarmée ».
– Tout manipulation doit s’effectuer dans un local peu fréquenté et si possible isolé.
– Ne jamais tenir une arme dirigée en direction d’un tiers mais orienter le canon vers le sol ou vers le haut en cas de sol dur.
– Ne jamais chahuter, une arme à la main, ni viser quelqu’un même si elle est déchargée et désarmée.
– Ne pas tirer sur un individu pourchassé dans des endroits où l’on risque d’atteindre d’autres personnes.

– Lorsqu’il s’agit d’une arme d’un tiers ou d’une a rme trouvée, faire toujours l’inspection.
-Une arme ne doit jamais être portée prête à faireu sous l’unique action du doigt sur la détente.
– Ne pas sortir son arme sans nécessité.
– Ne pas exercer à des tirs dans des lieux qui n’of frent pas suffisamment de garantie pour les tiers. Ne pas tirer à balle perdue.
– Ne pas tirer à courte distance sur un corps dur.
– Ne pas abandonner une arme dans un endroit occupé ou chez soi à la portée des mains des enfants.

Au domicile

L’arme sera toujours d’épousée à l’abri des regards, et hors de portée des enfants.
Le chargeur sera retiré de l’arme et dégarni. (Le barilier du revolver sera basculé et dégarni.).
Les minutions seront toujours rangées séparément des armes.
L’arme sera entreposée dans un endroit et le chargeur dans un autre.
Ne jamais les mettre l’un à côté de l’autre.
L’arme sera placée à la sûreté (manuelle).
Ne jamais manipuler (démontage – remontage) son arme chez soi, surtout devant les enfants.

Au moment de la manipulation

Toujours se placer à l’écart.
Diriger l’arme vers une zone neutre.
Désapprovisionner l’arme (enlever le chargeur).
Donner deux coups de sécurité.
Pendant ces opérations, l’index est toujours allongé le long du poing et après le remontage, donner deux coups de bon fonctionnement (pour s’assurer que l’arme est remontée convenablement).

Sur la voie publique

Le policier portera son arme : approvisionnée, nonchargée, non armée à la sureté.
L’arme ne sera chargée que sur ordre, ou en cas de légitime de défense.
Ne jamais sortir son arme pour la montrer au public
.
Précautions particulières

Lorsque vous êtes mis en présence d’une arme particulière, arme courte (pistolet automatique) ou longue (carabine, fusil de chasse) et dont le système d’ouverture ne fonctionnant plus, ne vous permet pas de vous assurer si cette arme est chargée ou non, par suite de blocage de la culasse, canon ne basculant plus, ou autre, vous devez avant toute opération sur cette arme :
– Ne pas appuyer sur la détente, ni forcer le systèmed’ouverture ;
– Sonder le canon :
Pour ce faire, vous introduire dans le canon une baguette en bois que vous pousserez doucement jusqu’à rencontrer une résistance. A ce stade, vous marquerez la baguette au ras de la tranche de bouche, retirez cette baguette et la reportez en extérieur du canon. Si la baguette arrive au niveau de la culasse ou de la partie arrière du canon, l’arme est vide. Si la baguette laisse apparaitre une différence de profondeur, l’arme doit être considére comme chargée. Dans tous les cas, toute arme, dont on n’a pu pour raisons mécaniques. Vérifier la chambre considérée comme dangereuse. Le mode de neutralisation diffère selon les armes et munitions employées. Ce sera le rôle de l’armurier.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE: ARMES ET ARMEMENTS
CHAPITRE I: HISTOIRE DES ARMEMENTS
1.1-Introduction
1.2-Les armes à feu portatif
1.3-Conclusion
CHAPITRE II: ARMEMENT
2.1- Définition
2.2-La classification des armes par nature
2.3- Description d’une arme à feu
2.3.1-Le canon
2.3.2- La culasse mobile
2.3.3-Les mécanismes d’alimentation
2.3.4-Les mécanismes de mise de feu
2.3.4.1-Le mécanisme de percussion
2.3.4.2-Le mécanisme de détente
2.3.5-Les mécanismes de sûreté
2.3.6-Les appareils de pointage
2.3.7-Les organes de maintien de l’arme dans sa position de tir
2.4- Vocabulaire d’armement
2.5- Les règles de sécurité
2.5.1- Au domicile
2.5.2- Au moment de la manipulation
2.5.3- Sur la voie publique
2.5.4- Précautions particulières
2.6- La cartouche
2.6.1- La balle
2.6.2- L’étui
2.6.3- La charge
2.6.4- L’amorce
2.7- Types d’arme
2.7.1- Semi-automatique (fusil, carabine, pistolet)
2.7.2- Automatique (mitrailleuse, mitraillette, pistolet-mitrailleur)
2.7.3- À glissière (fusil, carabine)
2.7.4- À verrou (fusil, carabine, pistolet)
2.7.5- À charnière (fusil, carabine, pistolet)
2.7.6- À levier (fusil, carabine)
2.7.7- À barillet (revolver)
2.7.8- Quelques modèles d’armes à air comprimé
CHAPITRE III : PRINCIPE DU TIR ET INSTRUCTION SUR LE TIR
3.1- Le principe du tir
3.2- Instruction sur le tir
3.2.1- La saisie et la tenue de l’arme
3.2.2- La stabilité du corps
3.2.3- La recherche de la visée correcte
3.2.3.1- Les appareils de pointage
3.2.3.2.- La ligne de mire
3.2.3.3- Comment prendre la ligne de mire
3.2.3.4- Comment viser un point
3.2.4- La respiration
3.2.5.1- Correction de pointage ou contre visée
3.2.5.2-Tir de groupement
3.2.5.3- Tir de précision ou tir au but
3.2.5.4-Les dix commandements ou la loi de tir
3.2.5.5- Mesures de sécurité au champ de tir
DEUXIEME PARTIE : MECANISME DES ARMES A FEU
CHAPITRE IV : ARMES ANTIPERSONNELLES A TIR TENDU
4.1- Principe
4.2- Munitions
4.3-Armes individuelles
4.3.1-Armes de poing
4.3.1.1-Caractéristiques générales
4.3.1.2- Renseignements numériques
4.3.1.3- Munitions en service
4.3.1.4- Description et nomenclature sommaire
4.3.2-Armes d’épaule
4.3.2.1-Les caractéristiques du F.A.R- A.K.M
4.3.2.2- Les parties principales
4.3.2.3- Les minutions
4.3.2.4-Démontage
4.3.2.5- Remontage
4.3.2.6-Chargement
4.3.2.7-Déchargement
4.3.2.8-Les fonctionnements
4.4- Armes collectives
4.4.1- Caractéristique générale
4.4.1.1- Organisation générale
4.4.1.2- Renseignements numériques
4.4.2- Démontage – remontage
4.4.2.1- Démontage – remontages sommaires
Tableau 1- Démontage – Remontage sommaires
4.4.2.2- Démontage – Remontage complémentaire
Tableau 2- Démontage- Remontage complémentaire
4.4.2.2.1- Boîtier d’alimentation
4.4.3-Principaux incidents de tir
Tableau 2 – Principaux incident de tir (Constatations-Causes possible- Remèdes
CHAPITRE V : ARMES ANTIPERSONNELLES A TIR COURBE
5.1- Principe
5.2- Grenades à main
5.2.1- Grenades offensives
5.2.2- Grenades défensives
5.3- Grenades à fusil
5.4- Armes antichars
5.5-Roquettes
5.6-Canons sans recul
CHAPITRE VI : LE RECUL, LA PUISSANCE D’ARRET, LA PUISSANCE, L’ENERGIE ET LA QUANTITE DE MOUVEMENT
6.1 Introduction
6.2- Quelques définitions
6.3- L’énergie est la notion la plus difficile à expliquer
6.4- La puissance
6.5- La puissance d’arrêt
6.6- Coefficient du pouvoir vulnérant en fonction de la munition
6.7- La quantité de mouvement
CONCLUSION GENERALE

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