Les obstacles liés au genre au sein de l’entrepreuriat des femmes experts-comptables

Théorie marxiste-féministe

              Tant la méthode marxiste que l’analyse féministe sont indispensables pour comprendre les sociétés capitalistes et la position des femmes dans ces sociétés. Dans la naissance du marxisme, le féminisme trouve un point commun. Les deux contemplent les relations humaines dans la clé de la domination ; mais le marxisme n’a pas la capacité d’expliquer le système de la domination patriarcale : la domination et l’exploitation des hommes sur les femmes. Un pointclé, commun et source de polémiques. La théorie marxiste-féministe est une approche théorique dominante au niveau macro qui met l’accent sur le caractère coercitif des systèmes de genre, une approche développée par les marxistes-féministes (Hartmann, 1980). La théorie marxiste-féministe surgit au milieu de la lutte contre le capitalisme et le patriarcat, car cette théorie les accuse de l’oppression des femmes, alors qu’en même temps, les marxistes-féministes, d’un point de vue analytique, comprennent les deux systèmes comme indépendants : The silence of mainstream Marxist theory on women`s work and the absence of a fully worked-out-Marxist theory of the value and sources of labor power both stem from the failure of Marx and his predecessors to explore this other half of the material process21. (Hartmann,1980, p. 89) Les marxistes-féministes considèrent que le capitalisme exige deux facteurs : le profit économique (plus-value), qui provient généralement des hommes, et l’entretien et la reproduction, qui proviennent généralement des femmes. Ainsi, le capitalisme exploite les hommes et les femmes de manières différentes. Mais les femmes sont discriminées par les hommes et les femmes d’une classe supérieure. Ainsi, le capitalisme établit et normalise une hiérarchie entre les hommes, autrement dit, les hommes dominent au moins une femme et par conséquent alimentent le contrôle capitaliste et ses valeurs, donc l’utilité patriarcale. Le capitalisme a besoin d’une main-d’œuvre pas chère et également d’un consommateur, afin d’être un système rentable pour la société. Ainsi, les marxistes-féministes affirment que le capitalisme génère un écart salarial qui entrave l’émancipation économique des femmes : « El capitalismo contribuye a mantener la dependencia de las mujeres respecto a los hombres y, por lo tanto, estabiliza la familia y la sociedad22 . » (Eisenstein, 1979, p. 25, cité par Saltzman, 1992). Les premiers marxistes, Marx, Engels, Kautsky et Lénine, étaient convaincus que le capitalisme pousserait toutes les femmes vers le travail salarié et que cette évolution détruirait la division sexuelle du travail. Ainsi, ils pensaient aussi que le capital et la propriété privée étaient la cause de la subjugation des femmes. Néanmoins, ils ne se sont pas préoccupés des différences entre les expériences des hommes et des femmes dans le système capitaliste. Les femmes se sont occupées aux tâches ménagères, les femmes sont au service des hommes et les hommes peuvent disposer du temps qu’ils ont besoin pour le travail rémunéré. Le marché du travail favorise les hommes en leur offrant les meilleurs emplois (Varela, 2019).Les marxistes contemporains incluent les femmes dans l’analyse de la vie quotidienne dans le capitalisme. Il est entendu que tous les aspects de notre vie agrandissent le système capitaliste, et qu’au sein de ce système, nous faisons tous partie de la sphère publique. Les féministes marxistes ont concentré leur énergie sur le travail domestique et sa relation avec le capital privé, certaines affirment que le travail domestique non rémunéré génère une plus-value et que les femmes au foyer travaillent sans exception pour les capitalistes (Scott, 2021). Dans cette approche, il est presque impossible d’ignorer Clara Zetkin, une militante socialiste, qui considérait que les problèmes de sexisme de la classe ouvrière féminine avaient à voir avec le système capitaliste et l’exploitation économique. En plus, elle a argumenté que le marxisme défendait la position que les femmes devaient faire partie du système de production, en considérant qu’il s’agissait d’une contribution fondamentale du marxisme aux femmes. Un siècle plus tard, lorsque le capitalisme était en phase de maturation, Zetkin a souligné que le capitalisme a laissé les femmes entrer sur le marché du travail sans les mêmes conditions des hommes, faisant ainsi émerger la sphère d’action publique et privée (Hohendorf, 1965). Le système capitaliste exclut les femmes du travail salarié, qui s’effectue en dehors du foyer, mais exige en même temps qu’elles soient responsables de la fourniture de travailleurs salariés pour le système (la procréation de l’espèce humaine), c’est-à-dire que les femmes fournissent les travailleurs et offrent les soins psychologiques nécessaires aux travailleurs. Selon Zetkin les femmes travaillent pour le système capitaliste et non pour les hommes. La sphère privée du capitalisme montre que la femme est à la disposition de l’homme, mais ce n’est qu’une image. Aussi, la « femme au foyer », c’est-à-dire la femme qui travaille à la maison, devrait être considérée comme faisant partie de la classe prolétarienne.

Les trois théories du genre d’Ahl

                 Le féminisme est apparu au XIXe siècle aux États-Unis d’Amérique et en Europe, les mouvements féministes n’ont pas cessé. Le mode d’action a été renouvelé et intensifié. Les trois théories du genre développées par Ahl (2006), tirées de Harding (1987) sont les suivantes : la théorie féministe libérale est une théorie féministe avec une position individualiste, dans laquelle les hommes et les femmes sont considérés comme semblables par essence. Elle se concentre donc sur la capacité des femmes à maintenir leur égalité par leurs propres actions et décisions. Cette théorie est basée sur la théorie politique libérale, qui stipule qu’un être humain est défini par sa capacité à penser rationnellement et que les hommes et les femmes sont donc dotés de capacités et de compétences égales. Les féministes libérales affirment que la société croit que les femmes, par nature, sont moins capables intellectuellement et physiquement que les hommes. Donnant ainsi lieu à des discriminations ou à des barrières structurelles. Cette théorie vise à atteindre l’égalité des sexes par le biais de réformes politiques et juridiques (Tong, 2009). Les militants de la deuxième vague se sont battus pour le suffrage des femmes, dans le but d’obtenir la liberté individuelle. Cette théorie a été critiquée pour avoir supposé des positions individualistes, puisque si elles ne dépendent pas des hommes, elles resteront toujours dépendantes d’un état patriarcal (Bryson, 1999). La première vague de cette théorie a été nourrit par les premières mobilisations féministes issues de la Révolution française au XVIIIe siècle, une époque qui a généré plusieurs contradictions. Les réalisations de la révolution ne représentaient que les hommes, alors que les femmes représentaient plus de la moitié de la population dans la lutte pour la liberté. Ainsi, en 1791, Olympe de Gouges, écrivain et philosophe politique français, rédige la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne à partir de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, écrite en 1789. Ce document précisait que les femmes étaient également des individus et devaient donc avoir les mêmes droits que les hommes (Hierro, 1991). La déclaration écrite par Olympe de Gouges est aujourd’hui considérée comme le premier document de l’histoire des femmes à revendiquer les droits des femmes en termes d’égalité légale et juridique. Elle dénonce le caractère incomplet de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, dans laquelle les femmes ne sont pas prises en compte (Wallach, 2012). Pour ses protestations et son désaccord avec l’ordre social de l’époque, Olympe de Gouges est guillotinée le 3 novembre 1793 à Paris. « En su artículo X la escritora francesa declaraba: La mujer tiene el derecho a ser llevada al cadalso y, del mismo modo, el derecho a subir a la tribuna…44 » (Varela, 2019, p. 29). Une autre combattante de ce mouvement a été Mary Wollstonecraft, philosophe et écrivaine anglaise qui a écrit en 1972 A Vindication of the Rights of Woman, une œuvre qu’est considérée fondamentale pour le féminisme dans laquelle elle prône l’égalité des sexes, l’indépendance économique, la nécessité d’une participation politique des femmes et d’une représentation parlementaire, tout en critiquant Rousseau et la nécessité d’une éducation basée sur la raison pour les femmes et les hommes. Mary Wollstonecraft déclare : « (…) abogo por mi sexo y no por mí misma. Desde hace tiempo he considerado la independencia como la gran bendición de la vida, la base de toda virtud45. » (Varela, 2019, p. 43). Les représentants les plus remarquables de cette théorie du XXe siècle ou de la seconde vague sont : Clara Campoamor, Carmen da Silva, Betty Friedan, Bella Abzug, Gloria Steinem, Naomi Wolf, Martha Nussbaum; au XXIe siècle, María Blanco González et de la troisième vague, Rebecca Walker. Clara Campoamor, l’une des fondatrices du Haut Conseil Féministe espagnol et l’une des trois premières femmes à être élues au parlement en 1931 en Espagne, s’est battue pour la non-discrimination des femmes dans la constitution de 1931. L’année même où elle a défendu le suffrage féminin à travers des discours et contre l’opposition de la majorité des partis politiques du pays. Lors d’un second vote au Sénat, le suffrage des femmes est approuvé, avec une différence de quatre voix (Valera, 2019). Betty Friedan, américaine, née en 1921 dans une famille juive. Une psychologue social professionnel avec des compétences de leadership exceptionnelles. Elle a commencé à travailler pour un journal syndical et lors de sa deuxième grossesse elle a été licenciée parce qu’elle était enceinte et cela déclenchait un autre congé de maternité. Cela l’a rendue furieuse et l’a conduite à abandonner sa carrière professionnelle pour se consacrer pleinement à sa famille et à écrire occasionnellement dans un magazine féminin. Ne se contentant pas de cela et des critiques formulées à l’époque par les psychanalystes freudiens, qui prétendaient que la frustration des femmes était l’éducation. Cela l’a conduite à rechercher et à publier son premier livre (bestseller) The Mystique of Femininity publié en 1963. Ce livre a changé la vie de nombreuses femmes et de l’écrivaine elle-même. Elle a reçu des milliers de lettres de femmes de tous les États-Unis qui expliquaient leur mécontentement à l’égard de sa vie. Las mujeres que aparentemente valoraban más su educación, que se mostraban más alegres y positivas con respecto a su vida, eran las que no encajaban exactamente en el “rol de las mujeres”, en el sentido en que se definía entonces —esposa, madre, ama de casa, entregada a su marido, a sus hijos, al hogar—. Las que manifestaban dedicarse únicamente a ello estaban deprimidas o totalmente frustradas46 .(Varela, 2019, p. 99).

Indépendance de la Colombie avec une perspective de genre

             Le processus d’indépendance de la Colombie (indépendance obtenue le 20 juillet 1810), auquel ont participé : le leader révolutionnaire Simón Bolívar ; le peuple ; les étrangers, comme les Anglais, les Français et les Espagnols ; les femmes, comme les héroïnes Policarpa Salavarrieta, Manuela Beltrán, Mercedes Ábrego, entre autres ; et les groupes ethniques. Ces personnages font aujourd’hui partie de la culture populaire du pays, mais ce qui a été longtemps oublié, c’est la participation de centaines de femmes au processus d’indépendance, que ce soit en tant que dirigeantes, organisatrices, fournisseuses, collectrices de fonds et volontaires, ou même au front, comme dans le cas d’Evangelista Tamayo qui a marché au front dans un uniforme de soldat. Née à Tunja, elle a combattu à Boyacá sous le commandement de Bolívar, a atteint le grade de capitaine et elle est morte à Coro en 1821 (Velásquez et Reyes, 1995).Comme le décrit le général Joaquín Posada Gutiérrez, dans ses Memorias Histórico Políticas : En los combates su heroísmo las santifica; en los mayores peligros, por en medio de las balas, metiéndose por entre los caballos, apartando las lanzas enemigas, buscan desesperadas al hombre que aman cuando notan que falta en su fila, y a veces encuentran su cadáver y lo sepultan, o lo hallan respirando todavía y entonces, provistas de tiras de lienzo, o sacándolas de su propia ropa, lo vendan, avisan, piden auxilio hasta en el campo enemigo, y muchos infelices deben la vida a la tierna solicitud de su mujer56. (Gutiérrez Posada, 2012, cité dans Red Cultural del Banco de la República, 2020, s.p.) Les femmes étaient des participantes actives et engagées dans la construction de la nouvelle nation ; elles participaient aux rencontres littéraires, comme Francisca Prieto Ricaurte, Catalina Tejada, Andrea Ricaurte de Lozano, dans ces rencontres autour d’une tasse de chocolat, elles commentaient les nouvelles des événements européens et latino-américains et bien sûr, la politique locale ; ces rencontres ont été la graine des nouveaux idéaux (Velásquez et Reyes, 1995). Elles ont servi de médiateurs dans la rébellion contre le gouvernement espagnol, comme c’est le cas de Melchora Nieto et Francisca Guerra, respectivement propriétaires d’un magasin et d’une boutique qui le 20 juillet étaient présentes sur la place principale pour participer à ce mouvement qui a mis fin à la répression espagnole. Dans un fait relaté par de nombreux médias, une mère a dit à son fils : Ve tú a morir con los hombres mientras que nosotras (hablando con las demás mujeres) avanzamos a la Artillería y recibimos la primera descarga, y entonces vosotros los hombres pasaréis por encima de nuestros cadáveres, cogeréis la artillería y salvaréis la patria57.(Red Cultural del Banco de la República, 2020, s.p.) Elles fournissaient des services de courrier aux guérilleros et à l’Armée de libération, tout en étant des espions et des diffuseurs d’idées. Les femmes ont fourni des informations décisives pour la réalisation de victoires militaires. En tant que coursiers, les femmes transportaient des papiers contenant des instructions pour les commandants des armées patriotes, enveloppés dans des cigares ou cousus dans leurs jupes (Velásquez et Reyes, 1995).

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Table des matières

PARTIE I : INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
PROBLEME, OBJECTIFS ET HYPOTHESES DE RECHERCHE
ELEMENTS DE DEFINITION
MÉTHODOLOGIE
LISTE DES ABREVIATION
PARTIE II : CADRE THÉORIQUE
CHAPITRE 1. LES QUESTIONS DE GENRE
1.1 GENRE ET SEXE
1.2 THEORIES DU GENRE
1.2.1 Théorie marxiste-féministe
1.2.2 Théorie de la division sexuelle du travail
1.2.3 Théorie institutionnelle
1.2.4 Les trois théories du genre d’Ahl
1.3 LE FEMINISME EN AMERIQUE LATINE
1.3.1 Colombie
1.3.2 République dominicaine
1.3.3 Mexique
1.3.4 Chili
1.3.5 Argentine
CHAPITRE 2. COMPTABILITÉ ET GENRE
2.1 GENRE ET COMPTABILITE
2.2 INCLUSION DES FEMMES DANS LA PROFESSION COMPTABLE
2.3 GENRE ET GESTION D’ENTREPRISE
CHAPITRE 3. ENTREPRENEURIAT FÉMININ
3.1. THEORIES DE L’ENTREPRENEURIAT FEMININ
3.2. ENTREPRENARIAT FEMININ
3.3. ENTREPRENEURIAT FEMININ EN COLOMBIE
3.3.1. Écart salarial
3.3.2. Le Système de Gestion de l’Égalité de Genre : Label de l’Équité Professionnelle EQUIPARES
3.3.3. Loi sur les quotas dans le secteur public
CHAPITRE 4. OBSTACLES LIÉS AU GENRE DANS L’ENTREPRENARIAT
4.1. L’EQUILIBRE ENTRE LA VIE FAMILIALE ET PROFESSIONNELLE
4.2. ACCES AU FINANCEMENT
4.3. ACCES A UN RESEAU PROFESSIONNEL
4.4. L’AVERSION AU RISQUE
4.5. LE MANQUE DE CREDIBILITE DE LA PART DES CLIENTS ET DES FOURNISSEURS ENVERS LES FEMMES
4.6. SYNDROME DE L’IMPOSTEUR
4.7 L’AGE
PARTIE III : ÉTUDE EMPIRIQUE
CHAPITRE 5. LA FEMME ET LA COMPTABILITÉ
5.1. LES FEMMES DANS L’HISTOIRE DE LA COMPTABILITE EN COLOMBIE
5.2. SITUATION ACTUELLE DE LA PROFESSION COMPTABLE EN COLOMBIE AXEE SUR L’EGALITE DES SEXES
5.3. ÉLEMENTS D’UN EXPERT-COMPTABLE EN COLOMBIE
CHAPITRE 6. QUELS SONT LES ELEMENTS QUI DEFINISSENT LA COMPTABILITE DE GESTION FEMININE ?
6.1. INTRODUCTION A LA COMPTABILITE DE GESTION
6.2. GENRE ET COMPTABILITE DE GESTION
6.3. GENRE ET INFORMATION FINANCIERE
6.4. GENRE ET AUDIT
6.5. GENRE ET CABINETS COMPTABLES
CHAPITRE 7. PROFESSION LIBÉRALE ET GENRE
7.1. LA PROFESSION COMPTABLE EN TANT QUE PROFESSION LIBERALE EN COLOMBIE
7.2. LA FEMME EXPERT-COMPTABLE AUTOENTREPRENEUSE EN COLOMBIE
7.3. COLOMBIE : MODELE D’INTERVIEW ET QUESTIONNAIRE
7.3.1. Données
PARTIE IV : LES RÉSULTATS
CHAPITRE 8. ANALYSE DES RÉSULTATS
8.1. CATEGORIE I : POINT DE VUE SUR LA PROFESSION COMPTABLE EN GENERAL
8.2. CATEGORIE II : COMPTABILITE ET GENRE
8.3. CATEGORIE III : OBSTACLES POUR LES FEMMES A EXERCER LA PROFESSION COMPTABLE EN TANT QUE INDEPENDANTE (AUTOENTREPRENEUSE, EMPLOYEUSE/PATRONNE)
8.3.1 Réponse objectif général
8.3.2 Réponse objectif spécifique 1
8.3.3. Réponse objectif spécifique 2
8.3.4. Réponse objectif spécifique 3
8.3.5. Réponse objectif spécifique 4
8.3.6. Réponse objetctif spécifique 5
8.3.7. Réponse objectif spécifique 6
8.3.8. Réponse objectif spécifique 7
8.3.9. Réponse objectif spécifique 8
CHAPITRE 9. VALIDATION D’HYPOTHÈSES
9.1 HYPOTHESE GENERALE
9.2 HYPOTHESE SPECIFIQUE 1
9.3 HYPOTHESE SPECIFIQUE 2
9.4 HYPOTHESE SPECIFIQUE 3
9.5 HYPOTHESE SPECIFIQUE 4
9.6 HYPOTHESE SPECIFIQUE 5
9.7 HYPOTHESE SPECIFIQUE 6
9.8 HYPOTHESE SPECIFIQUE 7
9.9 HYPOTHESE SPECIFIQUE 8
CHAPITRE 10. DISCUSSION DES RÉSULTATS
10.1 DISCUSSION HYPOTHESE GENERALE
10.2 DISCUSSION HYPOTHESE SPECIFIQUE 1
10.3 DISCUSSION HYPOTHESE SPECIFIQUE 2
10.4 DISCUSSION HYPOTHESE SPECIFIQUE 3
10.5 DISCUSSION HYPOTHESE SPECIFIQUE 4
10.6 DISCUSSION HYPOTHESE SPECIFIQUE 5
10.7 DISCUSSION HYPOTHESE SPECIFIQUE 6
10.8 DISCUSSION HYPOTHESE SPECIFIQUE 7
10.9 DISCUSSION HYPOTHESE SPECIFIQUE 8
CONCLUSION GENERALE
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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