Les objectifs européens schéma de développement de l’espace communautaire

Les objectifs européens : le Schéma de Développement de l’Espace Communautaire

Rédigé en 1999 par les experts de la Commission Européenne, le SDEC définit trois principes directeurs pour une politique de développement spatial et urbain de l’Union Européenne:

Le développement d’un système urbain équilibré et polycentrique, ainsi qu’une nouvelle relation villes — campagne

➤ Un développement spatial polycentrique et équilibré : créer plusieurs zones dynamiques d’intégration économique mondiale bien réparties sur le territoire de l’Union Européenne, constituées de régions métropolitaines interconnectées et d’un accès international facile, articulées autour de villes et de zones rurales de tailles différentes, jouera un rôle crucial dans l’amélioration de l’équilibre spatial en Europe. La création de réseaux de petites villes dans les régions moins densément peuplées et plus faibles économiquement a également son importance.

➤ Des villes et régions urbaines dynamiques, attrayantes et compétitives : les régions de l’Union Européenne ne peuvent se montrer compétitives et contribuer ainsi à la diminution du chômage que si leurs villes disposent d’un potentiel économique suffisant. Les perspectives d’avenir de la périphérie rurale dépendent elles aussi de la compétitivité des villes.

➤ Développement endogène, diversité et performances des espaces ruraux : les petites et moyennes villes des régions rurales structurellement faibles de l’Union Européenne constituent des pôles pour le développement des activités industrielles et de services, de la recherche et de la technologie, du tourisme et des loisirs.

➤ Partenariat villes — campagne: la perspective régionale repose sur un partenariat entre les villes, quelle que soit leur taille, et la campagne environnante. C’est précisément dans ce cas que la ville et la campagne doivent suivre une approche intégrée, puisqu’elles constituent une région et partagent la responsabilité de la poursuite de son développement. Les villes en milieu rural remplissent en outre une importante fonction d’impulsion du développement économique régional. Dans les régions à faible densité de population, seules les villes sont en mesure d’assurer un certain niveau d’infrastructures et de services et d’attirer des activités économiques.

L’assurance d’une parité d’accès aux infrastructures et au savoir

➤ Une démarche intégrée pour améliorer les réseaux de transport et l’accès au savoir : relier les centres urbains et les métropoles, de façon efficace, à l’économie mondiale mais aussi entre eux et à leur arrière-pays. Les possibilités offertes par les transports et les télécommunications sont des facteurs essentiels en faveur du polycentrisme.

➤ Le développement polycentrique pour une meilleure accessibilité : ce concept doit être considéré comme un principe directeur fondamental dans l’amélioration de l’accessibilité, notamment pour assurer en priorité la desserte des zones d’intégration économique d’importance mondiale.

➤ Utilisation efficace et durable des infrastructures : amoindrir la congestion des transports routiers et aériens principalement, par une politique spatiale appropriée qui influerait sur la localisation des entreprises et des personnes. Le développement de l’intermodalité et de l’utilisation de modes de transports moins polluants constituent également des objectifs à atteindre sans toutefois porter préjudice à la compétitivité économique des régions de l’Union.

➤ Diffusion de l’innovation et du savoir: l’accès au savoir est aussi important pour la compétitivité de l’Union Européenne que l’accès aux infrastructures. La diffusion des nouvelles technologies de l’information dans l’ensemble des régions, y compris les plus rurales, peut contribuer à réduire les disparités territoriales en terme d’implantations d’entreprises et d’investissements.

Le développement durable, la gestion intelligente et la préservation de la nature et du patrimoine culturel

> Nature et patrimoine culturel, un atout pour le développement
> Préservation et développement de la nature
> Gestion des ressources en eau, un défi pour le développement spatial
> Gestion créative des paysages et du patrimoine culturels .

Chacun de ces trois objectifs de développement spatial est assorti d’options politiques spécifiques. Celles-ci ne s’appliquent pas uniformément à toutes les parties de l’Union : leur application doit être différenciée dans l’espace en fonction des situations économiques, sociales et environnementales, afin d’atteindre un développement équilibré et durable.

C’est pourquoi, en 2002, le programme d’initiatives communautaires Interreg III b a définit treize espaces de coopération européenne transnationale, dont l’Espace Atlantique.

Le programme d’initiatives communautaires Interreg III

Interreg III est l’un des quatre Programmes d’initiatives communautaires (PIC) mis en place par la Commission européenne. Il a pour objectifs d’encourager et de financer les projets de développement de coopérations transfrontalières, transnationale s et interrégionale s, afin d’appliquer au mieux les objectifs du SDEC.

Sur la base des programmes Interreg précédents, cette nouvelle phase de linitiative, avec un budget de 4 875 milliards deuros pour la période 2000-2006, est réparti autour de 3 volets :

Volet A : la coopération transfrontalière, entre territoires contigus, y compris le cas des frontières externes de l’Union européenne et certaines zones maritimes, afin de mettre en oeuvre des stratégies communes de développement.

Volet B : la coopération transnationale, entre autorités nationales, régionales et locales au sein de grands espaces géographiques prédéterminés par la Commission européenne et les Etats membres. Treize espaces ont été ainsi définis, dont l’Espace Atlantique.

Volet C : la coopération interrégionale, entre acteurs de plusieurs régions non contiguès de l’Union européenne, regroupés en réseau, impliquant éventuellement des régions situées dans des pays tiers, notamment ceux candidats à l’adhésion. Quatre espaces ont été ainsi définis : Nord, Sud, Est et Ouest.

La France dispose de 397 milliards d’euros. 55 % sont consacrés au volet coopération transfrontalière (volet A), 39 % au volet coopération transrégionale (volet B) et 6 % au volet interrégional (volet C).

La coopération transnationale (volet B) vise à promouvoir une meilleure intégration territoriale dans l’Union gràce à la formation de grands groupes de régions européennes contiguès. Elle concerne toutes les régions, et non seulement les régions directement frontalières. Les autorités locales, régionales et nationales coopèrent ensemble afin d’élaborer des stratégies transnationales en faveur d’un développement économique et territorial coordonné et équilibré, d’une plus grande intégration avec les pays candidats et les autres pays voisins. Une attention particulière est accordée aux régions ultra périphériques et insulaires. Ce volet offre aussi la possibilité d’encourager la coopération entre les groupes de régions confrontées à des problèmes communs.

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Table des matières

Introduction
Première partie : Présentation de la Recherche
1 L’Espace Atlantique
1.1 Les objectifs européens: le Schéma de Développement de l’Espace Communautaire
1.2 Le programme d’initiatives communautaires Interreg III
1.3 Les caractéristiques générales de l’Espace Atlantique
1.4 L’armature urbaine de l’Espace Atlantique
2 L’Espace Atlantique français
2.1 De faibles densités et d’importantes disparités
2.2 Une grande diversité de systèmes urbains
2.3 Organisation territoriale de l’Espace atlantique français par unités d’analyse
3 Les petites villes de l’Espace Atlantique français
3.1 Définition de la petite ville
3.2 Les spécificités des petites villes atlantiques françaises
Deuxième partie : Traitement et analyse des données
1 Le rôle d’animation des petites villes
1.1 Les relations petites villes — espaces ruraux
1.2 La théorie des lieux centraux
2 L’établissement d’une base de données
2.1 L’inventaire communal comme principale source d’informations
2.2 Définition des critères étudiés
2.3 Les données collectées
2.4 Les unités urbaines choisies comme éléments d’étude
3 L’analyse des données
3.1 L’emploi
3.2 Les équipements et services
3.3 L’aire d’influence eu égard aux services et équipements
Conclusion
Annexe Composition communale des 126 petites unités urbaines de l’Espace Atlantique français
Table des illustrations
Glossaire des abréviations utilisées
Bibliographie

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