La mondialisation est le phénomène le plus marquant du XXIème siècle, elle est inévitable et a transformé le point de vue du monde entier du plus puissant au plus faible. Pour certains, la mondialisation est la clé de la croissance économique actuelle ; pour d’autres, la mondialisation conduit à l’uniformisation et à la victoire. Un pays considéré comme puissant de nos jours est marqué à travers leur force de créativité, leur unité et surtout la notion de gouvernance que le gouverneur mène son peuple.
La Chine est actuellement, le deuxième pays qui crée le plus de richesses dans le monde alors qu’il est un pays pauvre après avoir dépassé la France, la Grande Bretagne et l’Allemagne. Il avait la perspective au-delà de la vision globale du monde, et il avait trouvé une façon nouvelle d’aller un peu plus loin que le traditionnel indicateur qui mesure la richesse nouvelle créée chaque année par un pays et observait d’autres baromètres comme l’effet de masse, la créativité et la modernité. La Chine est aujourd’hui le premier marché automobile de la planète, le premier importateur de la plupart des grandes matières premières, et le premier producteur d’acier.
Cette croissance brusque de la Chine, un pays pauvre devenu deuxième puissance mondiale, nous montre que la créativité qui, en relation avec la gouvernance, conduit la puissance d’un pays. Si cette observation se vérifie en Chine, elle est encore plus vraie à Madagascar qui souffre d’une crise politique aigue depuis plus de quatre années. Ainsi, le manque d’information et la mauvaise gouvernance traduisent la pauvreté à Madagascar. En effet, Madagascar est un pays riche en ressources naturelles capables d’alimenter la croissance économique. Le pays a une surface géographique étendue, abondant en eau et autres ressources naturelles, et est riche en capital humain et tous ces facteurs peuvent soutenir un avenir plus prospère pour le pays. Cependant, une vaste majorité de la population rurale vit en dessous du seuil de pauvreté et lutte tous les jours pour assurer suffisamment de ressources alimentaires pour leurs ménages. Ce phénomène entraine le pays nommé parmi les pays du tiers monde en voie de développement.
Les matériels sont les instruments indispensables pour maîtriser une étude car son utilisation fournit des avantages de pouvoir assembler le maximum d’information possible, utile pour la recherche en question. Ce chapitre comportera les matériels pour la collecte des informations notamment : l’approche théorique sur l’audit interne et le projet de développement, et les documents utilisés ainsi que les outils et techniques utilisés pour la collecte des informations.
Approche théorique
L’approche théorique fait référence à des apprentissages sur le contexte de l’étude pour familiariser les lecteurs sur le thème. Elle donne ainsi une première constatation concernant les informations sur la recherche en question.
L’audit interne
La fonction d’audit interne est une fonction relativement récente puisque son apparition remonte à la crise économique de 1929 aux États-Unis.
Les définitions
On ne peut que commenter la définition de l’IIA1, datant de juin 1999 : « L’audit interne est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle et de gouvernement d’entreprise et en faisant des propositions pour renforcer son efficacité. » .
En d’autre mot, L’audit interne peut être défini comme « une fonction de conseil s’exerçant avec indépendance et objectivité. Elle se propose d’apporter de la valeur ajoutée et d’améliorer le fonctionnement de l’organisation. Elle aide à atteindre les objectifs par une approche systématique et raisonnée d’évaluation et d’amélioration de la gestion des risques, des dispositifs de contrôle et des méthodes de gestion.» Ces définitions montre que l’audit interne, comme son nom l’indique, est alors une fonction d’assistance exercé par un professionnel indépendant dans l’organisation qui doit permettre aux responsables de mieux gérer leurs affaires en apportant ses compétences et sa contribution au gouvernement d’entreprise, et à tout le moins de participer à toutes les opérations ayant à évoquer les risques de l’organisation à laquelle il appartient.
Les objectifs de la fonction d’audit interne
Il s’agit notamment pour le professionnel d’apprécier la bonne maîtrise des activités de l’entreprise en évaluant la qualité du dispositif de contrôle interne et de formuler des recommandations nécessaires en vue de son amélioration.
L’Audit Interne assure donc une double fonction de sécurité et de progrès :
– Fonction de sécurité car l’audit interne contribue, par ses vérifications et par ses analyses, à l’information de la Direction Générale et des managers opérationnels et fonctionnels, sur le degré de maîtrise des processus et le niveau d’efficacité de l’organisation interne de l’Entreprise.
– Fonction de progrès car cette fonction participe par ses études et par ses réflexions, à l’identification et à la conception des mesures correctives et des améliorations souhaitables, tant des dispositifs et des procédures de contrôle interne en vigueur, que des modes de prise des décisions pratiqués dans l’organisation.
Le rôle de l’Audit Interne
D’une part d’évaluer le « Contrôle Interne » de l’Entreprise, c’est à dire les modes d’organisation et de travail ainsi que les dispositifs de contrôle qui doivent permettre de maîtriser la gestion. Il doit à ce titre effectuer des examinations au niveau de la fiabilité et la qualité des informations financières et opérationnelles, du systèmes et procédures qui ont pour objet d’assurer le respect des politiques, des plans et des directives internes, ainsi que les lois et des réglementations administratives et simultanément, vérifier que l’organisation s’y conforme effectivement et sur les dispositions prises pour protéger le patrimoine de l’Entreprise et si nécessaire, vérifier l’existence et la valeur des actifs tant corporels qu’incorporels. D’autre part, le rôle de l’audit interne est d’évaluer l’efficacité de l’organisation, au regard des objectifs. Il doit à ce titre apprécier si les moyens (humains, matériels, intellectuels et financiers) mis en œuvre sont acquis, organisés et utilisés de façon économique et productive, et s’ils sont convenablement adaptés aux objectifs auxquels ils sont affectés. Mais aussi de vérifier que les opérations et les programmes des entités sont exécutés conformément aux objectifs fixés.
Démarche de l’audit : les trois phases fondamentales de la mission d’audit interne
La Mission d’audit interne est le travail que l’auditeur sera chargé d’accomplir dans l’intention de la direction générale. Cette mission correspond très exactement à la situation de l’auditeur au cours de son intervention, on le désigne très exactement par : phases fondamentale de la mission d’audit interne. Elles sont au nombre de trois à savoir la phase de préparation, phase de réalisation et phase de conclusion.
La phase de préparation
La phase de préparation ouvre la mission d’audit, elle exige des auditeurs une capacité importante de lecture, d’attention et d’apprentissage. En dehors de toute routine, elle sollicite l’aptitude à apprendre et à comprendre, elle exige également une bonne connaissance de l’entreprise car il faut savoir où trouver la bonne information et à qui la demander. Elle peut se définir comme la période au cours de laquelle vont être réalisés tous les travaux préparatoires avant de passer à l’action.
La phase de réalisation
La phase de réalisation fait beaucoup plus appel aux capacités d’observation, de dialogue et de communication. Se faire accepter est le premier impératif de l’auditeur, se faire désirer est le critère d’une intégration réussie. C’est à ce stade que l’on fait le plus appel aux capacités d’analyse et au sens de la déduction. C’est, en effet, à ce moment que l’auditeur va procéder aux observations et constats qui vont lui permettre d’élaborer les analyses des informations.
La phase de conclusion
La phase de conclusion exige et avant tout une grande faculté de synthèse et une aptitude certaine à la rédaction, encore que le dialogue ne soit pas absent de cette dernière période. L’auditeur va cette fois élaborer et présenter son produit après avoir rassemblé les éléments de sa récolte.
Présentation du projet
La période de crise qui se répète se présente comme un cadre idéal d’observation des grandes questions de gouvernance à Madagascar. La Banque Mondiale finance un projet pour qu’une bonne administration, transparence, lutte contre la corruption règne sur le pays.
Historique du PGDI et sa restructuration
L’appui de la Banque mondiale au gouvernement malgache date du début des années 90. Elle a commencé par des expériences pilotes portant sur l’amélioration de la gestion des finances publiques et une étude approfondie de la fonction publique dans le cadre du Projet d’Actions Sociales et d’Appui à la Gestion Économique (PASAGE) en 1992. Le Projet d’Appui Institutionnel à la Gestion Économique et Publique (PAIGEP) a approfondi les actions pilotes du PASAGE et a servi d’accompagnement pour appuyer des réformes fondamentales de la gestion par l’État des Crédits d’Ajustement Structurel de la fin des années 90. Au début des années 2000, une nouvelle génération de projets a vu le jour : le Projet de Gouvernance et de développement Institutionnel (PGDI) dont la première phase a été mise en œuvre de 2004 à 2008. Elle a amené plus de transparence, des contrôles internes plus efficaces dans la gestion des dépenses. Pour la suite du premier projet, le PGDI2 a été négocié en Octobre 2008 et mis en œuvre pour améliorer l’efficacité et la transparence des actions du gouvernement et des services publics sélectionnés à Madagascar en appui au MAP. Et la configuration initiale du projet devait répondre à deux grands objectifs. Il s’agit d’une part de capitaliser les acquis du premier projet et d’autre part de soutenir la mise en œuvre de la nouvelle stratégie du Gouvernement Malgache pour lutter contre la pauvreté. Certes, la mise en œuvre de ce projet a été interrompue par la crise en 2009 et ses activités ont été suspendues pendant presque deux années. Toutefois, depuis mai 2011, la Banque Mondiale a repris le décaissement de son portefeuille sous certaines conditions. Une de ces conditions est la restructuration du PGDI qui vise à l’adapter au nouveau contexte, et ainsi, les références au MAP n’étant plus d’actualité. La restructuration proposée du projet a considérablement revu le cadre logique de ce dernier tout en maintenant la gestion des finances publiques et la redevabilité sociale, tant au niveau local que national, comme des enjeux prioritaires. La dimension « transparence et redevabilité sociale » sera transversale dans la mesure où elle permettra de renforcer la mise en œuvre des réformes par l’implication des citoyens dans la gestion des affaires publiques et ainsi favorise l’approche participative.
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Table des matières
INTRODUCTION
Chapitre 1- LES MATERIELS NECESSAIRES POUR LA COLLECTE DES DONNEES
Section 1- Approche théorique
Section 2- Documents, outils et techniques utilisés
CHAPITRE 2 – METHODE DE COLLECTE ET TRAITEMENT DES DONNEES
Section 1- La collecte des données
Section 2- Méthode de traitement de données : la méthode SWOT
Section 3- La modélisation théorique
CHAPITRE 1- LE CONTROLE DE LA REGULARITE
Section 1- Révision des directives applicables par la Banque Mondiale
Section 2- Evaluation des procédures internes et du système de contrôle interne
CHAPITRE 2- AMELIORATION DU FONCTIONNEMENT DU PROJET
Section 1- Evaluation du respect des procédures
Section 2- Identification des capacités et défaillances dans l’application des procédures par les évaluations
CHAPITRE 1- DISCUSSIONS DES RESULTATS OBTENUS
Section 1- Les forces et les opportunités
Section 2- Les faiblesses et les menaces
CHAPITRE 2- RECOMMANDATIONS
Section 1- Amélioration du système de contrôle interne
Section 2- Mise en place de l’audit interne dans le projet
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
LISTE DES ANNEXES