Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication

Historiques de la NTIC

   Les NTIC sont en général des produits de la mondialisation. De nos jours, ils se diffusent dans tous les coins du monde et elles ne cessent de s’évoluer. Lorsque nous parlons aujourd’hui des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), il est essentiellement question du rapprochement entre les télécommunications (téléphone, radio, télévision) et l’informatique. C’est cette jonction qui a donné naissance au World Wide Web, c’est-à-dire au réseau internet que l’on pourrait qualifier de TIC la plus performante dans le sens où elle réunit tous les supports multimédias en les mettant en réseaux. Comment en est-on arrivé là ? Les technologies de l’information et de la communication, même si on ne les a pas toujours appelées ainsi, ont une très longue histoire derrière elles. En 1957, l’ingénieur allemand Karl Steinbusch crée le terme « Informatik » pour son essai intitulé « Informatik: Automatische Informationsverarbeitung », pouvant être rendu en français par « Informatique : traitement automatique de l’information .Ce n’est qu’en 1962 que le vocable français sera utilisé pour la première fois par Philippe Dreyfus. L’expression est construite à partir de la contraction des mots « information » et « automatique ».De fil en aiguille le mot s’est rapidement répandu dans plusieurs pays d’Europe. La première génération des TIC inclut le télégraphe électrique, le téléphone fixe, la radiotéléphonie et la télévision. L’Internet, la téléphonie mobile et le GPS (Global Positioning System) sont considérés comme des nouvelles technologies de l’information et de la communication, les NTIC. En 1837, Samuel Morse, peintre et physicien américain né à Charleston (1791-1872) inventa le télégraphe électrique et l’alphabet qui porte son nom, le code Morse. Grâce à une succession de points et de traits qui pouvaient voyager sur des fils conducteurs, Morse a réussi à transmettre sur de longues distances et rapidement des informations qui auraient pris des jours à se rendre à destination par courrier habituel. Heinrich Hertz, né à Hambourg en Allemagne (1857-1894), dans ses études comme physicien théorique, combina l’ensemble des connaissances nécessaires et réussit la première émission et réception d’ondes de radio en 1887, sur une distance de 20 mètres. Dans les milieux scientifiques, il est considéré comme le découvreur de la radio. C’est la raison pour laquelle on a donné son nom de « ondes hertziennes » aux signaux radio. En 1895, Guglielmo MARCONI réussit à transmettre un signal radio sur une distance de quelques centaines de mètres. Il avait conçu à cet effet une antenne à radiation verticale qui est devenue par la suite l’antenne Marconi. Il déposa un brevet en 1896. En 1898, le 26 octobre, le français Eugène Ducretet a réalisé la première liaison sans fil entre la tour Effel à Paris et le Panthéon, distant de 4 kilomètres. Ensuite, l’histoire s’accélère et une série de découvertes scientifiques vont se compléter pour donner naissance à des technologies de la communication de plus en plus performantes qui réduisent à chaque fois la distance entre les hommes. En 1920 les premières émissions de radios commerciales sont diffusées. En 1933 Londres retransmet les premières émissions télévisées. Le développement de la télévision ne s’accéléra qu’avec l’invention des premiers dispositifs de prise de vue à balayage électronique, qui permirent enfin d’atteindre une définition d’image acceptable, plusieurs centaines de lignes et dizaines d’images par seconde. A la fin de la deuxième guerre mondiale, on assiste à une naissance de guerre froide en pleine expansion dans l’Occident. L’union soviétique a procédé au lancement du premier satellite Spoutniks au début des années 1957. Dépassé par cette merveille soviétique, les Américains décident alors la création d’une agence spatiale (ARPRA) qui signifie l’Agence pour les Projets de recherches Avancés. Suite aux recherches approfondies menées par l’agence, les scientifiques décidaient alors de créer « L’ARPANET1  » qui constitue un système de communication informatique ne pouvant être par les tentatives nucléaires. L’Internet est né donc, suite à la connexion de l’APARNET avec d’autres réseaux internationaux. En 1943, grâce à Alan Turing le premier ordinateur, à l’origine conçu pour percer les codes allemands durant la seconde guerre mondiale, voit le jour. Von Neumann va développer le concept de mémoire pour l’ordinateur en 1948. Le premier E-mail est envoyé en 1972 par Ray Tomlinson. L’ordinateur individuel, le PC (personal computer) est présenté en 1974. Le magnétoscope est disponible pour les ménages dès 1975. Les années 90 marquent l’avènement de l’Internet et l’apparition d’un système de navigation facilitant la recherche et la gestion de l’information: le World Wide Web, deux systèmes complémentaires qui sont souvent confondus. C’est la convergence des technologies de l’audiovisuel, des télécommunications et de l’informatique qui a permis cette révolution. Le W.W.W (World Wide Web), que l’on pourrait traduire en français par «toile d’araignée mondiale», a permis d’ouvrir le réseau Internet au public en facilitant la consultation des sites L’Internet est en fait l’appellation du réseau informatique qui relie des millions d’ordinateurs et leur permet de communiquer entre eux grâce à un système universel de transmission de données appelé le protocole TCP/IP. Ce réseau, qu’on appelle « La Toile » ou «Web » en anglais a de nombreuses applications. La plus connue étant le World Wide Web, qui représente la partie la plus visible de l’internet puisqu’elle permet la visualisation de milliards de pages reliées entre elles par des liens hypertextes. La grande majorité des états, des entreprises, des associations ont leur page sur la Toile. Le Global System for Mobile Communications (GSM) est la norme numérique pour la téléphonie mobile utilisée depuis 1991. L’emploi du téléphone portable (nommé simplement portable ou (téléphone) cellulaire ou encore (téléphone) mobile) a connu une progression immense dans les années 90, ayant été au début réservé à l’usage professionnel. Dans ce troisième millénaire, il est devenu un moyen de communication banal pour un grand nombre de personnes dans toutes les couches sociales. La téléphonie mobile désigne toute l’infrastructure de télécommunication permettant d’utiliser des téléphones sans être relié par câble à une centrale.

Les outils des NTIC

► Les ordinateurs : Le début de l’ère de l’information est marqué par le règne incontesté des gros ordinateurs mais ils ne sont guère nombreux : en 1961, on en compte 6000 dans le monde .La plupart d’entre eux fonctionnent avec des cartes perforées à l’entrées et stockent les informations sur bande magnétique .Les terminaux sont généralement installés dans un site séparé du reste de l’entreprise, le modèle organisationnel et hiérarchique est centralisé. Les applications se développent dès les années 50 – 60 .Elles sont axées à la réduction de la main d’œuvre, généralement par l’automatisation des procédures existants .Elles ne font preuve d’aucune créativité et se contentent de copier les structures établies .Les applications informatisées font exactement la même chose que les applications « manuelles » mais plus vite et en plus grand volume. Depuis, avec des réseaux, l’ordinateurs est devenu communicant .Il est maintenant possible d’échanger des informations entre différents ordinateurs distants. L’ordinateur est rapidement devenu le cœur du traitement et de la gestion d’une grande part de l’information produite et consommée dans l’entreprise .Avec l’augmentation de puissance constante et de la baisse régulière des coûts, les ordinateurs sont aujourd’hui présents à tous les niveaux de l’entreprise. Un ordinateur possède un cerveau, un système nerveux, des organes, nous pouvons communiquer avec lui à condition de connaître son langage.
► Les logiciels : Un ordinateur sans programme n’est pas utilisable, il est nécessaire de lui donner des informations pour qu’il collabore, il faut d’abord lui expliquer ce qu’on attend de lui et ensuite lui donner les instructions pour agir. L’ensemble de ces instructions s’appelle « programme », et l’ensemble des programmes dont on dispose sur un ordinateur s’appelle « logiciel ». Le programme doit être écrit dans un langage que l’ordinateur peut comprendre. Tout ordinateur est constitué d’un ensemble de programmes qu’on appelle « système d’exploitation ou logiciel de base ». Ce système d’exploitation est livré avec l’ordinateur par le constructeur. L’utilisateur peut l’ajouter des programmes spécifiques et personnels.
– Logiciels de base ou systèmes d’exploitation : Ce sont l’ensemble de programmes de contrôle et de traitement qui permet la gestion des différentes tâches assurées par l’ordinateur, c’est en effet l’intermédiaire logique entre l’utilisateur et l’ordinateur. On cite comme système d’exploitation Windows, Unix …..
-Logiciels d’application : Ce sont les programmes élaborés afin de répondre aux besoins spécifiques. Les logiciels d’application sont des programmes élaborés en vue d’une application qui peut être soit générale soit spécialisée, il existe des logiciels traitant des problèmes standards tels que les langages de programmation (langage C, visuel Basic..) et les outils de la Bureautique: (Microsoft Word, PowerPoint, …)

La mondialisation

   On parle de mondialisation, de globalisation dans la presse, dans les milieux politiques ou dans le monde universitaire. On utilise des expressions comme économie globale, société globale, marché mondial, etc. On parle même aujourd’hui de « Société de l’information » pour designer l’importance de l’information dans les activités économiques et culturelles de la société actuelle. La mondialisation est devenue le maître-mot qui définit le mieux la période que nous vivons d’ici moins d’une décennie. La mondialisation même, est à d’origine de mutations extraordinaires en termes de progrès social, économique, politique, technique et culturel. Elle est de ce fait porteuse d’enjeux et de perspectives considérables. Dans cette optique, il est important de définir un plan d’action Africain en vue de faire face à des défis et d’élaborer des stratégies efficaces permettant de tirer le meilleur parti des perspectives qui s’offrent au continent africain dans ce domaine. Mondialisation est une expression aujourd’hui très utilisée dans communication de masse. Elle demeure souvent mal définie et recouvrent les images très diverses. Selon Michel Beau, le mot mondialisation est utilisé dans trois sens :
– il peut s’agir simplement de dire que de plus en plus de phénomènes se développent à l’échelle de la planète ;
– ou de signaler que se multiplient et s’accentuent interactions et interdépendances sur l’ensemble de la planète ;
– ou encore de prendre en compte le fait que de nouvelles réalités se forment et se déploient d’une manière organique à l’échelle du monde.
Si l’on prend ces trois points, la mondialisation traduit donc le phénomène qui étale notre vision à l’échelle planétaire. Ces phénomènes s’interprètent par l’amplification des interactions et des interdépendances entre tous les pays. Elle est à l’origine des changements, et des nouvelles réalités d’organisation à l’échelle mondiale. La définition étroite qu’en donne beaucoup de personnes se rapporte essentiellement à l’intégration financière ou, peut-être, en allant plus loin, correspond à un synonyme du terme « américanisation ». Mais la mondialisation ne se rapporte pas seulement à l’approfondissement de marchés financiers. Elle est aussi porteuse d’une multiplicité de phénomènes sociaux, politiques, économiques et culturels. Ce processus est à la fois mis en œuvre et facilité par les progrès considérables réalisés dans le domaine des TIC. Il n’est pas déterminé par la technologie. Le développement des nouvelles technologies à ce moment particulier de l’histoire n’est pas le produit du hasard. Il résulte de la forte augmentation des investissements de recherche développement dans le secteur des nouvelles technologies d’information et de communication et des sciences qui en constitue l’assise. Bons nombres de compagnies s’emploient à l’heure actuelle à mettre en place les mécanismes leur permettant de renforcer leurs activités de développement, de production, de distribution, de gestion, de marketing et de financement sur une base mondiale. En outre, l’édification d’une infrastructure mondiale d’information gagne en importance avec l’avènement des techniques de numérisation et de la convergence. Il faut donc maintenant s’intéresser à ce que l’on pourrait appeler « les sphères et les espaces » de la mondialisation, lesquels incluent la mondialisation de la production, de la distribution, de la finance et de la culture. La mondialisation favorise le développement technique grâce à l’intensification de la concurrence et l’accélération de la diffusion de la technologie par le biais de l’investissement étranger direct. Les réseaux de communication, efficace et peu coûteux, permettent aux entreprises de localiser une partie de leurs activités de production dans différents pays.

NTIC sur l’emploi et le chômage

   L’envie d’embaucher ne manque pas chez les entreprises de télécommunications et les entreprises de l’industrie à forte composante de main d’œuvre et de capitaux. Seulement, les embauches se font seulement lorsqu’elles acquièrent un marché et c’est la raison pour laquelle, 33% n’ont pas de perspectives d’embauche. En 2014 et 2015, le nombre de recrutement se situe à 10 minimums et 100 maximums. Durant cette période, 66% des opérateurs en télécommunication ont embauché de 10 à 50 pour 2014 et de 20 à 50 pour 2015. Ces recrutements pour les opérateurs en télécommunication concernent :
– Réseau : Transmission – Maintenance – Systèmes GSM – Internet IP  Informatique : Administration Base Donnée, développement d’applicatifs,
– Le domaine commercial
– Banque pour les transferts de fonds, et le paiement par les mobiles.
Le niveau de recrutement le plus élevé est atteint au sein des grandes entreprises de traitement de données : 100 en 2014 et 100 en 2015. Pour les entreprises dans le traitement des données
-Les conseillers clientèle
-Les opérateurs de saisie
-Les rédacteurs
-Les fonctions liées au Web

NTIC maintenant le « Développement »

    Les NTIC jouent un rôle majeur dans le développement dela société en assurant une plus grande disponibilité de l’information et en favorisant les échanges. Leur adoption n’est toutefois pas encore totalement généralisée, notamment auprès de certaines parties du grand public ou des PME, faute de ressources financières mais aussi le plus souvent de capacités techniques et de connaissance des outils disponibles. Une diffusion plus large des NTIC implique des externalités positives (effet réseau), mais aussi une baisse des coûts unitaires. Les acteurs doivent donc chercher à favoriser la promotion et l’adoption de leurs technologies par le plus grand nombre. L’impact des NTIC va bien au-delà du secteur lui-même avec une contribution forte à la productivité de tous les autres secteurs verticaux, en offrant des outils d’échange, de simulation et de stockage de l’information. Les bénéfices des NTIC se retrouvent donc dans tous les pans de l’économie, du transport (gestion des trajets et itinéraires) à l’aéronautique (conception en 3D des avions) en passant par le commerce (gestion des stocks en temps réel) l’énergie (réseau électrique intelligent) ou la santé (suivi à distance des personnes à risque, télémédecine etc.). Les bénéfices sont aussi importants dans les secteurs non marchands, autour des services publics accessibles sur Internet (emploi, impôts, culture, etc.) ou des politiques publiques par exemple l’environnement (prévention des catastrophes) ou la prise en compte du vieillissement de la population (maintien à domicile). Enfin, pour les pays industrialisés, les modèles traditionnels (agriculture, industrie lourde) laissent progressivement place à une tertiarisation de l’économie. Les NTIC permettent aussi de contrebalancer le vieillissement de ces économies. Les pouvoirs publics poussent en faveur de nouvelles approches autour de l’économie de la connaissance, pour laquelle les NTIC jouent un rôle d’accélérateur. Cette dépendance croissante de pans entiers de l’économie vis-à-vis des NTIC, impose une fiabilité et une disponibilité accrue tant pour les infrastructures (réseaux et logicielles) que pour les applications. La sécurisation et la souveraineté d’un pays sur les NTIC sont donc des enjeux important.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE 1 : L’avènement des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication et ses parcours
PARTIE 2 : L’influence de la NTIC dans le comportement de la vie de l’Homme
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
ANNEXES

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