LES NOTIONS FAVORABLES A L’APPLICATION DE L’INTEGRATION SCOLAIRE DES ESH

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Le domaine scolaire

L’endroit idéal pour bâtir un établissement scolaire serait un endroit calme, spacieux. Il devrait être aménagé pour que les élèves s’y plaisent. Il est aussi fort à désirer que le domaine scolaire soit clôturé pour éviter les va-et-vient des intrus.
Pour le Lycée Privé Archange Tsiadana, il est bien clôturé, avec un petit portail devant, avec la cour plus ou moins petite. Il se mêle entièrement entre les maisons d’habitation environnant. Mais l’endroit est plutôt calme. Quant au Lycée Privé Le Bon Succès Andraisoro, il est aussi bien clôturé, il est construit à proximité d’une voie publique, mais l’endroit est calme. La cour de l’école est petite.
Le constat du domaine scolaire du Lycée Privé Le Bon Succès Andraisoro nous permet de dire que l’emplacement est approprié pour l’emplacement d’une école.

Bâtiments

Le Lycée Privé Archange Tsiadana est dans un bâtiment de trois étages. Ces bâtiments abritent : -trois bureaux : le bureau de la directrice et celui de sa secrétaire, mais aussi d’un surveillant. Il n’y a pas de salle de professeurs. Sept salles de classe de la 6ème jusqu’en Terminale, les salles de classe sont plus ou moins étroites, elles accueillent en moyenne 27 élèves par classe. On peut dire aussi que l’effectif des élèves est normal pour la technique pédagogique.

Les équipements et mobiliers scolaires

Nous entendons par équipements scolaires, l’ensemble des matériels nécessaires au bon fonctionnement d’une école. Tandis que les mobiliers scolaires sont l’ensemble des meubles utilisés dans une école2.
Lors de notre visite de classe, nous avons remarqué que les salles de classe du Lycée privé Archange présentent des insuffisances au niveau du nombre des tables-bancs. Les tables de rangement dans quelque salle de classe sont serrées et manquées d’espace, vu la petitesse de la salle classe de 9m2 (Cf. photo 5 page 12 bis). Les cartables sont accrochés au mur, les épaules des élèves se touchent. En effet, il n’est pas rare de voir 3 élèves assis sur une table pour 2 personnes. Les tableaux sont blancs, et l’enseignant utilise les marqueurs Par contre, pour le lycée privé Le Bon Succès, les salles de classe sont au nombre suffisant, il arrive même d’y trouver des salles avec de surplus des tables et bancs. Et dans les deux établissements, les bureaux des professeurs suivent plus ou moins la norme. Nous avons également constaté l’absence d’estrade pour l’enseignant, or cela est très utile puisque « le professeur devrait avoir une vue d’ensemble sur toute la salle de classe »3. Quant aux tableaux noirs et blancs, nous pouvons dire que, ils étaient suffisamment grands dans les deux établissements.

Les sanitaires

Les sanitaires sont importants dans une école. Comme le disait GABRIEL : « l’enseignement d’hygiène à l’école a pour but de former les élèves aux bonnes habitudes de l’hygiène personnelle et de leur donner, pour l’avenir, des notions d’hygiène familiale, professionnelle et sociale »4. Ils servent à garder l’hygiène des élèves. Et quand nous parlons de sanitaire à l’école, il s’agit en général d’adduction d’eau et de WC, sans oublier l’infirmerie de l’école.
Pour le cas de ces deux lycées privés, ils ne possèdent qu’une pompe pour chacun, ce qui est loin d’être suffisant pour l’ensemble des élèves que compte l’établissement.

Les différents types de Handicaps

S’agissant de la définition de handicap, les points de vue divergent souvent sur les types de handicap : les handicaps visuel et auditif seront réunis sous le terme handicap sensoriel eux-mêmes parfois inclus dans le handicap physique, les maladies mentales seront dissociées du handicap mental. Mais par souci de clarté, il faut signaler dès ici que nous traitons dans cette étude trois types de handicaps. Alors, trois types de handicap sont donc distingués tels que le handicap moteur, le handicap visuel et le handicap auditif.
Nous étudions ces trois types de handicap parce qu’ils sont possible à l’intégration dans les établissements ordinaires. Prenons en premier lieu le handicap moteur ou déficience physique.

Les origines du handicap moteur

Les causes du handicap moteur sont multiples :
– Congénitale (de naissance) : malformations .
– Maladie : Poliomyélite, sclérose en plaques .
– Acquise : accident, Vieillissement.
Prenons l’exemple d’un handicap moteur qui a une malformation congénitale ou une lésion cérébrale ou une atteinte nouvelle moelle épinière survenue avant, pendant ou après la naissance. Il s’agit soit de l’absence d’une partie ou de la totalité d’un membre appelé agénésie, soit de la perte totale ou partielle de la motricité par atteintes des muscles appelé myopathie ou des nerfs qui commandent les muscles, soit des mouvements anormaux, soit d’atteintes articulaires.
C’est ainsi que certaines PESH atteintes de ce type d’handicap utilisent des moyens pour se déplacer à savoir la chaise roulante, les béquilles et l’appareillage orthopédique : orthèse et prothèse.
En effet, il consiste à reconstituer l’intégrité physique du sujet par une intervention chirurgicale à effectuer une rééducation motrice pour réduire l’importance des mouvements anormaux ou à compenser l’absence d’un membre par une prothèse, qui le place totalement, ou une orthèse, qui s’adapte sur le membre mutilé. On peut ajouter que le développement aux aides techniques, grâce à la création des robots, et permet aussi le contrôle de l’environnement à domicile.

Sa possibilité à l’intégration dans l’établissement ordinaire

Il est possible d’aller à l’école parce que l’ESH moteur peut se déplacer à l’aide de la béquille et certains cas avec les chaises roulantes. Parfois, il a un bon fonctionnement mental qui est la base de toute acquisition de connaissances. Ainsi, il est capable d’acquérir et d’adapter à tout apprentissage malgré la difficulté au déplacement. Il est possible aussi parce qu’il peut s’installer sur le banc.

Sa possibilité à l’intégration dans l’établissement ordinaire

L’intégration est possible pour les malvoyants parce qu’ils sont capables d’adapter à l’apprentissage : on peut le déposer au premier banc parce que cela le permet de voir plus près le tableau et d’entendre l’enseignant. En tout cas, ils se déplacent bien sans problème. Ce n’est pas un handicap douloureux mais parfois le gène. Donc, ils sont capables de suivre l’apprentissage. Ils utilisent leurs yeux et leurs oreilles pour la mémorisation.

Le handicap auditif ou déficience auditive

« L’oreille est l’un des cinq sens qui permet à chaque individu d’accéder à un certain degré variable de développement intellectuel, surtout par l’acquisition du langage.» 18 Aussi, la privation d’audition ou la surdité rend-elle difficile l’accès au langage et par conséquent, entrave la communication. Elle constitue un handicap invisible aux répercussions psychosociales souvent méconnues.
Cette classification a pour objet de mettre en rapport l’importance de la perte auditive et les difficultés de perception de la parole.
 l’audition normale est inférieure à 20 db sur la moyenne des fréquences nécessaires à la perception de la parole.
 la déficience auditive légère est comprise entre 20 et 40 db.
 la déficience auditive moyenne : le seuil d’audition est compris entre 40 et 70 db.
 la déficience auditive sévère : le seuil d’audition est compris entre 70 et 90 db. Les enfants. peuvent généralement percevoir la voix et la parole, et peuvent bénéficier d’un apprentissage de la parole.
 la déficience auditive profonde : le seuil d’audition est supérieur à 90 db.20.

Table des matières

PREMIERE PARTIE : ETUDES THEORIQUES SUR L’INTEGRATION SCOLAIRE ET SOCIALE DES ELEVES EN SITUATION DE HANDICAP
CHAPITRE I : ETAT DES LIEUX
I. Motif du choix de la zone d’étude et méthodologies
A. Motif du choix de la zone d’étude
B. Méthodologies
II. Localisation géographique de ces deux établissements scolaires ordinaires :
III. Les variables
A. La variable de présage
B. -Variable contextuelle
1. Les élèves
2. L’école
a. Le domaine scolaire
b. Bâtiments
c. Les salles de classe
d. Les équipements et mobiliers scolaires
e. Les sanitaires
CHAPITRE II : DEFINITIONS ET TYPE DE HANDICAP
I. Définition du terme handicap
A. Le terme handicap
B. Autres définitions
1. Déficience
2. Incapacité
C. Intégration, inclusion et éducation
1. Intégration
2. Inclusion
3. Education
II. Les différents types des Handicaps
A. Le handicap moteur ou déficience physique
1. Définition
2. Les origines du handicap moteur
3. Sa possibilité à l’intégration dans l’établissement ordinaire
B. Le handicap visuel ou déficience visuelle
1. Définition :
2. Les origines :
3. Sa possibilité à l’intégration dans l’établissement ordinaire
C. Le handicap auditif ou déficience auditive
1. Définition
2. Les causes du handicap auditif
3. Une possibilité à l’intégration dans l’établissement ordinaire
CHAPITRE III : INTEGRATION SOCIALE ET SCOLAIRE DES ESH
I. Intégration sociale des ESH :
A. Conditions sociales de la personne en situation de handicap
1. Interaction sociale
2. L’égalité des chances dans la société
B. Au sein de la famille
1. L’affection dans la famille
2. Education familiale
II. Intégration scolaire des élèves handicapés en milieu scolaire ordinaire
A. La scolarisation ou inscription dans l’établissement ordinaire
1. Chef de l’établissement scolaire :
2. Le médecin de la santé scolaire :
3. L’enseignant :
B. Echapper à la discrimination
1. L’Education Pour Tous
2. Le respect de leur personnalité
C. Des équipements et méthodes pédagogiques adapté à l’apprentissage des ESH
1. Des équipements et supports pédagogiques
a. Mobiliers et outils scolaires
b. Autres supports pédagogiques
2. Des méthodes pédagogiques
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
DEUXIEME PARTIE : LES PROBLEMES DE L’INTEGRATION SCOLAIRE DANS LES ETABLISSEMENTS ORDINAIRES
CHAPITRE I : LES PROBLÈMES DE SCOLARISATION DES ESH DANS LES ETABLISSEMENTS ORDINAIRES
I. La scolarisation en difficulté et le problème d’application de l’intégration scolaire
A. La scolarisation en difficulté
1. Difficulté de choix sur l’école à inscrire
2. Difficulté sur l’insuffisance des moyens des parents
B. Le problème d’application de l’intégration scolaire
1. Manque de soutien des différentes instances
2. La ségrégation
II. Problèmes liés à l’apprentissage
A. Le handicap moteur ou déficience physique
1. Ses difficultés
2. La pratique de classe :
3. Le choix du dispositif de la classe :
B. Le handicap visuel ou déficience visuelle
1. Ses difficultés
2. La pratique de classe :
3. Le choix du dispositif de la classe :
C. Le handicap auditif ou déficience auditive
1. Ses difficultés
2. La pratique de classe :
3. Le choix du dispositif de la classe :
CHAPITRE II : PROBLEME IMPOSE PAR LA SOCIETE ET PAR L’ENSEIGNEMENT POUR CETTE INTEGRATION SCOLAIRE
I. Attitudes négatives de la société sur l’intégration scolaire
A. L’élève victime de la discrimination
B. Problèmes propres aux handicapées
C. Problème vis-à-vis de la société
D. De simple gens
II. Attitudes négatives sur la relation entre l’établissement et l’ESH
A. De la part de certains chefs d’établissement à l’égard des ESH
B. De la part de certains enseignants à l’égard des ESH
C. Relation entre EN et ESH
D. De la part des parents
1. Analyse des points de vue des parents sur l’éducation des ESH
2. Les ESH sont des chargent pour la famille
III. Obstacles à l’éducation inclusive
A. La distance école-maison
B. Echec scolaire :
C. Le manque de soutien familial :
D. L’incompréhension dans le groupe:
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
TROISIEME PARTIE : SOLUTIONS ET SUGGESTIONS SUR L’INTEGRATION SCOLAIRE DES ELEVES EN SITUATION DE HANDICAP
CHAPITE I : LES NOTIONS FAVORABLES A L’APPLICATION DE L’INTEGRATION SCOLAIRE DES ESH
I. La valeur de l’autonomie des ESH et la collaboration avec les PESH
A. L’autonomie
1. Définition
2. Dans la société
3. Sur le plan pédagogique
B. La collaboration
1. Dans la société
2. Dans la vie scolaire
II. Droits, devoirs et responsabilité
A. Droit de l’enfant handicapé
1. Définition
2. Droits de l’enfant infirme dans la société
3. Droits de jeunes déficients à l’éducation
B. Devoirs de chaque citoyen envers les ESH
1. Définition
C. Responsabilité
1. Définition
2. La responsabilité de l’enseignant
3. La responsabilité des parents
CHAPITREII : LES SOLUTIONS ET SUGGESTIONS PAR LES ACTEURS APPARTENANT A L’ETABLISSEMENT SCOLAIRE
I. Les entités de l’établissement scolaire
A. La coopération entre ses entités
B. Les enseignants
C. Les autres élèves de l’établissement :
D. Collaboration entre établissement et les parents d’élèves
1. Nécessité d’une participation des parents
2. Les rôles de l’enseignant et les rôles des parents ?
II. Solutions et suggestions à la scolarisation des ESH
A. La scolarisation des enfants handicapés n’échappe pas au droit commun
B. Proposition de bourses d’étude :
C. Propositions des Classes d’intégration scolaire (CLIS)
D. Porter un regard neuf sur le handicap
1. La nécessité de l’égalité de droit à l’éducation
2. Comment satisfaire leurs besoins ?
CHAPITRE III- . LES SOLUTIO
I. LES SOLUTIONS ET LES SUGGESTIONS PEDAGOGIQUES
A. Les méthodes d’enseignement :
1. Pour le handicap visuel
2. Pour le handicap auditif:
B. Par l’action de l’Etat :
II. LES SOLUTIONS ET LES SUGGESTIONS MEDICALES
A. Pour le déficient auditif
B. Prévention contre le trouble visuel
CHAPITRE IV : SOLUTIONS SUR LES INFRASTRUCTURES
I. L’aménagement :
A. Infrastructures adaptées aux personnes handicapées
B. Réhabilitation pour la norme à l’accessibilité
II. Réorganisation des mobiliers scolaires
1. Organisation des mobiliers scolaires dans la salle de classe
2. Tables-bancs et chaises
3. Amélioration des salles de classe
a. Pour le handicap moteur
b. Pour le handicap visuel
c. Pour le handicap auditif
CONCLUSION DE LA TROISIEME PARTIE
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

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