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MORPHOLOGIE ET UTILISATIONS TRADITIONNELLES [10]
L’ARBRE
C‟est un arbuste de 2 à 4m de hauteur voire 8 à 10m selon les espèces, [11] possédant de nombreuses branches épaisses, à écorce bronzée verdâtre se desquamant en lames minces. [12] [13]
Son tronc est droit et le liber et la moelle contiennent de longs vaisseaux laticifères qui s‟étendent jusqu‟à la racine. A la moindre déchirure, le latex qui s‟en écoule abondamment donne un genre de résine brunâtre en séchant à l‟air.
La présence des noeuds sur ses tiges facilite la multiplication par bouture de la plante. Elle est cultivée dans les régions tropicales et sur les côtes malgaches comme haies vives et comme tuteurs de vanilliers dans la région de SAVA. [14]
LES FLEURS
Les fleurs mâles et femelles se trouvent séparément sur des inflorescences différentes [5]. Le Jatropha curcas est donc monoïque.
Les pétales, se groupent en cymes terminales corymbiformes.
La corolle généralement jaune est bien développée et ses pièces florales sont unies entre elles sur le pédoncule.
Photo.2 : Fleur de Jatropha curcas
Fleurs mâles
Les fleurs mâles, peu nombreuses, occupent le centre de l‟inflorescence. [15]
Elles sont composées de :
Cinq sépales disposés sur un réceptacle convexe en préfloraison quinconciale.
Cinq pétales alternant avec cinq glandes libres entourant le pied de l‟androcée.
Cet androcée est formé de deux verticilles de cinq étamines monadelphes à leur base.
Fleurs femelles
Les fleurs femelles sont beaucoup plus nombreuses que les fleurs mâles et elles se situées naturellement à la périphérie de l‟inflorescence. Longuement pédonculées, elles ont un périanthe analogue à celle des mâles. L‟androcée disparaît totalement et se limite quelquefois en un ou deux verticilles de languettes stériles [15]. Les fleurs femelles disposent des glandes à la base du pistil, de cinq sépales persistants et de cinq pétales. [10]
Leur pollinisation est faite par les insectes. La floraison de type axiale du Jatropha peut se faire en toute saison lorsque les conditions le permettent (humidité continue), ce qui lui donne la possibilité de fructifier deux à trois fois par an.
LES FEUILLES
Les feuilles de couleur verte foncée sont simples et disposent trois à cinq lobes. Elles s‟insèrent sur la tige par une gaine dilatée bien visible et exempte de stipule. [16]
Le limbe, de 15 sur 12 cm, muni de courtes stipules est cordé à la base. Il présente de part et d‟autre du sommet une ou deux pointes où aboutissent les nervures de la base.
Vertes en saison humide, ses feuilles composées de 3-5 lobes tombent généralement en saison sèche (caducifoliée).
Les feuilles de Jatropha sont employées en pharmacopée traditionnelle, comme rubéfiant. Macérées dans l‟eau, les feuilles et les tiges constituent une tisane purgative et surtout diurétique. [13]
LES RACINES [10] [13]
C‟est grâce à ses racines que le Jatropha curcas peut contribuer à la lutte contre l‟érosion et à la restauration des sols dénudés ainsi qu‟au phénomène de lavakisation dans certaines régions de la Grande Ile.
En effet, le Jatropha a un système radiculaire puissant grâce à son pivot central qui s‟enfonce verticalement dans le sol jusqu‟à 1,30 m de profondeur d‟où sa résistance particulière à la sècheresse. Les quatre autres racines secondaires qui se ramifient latéralement apparaissent comme une chevelure dense de poils pouvant absorber l‟eau et les sels minéraux en profondeur.
La racine de Jatropha est utilisée contre la lèpre. [13]
LES FRUITS ET GRAINES [2] [3] [17]
Le fruit est une capsule presque sphérique de 1,5 à 3 cm de diamètre contenant 2 ou 3 graines séparées les unes des autres.
A maturité le fruit jaune devient marron foncé comme représenté sur la photo ci-dessous et s‟ouvre pour libérer les graines ovales presque identiques à celles du ricin.
L‟amande est enveloppée à l‟intérieur par une pellicule blanche puis entourée d‟un tégument très dur à l‟extérieur. Elle est de couleur blanchâtre.
Les graines non comestibles et sans odeur caractéristique ont une saveur douceâtre et huileuse. Elles sont très riches en huile réputée pour la fabrication de biocarburant d‟appoint pour les moteurs diesel, un alternatif avéré de substitution aux énergies fossiles. Séchées dans de meilleures conditions, les graines peuvent conserver leur viabilité pendant au moins 1 an.
Photo. 3 : Des graines de Jatropha curcas sous plusieurs aspects
EXIGENCE ECOLOGIQUE DE LA PLANTE
Le Jatropha curcas est un arbuste peu exigeant et s‟adapte particulièrement à la sécheresse.
CONDITIONS EDAPHIQUES
Le Jatropha curcas peut se développer aussi bien sur les vallées humides que sur des terrains arides et pierreux [17]. Il pousse sur des sols peu fertiles et ne demande pas obligatoirement de fertilisant. En plus, c‟est une plante pérenne dont la durée de vie peut durer plus de 50 ans. Elle ne se développe pas sur les sols marécageux. [18]
INFLUENCE DE L’ALTITUDE
L‟arbuste est particulièrement vigoureux en basse altitude et entre 500 et 800 m mais il peut être retrouvé jusqu‟à 1000m. [13]
INFLUENCE DU CLIMAT
Le Jatropha curcas convient bien au climat des pays tropicaux secs et semi-arides mais on en trouve aussi dans les zones équatoriales humides. Il se développe à une température de 18°C à 34°C et avec une précipitation comprise entre 400 et 800mm. [13] [19]
Il peut traverser de longues périodes sèches sans trop en souffrir, tout en perdant ses feuilles.
PROPRIETES ECOLOGIQUES DU JATROPHA CURCAS [20]
– Sur le plan purement écologique, le Jatropha est une plante qui a une capacité d’adaptation très particulière à la sécheresse.
– C‟est une plante qui contribue dans la lutte contre l’érosion. En effet le pivot d’ancrage de la plante s’enfonce loin dans le sol (4 à 7m) tandis que la profusion de racines latérales et adventives reste près de la surface et empêche ainsi le sol d’être emporté par de fortes pluies.
– Les plantes améliorent également l’infiltration des eaux de pluie lorsqu’elles sont disposées en lignes pour former des digues.
– En outre, les haies de jatropha réduisent fortement l’érosion éolienne en diminuant la vitesse du vent et en fixant le sol avec leurs racines en surface (Henning, 2006). [21]
– Dans la même lancée de protection, la forte propension de cette espèce à produire du feuillage puis à s’en débarrasser est importante dans la réhabilitation des terres dégradées.
PROPRIETES MEDICINALES [20]
Cette euphorbiacée offre de multiples usages :
Les extraits du Jatropha se retrouvent dans de nombreuses utilisations dans les sociétés traditionnelles (Heller, 1996). [22]
– Le latex séché ressemblant à la gomme est utilisé comme encre de marquage.
– Comme vertus médicinales, on l‟utilise en tant qu‟agent de coagulation pour arrêter les saignements mais il possède aussi des propriétés antimicrobiennes qui sont largement utilisées en médecine traditionnelle et vétérinaire.
– Une décoction de racines est utilisée pour traiter la diarrhée et la gonorrhée.
– Les feuilles ont également un effet purgatif et sont utilisées contre le paludisme et pour traiter l‟hypertension.
– Le jus des feuilles est utilisé en usage externe pour traiter les hémorroïdes.
– Un extrait de l‟eau chaude des feuilles est pris par voie orale afin d‟accélérer la sécrétion du lait maternel après l‟accouchement.
– La décoction est aussi utilisée contre la toux.
– Les graines riches en huile sont utilisées comme purgatif et pour expulser les parasites internes.
PROPRIETES BIOTECHNOLOGIQUES [13] [20] [23]
– Quant à l‟huile, elle est surtout utilisée en industrie cosmétique comme ingrédients pour savons et shampoings.
– A ce titre, selon le rapport sur le Jatropha publié par la FAO en 2009, l‟huile bouillie avec de l‟oxyde de fer est ensuite utilisée pour fabriquer des vernis.
– La même étude fait aussi état de l‟efficacité des extraits de l‟huile de Jatropha dans la fabrication de bio pesticide.
– En outre, une macération des feuilles colore les tissus d‟une couleur noire indélébile.
– L‟écorce contient 37% de tanins qui donnent une couleur bleue obscure (le latex contient également 10% de tanins).
– Les tourteaux issus de l‟extraction de l‟huile par pressage à froid sont de très bons fertilisants dont la teneur en azote est similaire à celle des fientes de volaille car la plante même est fixatrice d‟azote.
– Les tourteaux de certaines variétés de Jatropha peuvent servir dans l‟alimentation de bétails ou des volailles compte-tenu de leur teneur élevée en protéines (55-58%).
– Sur un tout autre plan, il a été récemment mis en évidence les potentialités du Jatropha curcas à épurer les eaux domestiques.
– A Madagascar, dans les années 40, on exportait les graines de Jatropha vers Marseille pour fabriquer le fameux savon de Marseille. Actuellement, on utilise encore l‟arbuste comme tuteur de vanillier. [14] [20]
– L‟huile de Jatropha pourrait être utilisée pour la fabrication de système d‟éclairage domestique et de savon de qualité.
La liste est longue et promet l‟écodéveloppement de cette plante. Cependant de tous les usages cités, aucun ne pose autant de perspectives que celle de l‟exploitation de son huile comme agrocarburant.
REPARTITION GEOGRAPHIQUE
REPARTITION MONDIALE DE JATROPHA CURCAS [14] [18]
Cette plante se développe principalement dans les pays subtropicaux ; on en trouve, en effet, partout dans l‟hémisphère Sud et aussi dans certaines régions du Nord.
Des plantations à grande échelle sont trouvées surtout en Amérique Centrale, en Amérique du Sud (au Brésil), aux philippines, en Inde, en Indonésie, dans l‟Est du continent Africain (Mali, Egypte, Kenya, Nicaragua), Iles de Cap Vert, Ile de la Réunion, à Comores, en Indochine et à Madagascar. [17] [24]
LOCALISATION A MADAGASCAR [5]
Le Jatropha curcas est trouvé dans différentes zones de l‟île et ceci presque partout à l‟état sauvage ou comme haies vives. Au Nord, dans la région du SAVA, au Centre à Ankazobe, Antsirabe, Ambatondrazaka et Fianarantsoa, à l‟Ouest dans la région du Boina et sur l‟ensemble de la côte Est de Madagascar.
Dans le plateau Mahafaly, on rencontre le Jatropha Mahafaliensis qui est la seconde variété locale endémique de cette région.
MODE DE PLANTATION ET RENDEMENT
MODE DE PLANTATION
La culture du Jatropha peut se faire soit par bouture, soit par semis direct des graines.
Par voie végétative ou par bouture
La multiplication du Jatropha se fait par semis ou par bouture qui donne de bons résultats.
Pour la bouture, on découpe les tiges de Jatropha sont découpées en 15 cm de long. Chaque tige doit comporter au moins 4 noeuds dont deux sont enfoncés dans le sol. La tige devient dodue et se garnit de branchettes et de feuilles au bout de 6 mois environ.
L‟avantage de la multiplication par bouture, c‟est que la plante grandit plus rapidement et donne des fruits plus tôt mais le rendement en graines s‟avère inférieur à celui de la plantation par semis.
Photo.4 : Bouture de Jatropha avec 4 noeuds
Par voie générative :
– Multiplication par semis direct des graines :
Le semis direct peut être envisagé en zones humides ou en zones à forte humidité relative, juste avant la saison des pluies. [25]
Le succès d„une plantation en semis direct dépend principalement de la qualité des semences, de la période de semis, de l„humidité de la terre et de qualité du travail du sol.
Cette technique nécessite moins d„investissement que la préparation de plants en pépinières, mais une quantité de graines proportionnellement plus élevée. La première production débutera seulement en deuxième année.
Sur un sol nettoyé des adventices, Avila (1949) [25] recommande au Cap Vert de creuser des trous de 20 cm de rayon. Vidal et al. (1962) [25] préconisent de placer 2 à 5 graines par trou.
Le nombre de graines est choisi en fonction des conditions climatiques. Dans tous les cas, les graines sont équidistantes les unes des autres dans le trou, avec un écart de 10 cm minimum.
La profondeur d„ensemencement est de 1 à 2 cm.
D„après Münch (1986) [25], les deux premières années, le sol doit être désherbé dans un rayon de 50 cm autour de la plante. S„il s„agit d„herbes de grande taille, il faut pratiquer un désherbage sur toute la superficie. En seconde année, deux désherbages sont encore nécessaires. Au premier désherbage de la seconde année, le démariage est effectué à une plante, la plus vigoureuse. Le sol doit être humide de manière à ne pas blesser les racines des plantules, celle qui reste comme les plantules enlevées qui peuvent être utilisées en remplacement d„un pied manquant ou pour une nouvelle plantation.
Selon Reyadh, c‟est au début de la saison des pluies que l‟ensemencement commence. Généralement, dans les trouaisons de 40 cm x 40 cm x 40 cm distants de 1 m à 1,5 m entre eux, 2 graines par trou y sont semées. Sans cette trouaison, la graine germe mais les jeunes racines n‟arrivent pas à s‟implanter correctement. Pour cette méthode, il faut attendre 18 à 24 mois pour obtenir le même résultat que celui du bouturage. Mais en termes de rendement, c‟est plus intéressant par rapport au bouturage. Le semis produit une racine pivotante plus profonde contribuant à la protection antiérosive. [13]
– Multiplication par semis en pépinière
Il s‟agit de semis des graines sur une plate bande suivi de transplantation des plants.
Les graines de Jatropha sont à germer dans des pots en sachet plastique et la germination épigée de la graine dure dans ce cas 3 semaines. [13] [15]
La durée d„élevage des plants en pépinière varie, selon les différents auteurs, de 6 semaines à 5 mois.
Joker et Jepsen (2003) recommandent de laisser grandir les plants en pépinière pendant 3 à 4 mois, jusqu„à ce qu„ils aient atteint une taille de 30 à 40 cm car, à partir de ce stade, ils commencent à développer leur odeur repoussante et ne risquent plus d„être pâturés par les animaux. Ils sont ensuite repiqués à leur emplacement définitif. [25]
Le nombre de plants doit tenir compte du taux de germination des graines et d„une sécurité pour assurer le remplacement. Il est nécessaire de prévoir 15 à 20 % supplémentaire par rapport au besoin calculé. La quantité de semences est déterminée à partir du poids de 100 graines.
RENDEMENT [10] [13] [20] [22] [26]
RENDEMENT EN GRAINES
Généralement, la cueillette se fait toujours à la main. Les rendements en graines varient d‟une région à une autre. En effet, il y a des pieds qui portent beaucoup de graines et il y en a qui en sont dépourvues.
Le rendement moyen par pied varie de 2 à 3kg et peut atteindre jusqu‟à 9kg. [15]
Il varie aussi d‟un auteur à un autre.
Le rendement en graines par hectare varie de 5 à 7t. [1]
En Afrique (au Zambie, au Mali, en Egypte), la productivité de graines de Jatropha par mètre des haies est de 1, 03kg.
RENDEMENT EN HUILE [1] [13]
Il faut 5 à 6kg de graines sèches environ pour avoir un litre d‟huile brute par pressage à froid. Une quantité de 6 000 kg de graines sèches donne près de 2,7 t. d‟huile brute. [13]
Un hectare peut permettre la culture de 1.500 à 2.500 pieds de Jatropha et le rendement en huile par hectare est estimé à 600 jusqu‟à 1800l.
Notons que les rendements trouvés dans la littérature varient d‟un auteur à un autre.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE BIBLIOGRAPHIIE ET GENERALITES SUR LE JATROPHA CURCAS
Chapitre 1 : LE JATROPHA CURCAS
I-1-1. HISTORIQUE DE LA PLANTE JATROPHA
I-1-2. BIOSYSTEMATIQUE ET ECOLOGIQUE
I-1-3. MORPHOLOGIE ET UTILISATIONS TRADITIONNELLES
I-1-4. EXIGENCE ECOLOGIQUE DE LA PLANTE
I-1-5. REPARTITION GEOGRAPHIQUE
I-1-6. MODE DE PLANTATION ET RENDEMENT
I-1-6-1. MODE DE PLANTATION
I-1-6-2. RENDEMENT
Chapitre 2: TECHNOLOGIE DE L’HUILE
I-2-1. PREPARATION PREALABLE DES GRAINES AVANT L’EXTRACTION
I-2-2. CARACTERISTIQUES ET COMPOSITION DES GRAINES DE JATROPHA
I-2-3. LES DIVERS TYPES D’EXTRACTION ET LES PRESSES A HUILE
I-2-3-1.EXTRACTION MECANIQUE PAR PRESSAGE A FROID
I-2-3-2.EXTRACTION CHIMIQUE INDUSTRIELLE
I-2-3-3.QUELQUES TYPES DE PRESSES A HUILE
I-2-4. RAFFINAGE DE L’HUILE
I-2-4-1.LA DEMUCILAGINATION OU DEGOMMAGE
I-2-4-2. LA NEUTRALISATION OU RAFFINAGE A LA SOUDE
I-2-4-3. LA DECOLORATION
I-2-4-4. LA DESODORISATION
Chapitre 3: CARACTERISATION DE L’HUILE DE JATROPHA
I-3-1. CARACTERISTIQUES ORGANOLEPTIQUES
I-3-2. CARACTERISTIQUES CHIMIQUES
I-3-3. CARACTERISTIQUES PHYSIQUES
I-3-4. ETUDE DES ACIDES GRAS ET DE L’INSAPONIFIABLE
I-3-5. TOXICITE DE LA GRAINE
RESUME SUR LE JATROPHA CURCAS
Chapitre 4: TECHNOLOGIE DU CARBURANT D’ORIGINE VEGETALE
I-4-1. L’HUILE VEGETALE CARBURANT
I-4-1-1. CONDITIONS D’UTILISATION DE L’HUILE VEGETALE PURE COMME CARBURANT DES MOTEURS DIESEL
I-4-1-2. MODE D’OBTENTION DE L’HUILE CARBURANT DE JATROPHA
I-4-1-3. PRINCIPE DE PRODUCTION D’HUILE POUR CARBURATION (cas du colza non comestible)
I-4-1-4. COMPARAISON ENTRE LA FORMULE DU GASOIL ET CELLE DES HUILES
I-4-1-5. COMPARAISON DE LA COMPOSITION DE L’HVC DE JATROPHA A CELLE DU GASOIL / AVANTAGES DE L’HVC
I-4-1-6. L’OXYDATION DES ACIDES GRAS / LE RANCISSEMENT ET LES INDICATEURS DE RANCISSEMENT TABLEAU DE COMPARAISON DES PARAMETRES DE L’HVC ET DU FUEL
I-4-1-7. COMPARAISON DES PARAMETRES DE L’HVC ET DU FUEL
I-4-1-8. FICHE TECHNIQUE COMPARATIVE ENTRE L’HUILE VEGETALE DE JATROPHA ET LE GASOIL
I-4-1-9. LES NORMES SUR LES HUILES CARBURANTS D’ORIGINE VEGETALE
1-4-2. LE BIODIESEL
I-4-2-1. PRODUCTION MONDIALE DU BIODIESEL (1991 à 2005)
I-4-2-2. PRODUCTION DE BIODIESEL A PARTIR DE L’HUILE VEGETALE
I-4-2-3. PRODUCTION DE BIODIESEL A PARTIR DES GRAISSES ANIMALES
I-4-2-4. MARCHE MONDIAL DU BIODIESEL
I-4-2-5. AVANTAGES DU BIODIESEL
I-4-2-6.FICHE TECHNIQUE COMPARATIVE ENTRE LE BIODIESEL DE JATROPHA ET LE GASOIL
I-4-2-7.NORME EUROPEENNE EN 14 214 DU BIODIESEL
Chapitre 5: TECHNOLOGIE ET RAPPELS DIVERS SUR LES MOTEURS DIESEL
I-5-1. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DU MOTEUR DIESEL
I-5-2. RAPPELS SUR LES DEUX TYPES D’INJECTION
I-5-3. RAPPELS SUR LE CYCLE DIESEL A 4 TEMPS
I-5-4. LES 3 CLASSES DE MOTEURS DIESEL SUIVANT LA VITESSE DE ROTATION 58
DEUXIEME PARTIE PARTIE EXPERIMENTALE
Chapitre 1 : TRAVAUX REALISES AU NIVEAU DE LABORATOIRE
II-1-1- EXTRACTION PAR SOXHLET
II-1-1-1.PROCESSUS DE L’EXTRACTION PAR SOLVANT AU SOXHLET
II-1-1-2.TENEUR EN HUILE 62
II 1-2. RAFFINAGE DE L’HUILE POUR LA MISE AU POINT DU CARBURANT DE JATROPHA AU NIVEAU LABORATOIRE
II 1-2-1 LA DEMUCILAGINATION OU DEGOMMAGE
II 1-2-2 LA NEUTRALISATION OU RAFFINAGE A LA SOUDE
II 1-2-3 LA FORMULATION DU CARBURANT
II 1-3. DETERMINATION DES CARACTERISTIQUES DE L’HUILE DE JATROPHA
II-1-3-1.DETERMINATION DE LA TENEUR EN EAU DANS LES GRAINES
II-1-3-2.DETERMINATION DES CARACTERISTIQUES ORGANOLEPTIQUES
II-1-3-3.DETERMINATION DES CARACTERISTIQUES PHYSIQUES
II-1-3-4.DETERMINATION DES CARACTERISTIQUES CHIMIQUES
II-1-3-5.DETERMINATION DE LA COMPOSITION EN ACIDES GRAS (AG) DE L’HUILE DE JATROPHA
Chapitre 2: TRAVAUX DE MISE AU POINT DU CARBURANT VEGETAL DE JATROPHA A PETITE ECHELLE
II-2-1. PRESSAGE A FROID AU MOYEN UNE PRESSE MANUELLE DE TYPE BIELENBERG
II-2-1-1. LA PRESSE ET SON PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
II-2-1-2. LE PRESSAGE A FROID PAR UNE PRESSE DE TYPE BIELENBERG
II 2-2. MISE AU POINT DU CARBURANT VEGETAL A PETITE ECHELLE
II-2-2-1.SYSTEME DE « FILTRATION/DECANTATION »
II-2-2-2.DEMUCILAGINATION A L’EAU CHAUDE
II-2-2-3.NEUTRALISATION DES ACIDES LIBRES PAR LA SOLUTION DE SOUDE
II-2-2-4.LA FORMULATION DU CARBURANT DE JATROPHA
CONCLUSION PARTIELLE SUR LA PREMIERE PARTIE EXPERIMENTALE AU NIVEAU LABORATOIRE ET A PETITE ECHELLE
Chapitre 3: ESSAIS D’EXPERIMENTATION SUR DES MOTOCULTEURS EN PLEINE ACTIVITE
II-3-1. ESSAI SUR MOTOCULTEUR A L’ETAT STATIONNAIRE
II-3-2. ESSAI SUR UN VIEUX MOTEUR DIESEL DEJA ABANDONNE
II-3-3. ESSAI SUR DEUX TYPES DE MOTOCULTEUR EN PLEINE ACTIVITE
II-3-4. ILLUSTRATION EN PHOTO DES ESSAIS SUR TERRAIN ET RESULTATS SUR DES MOTOCULTEURS
CONCLUSION PARTIELLE DES ESSAIS SUR MOTOCULTEURS
Chapitre 4: EXPERIMENTATION SUR LA PRODUCTION DE COURANT ELECTRIQUE EN UTILISANT 80% DE CARBURANT DE JATROPHA ET 20% DE GASOIL
II-4-1. LA PRODUCTION DE COURANT PAR COUPLAGE D’UN MOTEUR DIESEL ET D’UN DYNAMO
II-4-2. LA PRODUCTION DE COURANT AVEC UN GROUPE ELECTROGENE COUPLE A UN ALTERNATEUR
CONCLUSION PARTIELLE SUR LA PRODUCTION D’ELECTRICITE
TROISIEME PARTIE EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIO-ECONOMIQUE
III-1.AVANTAGES ENVIRONNEMENTAUX DE L’UTILISATION DE L’HUILE DE JATROPHA EN CARBURANT
III-2.IMPACTS SOCIO-ECONOMIQUES DE CETTE FILIERE JATROPHA A MADAGASCAR
III-3.LES ATOUTS DE MADAGASCAR POUR LE DEVELOPPEMENT DE CETTE FILIERE JATROPHA
III-4.LES INCONVENIENTS DU JATROPHA CURCAS
III-5. PRIX INDICATEUR DU LITRE DE CE CARBURANT AU STADE ACTUEL
CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVES
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
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