Soutenance mémoire
Les compétences des COGE
Les compétences de gestion ont été estimées et les défauts de compétences sont appréciables dans tous les COBA.
Niveau d’étude élevée
Le nombre de personnes qui constitue le COGE est de 24 et leur niveau d’étude dispose considérablement d’un niveau d’étude élevé.
La majoritaire des membres est dans la classe secondaire premier cycle. C’est-à-dire dans la classe de niveau d’étude élevée et il y a aussi dans la classe primaire, le 26.16%, un membre de COGE d‘Andapa II, quatre membres au Rantolava et deux au Takobola. Tous les membres du COGE ont donc été éduqués.
Toutefois, les bénéficiaires des formations précises sur le principe de gestion de ressources naturelles et de gestion organisationnelle pour chacun COGE ne dépassent pas les 30,1%. Ce taux est même nul en matière de la gestion financière pour le COGE de Takobola et Rantolava. La COBA d’Andapa II a pu bénéficier de plus de formation par rapport aux autres COBA. Il est noté que les membres de la COBA qui ne sont pas dans le COGE ne sont pas formés sur la gestion de la forêt. Parfois, des campagnes d’information sur la forêt et l’environnement existent. Pour la COBA d’Andapa II, le président passé à la formation sur la gestion de la forêt mais ce dernier n’est pas satisfait de celle-ci parce que nombreux sont les changements en matière de gestion. En outre, les formations sont rares actuellement. Pour la COBA de Rantolava, le président bénéficie une formation sur la gestion de la forêt. Mais cette formation n’est pas pertinente selon le COGE. Le successeur n’a pas bien formé. Et pour la COBA de Takobola, le COGE a bénéficié une formation sur la gestion de la forêt pour le premier et deuxième mandat de la mise en place du transfert de gestion par le dirigeant. Actuellement, cette formation voire absente.
Le niveau d’études des COGE a de niveau secondaire premier cycle, c’est-à-dire qu’ils savent se lire et d’écrire. Alors que c’est l’une des conditions à la compétence des COGE à mettre pour la gestion communautaire des forêts. Mais les deux autres indicateurs sont insuffisants, les formations sur la gestion et sur la gestion financière et les expériences contenues des COGE. Les formations des COGE ne sont pas suffisantes et cela entraîne une lacune dans la gestion des COBA. Tous ces manques et insuffisances constituent un blocage à la bonne gestion des ressources naturelles. L’hypothèse 1 est donc vérifiée dans toutes les COBA comprises dans l’étude. D’après ces résultats,on peut dire qu el’hypothèse 1 est vérifié.
Les moyens nécessaires pour la réalisation du TG
Durant la réalisation du transfert de gestion, des moyens ont été nécessaires. Trois moyens ont été parlé lors de la descente sur terrain.
Moyen financier faible
Les moyens financiers ont une place plus importante dans la gestion pour le déroulement et le développement intérieur et au FKT.
Aucun financement venant de l’extérieur dans chaque organisme rural pour aider à la gestion. C’està-dire, que les membres du bureau n’ont pas des primes ou salariées. Alors, la caisse des COBA ne s’alimente que par les cotisations annuelles des membres, les droits de coupes et les « Dina ». Pour la communauté locale, diverses actions ont été menées par l’ESSA-Forêts y compris la formation des paysans en apiculture, en pisciculture, en cultures maraîchères, en cultures de rente et en élevage aviaire. La mise en place des pépinières encourage les villageoises de Tampolo d’une part, d’autre part la mise en œuvre du projet COKETES est très attendue par les COBA. Il a contribué à la protection de l’environnement, et surtout à la conservation durable des espèces en voie de disparition pour les générations futures. La demande d’appui technique et financier par les paysans pour assurer le développement agricole en parallèle de ces projets est rejetée. Alors que la mise en œuvre du projet est partiellement négative concerne la limitation de l’accès aux ressources surtout aux objectifs de la conservation. Il n’y a pas d’amélioration générale des revenus des VOI et amélioration des revenus des communes et des services forestiers à travers les ristournes et les redevances. Le prévu du soutien au profit des VOI n’est pas réussi fait par les auteurs de la GELOSE. La vente de la production a été faite s’il y a des produits forestiers arrêtés par les patrouilleurs. Le paiement du droit de coupe est très faible pour la COBA Rantolava et Takobola, voire nul pour la COBA d’Andapa II. Actuellement, Il n’y a pas des « vonodina » dans tous les COBA.
Moyen matériel insuffisant
La création et la signature de contrat de transfert de gestion de ces organisations datent de 2002 à 2003. Par faute de moyens auprès des services étatiques en charge de l’environnement et des forêts, l’évaluation des processus du TGRN semble avortée. Les VOI se heurtent actuellement à des difficultés dans l’exécution de leurs activités.
Pour la gestion de la COBA, le COGE utilise seulement le plan d’aménagement en guise de guide. Les documents écrits sur la COBA Andapa II sont absents, parce qu’on n’a pas pu faire part des nouveaux instruments de gestion au nouveau gestion. En effet, le plan d’aménagement n’a été pris au COGE jusqu’à maintenant. Pour le reboisement, des jeunes pousses d’arbres sont offertes à la COBA. Selon eux, ces jeunes pousses sont insuffisantes du fait que l’espace capable d’être reboisé est encore vaste. Ensuite, comme pour celle d’Andapa II, la COBA de Rantolava reçoit des jeunes pousses d’arbres pour le reboisement. Il n’y a aucune aide matérielle à part ces jeunes pousses d’arbre. Les documents pour le fonctionnement de la gestion n’ont pas encore renouvelé mais transmis de président à chaque nouveau mandat. Même pour les deux COBA, la COBA de Takobola ne reçoit pas des appuis matériels sauf les jeunes pousses d’arbres pour le reboisement. Les documents sur la gestion de la COBA sont toujours à la signature du contrat de transfert de gestion en 2002 et le plan d’aménagement archivé voire absent.
Moyen humain insuffisant
Les moyens humains ont une place plus importante à la gestion des ressources naturelle.
Dans l’ensemble, la déstructuration et la réduction en effectif des membres constitutifs sont causées par le non-respect et l’inapplication des règlements. Effet, le manque de légitimité sociale est l’un des principaux problèmes rencontrés par ces organisations paysannes. Certains membres du bureau exécutif ne tiennent plus sa responsabilité dans l’exécution de leurs fonctions.
Pour la COBA Andapa II, alors cette déstructuration se manifeste par l’absence fondamentale structurelle au niveau du comité de gestion. Par conséquent, l’effectif des membres actifs se réduit de temps en temps. Leurs forces résidantes sur la motivation du président, qui insistent encore sur la mise en place et le fonctionnement de l’organisation. Alors que, le président monopolise actuellement le pouvoir et toutes les responsabilités par rapport à la COBA sont prises par ce dernier. La cohésion au niveau du comité de gestion est inexistante. Les membres du COGE subissent une pression morale et par la suite ils sont moins sévères envers ceux qui font des pratiques illicites. Au sein du COGE, les patrouilles forestières ne sont plus aussi souvent qu’avant car avant elles se faisaient toutes les deux semaines. Le COGE est encore confronté à des problèmes de gestion. De plus, les collectivités territoriales surtout la Commune rurale ne participent activement au suivi et au contrôle de l’application des moyens matériels pour la gestion. Manque de soutien et d’encadrement provenant des services étatiques des Forêts (DREEF Analanjirofo, Cantonnement des eaux et Forêts) .
Pour la COBA Rantolava, la déstructuration des membres évidents d’avoir une sensation que leur revenu ne s’accroissent pas, alors ils ont cherché d’autre chose à faire. Un seul rapport a été fait en 2016. La réduction en effectif dans la COBA, les membres du bureau seulement ont fait le contrôle. Même pour le précéder, manquent des contrôles, des collectivités territoriales surtout la Commune rurale et ne participent activement pas au suivi de mise en application des matériels de fonctionnement de la gestion. En 2016, la DREEF/cantonnement fait de descente pour la reconstruction des membres du bureau. Pour la COBA Takobola, les problèmes sont presque les mêmes pour les deux COBA. Concernant les membres de la COBA, il y a eu une augmentation en effectif dans la COBA à cause des besoins en bois de la population. L’augmentation des membres ne peut pas dire que les redevances augmentent, au contraire, peu de membres paient la redevance. Elle a plus d’avantages par rapport aux deux COBA par la collaboration avec la DREEF/Cantonnement mais même pour la non-participation des communes rurales à la gestion. Ces problèmes s’observent dans tous les trois VOI qui se trouvent aux alentours du NAP Tampolo. Par conséquent, les COBA sont considérées à travailler seules. Donc, les gestions communautaires manquent beaucoup de moyens humains.
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Table des matières
INTRODUCTION
1 METHODOLOGIE
1.1 Etat de connaissance : TG ; GELOSE ; Dina ; COGE ; Outils nécessaires
1.2 Présentation du milieu d’étude
1.3 Problématique et hypothèses
1.4 Méthodes
1.4.1 Phase préparatoire
1.4.2 Collecte des données
1.4.3 Analyse des données
1.4.4 Cadre opératoire
1.4.5 Limites d’étude
2 RESULTATS
2.1 Les compétences des COGE
2.1.1 Niveau d’étude élevée
2.1.2 Niveau de formation et expérience faible
2.2 Les moyens nécessaires pour la réalisation du TG
2.2.1 Moyen financier faible
2.2.2 Moyen matériel insuffisant
2.2.3 Moyen humain insuffisant
2.3 Les règlements qui régissent le transfert de gestion
3 DISCUSSIONS
3.1 Discussion sur la méthodologie
3.2 Discussion sur les résultats
3.2.1 Sur les compétences des COGE
3.2.2 Sur les moyens nécessaires pour la réalisation du TG
3.2.3 Sur les règlements qui régissent le TG
4 RECOMMANDATION
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
