Les moyens intermédiaires de transport dans la commune de Kolda

Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études

La situation géographique de la commune

La région de Kolda se trouve en haute Casamance. La ville du même nom se situe entre 12°38’ et 13°15’ de latitude nord et 14°18’ et15°01’ de longitude ouest. Kolda a une température moyenne de 29°C et se trouve entre les isohyètes 900mm et1000mm nous dit Abdoulaye Barry dans son mémoire de maitrise portant sur la menuiserie du bois à Kolda. Cette position géographique lui confère un climat subguinéen. Elle est limitée à l’Est par la région de Kédougou, à l’Ouest par la région de Sédhiou, au Nord par la république de Gambie et au Sud par les deux Guinées (Conakry et Bissau). Elle souffre d’une enclave par rapport au reste du pays. L’accès se fait uniquement par les routes nationales n°4 et n°6. La ville de Kolda est située à l’extrémité sud du Sénégal. Elle est distante de Dakar de 465km, 189km de Ziguinchor, 88km de Sédhiou et 223km de Tambacounda. Les pistes en terre de mauvaise qualité constituent les principales routes qui assurent la liaison entre la ville et les pays limitrophes (la Gambie, la Guinée Conakry et la Guinée Bissau). Ce qui montre l’enclavement de la ville par rapport aux pays limitrophes entrainant des conséquences négatives sur le niveau des échanges avec la sous région.
L’infrastructure routière de la région est constituée de 2181km de routes dont 500km seulement sont revêtues, soit 23%. Les routes revêtues sont formées par la route nationale n°6 qui relie la ville de Ziguinchor, de Kolda, de Vélingara et de Tambacounda.

Les aspects physiques et l’étalement de la ville

La ville de Kolda, chef-lieu du département et capitale régionale de même nom, se trouve au centre méridional de sa région. Avec le phénomène d’urbanisation, la ville est en train de déborder sur les territoires des communautés rurales qui l’entourent (Dioula Colon et Saré Bidji

Les aspects physiques

Située en haute Casamance, la ville de Kolda s’est développée au bord du fleuve au début du vingtième siècle.Ce fleuve lui donne sa marque particulière. Car étant la seule ville sénégalaise scindée par un fleuve en deux parties. C’est un milieu qui enregistre de très fortes pluies. Le relief est relativement plat et légèrement incliné vers le fleuve. La pluie constitue une contrainte pour la commune avec les eaux de ruissellement qui dégradent et érodent la voirie urbaine et les ruelles. Cette situation rend très difficile la circulation des personnes surtout pendant la saison des pluies. Car même les « Jakarta » n’arrivent pas à desservir facilement certains quartiers du fait de l’état des routes réduisant ainsi la mobilité de beaucoup de personnes.
Sur le plan hydrographique la ville est implantée sur les terres élevées qui bordent le fleuve Casamance et les dépressions inondables. Le fleuve traverse la ville du Nord-est au Sud-ouest qu’il divise en deux parties. Il est à noter que le fleuve est suffisamment profond pour contenir les eaux de crue dans son lit pour éviter les inondations d’autant plus les populations participent au comblement du lit du fleuve par des dépôts d’ordures.
Les sols sont constitués de sols de vallées sur matériaux largement alluvial dans les parties basses. Il s’agit de sols hydro-morphes et argileux. Ces sols sont cultivables en rizière s’ils sont submergés. Au niveau du plateau les sols de type ferrugineux tropicaux plus ou moins lessivés et légèrement ferralitiques.
La végétation régionale est constituée d’une savane arborée résultat du déboisement des forêts. C’est le résultat des actions des agriculteurs souvent à la recherche de nouvelles terres de culture.
Le climat est de type soudano-guinéen. Il est chaud et sec et caractérisé par des températures élevées empêchant parfois les populations à vaquer tranquillement à leurs occupations. Même les conducteurs des MIT ne parviennent pas à bien mener leurs travaux.Les principaux vents (l’alizé continental et la mousson) qui soufflent dans la région sont relativement calmes.

L’étalement de la ville

L’extension de la ville de Kolda est le résultat de divers facteurs. La population dispose d’un éventail de moyen de transport notamment les moyens intermédiaires de transport (MIT).Le développement de ces derniers est favorisé par la densification du réseau routier par rapport à celui des années 1980 comme le montrent les cartes n°2 et n°3 ci-dessous. L’étalement de la ville s’explique aussi par une forte immigration des populations des villages environnants fuyant les dures conditions de vie dans les campagnes pour certains, celles de la basse Casamance du fait de l’insécurité qui sévie dans cette zone et celles des pays limitrophes pour l’instabilité politique. A cela il faut ajouter que Kolda contient l’un des taux de natalité les plus élevés du pays selon le bureau régional de l’agence nationale de la statistique et de la démographique (ANSD).
Tous ces paramètres concourent à la réalisation de nouveaux lotissements et de restructurations.« La ville de Kolda, s’il faut se fier aux limites de l’arrêté 886 Apa du 06 février 1952, est un carré de 3 kilomètres de côté dont le centre est le pont Abdoul Diallo. Ce qui veut dire qu’au-delà du pont Abdoul Diallo, sur un rayon d’un plus de 1.500 m, on est dans une des Communautés rurales qui entourent la commune de Kolda. Cet arrêté de plus d’une cinquantaine d’années ne reflète plus la réalité du terrain »10.Le périmètre communal étant insuffisant pour les besoins de lotissements de la commune, les autorités municipales ont fait recours aux espaces des communautés rurales voisines. C’est ainsi que des lotissements sont réalisés dans les communautés rurales de Dioulacolon, de Saré Bidji et de Bignarabé. Des lotissements récents sont réalisés dans la zone Elevage et à Sikilo zone lycée. Mais certains de ces parcelles n’ont pas encore fait l’objet d’affectation et d’installation selon le bureau régional du cadastre de Kolda.
La carte n°2 montre qu’aux années 1980, la ville de Kolda comptait une seule route goudronnée. Il s’agit de la route nationale. Le réseau routier était constitué uniquement de pistes.
Contrairement à la carte n°2, celle n°3 met en exergue un nombre assez important routes bitumées. Car nous notons la présence de routes principales dans les principaux quartiers de la ville. Mais il est important de signaler que beaucoup d’efforts restent à faire dans ce domaine afin de densifier le réseau des routes de bonne qualité.
L’habitat de la commune de Kolda a beaucoup évolué des années 1970 à nos jours. Les cartes n°4 et n°5 montrent que la densité est loin d’être la même entre les deux périodes. Actuellement l’habitat est très dense dans les quartiers principaux. Il y a aussi l’émergence sans cesse de nouveaux quartiers ou des sous-quartiers. Ceci est dû à la forte poussée démographique entrainée par une natalité élevée et l’arrivée massive populations venues des milieux environnants et d’ailleurs.

LES DONNEES DEMOGRAPHIQUES ET LES ACTIVITES DE PRODUCTION

Les données démographiques

Kolda est une ville melting-pot où l’on peut rencontrer toutes les ethnies du Sénégal et des personnes venants des pays limitrophes. Mais l’ethnie dominante est bien celle des peulhs.

L’évolution de la population de la commune

On entend par évolution de la population le mouvement continuel de celle-ci au cours du temps. Ce dernier est l’ensemble des mouvements naturels (naissances vivantes et décès) et migratoires (immigrés et émigrés). La région du Fouladou de manière générale fait partie des régions qui ont un très fort taux de croissance du pays. Ce qui est dû à un indice de fécondité des femmes élevé. Elle accueillie également beaucoup de populations notamment celles des milieux d’insécurité comme la basse Casamance et d’instabilité politique à l’image des pays limitrophes de la région. Il faut noter aussi que de nos jours nombreux sont ceux qui délaissent les campagnes au profit de la ville quand ils ont une situation favorable à la vie en ville. A côté de ces gens il y a les jeunes qui après l’hivernage partent à la recherche de travail en milieu urbain. Car il n’est pas rare de voir des jeunes et des moins jeunes rallier la ville pendant la saison sèche. Un nombre non négligeable de ces derniers s’adonne à la conduite des MIT comme la charrette, le Jakarta ou autre. Tout ceci c’est pour montrer que de 1930 à nos jours la population de la commune de Kolda ne cesse d’augmenter d’année en année. En effet « la population de l’agglomération était estimée à 1000 habitants en 1930. L’Escale constitue le noyau d’origine de la ville. Entre 1955 et 1961 la population a augmenté au taux moyen annuel de 5,8 % »11. Mais le dernier recensement général de la population de 2013 a révélé que la commune de Kolda a une population estimée à 81098 d’habitants selon le service régional de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD).

La structure de la population

La population de la capitale du Fouladou est un melting-pot. On y trouve toutes les ethnies du Sénégal. La commune de Kolda est peuplée majoritairement par des Peuls. Ces derniers représentent 75.8%12 de la population communale. En dehors de cette ethnie dominante on note la présence des Wolofs qui occupent 7.78% de la population, les Mandingues avec 7.14%, les Diolas avec 1.21%, les Diakhankés avec 0.5% et les autres (Mancagnes, Balantes, Soninkés, Kognakis, Bassaris, Sarakolés, etc.) qui sont minoritaires dans la zone et représentent ensemble environ 7.57% de la population urbaine.
L’Islam et le Christianisme constituent les principales religions de la commune. Les fidèles cohabitent sans aucun problème, dans une tolérance mutuelle donc en parfaite harmonie. D’après les données statistiques de l’ANSD, la population masculine est légèrement supérieure à celle féminine dans la ville de Kolda. Les effectifs sont respectivement 40852 et 40246 personnes.A l’instar des autres régions du territoire sénégalais Kolda contient une population relativement jeune.

Les activités de production

La ville de Kolda affiche un taux de croissance démographique assez important. Ceci est dû à la forte natalité d’une part et d’autre part à sa situation inter-frontalière qui lui confère un statut de pôle d’attraction. Mais la particularité de la ville réside dans la diversité des activités de production en raison d’une relative abondance des ressources naturelles et l’existence de conditions climatiques favorables. Les activités agricoles constituent la principale ressource économique de la ville koldoise en occupant 80%13 de la population active.

Le secteur primaire

Ce secteur qui regroupe l’agriculture, l’élevage, la pêche et l’artisanat est très important dans la région de Kolda à l’image de toutes les régions du pays. Ce secteur sensé réservé en milieux ruraux est bien présent dans la capitale du Fouladou.

L’agriculture

L’agriculture constitue l’un des domaines clés de la vie économique de la commune de Kolda. Elle est axée sur les grandes cultures telles que les cultures vivrières comme le mil, le sorgho, le maïs et riz. Elle a une forte tendance d’une agriculture de subsistance. Les cultures de rente y sont également pratiquées avec la culture d’arachides et du coton. Les superficies exploitées se trouvent tout au tour du périmètre communal et le plus souvent sur les terres appartenant aux anciennes communautés rurales de Saré Bidji et Dioulacolon devenues communes avec l’Acte trois de la décentralisation.Les activités agricoles aussi notées dans les espaces du centre de recherche zootechnique situé vers Bouna Kane.
L’agriculture souffre de nombreux problèmes à savoir un manque d’organisation, dégradation des sols due à l’érosion hydrique, faible utilisation d’intrants (engrais par exemple) qui entraine l’appauvrissement des sols, l’encrage des producteurs aux techniques et outils traditionnels entrainant un faible rendement, la mauvaise qualité des semences etc.

L’élevage

L’élevage est un maillon non négligeable dans le tissu économique de la ville. Il est pratiqué partout dans la région. Il est aussi bien présent dans la commune. L’économie de cette activité repose essentiellement sur la vente du lait et la vente des bovins et des ovins pour la consommation de viande au marché local. Le cheptel est constitué des bovins, ovins, caprins, des porcs et de la volaille. Les bovins sont élevés aux alentours de la ville par les Peuls. L’élevage des porcs est traditionnellement réservé aux Balantes et Mancagnes.

Le secteur secondaire

C’est un secteur qui trouve toute son importance dans la vie économique et sociale de la commune de la capitale du Fouladou. Le secteur secondaire comprend l’ensemble d’activités économiques correspondant à la transformation des matières premières en produits finis ou en bien de consommation.

L’industrie

Elle est peu significative à Kolda. La localité ne compte qu’une usine de décorticage de coton qui est l’unité pionnière du volet industriel. Cette dernière ne fonctionne qu’à une et seule période de l’année c’est-à-dire juste après la récolte du coton. Il faut y ajouter les différentes unités de scieries et les usines de transformations et de conditionnement des produits alimentaires locaux comme les laiteries, le fumier, etc.

L’exploitation forestière :

Elle est très développée dans la zone. Sa pratique excessive mène progressivement vers la désertification. On note dans cette même lancée des coupes frauduleuses des arbres pour les acheminer vers la Gambie. Ce phénomène est observable dans l’ensemble de la zone casamançaise avec les braconniers qui pillent les forêts. Ce braconnage fait perdre au Sénégal plusieurs centaines d’hectares de forêt selon le ministre de l’environnement Abdoulaye Bibi Baldé (journal du 27 Juin 2015, Zik Fm).

L’artisanat

Il est un secteur d’une importance capitale dans la ville de Kolda. Il regroupe divers métiers comme la couture, la mécanique, la maçonnerie, la forge, la menuiserie, la peinture, la sculpture, tapisserie, soudure, plomberie, blanchisserie. Même s’il est pratiqué aussi la campagne, son développement est beaucoup plus remarqué en milieu urbain. Les artisans sont le plus souvent implantés au sien des marchés ou aux alentours. Les métiers de l’artisanat ne sont pas réglementés ce qui plonge toujours ce dernier dans l’informel.
Ce secteur rencontre d’énormes problèmes. Il s’agit là le manque de formation des artisans même s’ils disposent certaines infrastructures de formation comme le centre régional des artisans, la maison des outils, le centre régional de formation polyvalent etc. ; le manque de moyens matériels artisans constitue une entrave à leur compétitivité par rapport à ceux des autres régions ; le faible niveau scolaire des artisans ; la faible demande ; la concurrence des produits manufacturés ; le difficile accès au crédit etc.

Le secteur tertiaire

Le secteur tertiaire est l’ensemble des activités de services. Généralement, ces services ne produisent pas de biens matériels mais permettent la vie économique et sociale.
Il occupe une place non négligeable dans la ville de Kolda. Nous pouvons y noterdes services de commerce, de transports, de bureaux, de santé, de l’éducation etc.
Le commerce constitue une activité qui joue un rôle extrêmement important dans le développement socioéconomique de la ville de Kolda. On y distingue de grands commerçants avec de gros magasins aux petits commerçants comme les marchants ambulants qui portent leur marchandise dans des brouettes ; sur des pousses-pousses ou même dans leurs mains ou sur la tête.
Le transport urbain est de nos jours très développé avec l’émergence des MIT qui exercent dans tous les domaines. Même le transport des personnes jadis incarné par les taxis dans la commune est désormais assuré pour l’essentiel par les motos Jakarta. Cette situation s’explique par le tarif moins cher et le fait que les Jakarta peuvent aller aussi dans les milieux d’accès difficile. Ce qui montre que le réseau routierest de très mauvaise qualité. Ce dernier est quasiment constitué des routes sablonneuses avec des ravins résultat des eaux de ruissellement.
Le travail de bureau est aussi bien présent dans la commune. Il s’agit des différents bureaux des services administratifs (bureaux de déconcentration et de décentralisation des services de l’Etat), des organisations non gouvernementales (ONG), des banques, d’assurances et autres. Ils sont pour la plupart localisés dansle centre ville.
En matière de santé on note des structures de santé éparpillées un peu partout dans la ville et le grand Hôpital à dimensions régionales (hôpital régional de Kolda). L’éducation n’est pas laissée en rade dans la commune. A l’exception du supérieur, on n’y trouve les écoles de tous cycles d’étude (du préscolaire au secondaire) publiques comme privé. La ville commence à accueillir des écoles de formation en haut niveau à l’image de l’institut supérieur de management (ISM).
Le tourisme est handicapé par le caractère continental de la ville. C’est dire que la ville n’est pas ouverte à l’océan. Néanmoins la localité accueillit un certain nombre de touristes chaque année. Pour les travaux d’hôtellerie la commune de Kolda abrite quelques hôtels tels que le Firdou, le Moya, le Hobbé, etc.

Les moyens intermédiaires de transport dans la commune de Kolda

LES DIFFERENTS MOYENS INTERMEDIAIRES DE TRANSPORT

Les moyens intermédiaires de transport sont très répandus en Afrique subsaharienne (au Mali, au Burkina Faso, au Nigéria, en Ouganda etc.). Ils permettent de mieux rentabiliser les activités production et de relier les fermes et les villages au réseau routier et aux marchés urbains.Il s’agira là de faire un inventaire de tous les moyens intermédiaires de transport utilisés dans la commune de Kolda. Nous y étudierons également le rôle social d’une part et d’autre part l’impact économique de ces moyens de transport dans la localité. Tableau 3 : Le moyen de transport utilisé selon l’âge

Les moyens de transport

Nous distinguons deux types de moyens intermédiaires de transport dans la commune : les moyens de transport motorisés et ceux non motorisés.

Les moyens de transport motorisés

Ils sont composés de toutes les marques de moto: « Jakarta », Korbon, Coupé Décalé, Safari, etc. Le transport par moto « Jakarta » a commencé à Kolda vers la fin de l’année 2010.Le nom de l’initiateur de ce service de transport dans la commune revêt deux versions. Ainsi selon M. Camara l’un des premiers conducteurs de « Jakarta » dans la localité, initiateur de ce mode de transport serait un jeune venant de Vélingara. Mais Aliou Diallo alias « Lamarana Diallo» l’actuel président du regroupement des conducteurs de moto « Jakarta », soutient quand à lui que le premier conducteur de « Jakarta » à Kolda est bien un jeune koldois du nom de « Lock’s ». Ce phénomène a eu des débuts très difficiles dans la ville. Il se faisait par cachette cela pour une courte durée (trois mois environ) avant qu’il soit connu par tout le monde. Les conducteurs de ces « Jakarta » n’étaient pas contraints par les forces de l’ordre seulement. Il faut noter qu’ils avaient eu des problèmes avec les conducteurs des Taxis jeune noir. Car ces derniers voyant leur intérêt menacé ne pouvaient rester les bras croisés. Mais de nos jours l’essentiel du transport des personnes dans la commune est assuré par les motos « Jakarta ». C’est un moyen de transport de personnes le plus adapté à l’intérieur des quartiers du fait de la quasi absence de routes de qualité en dehors les artères principales.Il est pratiqué presque par toutes les tranches d’âges. Mais les jeunes âgés entre 18 et 30 ans constituent la frange de la population la s’adonne plus à ce mode de transport. L’étude montre que la rentabilité financière de cette activité est telle que le propriétaire d’une moto « Jakarta » peut recouvrer son investissement dans une période d’une année.

Les moyens de transport non motorisés

Le transport non motorisé prédomine dans la commune. Cette situation s’explique par la proximité des localités ou des sites existants dans zone. En outre, la situation financière de la majeure partie de la population locale reste un facteur non négligeable dans les conditions de déplacements. En effet, dans la commune ce type de moyens de transport regroupe entre autre les charrettes, les vélos, les pousses-pousses et les brouettes.
Le transport urbain est aussi marqué par la traction animale surtout celle asine. Si les Jakarta ont la spécificité de transport de personnes, les charrettes se spécialisent au transport de marchandises ou de bagages et à la recherche de bois de chauffe. Le nombre de charrettes est très élevé dans la ville. Elles sont souvent stationnées devant des magasins à l’attente d’un éventuel client qui aurait besoin d’un service de transport par charrette. Les conducteurs se trouvent dans toutes les tranches d’âges (jeunes, adultes et vieux).

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : La commune de KOLDA : Présentation et contenu démographique
CHAPITRE I : LA PRESENTATION DE LA COMMUNE DE KOLDA
I- L’historique et la situation géographique de la commune
1- L’historique de la commune
2- La situation géographique de la commune
II- Les aspects physiques et l’étalement de la ville
1- Les aspects physiques
2- L’étalement de la ville
CHAPITRE II : LES DONNEES DEMOGRAPHIQUES ET LES ACTIVITES DE PRODUCTION
I- Les données démographiques
1- L’évolution de la population de la commune
2- La structure de la population
II- Les activités de production
1- Le secteur primaire
a. L’agriculture
b. L’élevage
2- Le secteur secondaire
a. L’industrie
b. L’exploitation forestière :
c. L’artisanat
3- Le secteur tertiaire
DEUXIEME PARTIE :Les moyens intermédiaires de transport dans la commune de Kolda
CHAPITRE I : LES DIFFERENTS MOYENS INTERMEDIAIRES DE TRANSPORT 
I- Les moyens de transport
1- Les moyens de transport motorisés
2- Les moyens de transport non motorisés
II- Le rôle socio-économique des MIT
1- Le rôle social des MIT
2- L’impact économique des MIT dans la commune
CHAPITRE II : LES ACTEURS ET LA CLIENTELE
I- Les acteurs du sous-secteur
1- Les propriétaires des moyens de transport :
2- Les conducteurs
3- Les mécaniciens et quincaillers
II- La clientèle
TROISIEME PARTIE : Le niveau de satisfaction
CHAPITRE I : L’OFFRE ET LA DEMANDE
I- L’offre
II- La demande
1- Les motifs de déplacement
2- Les destinations
3- Les fréquences des déplacements
CHAPITRE II : LES PROBLEMES ET PERSPECTIVES
I- Les problèmes
1- Les problèmes d’infrastructures et d’organisation
2- Les problèmes d’ordre sécuritaire
II- Les perspectives
1- L’amélioration des conditions de travail
2- L’amélioration des normes sécuritaires
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *