Les motivations et attentes des visiteurs de musées

LES MOTIVATIONS ET ATTENTES DES VISITEURS DE MUSÉES

Depuis plusieurs années, les recherches liées aux expériences muséales s’intéressent particulièrement aux motivations et raisons qui poussent à la visite d’un musée (Kawashima, 1998). Dans ce même article, Kawashima (1998), relève l’importance de s’intéresser non seulement aux visiteurs réguliers de musées mais également aux visiteurs irréguliers et auxnon-visiteurs. En connaissant et comprenant profondément les visiteurs ainsi que les non visiteurs d’un musée, il serait possible de régler certaines questions relatives à la gestion de ces institutions. En effet, grâce à ces conceptions, les stratégies favorisant l’augmentation du nombre de visiteurs ou encore les questionnements sur comment améliorer les expériences muséales du public seront facilitées. (Kawashima, 1998). En ce qui concerne les non-visiteurs, Kawashima présente les résultats d’une recherche menée par Davies qui montre que la raison globale pour laquelle certaines personnes ne se rendent pas au musée est qu’ils ont une représentation erronée, en d’autres termes une image négative de ce type d’établissements.

En effet, suite à plusieurs études qualitatives, les images que se font les non-visiteurs se résument en quelques termes, tels qu’«ennuyeux», «peu accueillants», «vieux jeu» ou encore «statiques». (cité dans Kawashima, 1998). Prentice, Guerin et McGugan (1998, pp.9-10) ont, quant à eux, analysé les motivations desvisiteurs de Discovery Point à Dundee en Écosse, un site d’intérêt historique. L’envie d’être divertis, la volonté d’apprendre quelque chose, l’intérêt pour une exposition en particulier, passer du temps en famille ou avec des amis ou encore faire bon usage de son temps libre se sont révélées être les motivations les plus importantes des visiteurs. Contrairement à d’autres recherches, pour Koran et Koran (1986, p.12) la motivation principale d’un visiteur n’est pa d’apprendre ou de se cultiver. Passer le temps, satisfaire une curiosité, être diverti ou encore le «people-watch» seraient à leur avis les principaux facteurs qui poussent une grande  majorité de visiteurs à se rendre dans un musée.

Le «people-watch» se définit par «passer du temps à observer oisivement des gens dans un endroit public» (Oxford Dictionaries, 2015, notre traduction). Quant à Slater (2007), les résultats de sa recherche auprès d’une galerie d’Art à Londres ont profilés trois catégories qui expliquent la motivation des visiteurs, qui sont l’apprentissage, les interactions sociales et familiales ainsi que l’évasion. Sheng et Chen (2011) ont mené une recherche dédiée aux attentes des visiteurs de musées, dans laquelle les résultats de leur analyse ont permis d’identifier cinq types d’attentes. Celles-ci sont les suivantes: l’évasion, les activités culturelles, l’identification personnelle, les réminiscences/souvenirs historiques, et «légèreté et amusement».Par ailleurs, comprendre les attentes des visiteurs est d’une importance particulière carelles sont étroitement liées à la satisfaction de ceux-ci. Dans un article de Brida, Disegna et Vachkova (2013, p.169), il est expliqué que la mesure primaire de la satisfaction se traduit par les attentes. En effet, une personne est considérée comme étant satisfaite,lorsque son expérience muséale a dépassé ses espérances. L’importance de la satisfaction des visiteurs n’est pas à sous-estimer. En effet, ils auront d’une part, plus tendance à réitérer l’expérience ainsi qu’à recommander le musée s’ils sont satisfaits (Armario, 2008, p.378). L’influence de la satisfaction sur l’intention de renouveler la visite ainsi que sur la recommandation d’une destination ou d’un musée a également été le résultat de multiples autres recherches (Kozak, 2001 ; Harrison & Shaw, 2004 ; Eidelman & Jonchery, 2014, p.317). De plus, il est important de noter que les réseaux sociaux sont devenus un biais dont le public a de plus en plus recours pour parler de sa visite ainsi que d’exprimer sa satisfaction ou son mécontentement (Eidelman & Jonchery, 2014, p.317).

Les résultats de la recherche d’Eidelman et Jonchery (2014, p.317), comptant une cinquantaine d’établissements muséaux en France, dévoilent que 32% des visiteurs envisagent d’utiliser les réseaux sociaux comme moyen de communication de leur expérience. D’autre part, la satisfaction du public permet aux responsables de musée d’avoir une évaluation quant à la qualité de l’offre proposée (Renaud & Valois, 2014, p.333). Le développement de stratégies adaptées dans le but d’attirer des visiteurs sera facilité, selon Huh (2002, p.5), par l’identification des éléments qui satisfont les visiteurs. En effet, en répondant au mieux aux attentes des visiteurs, il serait, d’après son analyse, possible de réduire les coûts destinés au marketing ou encore d’intensifier la loyauté du public.

LE MUSÉE GRUÉRIEN

La fondation du musée gruérien dans la ville de Bulle date de 1917. L’écrivain Victor Tissot avait légué tous ses biens (environ un million de francs suisses de l’époque) pour pouvoir créer le musée gruérien. (I. Raboud-Schüle, directrice du musée gruérien, communication personnelle, 29 juillet 2015). Le bâtiment actuel a quant à lui ouvert ses portes en 1978, a subi un agrandissement en 2001, suivi d’une rénovation entre 2011 et 2012. (Musée gruérien, 2012).La rénovation était destinée à moderniser le musée qui n’avait pas subi de changements depuis 1978, introduire une partie interactive ainsi qu’une partie traitant de la ville en plus que de la campagne (I. Raboud-Schüle, CP, 29 juillet 2015). L’établissement possède une collection riche répartie sur un total de 1400 m2 (Musée gruérien, 2011) et jouit d’une bonne réputation. En effet, en 2013, il a fait partie des 25 finalistes des European Museum of the Year Award, dont la mission est de récompenser les musées qui mettent en avant le patrimoine, incitent les visiteurs à développer leur créativité et/ou leur offrent des connaissances permettant de comprendre le passé, le présent et imaginer le futur. (Musée gruérien, 2013). L’exposition permanente du musée gruérien, Itinéraires et empreintes, fait voyager les visiteurs dans le passé de la région en traitant sept thématiques différentes sur un espace de 1000 m2: le commerce et la fabrication du fromage, le mode de vie et la population d’antan, le développement de la ville de Bulle, la religion, l’artisanat et la période industrielle, le  Moyen-Âge ainsi que des images représentant la région. La fluidité du passage d’un thème à un autre est facilitée d’une part grâce à la chronologie des vitrines et d’autre part car l’exposition est conçue comme un récit. De plus, un balisage au sol permet aux visiteurs de suivre un fil rouge tout au long de leur visite. (Musée gruérien, 2011).

Des postes audiovisuels (archives de la radio, télévision et du cinéma) ainsi que des œuvres d’art et photographies complètent les thèmes traités qui sont initialement présentés à travers des pièces d’époque, comme par exemple des tenues, des outils ou encore des objets de la vie quotidienne. Le musée gruérien s’est assuré de ne pas laisser de côté le jeune public en réalisant un parcours lui étant destiné. Celui-ci propose des jeux pour enfants (par exemple memory sur la ville de Bulle). Le musée gruérien a opté pour un éclairage progressif et qui s’ajuste au chemin emprunté par le visiteur. Trois éléments justifient cette pratique : l’économie d’énergie, la conservation des objets exposés et la volonté de produire unsentiment d’intimité. (Musée gruérien, 2011). La deuxième partie du musée, qui s’étend sur 400 m2, est destinée aux expositions temporaires ainsi qu’aux trésors des collections (Musée gruérien, 2011). À ce sujet, le musée gruérien présente trois à cinq expositions temporaires par année couvrant diverses thématiques en lien avec l’actualité. Le musée gruérien propose également des visites guidées ainsi qu’un circuit historique de la ville de Bulle (voir Annexe II). Des offres spéciales et ponctuelles, comme par exemple la «visite gourmande en ville de Bulle», sont également proposées (I. Raboud-Schüle, CP, 29 juillet 2015). L’équipe du musée gruérien compte une vingtaine d’employés (voir Annexe III).

Ce qui est particulièrement important de noter pour cette recherche, c’est qu’il n’y a aucune personne responsable de la communication (I. Raboud-Schüle, CP, 29 juillet 2015). Les deux partenaires principaux du musée sont l’office de tourisme La Gruyère Tourisme ainsi que «les musées en Gruyère», qui comptent au total 14 musées se distinguant par leurs offres singulières (Musées en Gruyère, 2008). Pour ce qui est de la provenance des visiteurs, ce sont en grande majorité des Suisses (94%) qui se rendent au musée gruérien. Parmi la clientèle nationale, 29% sont de Bulle, 32% du reste du canton de Fribourg, 22% faisant parti du reste de la Suisse romande et finalement 11% provenant du reste du pays. (Musée gruérien, 2015).

ANALYSE DE LA COMMUNICATION ONLINE

Lorsqu’un établissement cherche à se faire connaître, augmenter son renom et sa visibilité ou encore à peaufiner sa réputation, ce qui est le cas du musée gruérien, la communication devient un facteur-clé indispensable. Au 21ème siècle, les réseaux sociaux, sites internet, moteurs de recherche – principalement Google – ou d’autres sources digitales sont les principaux outils utilisés par tous afin de s’informer, découvrir ou encore partager les expériences vécues. D’après un article de Dilenschneider (2012), Chief Market Engagement Officer chez IMPACTS Research & Development, l’avis de sources réputées fiables a 12.85 fois plus d’influence que les publicités traditionnelles qui font partie du budget d’une institution sur la réputation de celle-ci. Les éléments que Dilenschneider (2012) associe à l’ «avis de sources fiables» sont par exemple le bouche à oreille, les earned media ou encore les réseaux sociaux. Les earned media se traduisent littéralement en français par «médias gagnés» (Hossler, Murat & Jouanne, 2014, p.88). Une institution muséale aura peu de contrôle sur les earned media, ce type de média étant directement géré par des clients, blogueurs ou journalistes n’ayant aucun contrat avec le musée. En somme, ce type de média représente l’image impartiale qui est véhiculée par des tiers n’ayant aucun lien direct avec l’institution en question. Il existe encore deux autres canaux de communication, à savoir les owned media (médias propriétaires) ainsi que les paid media (médias achetés). Les owned media désignentles médias sur lesquels une institution ou une entreprise peut avoir un contrôle direct et total comme par exemple, leur site internet, les newsletters ou encore les profils sur les différents réseaux sociaux. Les paid media quant à eux correspondent aux canaux payants et aux médias dits temporaires, dont l’achat est primordial afin de pouvoir en profiter.

En d’autres termes, l’entreprise ou l’institution achète une part de sa visibilité. Ce type de média comprend par exemple des publicités sur Facebook ou encore des publicités télévisées. (Hossler et al., 2014, p.88).Pour ce qui est des réseaux sociaux, ils permettent non seulement à un établissement de gagner en visibilité, mais peuvent connecter, dans le cas d’un musée, les visiteurs et l’institution muséale (Dilenschneider, 2012) avant, pendant et après une visite (De Gottardo,2015). De plus, les réseaux sociaux ont le pouvoir de considérablement influencer la réputation de n’importe quelle entreprise ou institution (Hossler et al., 2014, pp.39-42 ; 55 ; 61) ce qui a un impact sur la venue des visiteurs dans le cas de musées (Dilenschneider, 2012). En étant présente et active sur les réseaux sociaux une institution peut contrôler ce qui se dit sur elle sur ce type de plateforme et peut rectifier son image dans certains cas en gérant de façon professionnelle les commentaires négatifs et accusateurs ainsi que les positifs (Hossler  et al., 2014, pp. 36-40). Sans même débuter l’analyse spécifique au musée gruérien, une première suggestion de grande importance, basée sur l’importance de la présence médiatique mentionnée précédemment, serait que le musée gruérien engage un ou une responsable en communication ou un/une community manager, avec de l’expérience en marketing.

En effet, comme il a été mentionné précédemment, personne n’occupe ce rôle officiellement et la communication n’est pas gérée par un expert en marketing mais par les employés du musée qui ont suivi d’autres formations. Le rôle d’un ou d’une community manager est avant tout de gérer la réputation de l’institution, entreprise ou marque qu’il représente mais également de connecter, dans le cas du musée gruérien, le musée et sa communauté. Dans un deuxième temps, le ou la community manager doit assurer et entretenir une certaine animation tout en maintenant la modération des interactions. La communication doit être réfléchie autours de différents éléments comme par exemple de nouveau produits, qui dans le cas du muséegruérien seraient les nouvelles expositions ou offres ponctuelles, des dates particulières (Noël,Fêtes des Mères), l’humour ou encore l’actualité. Le choix de la personne qui revêtira ce rôle doit être réalisé minutieusement. Différentes qualités comme la maîtrise des différents réseaux sociaux et médias, une excellente qualité rédactionnelle et la connaissance pointilleuse des tendances actuelles afin de pouvoir être réactif, sont requises. (Hossler et al., 2014, pp. 124-129).L’optimisation de l’utilisation des réseaux sociaux et autres communications dites online représentent donc une réelle opportunité pour gagner en visibilité. C’est pourquoi, ce chapitre se concentrera sur l’analyse et suggestions d’amélioration de l’utilisation de la communication online.

Twitter

Le musée gruérien n’est pas détenteur d’un compte Twitter. Cette plateforme, permet d’informer et de s’informer de l’actualité dans différents domaines ainsi que d’interagir avec sa communauté. Avec plus de 200 millions d’utilisateurs dans le monde (Hossler et al., 2014,pp. 22-23), Twitter représenterait un réel avantage pour augmenter la visibilité du musée gruérien. De plus, comme le mentionne Monsieur Schneuwly, assistant marketing de La Gruyère Tourisme, Twitter représente une réelle opportunité pour rentrer en contact avec les médias suisses et étrangers et donc faire parler de soi (Annexe XIII). Cette plateforme est également très utile pour communiquer les différents événements organisés. D’après les résultats du benchmarking, les établissements sur qui le musée peut prendre exemple sont la Maison Tavel, le musée d’ethnographie de Neuchâtel, Ballenberg et l’écomusée du Fier Monde qui sont très actifs sur cette plateforme. À noter que suite à la création de la page Twitter, il faudra intégrer le logo sur le site internet qui permet de directement lier le site et la plateforme (Hossler et al., 2014,p. 95)

DÉFINITION DU BENCHMARKING

Le benchmarking ou le benchmark est une analyse comparative qui permet de se situer par rapport aux activités d’instituions semblables ou non dans le but de s’inspirer des meilleures pratiques. (Balm, 1994, p.17). Le but sera donc de relever certaines best practices afin que le musée gruérien puisse se développer efficacement.

Augmentation ou baisse du nombre de visiteurs

Une grande majorité des musées faisant part de l’analyse de benchmarking ont vu leur nombre de visiteurs augmenter entre 2013 et 2014. Seuls les musées suisses suivants ont un nombre de visiteurs à la baisse: le musée gruérien, le museo di Valmaggia, et le musée d’ethnographie de Neuchâtel. À noter que ce dernier n’est pas réellement à prendre en compte, étant donné que l’établissement est en travaux et que plusieurs salles sont fermées. Ce résultat laisserait à supposer que la baisse du nombre de visiteurs n’est pas un phénomène qui touche tous les établissements muséaux en Suisse du même type que le musée gruérien et que cette part du tourisme culturel Suisse n’est pas en baisse. Une supposition serait que la variation pourrait être due aux offres proposées par les diverses institutions. Il est également intéressant de noter qu’au niveau international, l’écomusée du Fier Monde a vu son nombre de visiteurs baisser, le musée alsacien a quant à lui pu observer une augmentation dans son nombre de visiteurs et le musée du Pays de Hanau n’a pas de statistique pour 2013, le musée ayant ouvert ses portes cette année-là. Ces résultats ne permettent aucune analyse.

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Table des matières

LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
LISTE DES ABRÉVIATIONS
PREMIÈRE PARTIE: CONTEXTE DE LA RECHERCHE
CHAPITRE 1 : DÉFINITIONS
1.1 DÉFINITION DU MUSÉE DE SOCIÉTÉ
1.2 DÉFINITION DE LA MOTIVATION
1.3 DÉFINITION DES ATTENTES
CHAPITRE 2 : REVUE DE LITTÉRATURE
2.1 LES MUSÉES DE SOCIÉTÉ
2.2 LES MOTIVATIONS ET ATTENTES DES VISITEURS DE MUSÉES
CHAPITRE 3 : PROBLÉMATIQUE
CHAPITRE 4 : LE MUSÉE GRUÉRIEN
CHAPITRE 5 : MÉTHODOLOGIE
DEUXIÈME PARTIE: ANALYSES ET DÉVELOPPEMENT
CHAPITRE 6 : ÉTUDE 1 – ANALYSE DE LA COMMUNICATION ONLINE
6.1 SITE INTERNET DU MUSÉE GRUÉRIEN
6.2 OPTIMISATIONS POUR LES MOTEURS DE RECHERCHE
6.2.1 Optimisation on-page
6.2.2 Optimisation off-page
6.3 MOBILE
6.4 RÉSEAUX SOCIAUX
6.4.1 Facebook
6.4.2 Twitter
6.4.3 Instagram
6.4.4 Youtube
6.4.5 Pinterest
6.4.6 Google+
6.5 TRIPADVISOR
CHAPITRE 7: ÉTUDE 2 – ANALYSE DE BENCHMARKING
7.1 DÉFINITION DU BENCHMARKING
7.2 MÉTHODOLOGIE
7.3 ANALYSE ET DISCUSSION
7.3.1 Augmentation ou baisse du nombre de visiteurs
7.3.2 Saisonnalité
7.3.3 Activités ludiques
7.3.4 Visiteurs en situation de handicap
CHAPITRE 8 : ÉTUDE 3 – ENQUÊTE SUR LES MOTIVATIONS INCITANT À VISITER DES MUSÉES EN SUISSE
8.1 ÉCHANTILLON
8.1.1 Genre
8.1.2 Âge
8.1.3 Profession / Activité
8.1.4 Domicile
8.2 MÉTHODOLOGIE
8.2.1. Matériel
8.2.2. Procédure
8.2.3. Analyses
8.3 RÉSULTATS ET ANALYSES DESCRIPTIVES
8.3.1 Résultats principaux
8.3.1.1 Fréquence
8.3.1.2 Raisons qui poussent les sondés à ne jamais se rendre dans un musée en Suisse
8.3.1.3 Motivations des sondés qui les incitent à se rendre dans des musées en Suisse
8.3.1.4 Préférence générale des sondés des différents types de musées
8.3.1.5 Part des sondés ayant déjà été dans un musée régional
8.3.1.6 Motivations des sondés qui les incitent à se rendre dans des musées régionaux en Suisse
8.3.1.7 Raisons qui poussent les sondés à ne s’être jamais rendus dans des musées régionaux en Suisse
8.3.2 Résultats complémentaires
8.3.2.1 Les meilleurs moments pour se rendre dans un musée en Suisse selon les sondés
8.3.2.2 Langue dans laquelle les sondés préfèrent suivre une exposition
8.3.2.3 Part des sondés préférant se rendre dans un musée accompagnés et part de ceux qui préfèrent s’y rendre seuls
8.3.2.4 Moyens de communication via lesquels les sondés préfèrent se renseigner ou être renseignés
8.3.2.5 Part des sondés ayant déjà visité le musée gruérien
8.3.2.6 Part des sondés s’étant déjà rendus dans la région de la Gruyère
8.4 DISCUSSION
8.4.1 Hypothèse 1
8.4.2 Hypothèse 2
8.4.3 Question de recherche
8.4.4 Questions complémentaires
8.4.4.1 Segment
8.4.4.2 Saisonnalité
8.4.4.3 Horaires
8.5 LIMITES DE L’ENQUÊTE
8.6 AMÉLIORATIONS POSSIBLES DE L’ENQUÊTE
CHAPITRE 9 : ÉTUDE 4 – ENQUÊTE AUPRÈS DES VISITEURS DU MUSÉE GRUÉRIEN
9.1 ÉCHANTILLON
9.1.1 Genre
9.1.2 Âge
9.1.3 Profession / Activité
9.1.4 Domicile
9.2 MÉTHODOLOGIE
9.2.1. Matériel
9.2.2. Procédure
9.2.3. Analyses
9.3 RÉSULTATS ET ANALYSE DESCRIPTIVE
9.3.1 Part des visiteurs sondés s’étant rendus au musée gruérien accompagnés et part de ceux qui s’y sont rendus seuls
9.3.2 Part des visiteurs sondés s’étant déjà rendus au musée gruérien auparavant
9.3.3 Part des visiteurs sondés en excursion et part de ceux en vacances dans la région
9.3.4 Motivations ayant incité les visiteurs sondés à se rendre au musée gruérien
9.3.5 Langue dans laquelle les visiteurs sondés préfèrent suivre une exposition
9.3.6 Intermédiaires par lesquels les visiteurs sondés ont entendu parler du musée gruérien
9.3.7 Moyens de communication via lesquels les visiteurs sondés préfèrent se renseigner et/ou être renseignés
9.3.8 Part des visiteurs sondés ayant été sur le site internet du musée gruérien
9.3.9 Satisfaction générale des visiteurs sondés
9.3.10 Éléments préférés des visiteurs sondés
9.3.11 Éléments à améliorer selon les visiteurs sondés
9.3.12 Part des visiteurs sondés étant actifs dans un domaine artistique
9.4 DISCUSSION GÉNÉRALE 
9.4.1 Potentiel des expositions temporaires
9.4.2 Recommandation de l’entourage
9.4.3 Scénographie
9.5 LIMITES DU QUESTIONNAIRE
9.6 AMÉLIORATIONS POSSIBLES DU QUESTIONNAIRE
CHAPITRE 10 : AVIS DES EXPERTS EN MUSÉOLOGIE
10.1 EXPOSITIONS TEMPORAIRES
10.2 ACQUISITION DE NOUVELLES CONNAISSANCES VIA LES NOUVELLES TECHNOLOGIES 
10.3 INTERACTIVITÉ
10.4 CATÉGORISATION DES MUSÉES
10.5 MOYENS DE COMMUNICATION
TROISIÈME PARTIE: CONCLUSION
CONCLUSION
RÉFÉRENCES
ANNEXE I: VARIATION DU NOMBRE DE VISITEURS AU MUSÉE GRUÉRIEN SUR LES 30 DERNIÈRES ANNÉES
ANNEXE II: PLAN DU CIRCUIT HISTORIQUE DE BULLE
ANNEXE III: ORGANIGRAMME DU MUSÉE GRUÉRIEN
ANNEXE IV: ENQUÊTE SUR LES MOTIVATIONS INCITANT À VISITER DES MUSÉES EN SUISSE – VERSION FRANCOPHONE
ANNEXE V : ENQUÊTE SUR LES MOTIVATIONS INCITANT À VISITER DES MUSÉES EN SUISSE – VERSION GERMANOPHONE
ANNEXE VI : ENQUÊTE SUR LES MOTIVATIONS INCITANT À VISITER DES MUSÉES EN SUISSE – VERSION ANGLOPHONE
ANNEXE VII : ENQUÊTE AUPRÈS DES VISITEURS DU MUSÉE GRUÉRIEN – VERSION FRANCOPHONE
ANNEXE VIII : ENQUÊTE AUPRÈS DES VISITEURS DU MUSÉE GRUÉRIEN – VERSION GERMANOPHONE
ANNEXE IX: ENQUÊTE AUPRÈS DES VISITEURS DU MUSÉE GRUÉRIEN – VERSION ANGLOPHONE
ANNEXE X : INTERVIEW D’EXPERTS EN MUSÉOLOGIE – CORNELIA MEYER – 02 NOVEMBRE 2015
ANNEXE XI : INTERVIEW D’EXPERTS EN MUSÉOLOGIE – JONATHAN CARBALLO – 06 NOVEMBRE 2015
ANNEXE XII : INTERVIEW D’EXPERTS EN MUSÉOLOGIE – NICOLE MINDER – 12 NOVEMBRE 2015
ANNEXE XIII : INTERVIEW GUILLAUME SCHNEUWLY – 28 OCTOBRE 2015 – BULLE
ANNEXE XIV : PAGE D’ACCUEIL DU SITE INTERNET DU MUSÉE GRUÉRIEN
ANNEXE XV: LISTE DES POINTS FAIBLES DU SITE INTERNET SUR SUPPORT MOBILE
ANNEXE XVI: PAGE FACEBOOK DU MUSÉE GRUÉRIEN
ANNEXE XVII: EXEMPLE DE JEUX CONCOURS SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX
ANNEXE XVIII : EXEMPLES DE LA MAUVAISE ÉPELLATION DU NOM DU MUSÉE GRUÉRIEN À TRAVERS LES PUBLICATIONS INSTAGRAM
ANNEXE XIX : LISTE DES MUSÉES D’ETHNOGRAPHIE EN SUISSE PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE
ANNEXE XX : LISTE DES MUSÉES RÉGIONAUX ET LOCAUX EN SUISSE PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE
ANNEXE XXI : LISTE DES ADHÉRENTS DE LA FEMS
ANNEXE XXII : BENCHMARKING – RÉSULTATS COMPARATIFS AU NIVEAU NATIONAL
ANNEXE XXIII : BENCHMARKING – RÉSULTATS COMPARATIFS AU NIVEAU INTERNATIONAL
ANNEXE XXIV : AUTRES MOTIFS QUI FREINENT LES NON VISITEURS DE MUSÉES – QUESTION OUVERTE (ÉTUDE 3)
ANNEXE XXV: FACTEURS QUI INCITERAIENT LES NON-VISITEURS À SE RENDRE DANS DES MUSÉES – QUESTION OUVERTE (ÉTUDE 3)
ANNEXE XXVI : MOTIVATIONS DES SONDÉS QUI LES INCITENT À SE RENDRE DANS UN MUSÉE EN SUISSE SELON LE GENRE (ÉTUDE 3)
ANNEXE XXVII : MOTIVATIONS DES SONDÉS QUI LES INCITENT À SE RENDRE DANS UN MUSÉE EN SUISSE SELON LA FRÉQUENCE À LAQUELLE ILS S’Y RENDENT (ÉTUDE 3)
ANNEXE XXVIII: MOTIVATIONS DES SONDÉS QUI LES INCITENT À SE RENDRE DANS UN MUSÉE EN SUISSE SELON L’ÂGE (ÉTUDE 3)
ANNEXE XXIX: MOTIVATIONS DES SONDÉS QUI LES INCITENT À SE RENDRE DANS UN MUSÉE EN SUISSE SELON LE LIEU DE DOMICILE (ÉTUDE3)
ANNEXE XXX : AUTRES FACTEURS DE MOTIVATION INCITANT LES SONDÉS À SE RENDRE DANS DES MUSÉES EN SUISSE – QUESTION OUVERTE (ÉTUDE 3)
ANNEXE XXXI : PRÉFÉRENCE GÉNÉRALE DES SONDÉS DES DIFFÉRENTS TYPES DE MUSÉES SELON LE GENRE (ÉTUDE 3)
ANNEXE XXXII : PRÉFÉRENCE GÉNÉRALE DES SONDÉS DES DIFFÉRENTS TYPES DE MUSÉES SELON LA FRÉQUENCE (ÉTUDE 3)
ANNEXE XXXIII : PRÉFÉRENCE GÉNÉRALE DES SONDÉS DES DIFFÉRENTS TYPES DE MUSÉES SELON L’ÂGE (ÉTUDE 3)
ANNEXE XXXIV : PRÉFÉRENCE GÉNÉRALE DES SONDÉS DES DIFFÉRENTS TYPES DE MUSÉES SELON LE LIEU DE DOMICILE (ÉTUDE 3)
ANNEXE XXXV : PART DES SONDÉS AYANT DÉJÀ ÉTÉ DANS UNE MUSÉE RÉGIONAL SELON LES DIFFÉRENTES VARIABLES INDÉPENDANTES (ÉTUDE3)
ANNEXE XXXVI : MOTIVATIONS DES SONDÉS QUI LES INCITENT À SE RENDRE DANS DES MUSÉES RÉGIONAUX EN SUISSE SELON LE GENRE (ÉTUDE 3)
ANNEXE XXXVII : MOTIVATIONS DES SONDÉS QUI LES INCITENT À SE RENDRE DANS DES MUSÉES RÉGIONAUX EN SUISSE SELON LA FRÉQUENCE (ÉTUDE 3)
ANNEXE XXXVIII : MOTIVATIONS DES SONDÉS QUI LES INCITENT À SE RENDRE DANS DES MUSÉES RÉGIONAUX EN SUISSE SELON L’ÂGE (ÉTUDE3)
ANNEXE XXXIX : MOTIVATIONS DES SONDÉS QUI LES INCITENT À SE RENDRE DANS DES MUSÉES RÉGIONAUX EN SUISSE SELON LE LIEU DE DOMICILE (ÉTUDE 3)
ANNEXE XL : AUTRES FACTEURS DE MOTIVATION INCITANT LES SONDÉS À SE RENDRE DANS DES MUSÉES RÉGIONAUX – QUESTION OUVERTE (ÉTUDE 3)
ANNEXE XLI : AUTRES RAISONS QUI FREINENT LES NON VISITEURS DE MUSÉES RÉGIONAUX – QUESTION OUVERTE (ÉTUDE 3)
ANNEXE XLII: FACTEURS QUI INCITERAIENT LES NON-VISITEURS À SE RENDRE DANS DES MUSÉES RÉGIONAUX – QUESTION OUVERTE (ÉTUDE3)
ANNEXE XLIII : MOYENS DE COMMUNICATION VIA LESQUELS LES SONDÉS PRÉFÈRENT SE RENSEIGNER OU ÊTRE RENSEIGNÉS SELON LE GENRE (ÉTUDE 3)
ANNEXE XLIV : MOYENS DE COMMUNICATION VIA LESQUELS LES SONDÉS PRÉFÈRENT SE RENSEIGNER OU ÊTRE RENSEIGNÉS SELON LA FRÉQUENCE (ÉTUDE 3)
ANNEXE XLV : MOYENS DE COMMUNICATION VIA LESQUELS LES SONDÉS PRÉFÈRENT SE RENSEIGNER OU ÊTRE RENSEIGNÉS SELON L’ÂGE (ÉTUDE3)
ANNEXE XLVI: FRÉQUENCE D’UTILISATION DES RÉSEAUX SOCIAUX PAR LES SONDÉS QUI S’INFORMENT VIA CES PLATEFORMES (ÉTUDE 3)
ANNEXE XLVII : AUTRES MOYENS DE COMMUNICATION PAR ,LESQUELS LES SONDÉS PRÉFÈRENT SE RENSEIGNER OU ÊTRE RENSEIGNÉS – QUESTION OUVERTE (ÉTUDE 3)
ANNEXE XLVIII : ÉLÉMENTS DU MUSÉE GRUÉRIEN AYANT PLU AUX SONDÉS – QUESTION OUVERTE (ÉTUDE 3)
ANNEXE XLIX : ÉLÉMENTS DU MUSÉE GRUÉRIEN N’AYANT PAS PLU AUX SONDÉS – QUESTION OUVERTE (ÉTUDE 3)
ANNEXE L : PART DES SONDÉS QUI SE DÉPLACERAIENT EN GRUYÈRE POUR UNE EXPÉRIENCE MUSÉALE SELON LES DIFFÉRENTES VARIABLES INDÉPENDANTES (ÉTUDE 3)
ANNEXE LI : ÉLÉMENTS QUE LES SONDÉS SOUHAITERAIENT VOIR, DÉCOUVRIR ET/OU EXPÉRIMENTER EN GRUYÈRE SELON LE GENRE (ÉTUDE 3)
ANNEXE LII : ÉLÉMENTS QUE LES SONDÉS SOUHAITERAIENT VOIR, DÉCOUVRIR ET/OU EXPÉRIMENTER EN GRUYÈRE SELON L’ÂGE (ÉTUDE 3)
ANNEXE LIII : ÉLÉMENTS QUE LES SONDÉS SOUHAITERAIENT VOIR, DÉCOUVRIR ET/OU EXPÉRIMENTER EN GRUYÈRE SELON LE LIEU DE DOMICILE (ÉTUDE 3)
ANNEXE LIV : AUTRES ÉLÉMENTS QUE LES SONDÉS SOUHAITERAIENT VOIR, DÉCOUVRIR ET/OU EXPÉRIMENTER EN GRUYÈRE – QUESTION OUVERTE (ÉTUDE 3)
ANNEXE LV : MOTIVATIONS SUPPLÉMENTAIRES AYANT INCITÉ LES VISITEURS SONDÉS À SE RENDRE AU MUSÉE GRUÉRIEN – QUESTION OUVERTE (ÉTUDE 4)
ANNEXE LVI: AUTRES INTERMÉDIAIRES PAR LESQUELS LES VISITEURS SONDÉS ONT ENTENDU PARLER DU MUSÉE GRUÉRIEN – QUESTION OUVERTE (ÉTUDE 4)
ANNEXE LVII : AUTRES MOYENS DE COMMUNICATION VIA  LESQUELS LES VISITEURS SONDÉS PRÉFÈRENT SE RENSEIGNER ET/OU ÊTRE RENSEIGNÉS – QUESTION OUVERTE (ÉTUDE 4)
ANNEXE LVIII: INFORMATIONS RECHERCHÉES SUR LE SITE INTERNET PAR LES VISITEURS SONDÉS (ÉTUDE 4)
ANNEXE LIX : SATISFACTION DES COMPOSANTES DU SITE INTERNET (ÉTUDE 4)
ANNEXE LX : ÉLÉMENTS DU MUSÉE GRUÉRIEN QUE LES VISITEURS SONDÉS ONT PRÉFÉRÉ (ÉTUDE 4)
ANNEXE LXI : ÉLÉMENTS DU MUSÉE GRUÉRIEN À AMÉLIORER SELON LES VISITEURS SONDÉS (ÉTUDE 4)
ANNEXE LXII : OFFRE «PASSPORT LA GRUYÈRE»
DÉCLARATION DE L’AUTEUR (TRAVAIL DE BACHELOR)

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