LES MICROFLORES DANS L’INTESTIN DES HERBIVORES

L’intestin grêle

      L’intestin grêle s’étend du sphincter pylorique à l’entrée du caecum, première partie du gros intestin. Il se divise en trois parties :
o le duodénum
o le jéjunum
o l’iléon
R LARRAT, J. PAGOT, J. VANDENBUSSCHE (1971), l’intestin grêle est un tube très long, qui se replie sur lui- même. Il commence au niveau du pylore et comprend trois parties successives : le duodénum où se jettent par des canaux, la bile secrétée par le foie et le suc pancréatique secrété par le pancréas, le jéjunum, qui forme de nombreux replis appelés anses intestinales et iléon qui se jette dans le gros intestin par la valvule iléo-coecale. Cette valvule empêche le reflux des aliments.

Liste des différents types de microflores intestinales chez les herbivores

                      A la naissance, le tube digestif est stérile. En fait, il n’est pas colonisé par les microflores ; mais l’apparition de ces dernières varie selon les espèces animales. Nous n’avons pas oublié qu’il y a des flores normales et des flores anormales qui sont venues se loger dans les différents segments du tube digestif, Ce qui nous intéresse chez les microflores c’est leur mode de vie « symbiotique » avec l’hôte. Il existe de différents types des microflores qui résident de l’amont en aval du tube digestif chez les herbivores, cette accumulation est essentiellement considérable dans l’intestin et l’estomac. La quantité de microflores intestinales varie selon le segment du tube digestif. Ces microflores dépendent notamment de la richesse de l’endroit en :
dioxygène (O2)
nutriments disponibles
sécrétion du tube digestif
vitesse de transit au niveau de ces différentes portions
En général, l’intestin contient environ 100 000 milliards des bactéries avec plus de 400 000 espèces différentes

Comparaison des Monogastriques et polygastriques herbivores

                    Du point de vu anatomique et physiologique, les monogastriques herbivores sont totalement différents des herbivores polygastriques. L’intestin grêle de ces deux groupes est presque semblable. Les différences sont constatées au niveau du gros intestin. En effet, chez les monogastriques : on observe des bosselures (ou haustration) et des bandes charnues sur le colon. Par- contre chez les polygastriques: le colon n’en présente pas. Ainsi, RIVIERE (1991), le caecum de bovins ne mesure que 70 à 75 cm et est moins développé que chez les herbivores monogastriques (cheval). Physiologiquement, les polygastriques ont une digestion surtout gastrique parce que l’estomac occupe la place prédominante dans la digestion. Or, chez les monogastriques ; l’intestin est plus développé, par conséquent la digestion est surtout intestinale. Plus particulièrement si on compare en général les intestins des herbivores entre les omnivores et les carnivores on constate que :
– Les herbivores (monogastriques, polygastriques) possèdent un intestin très long sauf le lapin.
– Les carnivores, les omnivores ont leurs intestins qui sont moins courts.
Cette différence est bien remarquée au niveau du gros intestin, surtout dans le caecum et colon. En effet, le gros intestin des herbivores est plus large que celles des omnivores (porc) et les carnivores (chien).

Mode de présence des microflores

Chez les Monogastriques La répartition ou la diversité des microorganismes est variable tout le long du tube digestif. Le pH du suc digestif est l’un des facteurs responsable de leurs variations. En effet, la grande majorité des microflores ne peut pas supporter le pH acide. Non seulement le pH, mais l’anatomie de la cavité digestive aussi participe également à cette diversité. Voila pourquoi les microorganismes se traduisent par un taux élevé dans le caecum et colon. D. SOLTNER (1999), ajoute que « chez les herbivores non ruminant (cheval, lapin,…) le rôle de la panse est tenu, bien que d’une manière moins efficace, par le caecum et le colon ; particulièrement développés ».
Chez les polygastriques Si on a regardé, le pourcentage de présence des microflores chez les polygastriques herbivores, de nombreuses bactéries et protozoaires sont stockées dans le rumen. Cette abondance est favorisée par :
une température élevée 39 à 40°C
un milieu anaérobie
un pH relativement constant entre 6 et 7
une présence régulière de fourrage
un passage permanent.
De l’autre côté, cette fermentation microbienne n’est pas bien connue dans le gros intestin à cause d’une petite quantité de produit non digéré provenant de l’estomac, et aussi de la structure anatomique de celle-ci. De plus, dans cette portion ; les conditions auparavant sont insuffisantes donc, le taux des microorganismes était bas.

CONCLUSION

                   L’Animal récupère certains produits utiles aux métabolismes microbiens comme les acides gras volatils (principaux nutriments énergétiques des herbivores), les vitamines B et K synthétisées par les bactéries, acides gras. Une partie des bactéries est absorbée par les protozoaires. Donc, ces protozoaires, ainsi qu’un certains nombres des bactéries se sont multipliées et ont synthétisé de la matière vivante microbienne. Il récupère «l’amidon bactérien» ainsi cet animal récupère aussi les nutriments noble ,tels que :les protéines et des acides aminés indispensables ou non qui ont pu être élaborés à partir de composés azotés de valeur alimentaire faible ou nulle pour les autres espèces animales. Par- contre, l’insuffisance des microflores intestinales favorise la déstabilisation des nécessités ci-dessus et provoque aussi la dilatation du caecum chez en particulier les monogastriques. Ainsi la dégradation plus poussée des glucides jusqu’au stade gazeux entraîne la perte d’énergie contenue dans les aliments. Les produits du métabolisme microbien peuvent être produits en excès et ne peuvent alors être utilisés complètement par l’animal. C’est-à-dire, ils s’accumulent dans l’organisme et provoquent des intoxications. L’apport en excès de NH3 par exemple favorise des troubles métaboliques au niveau hépatique.

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Table des matières

I – Introduction
II – Résumé Bibliographique
III- Méthodologies
IV- Résultats
IV.1- Liste des différents types de microflores intestinales chez les herbivores
IV- 1-1-Chez les Monogastriques
IV.1.1.1- Au niveau de l’intestin grêle
IV.1.1.2- Au niveau du gros intestin
IV.1.1.3- Exemple du lapin
IV.1.1.4- Exemple du cheval
IV.1-2 Chez les polygastriques
IV1.2.1- Dans la portion de l’intestin grêle
IV.1.2.2- Dans la portion du gros intestin
IV.1.2.3- Exemple du bœuf
IV.2- La fonction physiologique des microflores intestinales
IV.2.1- Chez les monogastriques
IV.2.1.1- Dans l’intestin grêle
IV.2.1.2- Dans le gros intestin
IV.2.2- Chez les polygastriques
IV.2.2.1- Dans l’intestin grêle
IV.2.2.2- Dans le gros intestin
IV.2.3- Particularités digestives des équidés
IV.2.3.1- Dans l’intestin grêle
IV.2.3.1- Dans le gros intestin
V- Discussion
V.1- Comparaisons des Monogastriques et polygastriques herbivores
V.2- Comparaison des microflores intestinales et stomacales
V.3- Mode de présence des microflores
V.3.1- Chez les monogastriques
V.3.2- Chez les polygastriques
VI- Conclusion
Bibliographies

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