LES METHODOLOGIES DE LA PRODUCTION DE PLOF

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Les méthodes et les outils d’acquisition de la géométrie :

Outils rasters :
Le scanner : Exemple : Scannage des plans cadastraux.
Le système de traitement d’image.
Outils vecteurs :
Matériels de digitalisation.
Exemple : Table à numériser, Levés de terrain, GPS …..

Le traitement topologique :

Les données géométriques sont porteuses d’informations complexes : la forme, la position ou la proximité avec d’autres. Le concept de topologie est le plus difficile à cerner. On peut définir une information topologique comme une information sur la superposition de deux détails topographiques.
La topologie peut être calculée à partir de la géométrie. Cependant, il existe des structures de données qui permettent de les conserver. Il est intéressant dans certains cas de calculer toutes les propriétés à la saisie pour qu’elles soient disponibles pour les interrogations.

Le traitement sémantique :

Définition :

Le niveau sémantique des objets concerne la description de ces derniers.
Exemples :le nom, la couleur, le type….
Ces informations sont définies par l’utilisateur ou le concepteur de la base de données.
Les outils pour la sémantique sont : le clavier, le curseur et les logiciels.

Les principaux géotraitements du niveau sémantique :

La jointure :
La jointure permet de reporter des informations dans la carte numérique. Cette méthode est pratique dans le cas où il y a des données disponibles sous forme de tableau.
La jointure spatiale :
Le principe est le même que précédemment. La différence réside dans le fait que les informations sont reportées suivant la position.
Le géocodage :
Comme son nom l’indique, le géocodage permet de codifier les éléments d’une carte numérique pour référencier ses informations.

LE PLOF

DEFINITION :

Définition juridique :

D’après la loi 2006 – 032 du 24 Novembre 2006, article 4 : « Le plan local d’occupation foncière est un outil d’information cartographique de base :
– délimitant chaque statut de terres avec un identifiant spécifique,
– précisant les parcelles susceptibles de relever de la compétence du service administratif de la Collectivité de base.
La collectivité décentralisée de base, en collaboration avec les Services Domaniaux et Topographiques déconcentrés territorialement compétents, met en place selon ses moyens, à l’échelle de son territoire, le plan d’occupation foncière. Sont notamment reportés sur le Plan Local d’Occupation Foncière les parcelles objets d’un droit de propriété foncière titrée, ou relevant du domaine publique.
Le Service foncière de la Collectivité Décentralisée tient également un fichier d’information concernant les terrains non titrés conformément en mention sus précisées.
Les droits portant sur les parcelles prises en considération dans le Plan Locale d’Occupation Foncière, sont ceux qui sont établies selon la législation spécifique propre à chaque catégorie de terrains.
Toutes les opérations ainsi que les mises à jour obligatoires des informations effectuées sur le PLOF sont communiquées réciproquement entre le Service décentralisé de la Collectivité et le Service déconcentré territorialement compétent.
Les informations contenues dans les Plans Locaux d’Occupation Foncière détenue par le Service décentralisé de la Collectivité et le Service déconcentré territorialement compétent doivent être conformes. »
Le PLOF est donc une carte des statuts juridiques de la terre, laquelle détermine les espaces de compétence du guichet foncier communal.
– C’est un plan évolutif
– C’est un plan à grande échelle (à partir de 1/5.000)
– C’est une base de données géographique associée à une base de
données alphanumériques fournissant une information sur les ayant droits.

Finalités et utilités du PLOF :

– Le PLOF est une carte des statuts juridiques de la terre laquelle détermine les espaces de compétence du guichet foncier communal.
– Le PLOF correspond au nouveau plan de repérage, géré et utilisé à terme à la fois par les services topographiques et par les guichets fonciers communaux.
– Le PLOF constitue un plan de base pour différents usages : fiscalité locale, aménagement du territoire, adressage,…
– Le PLOF met en évidence les droits fonciers écrits tels qu’ils sont conservés par l’administration foncière et domaniale : titres fonciers, terrains à statut spécifique,…
Il représente également les dépendances du domaine public4.

LES METHODOLOGIES DE LA PRODUCTION DE PLOF:

Rassemblement des documents graphiques :

Le principe du PLOF consiste donc à reporter sur des images (orthophotoplans) les limites des propriétés privées à partir des informations présentes comme les plans cadastraux et plans individuels.

Acquisition de l’orthophoto de la commune concernée:

L’acquisition de l’orthophoto peut se faire à partir des images satellites, des photos aériennes ou encore des drones. Le traitement de ces images a été abordée dans le chapitre précèdent.

Inventaire des plans de repérage et plans individuels :

Il s’agit de récupérer les informations sur les titres à partir des plans de repérage, cadastraux, individuels et des livres fonciers auprès des Circonscriptions Topographique et Domaniales.

Scannage des plans de repérage et individuels :

Le scannage est un procédé consistant à saisir des données dans un format raster à l’aide d’un appareil optique appelé « scanner ».

Calage :

Quand les plans sont scannés, ils peuvent être exploités numériquement et serviront par la suite de fonds de carte pour la numérisation des limites des parcelles qui y sont visibles.
Le calage consiste à la transformation des coordonnées pixels en coordonnées terrains. Le résultat après la transformation est la superposition du plan avec le fond image ayant tous deux des coordonnées terrains.

Descente sur terrain pour recoupement :

Certaines parcelles des plans individuels et cadastraux ne peuvent pas être superposées directement sur le PLOF (coordonnées fictives, limite non identifiables …) mais ont besoin d’être localisées sur terrain avant d’être intégrés dans le PLOF. Il s’agit des plans « muets », « introuvables » et « illisibles » à localiser sur terrain.
Ces trois catégories de plan topographiques font l’objet de descentes sur terrain.

Numérisation :

Avant de digitaliser les plans scannés, on doit préciser la projection à utiliser.
On emploie le système de projection Laborde Madagascar.
Après avoir défini le système de projection et les points de calages, on peut alors procéder à la numérisation des limites des parcelles sur les plans scannés. La numérisation est une méthode qui permet de créer des objets vectoriels en dessinant sur une image raster affichée à l’écran. Il s’agit de tracer sur écran les limites des parcelles en se référant sur le fond de cartes raster calés. PRECISION DE NUMERISATION : [1]
Les erreurs5 de numérisation sont :
– Les erreurs systématiques 6: les erreurs de l’outil informatique et du logiciel
– Les erreurs accidentelles7 :
– Les fautes d’inattention
– L’erreur de pointée
– L’erreur de traçage

Les erreurs systématiques :

L’outil informatique :
– La souris optique : la longueur d’onde du faisceau lumineux émis par la souris varie selon son constructeur.
– La taille de l’écran : la résolution de l’écran varie selon sa taille.
– Le système d’exploitation conditionne la rapidité, la capacité et la qualité de traitements faits.
Le logiciel :
Comme tout matériel fabriqué par l’homme, le logiciel a ses faiblesses.

CONCEPTION DE L’APPLICATION

Modélisation de la base de données

Types de format des données :

Comme nous l’avons vu précédemment, il y a trois types de données SIG éventuellement utilisées dans le PLOF :
– Vecteur (limites administratives, contours de parcelles)
– Raster (cartes de repérage et plans scannés, fond image THR)
– Table (liste de titres et réquisitions, liste des coordonnées)
Le format utilisé actuellement pour les types de données vecteurs est le shapefile8 car ce type de fichier peut gérer à la fois les données géographiques, les données attributaires et les coordonnées. Il s’agit d’un ensemble de fichiers d’extension .shp, .shx, .dbf.
– .shp : les formes, les entités géographiques elle-même
– .shx : l’index de formes ; un index basé sur les positions des entités géographiques
– .dbf : les attributs; les données attributaires associées à chaque forme.
– .prj : la projection ; le système de coordonnées et l’information de projection, un fichier texte décrivant la projection utilisant le format texte bien connu (WKT).
Quant aux rasters, on a choisi le format GeoTIFF.

Serveur de l’application:

Un serveur est un programme qui renvoie des contenus (pages, images, fichiers, données, etc…) en utilisant http (Hyper Text Transfer Protocol). Il prend la requête, l’interprète et retourne une réponse à l’utilisateur via le navigateur. Pour le besoin de fonctionnement de notre application, on doit avoir deux serveurs d’application différents :
– le serveur Web pour l’interaction à la base de données.
– le serveur cartographique pour l’interface carte.

Serveur Web

On a choisi le serveur Web Apache parce que ce dernier a un plug-in PHP pour gérer le traitement dynamique de la page Web. En effet notre application va chercher les informations dans la base de données et c’est le langage PHP qui assure cette connexion entre page web et base de données via des requêtes ajax9. Pour faire tourner un serveur de développement pour des applications en PHP en serveur local, il existe un logiciel appelé « WampServer ».
PostgreSQL n’est pas pris en charge automatiquement par Wamp donc il faut le configurer.

Serveur Cartographique

Un serveur cartographique est une application chargée de gérer le chargement de données géographique depuis la base de données, la transformation des données dans des formats normalisés par l’OGC, la diffusion des données à travers internet. Le serveur cartographique n’est pas une application utilisable directement par un utilisateur final, seul l’administrateur y a accès. Notre choix s’est porté sur le serveur cartographique Geoserver. C’est un serveur cartographique «Open Source» développé en JavaScript. Il permet ainsi de publier et de modifier une grande variété de formats ouverts sous forme de cartes, d’images ou encore de données géographiques. La raison du choix de Geoserver est sa facilité d’utilisation et sa compatibilité avec la base de données PostGIS et le format de fichier Tif des photos aériennes. En sortie, grâce au service web WMS les données sont fournies à l’utilisateur final sous formes d’image (png, jpeg). Tous ces formats sont générés grâce à la bibliothèque Geotools.
Puisque notre application ne permet que la visualisation, seul le service WMS est utilisé. Ce type de service fournit une carte au format image pouvant correspondre à la superposition de plusieurs couches de données. Il permet de produire des cartes de données géoréférencées à partir de différents serveurs de données et définit un ensemble de serveurs cartographiques mis en réseau pour construire des cartes interactives.
Un serveur WMS satisfait aux requêtes :
– GetCapabilities retourne les métadonnées qui décrivent le contenu du service et les capacités du serveur.
– GetMap retourne une image de la carte demandée dont les paramètres géospatiaux et dimensionnels ont été définis.
– GetFeature retourne des informations sur un objet représenté sur la carte. Le tableau 8 donne des comparaisons entre les différents serveurs cartographiques.

Réalisation du prototype :

Installation des outils:

La première étape est l’installation des différents logiciels utiles à l’application.

Installation de PostgreSQL/PostGIS

Pour installer PostgresSQL, il faut aller http://www.postgresql.org/download/ puis choisir la version appropriée selon le système d’exploitation. A l’installation de PostgresSQL, il faut configurer un mot de passe qui offre une sécurité pour l’accès aux données et le port est configuré à localhost : 5432.
Pour installer PostGIS, il faut utiliser l’outil Stack Builder pour rajouter les extensions. La gestion des données sour PostgreSQL se fait dans l’interface d’administration PgAdmin3.

Installation de Geoserver

Geoserver peut être télécharger gratuitement sur le site :
Son installation nécessite la présence d’un Java Development Kit (JDK) sur l’ordinateur. Il faut configurer les variables d’environement ( JAVA HOME, JAVA BIN) pour montrer l’emplacement de la Java Runtime Environment (JRE).

Installation de WampServer

Ensuite, on installe WampServer. Comme on l’a dit précedement, pour ajouter
PostgreSQL à Wamp, on doit le configurer. Pour ce faire on doit :
– installer PhpPgAdmin, qui est l’interface pour la gestion de Postgres pour apache ;
– modifier quelques paramètres ;
– configurer de WampServer c’est-à-dire création d’alias, ajout de PhpPgAdmin à Wamp, activation de PostGreSQL, ajout PostgreSQL au PATH Windows, configurer PostGreSQL.

Remarque

Les bibliothèques clients (OpenLayers et BootStrap) n’ont pas besoin d’être installés. On range les fichiers les contenants dans le même répertoire que le code source et on les appelle à l’en tête du code HTML.

Implémentation de la base de données sous PostgreSQL:

Après avoir installé, le serveur de base de données, l’on y créera une base de données de modèles Template PostGIS. La base de données étant prête, il ne reste plus qu’à y insérer la table commune et les fichiers shapes.

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Table des matières

INTRODUCTION
1ème Partie : GENERALITES SUR LE PLOF
Chapitre 1 : NOTION DE GEOMATIQUE
1.1. Définition :
1.2. Le traitement informatique des données géographiques
Chapitre 2 : LE PLOF
2.1. DEFINITION :
2.2. LES METHODOLOGIES DE LA PRODUCTION DE PLOF
2ème Partie : CONCEPTION DE L’APPLICATION
Chapitre 1 : Modélisation de la base de données
1.1. Types de format des données
1.2. Modélisation de la base de données
Chapitre 2 : Choix des outils d’application 
2.1 Choix du serveur de données:
2.2 Serveur de l’application:
2.3 Choix de Framework:
Chapitre 3 : Réalisation du prototype 
3.1 Installation des outils:
3.2. Implémentation de la base de données sous PostgreSQL
3.3. Publication des cartes sur Geoserver:
3.4. Création de l’interface de visualisation: [6] [10]
3.5. Création de l’interface web complet: [7]
3.6. Diagramme de fonctionnement de l’application:
3.7. Organisation des codes:
3ème Partie : MISE EN PLACE DU PROJET
Chapitre 1 : Traitement des données
1.1 Insertion des données:
1.2 Sécurisation des données:
1.3 Mise à jour:
Chapitre 2 : Perspectives
2.1 RECOMMANDATIONS
2.2 Foncier : outil de l’aménagement
Référence Bibliographique

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