Les méthodes d’étude de l’activité antioxydant

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Pharmacologie

Usage empirique

La variété verte est très utilisée dans l’alimentation, pour acidifier des plats à base de mil et de riz.
La variété à calice rouge est utilisée en médecine populaire pour faire une boisson rafraîchissante et tonifiante, la décoction est utilisée comme diurétique et antiseptique urinaire.
Au Mali les graines, écrasées finement et légèrement salées, sont mâchées pour soulager l’envie de vomir.
En médecine populaire, les feuilles chauffées au feu, sont employées en cataplasme comme émollient et résolutif.
On les met aussi dans les lavements rafraîchissants et anti-putrides prescrits contre certaines maladies.

Pharmacologie

Les calices verts ou rouges contiennent une forte teneur en acides organiques : acides citrique, malique, tartrique qui possèdent des activités antiseptiques et antifongiques. (Sharaf, 1962 ; Guerin, 1984)
Les calices rouges aussi riches en acides possèdent en plus des anthocyanosides qui sont des colorants et aussi des protecteurs du système veineux.
Un extrait alcoolique des calices rouges a montré une inhibition de l’enzyme de conversion de l’angiotensine et une action angioprotectrice. (Jonadet et al, 1990)
L’extrait butanolique d’Hibiscus sabdariffa aurait une action vasorelaxante qui est endothélium dépendante. (Sakaly, 2008)
De même, un extrait aqueux de ces calices provoque une activité antispasmodique sur différents muscles lisses d’animaux isolés. (Ali et al, 1991) Une étude chez les hypertendus a montré que boire un verre d’une décoction de deux cuillèrées d’Hibiscus permettait de diminuer les chiffres des tensions systoliques de dix pour cent (10%), par rapport à des témoins. (Haji F.M et Haji T.A.H., 1999)
Il y aurait aussi une augmentation da la diurèse. (Onyenekwe et al, 1999)
Les anthocyanosides et l’acide protocatéchique des calices ont un fort pouvoir antioxydant sur les hépatocytes du rat traités par le ter-butyl hydropéroxide et, in vivo, ils protègent les rats de la nécrose hépatique. (Tseng et al, 2000)

Lepisanthes senegalensis Leenh. (Sapindaceae)

Synonyme : Aphania senegalensis (A. L. Juss. ex Poir) Radlk I-4-1- Noms en langues locales
Nom français : Cerisier du Cayor, Cerisier du Sénégal
Nom wolof : xéwér
Nom Diola : Bouloa, Boul, Koul, Biéche
Nom Sérére none : Kobous
Nom toucouleur : Téléboundandiéri
Nom Socé : Nkousso, Ngousso

Description botanique

Aphania senegalensis (figure 8) est un arbuste de 5 à 10 m de haut, à fût court, droit, très branchu et à cime dense, serrée et ovoïde (Cayor) ou ample et étalée (Casamance). L’écorce est grise et rugueuse.
Les feuilles alternes sont facilement identifiables à leurs deux paires de folioles opposées, la première étant insérée très près du rameau.
Les inflorescences sont en panicules verdâtres terminales.
Les fruits, disposés en grappes sont ovoïdes de 1 à 2cm de long, rouges à maturité. Parfois elles sont accolées par deux, mais avec fréquemment un carpelle avorté à la base. La pulpe est fine (0,3 – 0,5 mm).
Elle entoure un gros noyau. L’endocarpe est cassant et renferme une amande blanchâtre entourée d’un épisperme marron. Les fruits mûrissent entre avril et juin.

Répartition géographique

C’est un arbuste présent sur toute la façade atlantique, de Saint-Louis à Ziguinchor. Cependant, on le rencontre également au, plus disséminé dans le Sine, les îles du Saloum et la Casamance maritime. On le trouve aussi, au niveau des ravins et les éboulis du Sénégal oriental, ainsi que sur les rebords de carapaces ferrugineuses.

Pharmacologie

Usages empiriques

L’infusion de feuilles avec du beurre est donnée à ceux qui sont tombés des arbres pour faire circuler le sang (Sebire, 1895).
La décoction de feuilles est utilisée en lotion pour les blessures. Les wolofs et les lébous reconnaissent aux feuilles des propriétés vulnéraires (décocté de feuilles en bain et aussi en boisson, après contusions, chutes, accidents divers). En Casamance, le macéré de feuilles pilées est donné aux enfants comme vermifuge (Kerharo, 1974).
Les sérères gnominka prescrivent le décocté des écorces de tronc, de rameaux feuillés et de pulpe de baobab en boisson, dans les cas de bronchite et de bronchopneumonie (Kerharo, 1974).
En Casamance, le macéré d’écorces, administré en boisson et en bain, est considéré comme préventif et curatif des morsures de serpent et est également prescrit comme préventif anti-migraineux (Kerharo, 1974).
Le bois est brun gris avec des veines sombres. Il ressemble au noyer en apparence et en qualité. Léger et souple, il convient au tour. Il est aussi utilisé pour faire des pagaies (Dalziel, 1955).

Pharmacologie

Chevalier (1909) signale la présence dans la graine d’une saponine douée d’un pouvoir hémolytique important. Chez l’animal de laboratoire, elle agit comme destructeur de la vitalité cellulaire des tissus avec lesquels elle se trouve en contact. Une solution de saponine à 1% appliquée sur un muscle strié
détermine rapidement de la rougeur et de la contracture persistante, puis une inexcitabilité complète aboutissant à la paralysie, si la dose est élevée. Sur l’intestin, elle entraîne des lésions importantes, avec une congestion généralisée et un épaississement de la muqueuse.
Aux doses faibles, c’est-à-dire 10 à 30 mg / kg per os, l’extrait héxanique des feuilles de Aphania senegalensis est analgésique, avec une efficacité supérieure à celle de l’acide acétylsalicylique. En revanche, aux doses élevées, 100 et 300 mg / kg per os, on observe une augmentation du nombre de contorsions induites par l’acide acétique chez la souris.
L’activité anti-inflammatoire de l’extrait héxanique ne se manifeste qu’à une dose élevée, 10 à 30 fois supérieure à la dose analgésique.
Les fractions d’acétate d’éthyle et méthanolique présentent un effet analgésique dépendant de la dose, avec une efficacité comparable à celle de l’acide acétylsalicylique. A l’inverse, ces fractions présentent une activité anti-inflammatoire moins importante que celle de l’acide acétylsalicylique.

Psidium guajava L. (Myrtacées)

Noms en langues locales

Nom français : Goyavier
Nom wolof : Goyap
Nom Malinké : Gouyaki

Description botanique

Psidium guajava, illustrée par la figure 8 est un arbuste de 3 à 6 cm de hauteur avec une écorce lisse qui se détache par plaques. Les feuilles sont simples, opposées, arrondies aux deux extrémités, avec des nervures déprimées à la face supérieure.
Les fruits ou goyaves, de forme arrondie, contiennent une chair rose avec de nombreuses graines. Les fleurs sont isolées et de couleur blanche.

Répartition géographique

Originaire de l’Amérique centrale, le goyavier est répandu dans tous les pays tropicaux.

Chimie

Toutes les parties de la plante sont riches en tanins notamment l’écorce (10%) mais aussi les feuilles, les racines et l’épicarpe du fruit.
Les feuilles sont riches en tanins galliques (Okuda et al, 1982), en flavonoïdes, dont les principaux sont des glycosides du quercétol (Khadem et Mohammed, 1958), et en triterpénoïdes (Begum et al, 2002)
La composition moyenne de la goyave sans les graines renferme 10 à 15% de sucres et beaucoup de vitamines C (25 à 500mg pour 100g selon les fruits, leur maturité et la variété), c’est en moyenne 2 à 5 fois plus que le jus d’orange. On trouve aussi la vitamine A, fer, calcium et phosphore. Le tableau VIII représente la composition chimique des différentes parties de la plante.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
Chapitre I : Rappels sur les plantes étudiées
I-1- Les Combrétacées
I-1-1- Combretum micranthum
I-1-1-1- Noms en Langues locales
I-1-1-2- Description botanique
I-1-1-3- Répartition géographique
I-1-1-4- Chimie
I-1-1-5- Pharmacologie
I-1-2- Combretum glutinosum
I-1-2-1- Noms en Langues locales
I-1-2-2- Description botanique
I-1-2-3- Répartition géographique
I-1-2-4- Chimie
I-1-2-5- Pharmacologie
I-1-3- Guiera senegalensis
I-1-3-1- Noms en Langues locales
I-1-3-2- Description botanique
I-1-3-3- Répartition géographique
I-1-3-4- Chimie
I-1-3-5- Pharmacologie
I-1-3-5-1- Usages empiriques
I-1-3-5-2- Pharmacologie
I-2-1- Saba senegalensis
I-2-1-1- Noms en Langues locales
I-2-1-2- Description botanique
I-2-1-3- Répartition géographique
I-2-1-4- Chimie
I-2-1-5- Pharmacologie
I-2-1-5-1- Usages empiriques
I-2-1-5-2- Pharmacologie
I-2-2- Landolphia heudelotii
I-2-2-1- Noms en Langues locales
I-2-2-2- Description botanique
I-2-2-3- Répartition géographique
I-2-2-4- Chimie
I-2-2-5- Pharmacologie
I-2-2-5-1- Usages empiriques
I-2-2-5-2- Pharmacologie
I-3- Hibiscus sabdariffa (Malvacées)
I-3-1- Noms en Langues locales
I-3-2- Description botanique
I-3-3- Répartition géographique
I-3-4- Chimie
I-3-5- Pharmacologie
I-3-5-1- Usages empiriques
I-3-5-2- Pharmacologie
I-4- Lepisanthes senegalensis Leenh. (Sapindaceae)
I-4-1- Noms en Langues locales
I-4-2- Description botanique
I-4-3- Répartition géographique
I-4-5- Pharmacologie
I-4-5-1- Usages empiriques
I-4-5-2- Pharmacologie
I-5- Psidium guajava (Myrtacées)
I-5-1- Noms en Langues locales
I-5-2- Description botanique
I-5-3- Répartition géographique
I-5-4- Chimie
I-5-5- Pharmacologie
I-5-5-1- Usages empiriques
I-5-5-2- Pharmacologie
I-6- Guaïacum officinale (Zygophyllacées)
I-6-1- Noms en Langues locales
I-6-2- Description botanique
I-6-3- Répartition géographique
I-6-4- Chimie
I-6-5- Pharmacologie
I-7- Sarcocephalus latifolius (J.E. Smith) (Rubiaceae)
I-7-1- Noms en Langues locales
I-7-2- Description botanique
I-7-3- Répartition géographique
I-7-4- Chimie
I-7-5- Pharmacologie
I-7-5-1- Usages empiriques
I-7-5-2- Pharmacologie
Chapitre II : Rappels sur les radicaux libres
II-1- Toxicité des radicaux libres
II-1- Action sur les protéines
II-3-Action sur les lipides
II-2- Les systèmes de protections contre les radicaux libres
II-2-1- Les moyens de défense endogènes
II-2-1-1- Les systèmes enzymatiques
II-2-1-2- Les systèmes non enzymatiques
II-2-2- Les moyens de défenses exogènes
Chapitre III : Les méthodes d’étude de l’activité antioxydant
III-1- Le test TEAC (Trolox Equivalent Antioxydant Capacity)
III-2- Le test DPPH (1,1 diphenyl-2-picryl-hydrazyl)
III-3- Le test ORAC : (Oxygen radical absorbance capacity)
DEUXIEME PARTIE : ETUDES EXPERIMENTALE
CHAPITRE I : MATERIELS ET METHODES
I.1 MATERIELS ET REACTIFS
I .1.1 Matériel végétal
I.1.2 Matériel utilisé pour l’extraction et l’étude chimique
I.2 METHODES D’ETUDES
I.2.1. Recherches des groupes photochimiques
I.2.1.1. Recherche des hétérosides flavoniques
a. Extraction des Flavonoïdes
b. Caractérisation des flavonoïdes
I.2.1.2. Recherche des tanins
a Extraction des tanins
b. Caractérisation des tanins
b.1 Réactions de mise en évidence des tanins
b.2 Réactions de différenciation des tanins
I.2.1.3. Recherche des hétérosides anthracéniques
a. Extraction des antracénosides
b. Caractérisation par la réaction de Borntraeger
I.2.1.4. Recherche des alcaloïdes
a. Extraction des alcaloïdes
b. Caractérisation générale des alcaloïdes
I.2.2. Etude bio-autographique de l’activité antioxydante
I.2.2.1. Extraction
I.2.2.2. Méthode au DPPH
CHAPITRE II : LES RESULTATS
II.1 Détermination des groupes chimiques
II.1.1 Les hétérosides flavonoiques
II.1.2. Les Tanins
II.1.3. Les hétérosides anthracéniques
II.1.4. Les alcaloïdes
II.1.5. Les hétérosides cardiotoniques
II.1.6. Les Saponosides
II-2- Recherche de l’activité antioxydante
III. DISCUSSION
CONCLUSION
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE

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