Les méthodes d’enseignement et apprentissage des natifs numériques

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Générations Y et génération immigrée

L’insertion du numérique dans la société et la fracture numérique

« Dans la plupart des foyers, on accumule, on déclasse, on remplace… des télés toujours plus grandes, des consoles plus performantes, des ordinateurs plus hi-tech, des téléphones plus intelligents, utilisés par des virtuoses du numérique toujours plus jeunes »30
Le panorama technologique des vingt dernières années a été marqué par l’avènement du numérique dans notre sphère quotidienne. Les technologies numériques, sous toutes les formes : ordinateur, appareil photo numérique, téléphonie mobile, box ADSL, cadre photo numérique, console de jeux reliés à Internet, etc. ont pénétré le foyer et la cellule familiale. Les réseaux haut débit associés à la démocratisation des lignes ADSL chez l’abonné ont reconfigurés la structure sociétale et modifiés les modes relationnels (renforcés d’ailleurs par la convergence des technologies et des applications). Nous assistons à une société « numérico-consumériste » marquée par la profusion des (Nouvelles) technologies de l’information et de la communication dans notre environnement et dans notre vie quotidienne.
« Cette démocratisation a conduit d’une part à une appropriation quasi naturelle des technologies numériques par toute une génération, les Digital Natives, qui se retrouvent façonnées par les dispositifs socio numériques et d’autre part, à la nécessité de gérer une transition technologique et sociétale par la génération précédente, les immigrants du numérique »31.
Il est intéressant de souligner la question de l’égalité des individus face aux technologies nouvelles. Selon Danah Boyd : “Technology does not determine practice. How people embrace technology has less to do with the technology itself than with the social setting in which they are embedded.” Selon la spécialiste des digital natives, les technologies ne font pas les pratiques, mais c’est bien l’univers dans lequel nous évoluons qui nous influence. Ainsi, avant l’apparition de la génération « y », plusieurs générations se sont succédées selon William Strauss et de Neil Howe32. Il s’agit de :
• La grande génération : 1901 à 1925
• La génération traditionnelle ou silencieuse : 1925 à 1943/45
• La génération des Baby boomers 1944 à 1960 (1945/63)
• La génération X : 1963 à 65/78 dite la génération tampon ou nomade
• La Génération Y ou « Gen Why » (les whyers), ou Web 2.0, ou « génération portefeuille », ou du millénaire ou du « millenium »
Cela dit, autant de générations se sont succédé au cours de l’histoire de l’humanité. L’univers social étant en constant changement depuis les cent dernières années et ce changement en permanence du milieu social a modifié le comportement de la population. Autrement dit, avec ce changement de l’univers social, la psychologie des nouveaux nés change aussi, car le mode d’éducation évolue en même temps. Ainsi, avec l’apparition et la démocratisation des nouvelles technologies numériques, nous assistons à l’apparition d’un nouveau groupe de personne adaptée à ce monde numérique. Cet univers numérique touche en particulier les jeunes de tous les pays du monde.
Seulement, l’impact du numérique ne se fait pas sentir en même temps entre les jeunes du même âge dans un même pays. Mais aussi entre les jeunes du même âge dans différents pays. Il est clair que les différents pays du monde ne sont pas sur le même pied d’égalité sur l’utilisation du numérique. Cette différence se manifeste surtout entre les pays du tiers monde et les pays développés. Ainsi, le terme « génération Y » et « génération immigrée » sera caractérisé par l’influence du numérique sur ces jeunes ou plutôt, l’utilisation du numérique par ces jeunes. C’est Prensky (2001)33, qui a été parmi le premier à dénoncer une discontinuité générationnelle, en énonçant le concept de « digital natives » selon lequel les jeunes sont nés dans le numérique alors que les adultes ne font qu’immigrer dans ce monde (digital immigrants). Cette discontinuité générationnelle se base sur l’utilisation du numérique. Nous parlerons alors de « fracture numérique ». D’après Compiègne Isabelle, « la fracture numérique désigne des différences entre les individus, le sexe, l’âge, le niveau culturel, la localisation géographique et les conditions socio-économiques. Elle pointe en plus des clivages entre régions, États et zones géographiques et elle ne se résume pas seulement à la question de l’accessibilité et aux problèmes de connectivité d’un point de vue infrastructurel 34». La pénétration d’internet et des technologies dans la vie quotidienne ne suffit pas à résorber le fossé. Accéder à l’univers numérique et à tout ce qu’il offre suppose de disposer un capital économique assez élevé. L’accès à l’univers numérique demeure alors l’apanage des familles aisées.

La génération Y ou Natif numérique ou digital native génération

Définition et caractéristiques

« Ils ont grandi à l’ère d’internet et font en permanence évoluer l’usage d’un outil qu’ils se sont approprié. Une bonne raison pour les marques d’étudier les attentes de ces ‘‘digitale natives’’ de 15 à 25 ans »35
La génération Y désigne les individus nés entre le début des années 1980 et le milieu des années 1990. Ces adolescents et jeunes adultes ont grandi au moment où l’usage d’internet s’est généralisé : la e-culture est leur royaume et, pour cette raison, on les désigne aussi par le terme de digital natives. Pourquoi « Y » ? Parce qu’ils succèdent à la génération dite « X » celle des quarantenaires qui s’exercent à l’ombre de leurs célèbres aînés, les baby-boomers36.
Parfois appelée génération WHY (jeu de mot sur la phonétique anglaise du Y), ou représentée avec le Y formé par les fils d’un i-Pod encadrant le visage. Dans un article publié en 2001, Marc Prensky avait inventé l’expression «Natifs numériques» pour décrire une nouvelle génération, en général née après 1980, qui est par nature habituée aux nouvelles technologies et compétente dans leur utilisation, une génération qui se sent à l’aise dans le monde «numérique». Cette génération a grandi avec plus d’avancées technologiques que tout autre. Elle traite l’information sur le mode réseau. Les jeunes d’aujourd’hui sont plongés dans une culture numérique. « On peut donner au numérique le titre de culture37 puisqu’il induit de nouvelles pratiques sociales (le courriel, le « chat », le SMS), de nouvelles habitudes (conduite guidée par un GPS, achats en ligne, recherche d’informations, …), des arts nouveaux (l’art numérique), de nouveaux moyens de diffusion de la culture classique, de nouveaux moyens de production et de réalisation de la culture émergente (comme le cinéma numérique, les labels musicaux indépendants) »38. Ainsi, avec l’influence de l’internet, les jeunes de natifs numériques possèdent cinq caractéristiques bien évidentes qui sont :
• « Être connecté
La génération Y est connectée et utilise avec facilité les outils technologiques. Elle pense en réseau et sait qu’à plusieurs on est plus fort. Les réseaux sociaux font partie du quotidien.
• L’individualisme
Les individus de la génération Y sont plus centrés sur eux-mêmes.
• L’équilibre vie privée / vie professionnelle
La génération Y ne vit plus seulement que pour le travail. Elle aspire en permanence à un équilibre entre le privé et le professionnel, pour se réaliser pleinement.
• L’impatience
L’instantanéité du monde numérique a rendu la génération Y impatiente. Cela la conduit à souvent vouloir tout et tout de suite.
• Un rapport différent à l’autorité
Ce ne sont plus les galons qui indiquent que le chef a de l’autorité. L’autorité doit à présent se gagner et n’est plus liée à un statut. L’autorité doit se démontrer par la compétence et par le comportement. Ou alors être naturellement liée au charisme. C’est une autorité d’évidence et de compétence »39.
Cependant, selon Isabelle COMPIEGNE (2010) : « les digitale natives sont des consommateurs de contenus numériques, pas des experts de la technique »40 en effet, ces jeunes ne sont que des consommateurs. Ils ne sont pas des créateurs des outils et applications numériques, la plupart d’entre eux ne connaissent même pas le fonctionnement de l’internet souligne encore Isabelle COMPIEGNE41.

La génération Y et l’utilisation du numérique

Les jeunes dits digital natives sont des jeunes qui sont très à l’aise dans l’utilisation des technologies numériques. En effet, ces jeunes sont hyperbranchés sur internet. Geneviève Patte (2012) affirme que : « Ces jeunes naviguent avec bonheur dans ce monde de l’information et de la distraction permanente »42. Les jeunes natifs du numériques vivent ainsi dans un monde de sons et d’image et aussi d’écrits. Ces jeunes natifs numériques sont émerveillés par la richesse numérique. Dans ce monde numérique, les jeunes peuvent jouer à toutes sortes de jeux et s’instruire librement, selon leurs curiosités. Un jeune natif du numérique trouve toujours des informations nécessaires pour faire ses devoirs grâce à internet. Nuit et jour, un jeune digital native peut entrer en relation avec ses amis grâce à la messagerie instantanée. Pour un jeune digital native, l’usage de l’internet correspondrait donc pleinement à son désir de connaître, à son besoin de s’émerveiller et de s’amuser, à son désir de rencontre. Pour un jeune digital native, lire et écrire, lorsqu’il est devant l’écran n’est pas un problème pour lui. Le jeune internaute surmonte aisément les difficultés rencontrées dans le monde numérique. Par ailleurs, le caractère ludique du maniement d’internet séduit énormément un jeune digital native. En effet, l’internet rend la recherche documentaire plus facile. Mais aussi, rapide et plus particulièrement attrayante. Un jeune digital native trouve tout et n’importe quoi sur internet. Un simple clic et nous avons presque toujours une réponse. Pour un jeune internaute, tout est à disposition. Il zappe, il picore ici et là des informations. Avec l’internet, tout va vite et très vite. Les jeunes internautes n’ont pas le temps de s’ennuyer.
L’utilisation régulière d’Internet au sein de la génération Y en 2012 est largement supérieure à la moyenne des adultes québécois (respectivement 95,4 % et 78,3 %). Leur foyer est également davantage branché que la moyenne au Québec (91,9 % chez les 18 à 34 ans, comparativement à 79,7 % pour l’ensemble des adultes). Ces internautes sont actifs sur Internet durant une moyenne d’environ 20,9 heures par semaine, et ce, principalement sur un ordinateur portable43. Pour l’utilisation de l’ordinateur, la génération Y occupe le haut du podium dans les pays développés. Comme dans le cas présenté par le tableau N° 02 dans la liste des annexes et du graphique N° 02, la possession d’au moins un ordinateur pour la génération Y est de 93,4 %, contre 81,1 % pour la moyenne, la majorité détenant un ordinateur portable avant un ordinateur de table. Ce sont bien là des généralités qui demandent à être nuancées. Le maniement de l’internet varie avec l’âge. Le petit enfant, le préadolescent, les adolescents appréhendent cet univers d’une manière bien différente. C’est-à-dire suivant les intérêts personnels de chaque individu. En plus, « cette inégalité sur le maniement d’internet dépend aussi selon les contextes sociaux et culturels »44, selon les âges et selon les habiletés de chacun. En effet, les enfants ne sont pas égaux face à internet. Le bon usage de ces nouvelles technologies dépend beaucoup de la vitalité de l’environnement familial, des aptitudes développées à l’école, et des curiosités qui s’expriment chez l’enfant.
« Dans les milieux modestes, une proportion non négligeable de foyers ne disposent pas d’ordinateur ou n’en connaissent que des usages limités »45. La fracture numérique existe donc. Elle correspond peu ou prou à la fracture sociale. Et à l’intérieur de la famille, il peut y avoir aussi fracture. Pour les enfants, l’usage de l’ordinateur leur est plus facilement familier. Qu’en est-il des parents ? Beaucoup se sentent encore incompétents, ignorants et cela ne facilite pas la communication, le partage des connaissances et d’idées à la maison. Cela incite même les parents à se méfier face à ces nouveaux outils qu’ils ne connaissent pas. Ils voient leurs enfants s’enfermer de longues heures dans leur chambre devant leur écran. Les parents se demandent même qu’est-ce qui les fascine donc ainsi ? N’y a-t-il pas comme une drogue ? N’est-ce pas dangereux tout cela. Il est vrai qu’il existe des sites dangereux sur internet. Si les parents veulent mettre en garde leurs enfants de ces dangers, il faut que les parents gagnent la confiance des enfants pour être écoutés. Cette confiance se construit plus solidement lorsque les parents n’ignorent pas le monde numérique et le partagent avec leurs enfants.
À l’aise pour communiquer à l’aide des technologies (internet, e-mail, webcam, SMS, msm, iPod, chat, blogs…), les jeunes Y sont faciles à joindre, à contacter ou à se recontacter (ex. : ils renouent facilement avec des amis ou des clients perdus de vue). Ils n’ont pas de notion de durée, pas de notion du temps historique. Ils ont leur culture, dessins animés, films d’animation en 3D, jeux vidéo, des blockbusters truffés d’effets spéciaux… cependant, selon Marie-Jeanne HUGUET, « cette culture n’est pas seulement basée sur l’informatique, surtout la génération Y l’utilise de manière différente, personnelle et émotionnelle. La technologie est le principal mode de communication et ils sont pauvres en compétences relationnelles individuelles. Leur attitude vis-à-vis des nouvelles technologies est addictive »46.

les méthodes d’enseignement et apprentissage des natifs numériques

Le mode d’apprentissage des natifs numériques 

Qu’est-ce qu’un style d’apprentissage ?

 Style d’apprentissage
Selon Schmeck (1983), cité par Richard Duda (1990), Learning Styles, Presses Universitaires de Nancy. Le style d’apprentissage est : « Prédisposition de l’apprenant à utiliser une ou des stratégies en vue de l’accomplissement d’une tâche d’apprentissage quelconque ». Le style d’apprentissage est donc aussi une mode d’être (préférences, habitudes) d’un individu donné en face de la tâche d’apprentissage.
 Stratégie d’apprentissage
Selon Duquette Lise et Delphine René (1998), « Plan, c’est-à-dire ensemble de démarches organisées autour de la planification de l’action (d’apprentissage par exemple) »47. Parmi les caractéristiques sur les stratégies d’apprentissage qui font consensus dans le courant cognitif, nous pouvons énumérer les suivantes : les stratégies représentent, d’une part, les procédures générales ou de hauts niveaux, comme par exemple identifier un problème, le planifier, le résoudre, et d’autre part, les procédures spécifiques ou de plus bas niveau comme mémoriser un mot. Parfois, les élèves n’adoptent pas leurs propres stratégies d’apprentissage. Sans l’intervention du professeur, il n’existe même pas des stratégies d’apprentissage au sein des élèves. en ce sens, Jean BERBAUM disait : « l’apprenant étant supposé essentiellement acquérir des comportements nouveaux, il importe non seulement que l’enseignant lui fasse connaître des comportements nouveaux, par la description, par la démonstration, mais également qu’il lui fournisse les moyens qui lui en faciliteront l’acquisition » 48 . Autrement dit, les professeurs interviennent dans le processus d’apprentissage de l’élève et guide celui-ci à adopter une stratégie d’apprentissage. Et cela en fonction du style d’apprentissage des élèves c’est-à-dire les habitudes des élèves pour acquérir des connaissances.

Comment identifier les styles d’apprentissage des élèves ?

Pour identifier le style d’apprentissage d’un élève, il faut se fonder à la fois sur :
– « des critères psychosociaux : l’âge, le sexe, l’intelligence, l’aptitude, les antécédents culturels, l’exposition à la langue…
– ses attitudes et ses représentations
– ses préférences pour telle ou telle activité d’apprentissage
– la façon dont il réalise une tâche d’apprentissage : les stratégies employées »49
Cependant, les élèves ne se ressemblent pas tous. Au sein des élèves, il existe quelques attitudes contrastées :
– « certains aiment travailler de manière indépendante, d’autres aiment mieux travailler en groupe.
– Certains ont besoin d’anticiper longuement les problèmes avant de s’attaquer à une tâche, d’autres traitent les problèmes au fur et à mesure qu’ils se présentent.
– Certains se concentrent sur une seule tâche à la fois, d’autres semblent pouvoir faire plusieurs choses en même temps.
– Certains se sentent mal à l’aise dans des situations incertaines, pour d’autres, cela ne pose pas de problèmes.
– Certains prennent des risques dans leurs productions, d’autres veulent être sûrs de l’exactitude de ce qu’ils disent ou écrivent.
– Certains favorisent plutôt leur cerveau gauche, d’autres leur cerveau droit.
– Certains utilisent les éléments visuels pour mémoriser, d’autres s’appuient plus sur leur oreille »50.

L’apprentissage des natifs numériques

La motivation des natifs numériques

Qu’est-ce qu’une motivation ?

Selon le dictionnaire Larousse, la motivation est « L’ ensemble des motifs qui expliquent un acte »51. La motivation peut être définie aussi selon le dictionnaire Larousse comme un « Processus physiologique et psychologique responsable du déclenchement, de la poursuite et de la cessation d’un comportement » 52 . Motivation, ensemble des causes, conscientes ou inconscientes, qui sont à l’origine du comportement individuel. A cet effet, HOUSSAYE (J) affirmait : « la motivation est habituellement définie comme l’action des forces conscientes ou inconscientes qui déterminent le comportement »53 En effet, la conduite humaine repose sur des choix conscients et sur des pulsions auxquelles obéit l’inconscient. Les théories psychologiques distinguent d’une part la motivation « primaire », destinée à satisfaire les besoins de base comme la nourriture, l’oxygène, l’eau, et d’autre part la motivation « secondaire » qui incite l’individu à satisfaire ses besoins sociaux telles la compagnie et la réussite. Les besoins primaires doivent être satisfaits pour que l’organisme puisse traiter les instincts secondaires. De nombreux psychologues de l’école béhavioriste pensaient que l’organisme recherche la stimulation minimale et qu’il se comporte de manière à favoriser l’état de non-stimulation. Des théories cognitives récentes indiquent cependant que l’être humain recherche plus à optimiser sa motivation qu’à la minimiser. Ces théories offrent ainsi une meilleure explication des comportements de curiosité et d’exploration, des goûts esthétiques et de recherche de la variété. Dans le domaine scolaire, la motivation de l’élève est issue de deux composantes motivationnelles. À savoir : motivation intrinsèque et motivation extrinsèque.

Motivation intrinsèque et motivation extrinsèque

Les travaux réalisés dans le domaine psychologique ont montré que le comportement d’un individu dépend de modification interne et des excitants externes agissant sur le cerveau.
« Ces modifications internes et influences externes font partie d’un ensemble de facteurs dynamiques qui déterminent la conduite d’un individu »54. Or, c’est là est la définition de la motivation. Ainsi, la motivation peut donc être interne ou intrinsèque, mais aussi externe ou extrinsèque.
 Motivation extrinsèque
La motivation extrinsèque se définit comme suit : le sujet agit dans l’intention d’obtenir une conséquence qui se trouve en dehors de l’activité même ; par exemple, recevoir une récompense, éviter de se sentir coupable, gagner l’approbation sont des motivations extrinsèques. Dans le monde scolaire, les exemples de ce type de motivation ne manquent pas : travailler pour obtenir de bonnes notes ou pour éviter les mauvaises, ou encore pour faire plaisir à ses parents, voire à son ou ses professeurs. Pour les digital natives, la motivation extrinsèque se traduit tout simplement par prestige obtenu d’être considéré comme le meilleur.
 Motivation intrinsèque des digitale natives
Dans la motivation intrinsèque, les comportements sont uniquement motivés en vertu de l’intérêt et du plaisir que le sujet trouve dans la pratique de l’activité, sans attendre de récompense extrinsèque à l’activité ni chercher à éviter un quelconque sentiment de culpabilité. Pour motiver intrinsèquement les digitale natives, il faut leur fournir des activités scolaires dans laquelle ils trouvent du plaisir à apprendre. Ainsi pour susciter la motivation intrinsèque des digitale natives dans le processus d’apprentissage de l’histoire, il faudra leur offrir une activité qui soit à leur goût. Le professeur peut mobiliser le passé en fonction du goût des élèves. le professeur pourrait offrir à ses élèves une étude du passé à caractère ludique dont le récompense est l’estime de soi. C’est bien suffisant pour ces jeunes qui cherchent à se démarquer au sein du groupe humain. Car « Pour eux, l’important dans la vie est de faire une différence plutôt que de gagner sa vie »55.
La motivation que ce soit intrinsèque ou extrinsèque dépend en particulier du but poursuivi par l’école. Bien évidement, un élève sera motivé intrinsèquement dans une école qui poursuit un but d’apprentissage tandis que dans une école qui valorise le but d’évaluation, l’élève sera motivé extrinsèquement, car l’élève n’a qu’un objectif, avoir de bonnes notes. Les notes données par le professeur seront comme un élément extérieur de l’élève qui anime sa motivation.

Les facteurs agissant sur la motivation des élèves natifs numériques

La plupart des enseignants sont préoccupés par le problème de la motivation parce qu’ils estiment qu’elle joue un rôle déterminant sur l’investissement de leurs élèves dans l’apprentissage, et donc sur leur maîtrise et leur réussite. Mais il est important d’ajouter que le fait de maîtriser et de réussir influence aussi fortement la motivation. En ce qui concerne la génération de natif numérique, pour que ces nouveaux groupes d’élèves soient motiver dans le processus d’apprentissage, il faut tenir compte de leur caractéristique. Ainsi, pour motiver les digital natives, il faudra que le professeur crée un lien individualisé avec ces élèves. cela est presque primordial puisque ces jeunes accordent une grande importance aux relations interpersonnelles. Apprendre les noms, prendre les présences, donner une rétroaction périodique personnalisée sur les apprentissages effectués en classe, reconnaître et valoriser les efforts investis sont quelques moyens pour y parvenir. Ces élèves ont davantage besoin que leurs enseignantes et enseignants les soutiennent, les écoutent et prennent du temps pour eux. Ensuite, ces élèves souhaitent que leurs enseignantes et enseignants se préoccupent d’eux en tant qu’individus. Toutefois, il est possible que les enseignants aient à accompagner ces élèves dans leur apprentissage à faire face aux conséquences de leurs décisions. En plus, ces élèves digital natives ont parfois besoin d’être poussés à stimuler leur créativité. Ils voudront aussi comprendre l’importance de ce qu’ils ont à apprendre. Par ailleurs, il faudra faire comprendre à ces jeunes qui craignent l’échec que ce n’est pas essentiel de toujours obtenir 100% pour considérer ce qu’ils font comme une réussite. De cette façon, plusieurs abandons par crainte de ne pas réussir pourraient être évités. Ces élèves ont aussi besoin d’apprendre à gérer eux-mêmes leur agenda, afin d’intégrer à leurs multiples activités de bonnes habitudes de vie. Enfin, pour motiver encore plus ces élèves digital natives il faudra privilégier le travail de groupe car ces élèves apprécient énormément de travailler en équipe en classe. Puisque ces élèves sont à l’aise de communiquer avec des groupes de pairs, nous pouvons saisir cette opportunité afin de mettre en place des groupes d’entraide et du tutorat par les pairs. En un mot, nous pouvons résumer les besoins des natifs numérique envers leurs professeurs comme suit :
– « Sois mon leader!
– Donne-moi des défis!
– Laisse-moi travailler en équipe!
– Amusons-nous!
– Respecte mes idées, même si je suis jeune! »56

Les natifs numériques et leurs façons d’apprendre

Les natifs numériques et l’apprentissage à travers les TIC

la génération Y est une génération connectée, elle n’admet que ce qu’elle comprend. La génération Y vient à l’école ses connexions et ses questions dans sa tête. Ces jeunes sont très à l’aise dans la manipulation des outils informatiques. Et quand il s’agit de travailler en contexte scolaire, ils n’hésitent pas à utiliser les NTIC pour réaliser leurs travaux scolaires. Autrement dit, les jeunes natifs numériques ont l’habitude d’utiliser les NTIC pour faire leurs devoirs ou pour faire des recherches.

Les natifs numériques et l’apprentissage par groupe

« Apprendre ensemble, c’est engager un processus dans lequel les apprenants sont appelés à partager ce qu’ils connaissent, à échanger sur leurs différentes conceptions des nouveaux éléments, à construire ensemble des connaissances et à maîtriser des compétences qui seront le fruit de leurs interactions »57. Proposer d’apprendre ensemble, c’est aussi cadrer l’approche sur les étudiants et les interactions possibles entre eux menant vers la maîtrise des compétences. Cette approche centrée sur les étudiants relève du constructivisme et surtout du socioconstructivisme.
 Définition de la pédagogie de groupe
Ces dernières années dans les écoles, on assiste de plus en plus à une recrudescence de travaux de groupe, qui auraient pour fonction de favoriser les apprentissages des élèves. Les maîtres cherchent ainsi des solutions s’éloignant des pratiques plus traditionnelles pour essayer de mettre l’élève au centre du système éducatif. Pour comprendre cela et pour réfléchir à l’efficacité du travail de groupe, il faut d’abord se pencher sur la définition de ce qu’est un groupe dans une classe, puis sur ce qu’on entend par pédagogie de groupe.
Selon Larousse, « un groupe est un ensemble distinct de choses ou d’êtres de même nature, réunis dans un même endroit »58. Un groupe est donc un rassemblement de personnes entretenant des relations fondées sur des caractéristiques identiques ou des buts communs. Parler de groupe revient donc à aborder une structure sociale spécifique, aux multiples visages. En effet, il existe de multiples variétés de groupes à savoir : la famille, une équipe de travail, un gang, personnel d’une usine, etc. Certains groupe sont spontanés comme les bandes d’enfants qui jouent à l’école, d’autres sont institutionnalisés. Mais spontané ou institutionnalisé, chaque membre du groupe est soumis à des règles qui naissent progressivement. Dans un groupe, les uns constituent une fin en soi pour satisfaire les besoins affectifs, tandis que les autres constituent un moyen pour parvenir à un but. Nous parlons ici alors de groupe de travail. Les êtres humains ont besoin du groupe qui satisfait leurs besoins de sécurité et de communication.ils acceptent les lois pour ne pas être punis ou en être exclus. Nous parlons alors de conformisme de groupe. L’étude des groupes permet de connaitre les forces qui s’y exercent et de pouvoir organiser des nouveaux rapports sociaux.
Par ailleurs, la pédagogie de groupe est considérée comme la manière de transmettre des connaissances à travers le travail par groupe. Le travail de groupe est un outil pédagogique privilégié pour permettre aux élèves de construire leur savoir à travers une activité, un projet commun. Il consiste à regrouper les élèves en divisant la classe en petits groupes d’unités variables, afin qu’ils réalisent une même activité correspondant à un objectif fixé par l’enseignant. Les élèves sont alors impliqués dans une tâche commune et participent à l’élaboration du travail donné en confrontant leurs idées avec celles des autres. Cependant, il ne faut pas oublier que la simple juxtaposition d’individus rassemblés en un certain lieu n’est pas une condition suffisante à l’existence du groupe. « Il n’y a groupe que lorsque le tout ne se réduit pas à la somme des parties »59. D’autre part, pour véritablement parler de groupes, il faut au moins trois élèves, pour entraîner un dialogue voire un conflit cognitif ; c’est à dire «des interactions cognitives entre des sujets ayant des points de vue différents». De ce fait, cet outil pédagogique est une structure qui doit permettre à l’élève d’arriver à un niveau cognitif supérieur, qui lui permet de progresser. L’interaction est caractéristique du travail de groupe : c’est lors de confrontation de points de vue que les enfants vont construire leur savoir. C’est en ce sens que l’on peut rapprocher le travail de groupe du constructivisme qui met en évidence qu’apprendre se fait par interaction avec les autres ; en effet, c’est l’élève qui construit ses savoirs suite à une confrontation avec ses pairs. Pour approfondir cette définition, il faut mettre le travail de groupe en opposition au fonctionnement de la classe traditionnelle. En effet, le travail de groupe est constitué de relations plurielles, d’échanges, articulés sur un contact avec ce qui est donné comme le réel, évacuant tout ou partie de l’autorité du maître. De ce fait, le groupe se caractérise alors par la présence d’individus en interaction.
 La pédagogie socioconstructiviste en parfaite relation avec le besoin relationnel des natifs numériques
Développée par Lev Vygotsky en 1934, et s’appuyant sur le constructivisme de Piaget, élaboré dès 1923, le socioconstructivisme peut être défini comme une approche selon laquelle l’acquisition de connaissances durables est favorisée par la prise en compte du champ social dans lequel elle est située. Particulièrement appropriés à cet égard, on trouve les processus de communication se produisant dans les situations où il y a au moins deux personnes essayant de résoudre un problème. Le monde social d’un apprenant est un concept central dans le socioconstructivisme. Il inclut les gens qui affectent directement cette personne, y compris des enseignants, collègues, apprenants, administrateurs, et participants à toutes les formes d’activité pédagogique. De ce fait, Jean Marc MONTEIL affirmait : « la réalité objective des situations scolaires conduit généralement l’élève à apprendre et à réaliser ses performance en présence d’autrui »60.
L’approche pédagogique socioconstructiviste cherche alors à engager les étudiants dans la construction de leur savoir dans un contexte social. Cette approche place les étudiants en interaction afin qu’ils apprennent avec et par les autres. Dans cette optique d’apprentissage par interaction avec autrui, le partenaire est perçu comme une ressource. Dans l’apprentissage socioconstructiviste, le progrès cognitif résulte alors de la dynamique entre l’objet, l’aide apportée par autrui et la capacité de l’individu à en tirer profit. Cet apprentissage socioconstructiviste est facile à être réalisé et à adopter pour l’enseignement des digital natives car ces jeunes sont depuis toujours dépendants des autres et ils tirent les informations via les réseaux sociaux mis en place par le développement du numérique. Ainsi, dans cet apprentissage par interaction avec autrui, les partenaires que ce soit les parents ou les enseignants ou même la société s’impliqueront dans la progression de l’apprentissage. Dans cette théorie, les enseignants fournissent de l’information aux élèves qui doivent s’impliquer dans le processus d’acquisition, d’appropriation et d’intégration de l’information fournie.
« Les confrontations entre les individus (ou les élèves) sont source de développement. Le savoir naît de l’échange et est partagé. La participation est centrale, car l’individu est alors vu comme un acteur en quête d’adaptation à une culture61 ». Les élèves placés en situation où ils doivent enseigner aux autres auront inévitablement à s’impliquer dans un processus d’apprentissage organisé. En plus de comprendre le contenu, ils doivent structurer, contextualiser et communiquer leurs acquis. Bref, dans un apprentissage socioconstructiviste, la construction du savoir s’opère en groupe et en équipe autour de situations problèmes dont la résolution exige que l’apprenant confronte sa solution à celles d’autrui. l’apprentissage par groupe répond parfaitement aux besoins des jeunes natifs numériques. Car ces jeunes sont habitués à chercher les information via la communauté virtuelle à l’aide des réseaux sociaux.
L’apprentissage par groupe devient de plus en plus d’actualité avec l’existence des jeunes natifs numériques. Car, actuellement, grâce aux NTIC, les jeunes cherchent diffusent les informations par interaction avec autrui à travers les réseaux sociaux. Sur ce, Isabelle COMPIEGNE affirmait que : « les technologies numériques ont ouvert un nouvel espace relationnel et sociétal d’une autre nature, celle de la communauté virtuelle »62.
II. Enseigner la génération Y, présente-t-il un défi pour les professeurs ? 1. Les méthodes d’enseignement
Au fil du temps, plusieurs méthodes pédagogiques ont fait leur apparition, et ce d’une manière successive. Seulement tout peut être encore utilisé en fonction du contexte et de la réalité. Des psychologues se sont intéressés au problème constant en éducation et pour cela ils ont fini par élaborer des méthodes pédagogiques conformes à la réalité, au contexte et à la psychologie des élèves. Ainsi, face à l’évolution des technologies et au changement de la psychologie des jeunes, plusieurs méthodes pédagogiques sont tombées en désuétudes. Mais avant tout, il nous faudra éclaircir ce qu’est une méthode pédagogique. Et puis citer quelques méthodes pédagogiques ayant été adoptées par les professeurs au cours de l’histoire.

Méthode pédagogique : définition

• Qu’est-ce qu’une méthode ?
Selon le dictionnaire Larousse, une méthode c’est une démarche rationnelle de l’esprit pour arriver à la connaissance ou à la démonstration d’une vérité. Une méthode est donc un ensemble ordonné de manière logique de principes, de règles, d’étapes permettant de parvenir à un résultat.
• Qu’est-ce qu’une pédagogie ?
« La pédagogie c’est la manière de transmettre des connaissances à des élèves »63. Selon Alain REUNIER : « la pédagogie est une action qui vise à faciliter les apprentissages et à augmenter, à terme, la capacité de traitement de l’information des élèves, afin de les rendre efficace et autonomes dans la vie de tous les jours, ce dans le cadre d’une éthique clairement définie »64. Jean HOUSSAYE poursuit encore : « qu’est ce que la pédagogie ?
c’est l’enveloppement mutuel et dialectique de la théorie été de la pratique éducative par la même personne, sur la même personne » 65 . la pédagogie est donc une théorie de l’enseignement, un art de transmettre le savoir. La pédagogie s’est imposée à partir du XIXe siècle comme science de l’éducation, ou didactique expérimentale, et s’interroge aujourd’hui sur les conditions de réception du savoir, sur le contenu et l’évaluation de celui-ci, sur le rôle de l’éducateur et de l’élève dans le processus éducatif et, plus globalement, sur les finalités de cet apprentissage, indissociable d’une norme sociale et culturelle.
• Qu’est-ce qu’une méthode pédagogique ?
Une méthode pédagogique décrit le moyen pédagogique adopté par l’enseignant pour favoriser l’apprentissage et atteindre son objectif pédagogique. Selon Philippe MEIRIEU : « expression méthode pédagogique désigne un courant pédagogique cherchant à promouvoir certaines finalités éducatives et suggérant, pour cela, un ensemble plus ou moins cohérent de pratiques »66 Un enseignant valorise plus à un instant donné une méthode qu’une autre ; bien sûr la méthode unique imposée ou obligatoire serait une erreur, car elle appartient au libre choix de l’enseignant et est souvent affaire de circonstances. Ainsi, pour favoriser l’apprentissage, les professeurs ont recourt à plusieurs méthodes pédagogiques, et ce en fonction de la situation et de la réalité. A ce propos, Marc BRU affirmait : « l’enseignant ne gère pas directement les apprentissages, il en gère les conditions en agissant sur un certain nombre de variables qu’il peut modifier »67 De ce fait nous pouvons distinguer cinq méthodes pédagogiques : expositive, démonstrative, interrogative, de découverte et expérientielle. Elles peuvent être pratiquées dans une séquence pédagogique soit individualisée soit en petits ou grands groupes avec la médiation d’outils pédagogiques ou sans et des rôles des acteurs bien différents.

Les différentes méthodes pédagogiques

Comme nous venons de citer tout à l’heure, il existe plusieurs méthodes pédagogiques qui ont été adoptées au cours de l’histoire de l’éducation à savoir :
« Méthode expositive, transmissive, passive ou magistrale L’enseignant maîtrise un contenu structuré et transmet ses connaissances sous forme d’exposé : c’est le cours magistral qui laisse peu de place à l’interactivité avec l’apprenant. Dans le triangle de Jean Houssaye, cela correspond à la relation privilégiée enseignant-savoir où l’enseignant est un expert du contenu, un détenteur de vérité qui transmet l’information de façon univoque. Il est souvent difficile que le discours magistral en tant que tel puisse permettre d’apprendre quoi que ce soit, sauf dans le cas ou il est articulé à d’autres activités : TD, TP, etc. qui permettront un véritable travail cognitif.

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Table des matières

INTRODUCTION GÉNÉRALE
Première partie La nouvelle génération des jeunes : caractéristiques et style d’apprentissage
Premier chapitre : la mutation psychologique des jeunes : « les natifs numériques ou génération Y »
I. Le rôle des nouvelles technologies sur la transformation des caractères psychologiques des jeunes et l’avènement des générations digital natives
II. Générations Y et génération immigrée
Deuxième chapitre : les méthodes d’enseignement et apprentissage des natifs numériques
I. Le mode d’apprentissage des natifs numériques
II. Enseigner la génération Y, présente-t-il un défi pour les professeurs ?
Conclusion de la première partie
Deuxième partie les méthodes d’apprentissage de l’histoire des jeunes malgaches ; leur réaction face à la matière histoire et les méthodes d’enseignement de l’histoire dans les lycées
Troisième chapitre : les méthodes d’apprentissage des jeunes Malgaches
II. Les méthodes de l’apprentissage de l’histoire des jeunes lycéens d’Antananarivo
Quatrième chapitre : Les méthodes d’enseignement de l’histoire des enseignants du lycée ; la réaction des élèves face à la matière histoire
I. Les méthodes d’enseignement de l’histoire des enseignants du lycée
II. Les nouvelles technologies et la transmission des connaissances
III. La réaction des élèves face à la matière histoire
Conclusion de la deuxième partie
Troisième partie Les nouvelles perspectives de l’enseignement de l’histoire dans les lycées
Cinquième chapitre : Susciter la motivation des élèves dans l’enseignement/apprentissage de l’histoire
I. Donner un sens à l’apprentissage de l’histoire
II. Raconter l’histoire pour enseigner les élèves est-il nécessaire ?
Sixième chapitre : Favoriser l’usage des TIC dans l’éducation des jeunes natifs numériques
I. Corrélation entre NTIC et motivation scolaire
II. Les NTIC au service de l’éducation
III. Les TIC et les relations maîtres/élèves
IV. Les types d’enseignement utilisant les TIC
Septième chapitre : favoriser le travail de groupe dans l’éducation des jeunes de natifs numériques
I. Les finalités du travail de groupe dans l’éducation des digital natives
II. Les stratégies de l’enseignant pour permettre à l’épanouissement de l’élève digital native dans l’apprentissage par groupe
III. Les TIC au service du travail de groupe
Huitième chapitre : les autres utilisations des TIC pour l’enseignement de l’histoire
I. Les TIC pour la communication d’information aux élèves
II. Les outils et application virtuelle au service de l’apprentissage de l’histoire
Conclusion de la troisième partie
CONCLUSION GÉNÉRALE

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