Les médias sociaux : de la sphère privée à la sphère publique
Le CIRAD
Le CIRADest le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement. Le CIRAD est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) sous la double tutelle du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et du ministère des affaires étrangères et européennes (MAEE). Le CIRAD a été créé en 1984 pour réunir instituts déjà existants, spécialisés dans la recherche agronomique tropicale. Ses missions sont la recherche agronomique pour le développement complétée par la formation, la diffusion d’informations et le partage de l’information avec des partenaires dans les pays du Sud. Il emploie 1800 agents et est doté d’un budget de 203 millions d’euros en 2008. Ce budget provient à 60,5% de la charge de service public, le reste du financement provient de contrats. La majorité des financements contractuels est néanmoins basée sur des financements publics (collectivités d’outre-mer, fonds nationaux –français et étrangers- et européens). Le cœur de métier du CIRAD est la recherche. Il emploie 800 chercheurs.
Il accueille et forme autant de chercheurs et de techniciens par an. Les champs de recherche du CIRAD relèvent des Sciences du vivant, des Sciences Sociales et des Sciences de l’Ingénieur. La recherche s’effectue au sein de 52 unités de recherche réparties dans 3 départements scientifiques : Systèmes biologiques (Bios), Performance des systèmes de production et de transformation tropicaux (Persyst) et Environnement et sociétés (ES). L’organisation interne est présentée dans l’organigramme . La spécificité de la recherche du CIRAD est d’être réalisée en coopération avec les pays du Sud. Le CIRAD a ainsi des activités en partenariat avec plus de 90 pays. Le CIRAD ne possède pas de centres de recherche hors du territoire français. Les agents travaillant à l’étranger sont intégrés à des centres de recherche nationaux. Dans un souci de recentrer ses coopérations, le CIRAD a établi une liste de 25 dispositifs de recherche en coopération. Pour gérer tout le personnel de façon locale, le CIRAD a 12 directions régionales en France métropolitaine, dans l’outre-mer français et à l’étranger.
Missions et méthodologie de travail
le bilan de l’offre « concurrente » en s’appuyant sur un large panel. J’ai également organisé des entretfaire iens avec le personnel de la Dist sous une forme semi-directive. Cette forme permet aux agentsPour le congrès de l’IAALD (Association des professionnels de l’information en agronomie pour le développement), la Dist a créé un poster présentant ses offres de formations et ses actions en partenariat vers ses homologues du Sud. En parallèle, une brochure présente ces mêmes informations ainsi que les aides d’accès à l’information qui existent. A la suite de cette communication, la Dist a proposé la création d’un site Internet dédié à l’IST et centré sur les partenaires du Sud. L’idée a été favorablement accueillie par le comité de pilotage de la délégation
en décembre 2009. L’équipe de la Dist ayant peu de temps à consacrer à la création de ce site, elle m’a confié les missions suivantes :
Etudier l’offre déjà existante sur Internet en IST,
Etablir l’offre de la Dist disponible,
Fixer les objectifs et les caractéristiques du site,
Rédiger un cahier des charges.
Pour mener à bien ces missions, j’ai mis en place une grille d’analyse quantitative des sites Internet
Analyse de documents. Cette analyse permet de parler un peu plus librement qu’en réunion et de mettre en avant des éléments que j’aurais oubliés. Ces études m’ont permis de mettre en avant les points forts et les points faibles de la Dist par rapport à ce qui est proposé par d’autres organismes. A partir de ces résultats, j’ai pu établir les objectifs du site en accord avec l’équipe suivant le projet et la déléguée. Une fois ces objectifs validés, j’ai établi les principales caractéristiques du site ainsi que le plan du site. Enfin, j’ai rédigé un cahier des charges à destination du service informatique du CIRAD qui réalisera de façon technique le site Internet.
Les fonctionnalités du site
Le choix des fonctionnalités a été dirigé par les objectifs et les cibles du site. Si certains objectifs sont remplis par les contenus mis en ligne et en parti par l’architecture de l’information, d’autres ne sont partiellement ou totalement remplis que par les fonctionnalités du site.Tout d’abord, le site doit être adapté au public ciblé à savoir les chercheurs et les professionnels de l’IST dans les pays du Sud. Du fait de cette ouverture à l’international, le site sera multilingue : au moins français et anglais dans un premier temps mais d’autres langues sont envisagées telle que l’espagnol. Une grande différence existe entre les pays du Sud en ce qui concerne leur accès à Internet.
Pour parer à cela, le site devra être le plus « léger » possible pour être rapidement chargé quelle que soit la connexion Internet du visiteur, en particulier dans le cas de connexion à bas débit. Cette contrainte n’empêche pas une recherche de mise en page esthétique. Dans la même optique, le nombre de photos sera limité et les documents seront tous téléchargeables. Dans la même idée, des flux RSS permettent à un visiteur intéressé d’être averti des nouvelles informations sur le site. L’objectif le plus lié aux fonctionnalités est celui de faciliter les échanges et partager des solutions sur des problématiques communes en IST. Pour cela, le site se doit d’inviter à l’interactivité. Dans cette optique, certaines pages pourront être commentées.
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Table des matières
Introduction
PARTIE 1 : RAPPORT DE STAGE
1. Présentation du stage
1.1. Le CIRAD
1.2. La Dist
1.3. Missions et méthodologie de travail
2. Résultats partiels sur l’offre Internet déjà existante en IST et les entretiens avec les agents de la Dist
2.1. L’offre Internet déjà existante
2.1.1. Les sites web des unités de recherche du CIRAD
2.1.2. L’analyse des sites Internet liés à l’IST
2.2. Les entretiens avec les agents de la Dist
2.2.1. Retour sur expérience
2.2.2. Les idées pour le site
2.3. Conclusions de cette étude et de ces entretiens
3. Les points importants du cahier des charges
3.1. Définition d’objectifs et de l’architecture du site
3.2. Les fonctionnalités du site
PARTIE 2 : MEMOIRE
1. Les médias sociaux : de la sphère privée à la sphère publique
1.1. Définitions
1.2. L’évolution des pratiques
1.3. La pression marketing
2. Des usages actuels du web social par les acteurs de la culture scientifique
2.1. Etude de stratégies de communication via les sites de réseaux sociaux
2.1.1. Le CERN
2.1.2. L’IAALD
2.1.3. Le muséum de Toulouse et de son webmaster
2.2. Le cas du social reporting
2.2.1. Observation du social reporting
2.2.2. Les retours du dispositif
3. Les usages et les pièges des sites de réseaux sociaux pour des organisations en lien avec la science
3.1. La place des organisations dans le web social
3.1.1. Des sites adaptés à la communication entre individus
3.1.2. Le dialogue sur les sites de réseaux sociaux
3.1.3. L’organisation et son réseau professionne
3.2. Le cas particulier d’une institution scientifique
3.2.1. Transmettre des savoirs scientifiques
3.2.2. Partage de savoir-faire
3.3. Les inconvénients du web social
3.3.1. La massification
3.3.2. Le rapport au temps
Conclusion
Bibliographie
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