De nos jours, les ยซ loumo ยป sont devenus trรจs importants au Sรฉnรฉgal. Ils sโimposent comme un ha ut lieu dโรฉchanges. Ils sont frรฉquentรฉs par des marchands de tout genre qui viennent y vendre ou en acheter divers produits. Leur dynamisme a fait que ces marchรฉs hebdomadaires ont rapprochรฉ les villes des campagnes. Ils en ont fait un vรฉritable trait dโunion oรน chaque composante tire un profit de ces relations dโรฉchange. Par ailleurs, on note un rapport รฉtroit entre lโimportance des ยซ loumo ยป et la position gรฉographique de la localitรฉ qui lโabrite. En effet, les localitรฉs carrefour ou frontaliรจres apparaissent comme les meilleurs endroits. La ville de Ndioum et lโagglomรฉration de Madina Ndiathbรฉ sont des localitรฉs non loin de la frontiรจre avec la Mauritanie. Ils sont des lieux oรน convergent quotidiennement des personnes venant de leur arriรจre-pays, jalonnรฉs de nombreux villages. Cependant les marchรฉs hebdomadaires sont rarement pris en compte dans les politiques de dรฉveloppement au Sรฉnรฉgal. Pourtant comme tous les autres secteurs au dรฉ veloppement, les marchรฉs hebdomadaires en gรฉnรฉral, ceux de Ndioum et Madina Ndiathbรฉ en particulier, de par les emplois de type informel quโils crรฉent, de par le dรฉveloppement รฉconomique, social, culturel etc. โฆ quโils occasionnent, peuvent รชtre considรฉrรฉs comme des piliers au dรฉcollage des collectivitรฉs locales. Ces deux ยซ loumo ยป, situรฉs dans la rรฉgion de Saint-Louis prรฉcisรฉment au nord du dรฉpartement de Podor se distinguent par leur poids. En effet leurs situations gรฉographiques leur offrent des avantages multiples dont une forte prรฉsence humaine et de marchandises de toutes sortes lors des jours de marchรฉ. Leur position le long de la nationale une en fait des localitรฉs dโescale pour les nombreux voyageurs qui empruntent cette route. Les marchรฉs hebdomadaires de Ndioum et de Madina Ndiathbรฉ, sont trรจs rรฉputรฉs par leurs affluences. Ils remplissent un rรดle considรฉrable dans les relations villes/campagnes et restent des outils efficaces aux politiques dโamรฉnagement du territoire quโil est dโavantage question de nos jours. Le mot ยซ Loumo ยป est dโorigine peul et signifie un lieu dโรฉchanges commerciaux qui se tient un jour fixe dans la semaine. Les deux marchรฉs hebdomadaires que nous รฉtudierons se tiennent le lundi pour celui de Ndioum et le samedi pour celui de Madina Ndiathbรฉ.
En dehors de ces principaux jours, dโautres rencontres de marchรฉs se tiennent un peu partout dans le dรฉpartement. Marchรฉ, ensemble de transactions ou dโopรฉration de nรฉgoce conclues entre acheteurs et vendeurs Un marchรฉ suppose une activitรฉ commerciale traitรฉe avec une certaine rรฉgularitรฉ et des rรจgles dans le cadre dโune certaine concurrence. Ils se crรฉent au tour dโune rรฉunion dโacheteurs et de vendeurs qui confrontent lโoffre et la demande. Les premiers marchรฉs de lโhistoire reposent sur un systรจme de troc. Lโintroduction de lโargent dans les รฉchanges dรฉtermine lโรฉdiction des rรจgles en matiรจre de communication ; ces marchรฉs permirent lโexpansion de lโentreprise nationale et international moderne. Avec lโaccroissement de la production, les communications et les nouveaux intermรฉdiaires en sont venus ร jouer un rรดle de plus en plus important dans les marchรฉs.
PROBLEMATIQUE
Lโexistence de ยซ loumo ยป au Sรฉnรฉgal paraรฎt trรจs ancienne. Dans sa thรจse intitulรฉe ยซ vie de relation au Sรฉnรฉgal, la circulation de bien au Sรฉnรฉgal Bomardel N. V. R, rapporte que les marchรฉs hebdomadaires sont signalรฉs au Sรฉnรฉgal depuis la pรฉriode prรฉcoloniale. Au milieu du XVรจ Siรจcle Cรฉda Mostar, visite un marchรฉ et foire qui a lieu les lundis et vendredis dans le royaume du Walo. Au XVIIรจ siรจcle, lโauteur Nรฉerlandais Olfried Derper a remarquรฉ lโexistence de trois marchรฉs hebdomadaires ร Ngiรฉraw dans le Sine Saloum ร bargny prรฉs de Rufisque et Lamsil non loin de Lambaye, la capitale du Baol. Avant leur multiplication, leur existence dans presque toutes les grandes localitรฉs du pa ys, des maisons de commerce comme la SONADIS, les puissantes compagnies commerciales Libanaises et Syrienne assuraient principalement les รฉchanges dans presque tout le Sรฉnรฉgal.
Aprรจs les indรฉpendances vers les annรฉes soixante dix quatre vingt, les ยซ loumo ยป commencรจrent ร exister dans presque tout le Sรฉnรฉgal. De nos jours des petites localitรฉs aux grandes villes, les marchรฉs hebdomadaires ont fait leur apparition. Le soleil, dans sa publication du 02 dรฉcembre 1997 titrรฉ ยซ les loumo gagne la ville ยป. En 1978, les rรฉgions de Thiรจs, Diourbel, Kaolack et Fatick en comptaient ร elles seules soixante six (66) Loumo. Aujourdโhui la plupart des localitรฉs du Sรฉnรฉgal dispose des marchรฉs hebdomadaires. A lโinstar des grands ยซ loumo ยป comme un pe u partout au Sรฉnรฉgal, le dรฉpartement de Podor rรฉgion de Saint-Louis par ses ยซ loumo ยป joue un rรดle รฉconomique social, culturel aussi bien au plan local, rรฉgional, national, quโinternational. En effet les nombreux ยซLoumo ยป autrefois trรจs dรฉpendant de la pรฉriode de traite, qui รฉtait lโunique pรฉriode au cours de laquelle ils pouvaient vendre leurs productions. Aujourdโhui, grรขce ร la prolifรฉration des marchรฉs, la population nโรฉprouve presque plus de difficultรฉs ร vendre ou ร acheter les produits dont il a besoin. Ce sont ainsi les secteurs dโagriculture, dโindustrie, de lโartisanat, du transport, des affaires etc. , qui, par leur biais, connaissent un vรฉritable succรจs.
Lโรฉtude gรฉographique de ces deux principaux ยซ loumo ยป permettra ainsi dโaborder la grande problรฉmatique concernant le sens de leur existence, leur utilitรฉ. Les grandes questions telles que : les louma permettent-ils un dรฉveloppement รฉconomique, social, culture? Permettent-ils le dรฉveloppement local? Les consรฉquences nรฉgatives quโelles entraรฎnent sont-elles plus importantes que leurs avantages ? Il parait quโils ont apportรฉ des changements รฉconomiques dans les milieux concernรฉs. Les marchรฉs favoriseraient รฉgalement le dรฉveloppement local, lโintรฉgration รฉconomique et celle des peuples, en plus ils entraรฎneraient le dรฉveloppement des relations villes/campagnes et enfin ils constitueraient des outils de rรฉponse aux politiques dโamรฉnagement du t erritoire. Autant de questions et dโhypothรจses auxquelles cette prรฉsente รฉtude tentera dโapportera des รฉlรฉments de rรฉponses. Dans ce dรฉpartement, la crรฉation des marchรฉs hebdomadaires rรฉpond aux besoins de commercialisation et dโapprovisionnement de la population. Lโobjet de ce mรฉmoire est dโanalyser l’organisation, la dynamique et la place des marchรฉs dans la commercialisation de la production vivriรจre dans ce dรฉpartement et lโapprovisionnement des populations. Le dรฉpartement de Podor peut รชtre considรฉrรฉ ร bien des รฉgards, comme exemplaire du rรดle et de l a dynamique des marchรฉs au Sรฉnรฉgal. Ce mรฉmoire permettra de relever les problรจmes de ces marchรฉs et dโen tirer des solutions. Trรจs dynamiques et mobilisant des foules nombreuses, les marchรฉs, lieux dโรฉcoulement de la production agricole e t dโachat par les consommateurs, occupent depuis longtemps une place essentielle dans la distribution de la production vivriรจre marchande dans le pays. Ils concentrent le commerce vivrier de dรฉtail. Dans le dรฉpartement de Podor nous avons choisi dโorienter notre รฉtude sur deux marchรฉs : le marchรฉ hebdomadaire de Madina Ndiathbรฉ et le marchรฉ de Ndioum.
Prรฉsentation des deux localitรฉs abritant les loumo et de leur milieu environnant
PRESENTATION DES DEUX LOCALITES
Le dรฉpartement de Podor compte neuf c ommunautรฉs rurales : celle de Fanaye, de Ndayรจne, de G uรฉdรฉ village, de Dodel, dโAรฉrรฉ- Lao, de Madina Ndiathbรฉ, de Pรฉtรฉ et celle de Galoya. Il compte aussi quatre arrondissements celui de Thillรฉ Boubacar, celui de Gamadji Sarรฉ, celui de Cas-cas et celui de Saldรฉ.
โคย Ndioum :
La commune de Ndioum est situรฉe dans la rรฉgion de Saint-Louis et ร 45km de la capitale dรฉpartementale de Podor. Elle se trouve dans la communautรฉ rurale de Guรฉdรฉ village et dans lโarrondissement de Gamadji Sarรฉ. Lโactuelle commune de Ndioum fut un vi llage fondรฉ vers 1600 par les Essianabรฉs. Le site original se trouvait ร Ndioum Walo dans lโรฎle ร morphil. Le nom de Ndioum viendrait dโune dรฉformation de Ndioumtane (oiseau pรชcheur sorte de marabout. ) .
Des populations dโorigine wolof appelรฉes Nianganabรฉ en provenance du walo se serait installรฉes ร proximitรฉ de Ndioum Walo appelรฉ Biti Nianga. Aprรจs ce fut lโarrivรฉe de populations venues du Diolof qui se fixรจrent du cotรฉ sud du marigot. Vers 1700, les Nianganabรฉ quittรจrent la rive droite du fleuve pour sโinstaller dans lโactuel quartier de Nianga. Lโรฉtroitesse du site originel a reportรฉ la croissance de Ndioum walo sur la rive gauche ร une centaine de mรจtres vers 1800. Cette installation se justifiait par le dรฉsir des populations de se rapprocher des champs du Diรฉri. En outre, des populations venues de Halwar se sont implantรฉes ร Ndioum Diรฉri. Aprรจs la deuxiรจme guerre mondiale, lโagglomรฉration sโest รฉtendue avec la crรฉation au su d des villages de Diรฉdiouba et de Oulad Bรฉri. Ce sont les populations maures venues de Dar El barka en Mauritanie qui ont crรฉe ce village. Les chefs traditionnels de Ndioum portaient le titre de FARBA secondรฉs par les Maรฎssa issus de la plupart du temps de la famille des Sy. Lโorganisation du pouvoir reposait รฉgalement sur le Dialtabรฉ (chef des eaux) et sur le Diagodine (chef des esclaves). Pour les Nianganabรฉ, le chef portait le titre de Elimane secondรฉ par un Lamane (chef des terres). Malgrรฉ leurs relations poussรฉes avec les populations de Nianga, les maures avaient รฉgalement un pouvoir autonome dirigรฉ par un chef. Vers les annรฉes 70 ร la suite de la grande sรฉcheresse, des populations peules nomades vinrent sโinstaller ร proximitรฉ de Diรฉdiouba. Ndioum a abritรฉ lโune des premiรจres รฉcoles du Fout a crรฉes vers 1900 ร Ndioum walo dโabord puis transfรฉrรฉes ร Ndioum Diรฉri et construites en 1948 (actuelle รฉcole 1). La commune sโรฉtend ร partir de la poste jusquโร 2000m vers lโest, 3500m vers lโouest, 1320m vers le nord et 3780 vers le sud. La superficie communale de Ndioum est de 28,05km2 soit 2805ha dont 415,49ha occupรฉes seulement sur 14,8% en 2000. Dโaprรจs les projections, la superficie occupรฉe qui est de 415,49 passerait ร 440, 99 ha soit 15,72% de l a superficie communale en 2004. Cependant les populations jugent les limites de la commune au Delร de lโarrรชtรฉ officiel en fonction de leur vรฉcu quotidien. Elles estiment que leur domaine foncier sโรฉtale jusquโau bord du fleuve Sรฉnรฉgal au nord. Il est ร noter que ces terres appartenaient traditionnellement ร ces populations avant lโavรจnement de la loi sur le domaine national. Ces terres sont aujourdโhui sous la responsabilitรฉ de la communautรฉ rurale de Gamadji Sarรฉ. Mรชme le pรฉrimรจtre irriguรฉ de 620 ha se trouve hors du territoire communal.
Des cas de conflit majeur sont aussi observรฉs lors de lโexploitation aprรจs hivernage des champs du Diรฉri (cultures fluviales). On dรฉnombre Cinq quartiers ร Ndioum ร savoir ; Ndioum Diรฉri, Nianga, Ndioum walo, Djรฉdouba et Oulad Bery. Fondรฉ vers 800 aprรจs JC, Ndioum devient chef lieu dโarrondissement en 1960. En 1990, Ndioum est รฉrigรฉ en commune par le dรฉcret nยฐ 90-1135 du 08octobre 1990. Situรฉ dans la rรฉgion de Saint-Louis et dans le dรฉpartement de Podor Ndioum couvre une superficie de28, 05 km pour une densitรฉ de 26 habitants par ha. Sa population est passรฉe de 5578 ร 1998 ร 12703 habitants en 2004. Au dernier recensement administratif, la population de la commune est estimรฉe ร 13000 habitants et occupe essentiellement les quartiers traditionnels. Cette population est relativement jeune, les personnes รขgรฉes de moins de 20 a ns reprรฉsentent plus de la moitiรฉ de la population. Les personnes รขgรฉes de plus de 60 ans ne constituent que 6,3%. Lโanalyse par sexe montre une prรฉdominance des femmes avec 52% pour les tranches dโรขge adulte. La population est formรฉe principalement de halpular (95%), il yโa des Ouolofs et des maures. Le conseil municipal compte 30 membres dont 29 hommes et 01 femme, 98% des conseillers ont un niveau dโinstruction satisfaisant. Des commissions techniques fonctionnelles sont mises en place. Le budget annuel de la commune de N dioum pour lโannรฉe 2006 e st estimรฉ en recettes de fonctionnement ร 87 562 615 FCFA. Les principales recettes proviennent du m archรฉ central et des impรดts locaux. On note une รฉvolution positive du re couvrement des recettes dโune annรฉe ร une autre liรฉe essentiellement aux initiatives prises par la commune en partenariat avec la perception de Podor, par la mise en place dโune bonne stratรฉgie de mobilisation des ressources de la commune. La commune de Ndioum se trouve dans lโarrondissement de Gamadji Sarรฉ. Elle est limitรฉe au nord par le village de Gayo, au sud par le village de Abba, ร lโest par le village de Kahel et au sud par le village de Gamadji Sarรฉ.
NDIOUM apparaรฎt comme un centre ร caractรจre rural dominant. Les activitรฉs agricoles continuent dโavoir une grande importance. La ville exploite un pรฉrimรจtre irriguรฉ de 650 hectares et pratique les cultures de dรฉcrue et de sous pluie. En plus de lโagriculture, activitรฉ trรจs dynamique grรขce au fleuve, lโรฉlevage des petits ruminants (moutons et chรจvres) est pratiquรฉ dans les parcelles dโhabitation.
CADRE SPATIAL DES DEUX LOUMO
le site des deux localitรฉs
Lโespace dans lequel se situent les deux localitรฉs abritant les deux marchรฉs hebdomadaires est essentiellement plat. De Ndioum ร Madina Ndiathbรฉ, presque sur toute lโรฉtendue du dรฉpartement, on ne rencontre aucune formation รฉlevรฉe. Cette situation rend facile lโaccรจs aux deux localitรฉs et explique en partie lโimportance de ces marchรฉs.
Situation de NโDioum et de Madina Ndiathbรฉ
Du point de vue situation, position les deux localitรฉs se trouvent dans le mรชme dรฉpartement. Dโabord Madina Ndiathbรฉ est une localitรฉ trรจs stratรฉgique car รฉtant un carrefour donc le marchรฉ est un lieu de convergence de plusieurs vendeurs et clients et rencontre entre les populations de lโรฎle ร morphil et celles de la Mauritanie. Notre choix sโexplique par le souci de montrer lโimpact des รฉchanges frontaliers, le rรดle trรจs important du pont de Madina Ndiathbรฉ instaurรฉ tout rรฉcemment et lโintรฉgration trรจs rรฉussie et existante entre le peuple Sรฉnรฉgalais et celui de la Mauritanie. Cโest un marchรฉ qui se tient tous les samedis. Le marchรฉ de Ndioum est trรจs diffรฉrent de celui de Madina Ndiathbรฉ car il est trouve ร 2,5 km de la route nationale 2. Son accessibilitรฉ ne prรฉsente pas de problรจmes pour ceux qui empruntent la route mais les populations des villages du Diรฉri souffrent รฉnormรฉment de lโenclavement de leurs milieux. Les moyens de transport quโempruntent les vendeurs situรฉs le long de la route ne causent aucun problรจme. Par contre les vendeurs qui proviennent des villages enclavรฉs du Djรฉri รฉprouvent dโรฉnormes difficultรฉs pour acheminer leurs produits principalement le bรฉtail et le lait. Les moyens de transport pour ces populations sont les charrettes. L es vรฉhicules aussi assurent le transport. Cependant les billets pour se rendre vers ces marchรฉs sont dรฉcriรฉs par les passagers. Cโest un marchรฉ urbain qui ร un certain nombre de particularitรฉs dues ร sa gestion. Ce marchรฉ a lieu tous les lundis. Sa zone dโinfluence est trรจs vaste car polarisant un grand espace.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PROBLEMATIQUE
PREMIERE PARTIE : Prรฉsentation des deux localitรฉs abritant les loumo et de leur milieu environnant
CHAPITRE I : PRESENTATION DES DEUX LOCALITES
I/ CADRE SPATIAL DES DEUX LOUMO
II/les caractรฉristiques physiques
Chapitre II : Les caractรฉristiques humaines et les activitรฉs dominantes dans les deux localitรฉs
I/ Les caractรฉristiques humaines
II/LES ACTIVITES DANS LES DEUX LOCALITES
1/Les activitรฉs liรฉes au commerce
2/Les activitรฉs liรฉes ร lโadministration
3/Les activitรฉs liรฉes ร la boulangerie et ร lโartisanat
4/Les activitรฉs liรฉes au transport et ร la mรฉcanique
5/ Les activitรฉs liรฉes ร lโagriculture
6/ Les autres activitรฉs
III/LE MILIEU ENVIRONNANT ET SES INFLUENCES SUR LES LOUMO
Conclusion partielle
DEUXIEME PARTIE : LA VIE DES MARCHES
CHAPITRE 1 : Genรจse et caractรจres principaux des deux loumo
I/ GENESE DES LOUMO
II/ LES CARACTERES PRINCIPAUX DES ยซ LOUMO ยป
1. Marchรฉ hebdomadaire, foire et marchรฉ quotidien : les diffรฉrences et Les similitudes
2-Les caractรจres principaux des deux Loumo
CHAPITRE II : AIRES DโATTRACTION, TAILLE, PERIODICITE FONCTIONNEMENT DES LOUMO DE MADINA ET DE NโDIOUM
I/ AIRE DโATTRACTION DES LOUMO
II/ TAILLE DES DEUX LOUMO
III/ PERIODICITE ET FONCTIONNEMENT DES DEUX MARCHES HEBDOMADAIRES
1/ Pรฉriodicitรฉ
2/Fonctionnement des marchรฉs hebdomadaires
2-1 Lโorganisation et le dynamisme des marchรฉs
2-2 Les diffรฉrents acteurs des marchรฉs hebdomadaires
A / Les Commerรงants
C / Les transporteurs
D/Les autres catรฉgories dโacteurs
Tableau Nยฐ2 : origine gรฉographique des vendeurs
Tableau Nยฐ3 : Rรฉpartition des ethnies par rapport aux secteurs dโactivitรฉs
2-3 Les principaux produits vendus
Conclusion partielle
TROISIEME PARTIE : LES PRINCIPALES CONSEQUENCES DES DEUX MARCHES HEBDOMADAIRES
CHAPITRE 1 : LES PRINCIPALES CONSEQUENCES POSITIVES DES DEUX MARCHES HEBDOMADAIRES
I/LES CONSEQUENCES ECONOMIQUES, SOCIALES ET CULTURELLES DES MARCHES HEBDOMADAIRES
1/ Les consรฉquences รฉconomiques des ยซ loumo ยป
1.1. Les consรฉquences รฉconomiques des ยซ Loumo ยป pour les acheteurs
B. Les fripiers dans les ยซ Loumo ยป
Tableau Nยฐ6 : Somme moyenne gagnรฉe par chacun des 10 fripiers au cours dโun loumo
C/ Les vendeurs de fruits et lรฉgumes, de cรฉrรฉales et des boutiquiers
Tableau Nยฐ7: Somme moyenne gagnรฉe par chacun des 20 vendeurs de fruits au cours dโun loumo
Tableau Nยฐ8: somme moyenne gagnรฉe par chacun des 15 vendeurs de cรฉrรฉales au cours dโun loumo
Source : Mamadou Watt, enquรชte auprรจs des commerรงants
II/ LES AUTRES AVANTAGES DES DEUX ยซ LOUMO ยป
2. Les ยซ loumo ยป : facteurs dโintรฉgration des peuples
CHAPITRE II : LES PRINCIPALES CONSEQUENCES NEGATIVES DES LOUMO DE NโDIOUM ET DE MADINA NDIATHBE
I/ LES CONSEQUENCES DโORDRE SOCIO- NEGATIVES
1/ Le vol
2/ les agressions
3. La prostitution
II/ LES CONSEQUENCES DโORDRE ECONOMIQUES NEGATIVES
1. Les consรฉquences รฉconomiques nรฉgatives liรฉes aux produits de la contrebande
2. Les consรฉquences รฉconomiques liรฉes au vol de bรฉtail
III/ LES CONSEQUENCES NEGATIVES DโORDRE CULTUREL
IV/ LES CONSEQUENCES LIEES A LโENVIRONNEMENT ET AUX RISQUES DE CATASTROPHES
1. Lโinsalubritรฉ
2. La pollution
3. Lโencombrement causรฉ par les ยซ loumo ยป
4. Les risques de catastrophes liรฉes aux loumo
V/ LโAVENIR DES LOUMO DANS LA VIE REGIONALE
CONCLUSION GENERALE