LES MALADIES LIEES AU DYSFONCTIONNEMENT DE LA MEMOIRE

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Méthodes d’analyses des triterpènes 

Les triterpènes ; comme leur structure l’indique ; sont des composés de faible polarité étant donné le nombre faible de groupements polaires (-OH, COOH) en regard du squelette cyclique carboné très important.

Analyse par Infra-Rouge ( IR)

Le spectre Infrarouge permet de repérer les fonctions chimiques présentes comme les groupements cétones, alcool, acide carboxylique acétate, etc.…. qui caractérisent la plupart des triterpènes

Analyse par résonance magnétique nucléaire (RMN) :

Le spectre RMN-1H des triterpènes est peu spécifique. Il présente néanmoins une série de pics caractéristiques dans l’intervalle 0,7 ppm à 1.25 ppm, correspondant aux groupements méthyles. Le profil (nombre, multiplicité, déplacement) permet une orientation concernant le type et la série du noyau triterpénique L’examen de la région 2 à 6 ppm indique l’environnement auquel est soumis les protons fonctionnels (hydroxyle, double liaison,…).
Le spectre RMN-13C est plus précieux dans la détermination structurale des noyaux triterpéniques nous permet de bien mettre en évidence les 30 atomes de carbone qui constituent le squelette des triterpènes, et en particulier les groupements carbonyles, acide carboxylique et alcool, par leurs déplacements chimiques spécifiques (environ 210 ppm pour un carbonyle, 170 ppm pour un acide carboxylique et 70 ppm pour un alcool).

Activités biologiques

Les triterpènes sont caractérisés par une diversitéstructurale remarquable. Cette diversité chimique se traduit par des propriétés biologiques et pharmacologiques variées et des potentialités thérapeutiques dans les domaines les plus divers.
La palette des activités biologiques des triterpènes est incroyablement large et ont été résumées dans plusieurs articles.Les familles les plus intéressantes du point de vue de l’activité biologique sont celles des oIéanes, des ursanes et des lupanes.
Parmi les activités les plus importantes et connues, on peut citer :

Activités anti-inflammatoire

Mentionnées dans de nombreuses articles [23,31,38, 50,55] , des expériences sur des modèles animaux et des essais cliniques sur des humains ont confirmé l’effet anti-inflammatoire de plusieurs triterpènes tels que le lupéol , l’α et β-amyrine, l’acide boswellique ; l’acide ursolique, l’acide oléanolique…

Activités anti-cancéreuse

L’activité antitumorale de certains triterpènes comme l’acide bétulinique et le lupéol constitue l’une des propriétés biologiques les plus intéressantes. En effet, l’acide bétulinique a été indiqué possédant une activité cytotoxique spécifique au mélanome humain [45] et aussi une action chimiothérapeutique significative sur le cancer du colon, du foie, du sein, du poumon, des ovaires et sur les glioblastomes (cerveau) [36]. Le traitement au lupéol par contre a montré un effet préventif significatif, un potentiel anti prolifératif et apoptotique très prometteur pour la lutte contre le cancer de la peau. [37]

Activités antidysrythmique ; cardiotonique et vaso-dépresseur

Les résultats d’une étude ont conclu que les triterpènes tels que l’acide oléanolique et l’uvaol, peuvent offrir des traitements contre l’hypertension et les déficiences cardiaques [52].En effet ; l’uvaol administré à une dose de 40 mg/kg confère une activité anti-dysrythmique significative sur l’ischémie et la réperfusion arythmique.

Activités antioxydante

Selon une étude récente [7], le squalène ; un triterpène acyclique, possède un effet anti-oxydant significatif. Il permet le maintient de la défense anti-oxydante et l’atténuation des effets associés au vieillissement où les espèces oxygénées réactives sont les causes majeures.
On peut également mentionner les activités antioxydant de quelques triterpènes pentacylciques comme le bétulinol ou l’acide asiatique.

Activités immuno-modulateurs

Dans le cadre des recherches pour le développement de nouvelles agents anti-diabétiques ; l’acide ursolique ; en plus de ses effets anti-inflammatoires, antiallergiques et anticancéreux, a été reporté inhiber l’activité de la tyrosine phosphatase 1B, qui catalyse la phosphorylation des récepteurs à insuline et stimule la capture du glucose.
Une autre étude plus récente a montré que l’administration de l’acide ursolique chez des souris diabétiques diminuait significativement le taux de glucose dans le sang, induisant une amélioration de la tolérance au glucose et à l’insuline, comparativement aux souris diabétiques témoins. [28]

Activités neuroprotéctrices

Depuis ces dernières années ; plusieurs triterpènes ayant des activités neuroprotéctrices ont été intensivement étudiés. Parmi lesquels, on peut citer : l’acide asiatique, les ginesosides ; cannabioides, et tout particulièrement l’acide oléanolique et ses dérivés tel que l’hédéragénine[41], acide ursolique et ses dérivés; qui ont été démontrés posséder des effetsneuroprotecteurs lors des essaies in vitro [40] et des activités cytotoxiques contre l’induction des peptides β-amyloïde. Ces molécules peuvent être en effet trèsintéressantes grâce à leurs activités sur le système nerveux comme agents anti-Alzheimer.

Activités anti-VIH

Dans le cadre d’un programme de recherche systématique d’agents naturels antiviraux, il a été démontré que l’acide bétulinique et ses dérivés étaient actifs contre le VIH [22].
Faisant partie des AQUIFOLIACEAE, le genre Ilex comprend environ 150 espèces reparties dans le monde ; surtout dans les zones tempérées et humides ; dont l’espèce « Ilex mitis (L) Radlk »

Présentation botanique de la plante 

Classification

L’espèce Ilex mitis ; selon la classification systématique ; appartient hiérarchiquement et essentiellement à :
Règne : Plantae
Sous règne : Tracheobionta
Classe : Magniolopsida
Ordre : Celastrales
Famille : Aquifoliaceae
Genre : Ilex L
Espèce : mitis
Nom botanique : Ilex mitis (L) Radlkofer
Synonymes : Ilex monticola Tulasne / Ilex capensis Sondengam et Harv.

Description botanique

Plante ayant un goût amer ; Ilex mitis est tantôt un arbre polygami-dioique de 8 à 30m de haut avec un diamètre pouvant atteindre 40cm ; tantôt un arbuste très ramifié de 3 à 5 m de haut. Il est constitué d’une écorce grumeleuse avec des lenticelles sans fentes ; rhytidome de couleur marron verdâtre. Le bois est de couleur blanche : tendre et assez légère.
Les feuilles sont simples et persistantes, avec des alternes aux marges finement dentées munies de minuscules points pellucides noires. Le limbe est coriace ; microné ; à forme oblongue ou elliptique, parfois plus ou moins obovale. La face supérieure des feuilles est luisante et glabre de couleur vert sombre avec une nervure médiane en léger creux et une face inférieure de couleur vert jaunâtre. Les pétioles sont courts et sillonnés. Les stipules petites et latérales. Les inflorescences sont axilliaires ; en cymes ; parfois en fascicule formées de 3 à 7 fleurs.
Les fleurs sont de couleur blanches ; petites, hermaphrodites, régulières de type 4 ou 5 ; à sépales petits et dont les pétales sont courtement soudés à la base. Les étamines sont alternipétales à dehiscences longitudinales.
Les fruits sont charnus et de petites tailles, de forme arrondis globuleux distinctement couronnés par les restes du stigmate et de couleur rouges à pourpres à maturité. Les graines albuminées sont aplaties et renferment 4 à 7 noyaux.

Les travaux antérieurs sur la plante Ilex mitis (L) Radlk

Historique 

Ilex mitis fait partie des plantes répertoriées dans les grands travaux d’inventaires des plantes malgaches à usages ethnomédicaux. Connue surtout pour ses propriétés cicatrisantes ; plusieurs recherches ont fait l’objet de publications et de revues à son égard.
Dès 1910 ; HECKEL a fait paraître un premier document de base concernant Ilex mitis dans son livre « les plantes utiles de Madagasc ar »
En 1957 ; R.PERNET, G.MEYER et R.Bost ont signalé dans la revue « Pharmacopée de Madagascar », les propriétés cicatrisantes de la plante
.Les mêmes auteurs ; avec la signature d’autres che rcheurs (J. COURDURIER, F. DAOD NATHOO) mentionnent l’activité des extraits d’écorce de la plante contre le staphylocoque pathogène.
La même année ; un technicien enquêteur ethnobotan ique malgache très expérimenté de l’ORSTOM « R.Randrianasolo » confirm a les propriétés cicatrisantes de la plante tout en exaltant ses vertus. Cependant bien que ses propriétés furent mentionnées, les principes actifsn’ont pas été isolés.
De ces observations ; les premières recherches chimiques et cliniques sur la plante allaient débuter à Madagascar.
En 1975, des études chimiques et pharmacologiques ont été menées au laboratoire de Chimie Organique Structurale de l’E.E.S.S dirigé par le Professeur Jean Martin RAZAFINTSALAMA et son équipe. Les résultats ont permis d’identifier les principes actifs de Ilex mitis comme étant « des saponosides triterpéniques ».
En juillet 1977 ; les études poursuivies au Centre National de Recherches Pharmaceutiques (CNRP) ont permis d’identifier trois saponines ; notamment des « hétérosides triterpéniques » spécialement responsables de l’activité cicatrisante.
En 1979 ; des tests cliniques ont été entrepris par le Professeur ANDRIANJATOVO Joseph. De ces recherches aboutissent une thèse de doctorat d’état en médecine « Mise au point et étude clinique d’un nouveau cicatrisant extrait d’une plante Malgache : le RP079 Madagascariensis » présentée et soutenue publiquement par « RAKOTOARIVELO Zava Nirina » en 1982.
Tous ces études chimiques ; pharmacologiques et cliniques furent conclu par la formulation d’un médicament cicatrisant dénommé« Fanaferol » ; mise au point par CNRP à partir des feuilles de Ilex mitis. « FANAREFOL » provient du malgache FANAFODY FERY (remède contre plaies et blessures) et la terminaison « OL » rappelant la présence de fonct ions alcool sur les molécules actives du produit. Il a reçu l’autorisation de Mise sur le Marché(AMM) du Ministère de la Santé enregistrée sous le N°19627-SAN/SG/DPL en date du 24 Août 1984.
En 1985 ; un brevet d’invention en collaboration avec les Laboratoires Pierre Fabre ; intitulé « Ilexosides ; Extraits D’Ilex Mitis ; Procédé d’extraction et compositions pharmaceutiques et cosmétiques comportant des ilexosides » a été déposé.
En 1986 ; des études chimiques plus poussées ont permis de déterminer les structures des principes actifs du FANAREROL par RMN 13C.

Les constituants chimiques rapportés dans la littérature

Les études chimiques antérieures [42] ont fait mention de quelques métabolites secondaires identifiés et isolés à partir de la plante Ilex mitis (L) Radlk.

Les alcaloïdes

L’extrait brut sous forme de poudre brun-jaune cristalline obtenu par extraction à l’alcool des écorces de tige puis par macération avec de l’acide chlorhydrique ; alcalinisation et extraction au chloroforme a donné une réaction faible mais bien visible aux six réactifs des alcaloïdes Kraut,( Meyer, Goddefroy ; Vry-Sonnenschein ; tanin ; acide picrique) ; 0.15% d’alcaloïdes totaux ont été isolés et ont présenté 2 taches en CCM.

Les flavones et stérols

Une analyse systématique sur la quantité de lipides solubles à l’éther de pétrole a donné les résultats suivants :
1.5% dans les feuilles 1.4 % dans l’écorce
1.2% d’une huile jaune dans les racines
Ce qui suggère la présence de flavones et de stérol dans toutes les parties de la plante.

Les saponines

Le test de Liebermann- Burchard et l’indice de mousse très positifs en criblage phytochimique [15] ont supposé l’existence d’une quantité importante de saponines dans les écorces de tiges et les feuilles.
Mémoire de fin d’études Département Génie Chimique 21
Parmi les plus connus et faisant partie de ses principes actifs ; on peut citer 3 hétérosides isolés à partir des extraits de feuilles [5]; dénommés par :
Ilexoside I ;
Ilexoside II ;
Ilexoside III ;

Maladie d’Alzheimer

Définition et épidémiologie

Découverte en 1906 par un neuropsychiatre allemand le Dr Alois Alzheimer, la maladie d’Alzheimer est une affection du cerveau dite « neurodégénérative » caractérisée par une atrophie cérébrale due à unemort des neurones corticaux (et d’autres territoires). Elle entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales, en particulier de la mémoire et touche environ 0,5% des individus entre 60 et 70 ans, 3% entre 70 et 80 ans et 11% après 80 ans.
Selon les estimations [62], le nombre de personnes souffrant de démence à l’échelle mondiale était de 35,6 millions en 2010 et devrait doubler tous les vingt ans. A l’heure actuelle ; mieux comprendre la physiopathologie de la maladie afin de développer de meilleures stratégies diagnostiques et thérapeutiques est l’un des plus grands défis de la médecine du XXIème siècle.

Physiopathologie

Sur le plan physiophatologique, la maladie d’Alzheimer est la conséquence de la présence de 2 types de lésions [60] au niveau du système nerveux central (SNC) :

Les plaques amyloïdes

Les plaques amyloïdes sont des lésions sphériques, extracellulaires, principalement constituées de peptide β amyloïde (Aβ) sous forme agrégée. Ce peptide, issu de la dégradation physiologique de la protéine APP (amyloid-β precursor protein), existe sous 2 formes principales : Aβ40 et Aβ42 constitués respectivement de 40 et 42 acides aminés [46]. Le peptide Aβ s’accumule dans le milieu extracellulaire, formant des plaques séniles qui compriment les neurones et entrainent ainsi une diminution progressive des connexions synaptiques et la destruction des neurones par apoptose [57].

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Table des matières

Introduction
PREMIERE PARTIE:ETUDES BIBLIOGRAPHIQUES
CHAPITRE I : LES TRITERPENES
I. Définition
II. Classification structurale
II.1 Les triterpènes tétracycliques
II.2 Les triterpènes pentacycliques
III. Origine biosynthétique [6, 17,33]
IV. Méthodes d’analyses des triterpènes [26]
IV.1 Analyse par Infra-Rouge ( IR)
IV.2 Analyse par résonance magnétique nucléaire (RMN) :
V. Activités biologiques
V.1 Activités anti-inflammatoire
V.3 Activités antidysrythmique ; cardiotonique et vaso-dépresseur
V.4 Activités antioxydante
V.5 Activités immuno-modulateurs
V.6 Activités neuroprotéctrices
V.7 Activités anti-VIH
CHAPITRE II : ILEX MITIS (L) RADLK
I. Présentation botanique de la plante [42,43]
I.1 Classification
I.2 Description botanique
I.3 Répartition géographique et statut écologique
II. Utilisations de la plante Ilex mitis (L) Radlk [35]
II.1 En médecine traditionnelle
II.2 Autres utilisations
III. Les travaux antérieurs sur la plante Ilex mitis (L) Radlk
III.1 Historique [35, 48,5]
III.2 Les constituants chimiques rapportés dans la littérature
III.2.1 Les alcaloïdes
III.2.2 Les flavones et stérols
III.2.3 Les saponines
III.3 Activités biologiques connues
III.4 Données toxicologiques
III.5 Données cliniques
CHAPITRE III : LES MALADIES LIEES AU DYSFONCTIONNEMENT DE LA MEMOIRE
I. Considérations générales
II. Maladie d’Alzheimer
II.1 Définition et épidémiologie
II.2 Physiopathologie
II.2.1 Les plaques amyloïdes
II.2.2 La dégénérescence neurofibrillaires (DNF)
II.3 Différentes formes de cas de la maladie d’Alzheimer
II.4 Signes cliniques et diagnostic de la maladie
II.4.1 Les signes cliniques de la maladie d’Alzheimer
II.4.2 Le diagnostic
II.5 Les modalités de traitements
II.5.1 Les inhibiteurs de cholinesterase :
II.5.2 Les antagonistes des récepteurs NMDA (N-Méthyl-D-Aspartate)
II.5.3 Les médicaments des troubles non cognitifs :
II.6 La place des plantes médicinales dans le traitement de la maladie d’Alzheimer [14]
II.6.1 Aralia Cordiata T.(Araliaceae)
II.6.2 Centella Asiatica L. (Umbelliferae)
II.6.3 Gingko biloba L
II.6.4 Melissa officinalis L.
II.7 Les perspectives des traitements futurs
CHAPITRE IV : NOTIONS SUR LES FORMES GALENIQUES SOLIDES ORALES : CAS DES GELULES
I. Définition
II. Types
III. Composition
III.1 L’enveloppe
III.2 Le contenu
IV. Fabrication
IV.1 Fabrication de l’enveloppe
IV.2 Remplissage des gélules
V. Avantages et inconvénients
DEUXIEME PARTIE: ETUDES EXPERIMENTALES
CHAPITRE I : : EXTRACTION DES AGLYCONES A PARTIR DES FEUILLES DE Ilex mitis (L) Radlk
I. Préparation du matériel végétal
II. Extraction adoptée
II.1 Principe
II.2 Protocole d’extraction
II.2.1 Macération
II.2.2 Dépigmentation au charbon actif
II.2.3 Concentration
II.2.4 Précipitation
III. Résultats
IV. Résumé du protocole d’extraction d’aglycones
CHAPITRE II : ANALYSE PAR CHROMATOGRAPHIE SUR COUCHE MINCE DES PRECIPITES P OBTENUS
I. Principe
II. Description du procédé
II.1 Procédé
II.2 Résultats et discussion
CHAPITRE III : PURIFICATION ET ISOLEMENT PAR CHROMATOGRAPHIE SUR COLONNE DE GEL DE SILICE DES PRECIPITES P
I. Principe
II. Première étape : purification des précipités P par chromatographie sur colonne de gel de silice (CC)
II.1 Procédé
II.2 Résultats et discussion
III. Deuxième étape : Séparation du mélange d’aglycones
III.1 Procédé
III.2 Résultats et discussion
IV. Résumé du procédé de purification et isolement des aglycones par CC
CHAPITRE IV : VERIFICATION DES STRUCTURES DE NR1 ET NR2 PAR RMN 1H
I. Spectre RMN 1H de NR1
II. Spectre RMN1H de NR2
CHAPITRE V : FORMULATION DU MELANGE D’AGLYCONES (NR1 et NR2)
I. Matières premières
II. Formulation
III. Contrôle du produit
IV. Test d’efficacité
Conclusion
Références

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