Gรฉnรฉralitรฉs sur la pomme de terre
Les catรฉgories de la culture in vitro
Elles peuvent รชtre regroupรฉes en trois grandes catรฉgories :
La catรฉgorie de la culture in vitro Conforme
Il sโagit dโun mode de multiplication conduisant ร des individus pourvus de mรชme stock dโinformation hรฉrรฉditaire que la plante dโont ils sont issus NOZERAN( et BANCILHON, 1972).
La micropropagation
La micro-propagation in vitro apporte un progrรจs considรฉrable par rapport aux mรฉthodes traditionnelles avec un taux de multiplication de 100 ร 1000 fois plus รฉlevรฉ (OCHATTE, 2005). Cette technique permet la multiplication vรฉgรฉtative de plusieurs plantes alimentaires, mรฉdicinales, horticoles (BRETAUDEAU, 2006).
La micropropagation consiste en une prolifรฉration des bourgeons axillaires prรฉexistants sur lโexplant mรจre. Ceci offre une grande garantie de conformitรฉ gรฉnรฉtique et une bonne stabilitรฉ des caractรจres au cours des repiquages successifs (ZRYD et al., 1988).
Elle est ainsi employรฉe pour la production de pomme de terre de semence et pourla collection et la distribution du germoplasme dans le monde entier. A cette fin, des vitroplants indemnes de virus sont utilisรฉs comme produit de dรฉpart.
Lโanalyse molรฉculaire des vitroplants propagรฉs a prouvรฉ que la micropropagation donne des vitroplants gรฉnรฉtiquement stables (POTTERet JONES, 1991).
Les vitroplants de pomme de terre nโexigent pas dโhormones exogรจnes pour sโenraciner. En fait ils peuvent รชtre propagรฉs sur un milieu simple (VINTERHALTERet al., 1997).
La micropropagation in vitro est plus ou moins utilisรฉe dans la production de plantes conformes pour les premiรจres gรฉnรฉrations de multiplication. SelonLร (2001) pour produire des plantes gรฉnรฉtiquement modifiรฉes, la rรฉgรฉnรฉration doit donner des plantes conformes.
La microtubรฉrisation
Une autre approche pour la micropropagation de pomme de terre : cโest lโinduction des vitrotubercules. Ces derniers sont des tubercules de petite taille (4 ร 12 mm), encore appelรฉs microtubercules, produits en conditions stรฉriles au laboratoire ร partir de microboutures. Ces tubercules sont obtenus en plaรงant les microboutures e n conditions inductrices de tubรฉrisation : modification du milieu de culture, รฉclairage diminuรฉ, tempรฉratures plus basses. Les bourgeons forment alors des stolons รฉvoluant en microtubercules au bout de 2 ร 3 mois (LE HINGRAT , 1994).
Biotechnologie et Amรฉlioration de la pomme de terre Revue bibliographique
Figure nยฐ7 : Micropropagation et microtubรฉrisation de la pomme de terre par culturein vitro (dโaprรจs AMBROISE, 2002 ; HAะCOUR, 2002).
Biotechnologie et Amรฉlioration de la pomme de terre Revue bibliographique
Les facteurs influenรงant la microtubรฉrisation
La microtubรฉrisation est un processus physiologique complexe rรฉglรฉpar deux facteurs intrinsรจques et extrinsรจques.
Facteurs extrinsรจques
1- photopรฉriode: Lumiรจre et obscuritรฉ agissent conjointement par leur durรฉe et leurpรฉriode dโexposition. Cependant une meilleure tubรฉrisation est observรฉe quand les boutures sont mises sous des longues photopรฉriodes (16/8 h ; j/n) pour la micropropagation et sous des courtes photopรฉriodes (8/16 h ; j/n) ou une obscuritรฉ totale pour la microtubรฉrisation (SEABROOK et al., 1993).
2- lumiรจre: Les lumiรจres basses (6 ร 12 ยตmol m-2 s-1) associรฉes ร des courtes photopรฉriodes augmentent le nombre des yeux des microtubercules (GOPAL et al., 1997,1998).
3- tempรฉrature: Selon LECLERC et al., (1994) ; AKITA et TAKAYAMA (1994). Des faibles tempรฉratures de (15 ร 20ยฐc) stimulent la microtubรฉrisation et une tempรฉrature de 25ยฐc combinรฉe ร une concentration de 8% de saccharose donne un meilleur taux de tubรฉrisation (LEVY et al., 1993).
4- potassium: Le potassium nโa aucun effet inhibiteur sur le nombre de microtubercules ; par contre il a un effet stimulateur sur la masse et la taille de microtubercules et cela quand le milieu MS contient 40 ml de potassium (NAIK et SARKAR, 1998).
5- rapport nitrogรจne / carbone: Une faible provision de nitrogรจne induit la formation des tubercules en augmentant le rapport carbone/nitrogรจne (SATTELMACHER et MARSHNER, 1978), ce qui est de mรชme pour les microtubercules de sorte que lesfaibles concentrations de nitrogรจne et de nitrate dโammonium sont utilisรฉes pour amรฉliorerleur induction et leur croissance (ZERRABEITIA et al., 1997 ; SARKAR et NAIK, 1998).
On doit noter que le nitrate dโammonium est parmi les composants majeurs du milieu MS. 6- saccharose: Le saccharose est trรจs essentiel dans la culture in vitro de pomme de terre pour son effet sur la synthรจse de lโamidon qui est influencรฉe par :
โข Le haut potentiel osmotique dรป ร lโexcรจs du saccharose (KHURI et MOORBY, 1995),
โข Et son action enzymatique vu que le saccharose invertase a un effet direct sur la
formation des tubercules (ROSS et al., 1994).
Le saccharose est aussi utilisรฉ comme source dโรฉnergie et sahaute concentration a un rรดle dans la formation des microtubercules (STRUIK et WIERSEMA, 1999a), ce qui correspond avec les rรฉsultats de BHOJWANI (2001) oรน une meilleure tubรฉrisation est observรฉe avec une concentration de 8%.
7- nombre de nลuds par bouture: Dans la micropropagation, les segments uninodaux sont utilisรฉs pour augmenter le nombre de vitroplants et par consรฉquent celui de microtubercules. Par contre lโutilisation des segments plurinodaux (6 ร 10 noeuds par tig e) apparaรฎt plus efficace pour la microtubรฉrisation. En effet on observe que ces derniers tubรฉrisent plus rapidement et produisent des microtubercules volumineux par rapport ร c eux dโuninodaux (DONNELLY et al., 2003).
8- type de milieu: Le taux de tubรฉrisation diffรจre selon que le milieu soit solide ou iquidel. Dans lโรฉtude de XUAN CHUN PIAO et al., (2003) ils ont obtenu des meilleurs rรฉsultats avec lโutilisation de bioreacteur ; lโutilisation de ce dernier nโa pa s seulement donnรฉ un grand nombre de microtubercules par vitroplant mais elle a aussi donnรฉ une taille et un poids trรจs considรฉrable par rapport ร celui du milieu solide. De mรชme un milieu solide ร base de gรฉlirite (2g/l) donne de meilleurs rรฉsultats quโun milieu solide ร base de gรฉlose (6g/l) (NOWAK et ASIEDU, 1992).
9- facteurs de croissance:
a- gibbรฉrellines: Acide gibbรฉrellique retarde la formation des tubercules et stimule lโรฉlongation des stolons (OKAZAWA, 1967 ; VREUGDENHIL et STRUIK, 1989) ont observรฉ que le niveau de cette hormone diminue juste avant la tubรฉrisation.
b- cytokinines: Les cytokinines exogรจnes stimulent le processus de microtubรฉrisation (LIAN et al., 1998) et ร leur tรชte la BAP (DONNELLY et al., 2003). Selon LIAN et al., (1998) des meilleurs rรฉsultats ont รฉtรฉ obtenu en prรฉsence de BAP et deCC. En outre PALMER et SMITH (1969) ont montrรฉ que les Cytokinines tel que la Kinรฉtine et al BAP stimulent la formation des tubercules.
c- auxines: OBATA et SUZUKI (1979) ont observรฉ un niveau dโauxines trรจs รฉlevรฉdans les pointes des stolons pendant les premiers temps de formation des tubercules et il diminue quand les tubercules grandissent.
d- acide abscissique: KRAUS et MARSCHNER (1998) ont suggรฉrรฉ que lโABA peut inhiber lโeffet de gibbรฉrelline.
e- รฉthylรจne:Lโรฉthylรจne inhibe lโรฉlongation du stolon (VREUGDENHIL et STRUIK, 1989) et produit des tubercules morphologiquement incomplets et qui ne contiennent pas dโamidon (CATCHPOLE et HILLMAN, 1969). Cependant les traitements avec lโรฉthylรจne exogรจne sont utilisรฉs pour stimuler la germination des microtubercules en stade de dormance (SUTTLE, 1998).
f- acide jasmonique: Dans des รฉtudes rรฉcentes de (PRUSKI etal., 2002), lโutilisation de lโacide jasmonique ร une concentration de moins de 5 ยตm donnent un meilleur dรฉveloppement de racines et des tiges.
Tableau nยฐ6 : L es diffรฉrents facteurs de croissance et leurs propriรฉtรฉ
Facteurs intrinsรจques
1- position de lโexplant: Une meilleure tubรฉrisation est observรฉe chez les bourgeons de la partie basale, par comparaison aux bourgeons apicaux (CHARLES et al., 1995).
2- รขge physiologique du tubercule mรจre: Lโรขge physiologique du tubercule mรจre peut avoir un effet sur la production des microtubercules, cela correspond avec les conclusions de VILLAFRANCA et al., (1998) ; VREUGDENHIL et al., (1998) oรน ils ont obtenu un taux de microtubercules trรจs รฉlevรฉ et une croissance trรจs rapide lorsque le tuberculemรจre est vieux.
3- gรฉnotype:Les microtubercules se diffรฉrencient selon leur taille, leur รขge physiologique et leur durรฉe de dormance ; ce qui explique que la microtubรฉrisation est en fonction du gรฉnotype (TรBรRI et al., 1999 ; COLEMAN et COLEMAN, 2000).
Dormance
La dormance des microtubercules impose un dรฉlai supplรฉmentairede 6 mois. Elle dรฉpend principalement de la variรฉtรฉ, et le plus simple est dโutiliser la levรฉe naturelle de dormance, car les traitements utilisรฉs jusqu’ร maintenant nโont pas donnรฉ un rรฉsultat sans effet secondaire par exemple selon RANALLI (1997) ; STRUIK et WIERSEMA (1999b) : la rindine brรปle les microtubercules ร cause de leur petite taille et lโacide gibbรฉrellique risque de provoquer un allongement excessif en cas de surdosage.
Avantages
La production de vitrotubercules pouvait se substituer ร la mรฉthode actuelle du microbouturage avec les avantages suivants :
– Possibilitรฉ de stocker les microtubercules au froid pendant une longue pรฉriodeet de cette faรงon la conservation des gรฉnotypes et rรฉaliser ainsi des plantations dรฉphasรฉes soit sous abris ou en plein champ.
– Possibilitรฉ de pouvoir les planter mรฉcaniquement en plein champ (semoir de prรฉcision ร pois chiche), et possibilitรฉ dโenrobage (rรฉgulateurs de croissance, engrais et produits phytosanitaires) (OULD RAMOUL, 1997).
– Facilitรฉ de leur transport dโune rรฉgion ou dโun pays ร lโautre, particuliรจrement les pays souvent trรจs รฉloignรฉs demandeurs de plants de trรจs haute qualitรฉ.
– Production dโun tel matรฉriel exigeant moins de moyens matรฉrielsen infrastructures donc en principe moins onรฉreuse.
– Production et disponibilitรฉ des microtubercules ร nโimporte quelle รฉpoque de lโannรฉe.
– Ils peuvent รชtre directement semรฉs dans le sol.
– Problรจme de transmission de maladies รฉcartรฉ (en partie) vu queettec technique permet lโamรฉlioration de lโรฉtat sanitaire du matรฉriel vรฉgรฉtal utilisรฉ.
– Les microtubercules prรฉsentent lโavantage de pouvoir รชtre fabriquรฉs contreร saison par rapport aux boutures.
ย Inconvรฉnients
Cette technique prรฉsente cependant, certaines limites, ร savoir :
– La petite taille et lโorigine du tubercule confรจrent ร ce dernie r une fragilitรฉ et une sensibilitรฉ accrues aux attaques extรฉrieures.
– La levรฉe de dormance est assez lente et irrรฉguliรจre.
– Le ratio ยซ nombre de microtubercules / nombre de boutures ยป est relativement faible et mรฉrite dโรชtre augmentรฉ.
– Lโexigence dโune main dโoeuvre qualifiรฉe pour les repiquages axรฉniques et pour la rรฉcolte (DEZA, 1991).
Culture de mรฉristรจme
Dรจs 1952, George Morel de INRA de Versailles rรฉussite ร obtenirune plante entiรจre ร partir dโun mรฉristรจme (OCHATTE, 2005), et selon TEOULE, (1999) chez une plante virosรฉe la rรฉpartition du virus semble trรจs variable selon lโorgane, le mรฉristรจme en particulier est une structure trรจs protรฉgรฉe et est gรฉnรฉralement indemne de viruse. Lmรฉristรจme est un petit organe composรฉ de cellules mรจristรจmatiques ร division rapide ; il constitue le matรฉriel idรฉal de dรฉpart รฉtant donnรฉ que le mรฉristรจme se dรฉveloppe dโune maniรจre gรฉnรฉtiquementablest et rรฉduit le niveau dโinfection virale (ESPINOSA et al., 1992). Cette technique est donc utilisรฉe pour obtenir des plantes saines ร partir des plantes viroses (AUGE, 1992), surtout si il est associรฉ ร la thermothรฉrapie (GRIFFITHSet al., 1990).
Embryogenรจse somatique
Un apport important de la technique des cultures in vitro ร la biologie a montrรฉ que des cellules somatiques pouvaient produire des structures comparables ร des embryons, mรฉritant lโappellation dโembryons somatiques (MARGARA, 1984). Ces embryons peuvent se dรฉvelopper ร partir des cellules ร 2n chromosomes issues de feuilles , racines ou tige (BOCCON-GIBOD et JALOUZOT, 1989).Cependant lโembryogenรจse somatique est rarement utilisรฉe chez la pomme de terre (SEABROOK et DOUGLASS, 2000), et son utilisation est localisรฉe surtout pour la production de semences synthรฉtiques (REDENBAUGH, 1993 ; GRAYet al., 1995).
Conservation
La conservation est lโun des avantages de la culture in vitro. Cette technique nous a permis de conserver le matรฉriel vรฉgรฉtal pour une longue durรฉe jusquโamoment de son utilisation. Ce matรฉriel peut รชtre des cellules, des protoplastes, des cals, des vitroplants et des vitrotubercules. La conservation des vitroplants et des vitrotubercules peut se faire dans un milieu de conservation contenant le mannitol ร une tempรฉrature de 4 ร 6ยฐC et ร une photopรฉriode de 16 heures / jour (DODDSet al., 1991).Parmi les techniques de conservation : la cryoconservation. Cette technique reprรฉsente la conservation du matรฉriel vivant ร trรจs basse tempรฉrature. Gรฉnรฉralement, elle consiste ร stocker le matรฉriel vรฉgรฉtal dans lโazote liquide (-196ยฐC) ou dans les vapeurs dโazote(-150ยฐC). A cette tempรฉrature toutes les activitรฉs physico-chimiquesdes cellules sont interrompues (DUSSERT et al., 2002).
La catรฉgorie de la culture in vitro Non conforme
Ce procรฉdรฉ utilise un matรฉriel vรฉgรฉtal peu rรฉgulรฉ et le placeen conditions dรฉstabilisants les signaux ; on voit alors apparaรฎtre une variabilitรฉ importante (DEMARLY, 1985).
Haplomรฉthodes
Ces techniques ne dรฉmarrent pas des cellules somatiques mais de cellules gamรฉtiques (KASHA et KO, 1970 ; KELLER et AMSTRONG, 1979 ; DE BUYSER, 1980 in DEMERLY, 1985).Ce sont des cultures dโanthรจres(Androgenรจse) ou de microspores, ou de sacs embryonnaires ou ovaires(Gynogenรจse). Ces processus permettent dโobtenir des lignรฉes pures, en passant par lโhaploรฏdisation puis le dรฉdoublement (DEMARLY, 1985).
Chez la pomme de terre, espรจce tรฉtraploรฏde, lโutilisation des plantes haploรฏdes, donc diploรฏdes, que lโon appellera dihaploรฏdes (HD) est fondamentale ร cause de lโi mportance de sa variabilitรฉ gรฉnรฉtique, et de la facilitรฉ des croisements erspรฉcifiques,int car la plus part des pommes de terres sauvages sont diploรฏdes (BOCCON-GIBOD et JALOUZOT, 1989).
Variation somaclonale
Dโaprรจs NOWBUTH et al., (2005) on appelle variation somaclonale des modifications du phรฉnotype des plantes qui apparaissent le plus souvent lors de la rรฉgรฉnรฉration de nouvelles plantules ร partir de tissus dรฉjร diffรฉrencies.
LARKIN et SCOWCROFT, (1981) ont montrรฉ, ร lโissue dโun travail de recherche, quโil pouvait รชtre trรจs intรฉressant dโexploiter la variabilitรฉรฉnรฉtiqueg induite par certaines cultures in vitro, dans le but de crรฉation variรฉtale. Ils sโappuyaient sur quelques exemples modรจles comme celui de la pomme de terre et de la canne ร sucre oรน ils ont contribuรฉ ร faire adopter le terme de variation somaclonale, dรฉsignant toute variation gรฉnรฉtique induite par le seul fait de cultiver des tissus, des cellules, ou des organes qui ont pour objectif lโรฉtablissement de cellules dรฉdiffรฉrenciรฉes sous des conditions decultures in vitro dรฉfinies (WENZEL, 1994).
SNYDER et BELKNAP, (1993) ont observรฉ que les plantes de pomme de tere rรฉgรฉnรฉrรฉes prรฉsentent un faible niveau de variation somaclonale comparรฉe avec celles dรฉrivรฉes des protoplastes.
Les facteurs influenรงant la culture in vitro
La lumiรจre et la photopรฉriode
La lumiรจre est un facteur dรฉterminant pour la culture in vitro des plantes. Elle ร une grande influence de part la durรฉe dโexposition (photopรฉriode), selon HUSEY et STACEY, (1981). Dโautre part la longueur de jour qui affecte la vigueur et le dรฉveloppement des prolifรฉrations et la croissance des cals, cette derniรจre pourrait aussi contribuer ร la formation des cals (BRIGGS, 1964), de faรงon gรฉnรฉral le dรฉbut de croissance nรฉcessite une faible intensitรฉ lumineuse (500ร 1000 lux) avec 12 ร 16 heures de photopรฉriodes (BOMMENENI et JAUHAR, 2003). Lorsquโil sโagit de prรฉparer la plantule au rempotage en serre, il apparaรฎt souvent prรฉfรฉrable dโaugmenter lโintensitรฉ de lโรฉclairement (parexemple 10000 lux) (MARGARA ,1984).
ย La tempรฉrature
La tempรฉrature de beaucoup de chambres ร culture est constante de lโordre de 22ยฐ ร 25ยฐ C (MARGARA, 1984) mais selon Lร, (1994) des faibles tempรฉrature s de 15ยฐร 20ยฐ C stimulant la microtubรจrisation chez la pomme de terre.
Le support de milieux de culture
Les six macroรฉlรฉments nรฉcessaires ร la croissance (N, ,PS, K, Mg, Ca) sont absorbรฉs sous forme dโions (MARGARA ,1984). Le potassium occupe la premiรจre position, il existe dans le milieu sous forme de nitrate ou chlorure avec une concentration de 20 ล 30 mM, Il occupe la position du maรฎtre cation en relation dโune part avec la prรฉfรฉrence de lโabsorption qui lui vaut sa grande fusibilitรฉ complรจte dโune sรฉlectivitรฉ avecxclusione de dโautre part Na. Deuxiรจmement le phosphore est absorbรฉ sous la forme orthophosphorique (H2Po4 ouHPO4), les besoins de la croissance dans les cultures des tissus varient de 1-30Mm, il augmente la densitรฉ des racines. Pour le calcium, les besoins en cet รฉlรฉmentvarient de 1-3 mM, le rรดle du calcium, est le maintient de la structure cellulaire. Le magnรฉsium ร un rรดle de construction de la molรฉcule de chlorophylle et finalement les composรฉs azotiques qui reprรฉsentent la principale source dโalimentation azotรฉe (YVES, 1984).
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Table des matiรจres
Introduction
Revue bibliographique
I. Gรฉnรฉralitรฉs sur la pomme de terre
I.1. Historique de la pomme de terre
I.2. Taxonomie et origine
I.3. Description Botanique
I.3.1. Description de lโAppareil aรฉrien
I.3.2. Description de lโAppareil souterrain
I.3.2.1 Structure externe du tubercule
I.3.2.2 Structure interne du tubercule
I.4 Cycle de reproduction et physiologie
I.4.1. Cycle sexuรฉ
I.4.2. Cycle vรฉgรฉtatif
I.4.2.1. dormance
I.4.2.2. germination
I.4.2.3. croissance
I.4.2.4. tubรฉrisation
I.5. Variรฉtรฉs
I.6. Les exigences de la plante
I.6.1. Exigences climatiques
I.6.1.1. La tempรฉrature
I.5.1.2. La lumiรจre
I.6.1.3. L’alimentation en eau
I.6.2. Exigences รฉdaphiques
I.6.3. Exigences en รฉlรฉments fertilisants
I.7.Les maladies et les ennemies de la pomme de terre
I.8. Composition biochimique du tubercule
I.9. Production de la pomme de terre
I.9.1. Production mondiale
I.9.2. Production de la pomme de terre en Algรฉrie
II. Biotechnologie et Amรฉlioration de la pomme de terre
II.1. Historique de la culture in vitro
II.2. Les catรฉgories de la culture in vitro
II.2.1. La catรฉgorie de la culture in vitro Conforme
II.2.1.1. La micropropagation
II.2.1.2. La microtubรฉrisation
II.2.1.2.1.Les facteurs influenรงant la microtubรฉrisation
II.2.1.2.1.1. Facteurs extrinsรจques
II.2.1.2.1.2. Facteurs intrinsรจques
II.2.1.2.2. Dormance
II.2.1.2.3. Avantages
II.2.1.2.4. Inconvรฉnients
II.2.1.3. Culture de mรฉristรจme
II.2.1.4. Embryogenรจse somatique
II.2.1.5. Conservation
II.2.2. La catรฉgorie de la culture in vitro Non conforme
II.2.2.1. Haplomรฉthodes
II.2.2.2. Variation somaclonale
II.2.3. Les facteurs influenรงant la culture in vitro
II.2.3.1. La lumiรจre et la photopรฉriode
II.2.3.2. La tempรฉrature
II.2.3.3. Le support de milieux de culture
II.2.3.4. Le saccharose
II.2.3.5. Les vitamines
II.2.3.6. Les rรฉgulateurs de croissances
II.2.4.1. Lโorganogenรจse in vitro
II.2.4.1. La caulogรฉnรจse
II.2.4.2. La rhizogรฉnรจse
II.2.5.Les avantages et les inconvรฉnients de la culture in vitro
II.2.5.1. Les avantages de la culture in vitro
II.2.5.2. Les inconvรฉnients
II.3. Transformations gรฉnรฉtiques
II.3.1. Hybridation interspรฉcifique
II.3.2. Culture et fusion de protoplastes
II.3.2.1. culture de protoplastes
II.3.2.2. fusion de protoplastes
II.3.2.3. Diversitรฉ des produits de fusion
II.3.3. Transfert des gรจnes
II.4. Biotechnologie dans le schรฉma de sรฉlection de la pomme de terre
III. Nutrition minรฉrale des vรฉgรฉtaux
III.1. La composition minรฉrale des vรฉgรฉtaux
III.1.1. Les macroรฉlรฉments
III.1.2. Les oligoรฉlรฉments
III.2. Besoins en รฉlรฉments minรฉraux
III.2.1. Les รฉlรฉments nutritifs essentiels
III.2.2. Les รฉlรฉments nutritifs bรฉnรฉfiques
III.3. Le rรดle des รฉlรฉments minรฉraux et leur importance pour la plante
III.3.1. Le rรดle des macroรฉlรฉments
III.3.2. Le rรดle des oligoรฉlรฉments
Matรฉriel et mรฉthodes
I. Matรฉriel
I.1.Matรฉriel vรฉgรฉtal
I.1.1.Origine
I.1.2. Caractรจres descriptifs des gรฉnotypes
I.1.2. Germination des semences
I.1.3. Lavage des semences
I.2. Milieux de culture de micropropagation
I.2.1.Milieu ร base de produits chimiques
I.2.1.1. Prรฉparation des solutions mรจres des milieux de culture
I.2.1.2. Prรฉparation de la solution finale du milieu de culture
I.2.2. Milieu ร base de cendres
I.2.2.1. Prรฉparation des cendres
I.2.2.2. Prรฉparation des milieux
I.2.3. Milieu de culture de microtubรฉrisation
I.3. Stรฉrilisation
I.3.1. Stรฉrilisation du milieu de culture
I.3.2. La Stรฉrilisation des instruments
I.3.3. Stรฉrilisation des explants
I.3.3.1. Solutions stรฉrilisantes
I.3.3.2. Prรฉparation des explants de pomme de terre
II. Mรฉthodes
II.1.Mise en culture
II.1.1.Zone du travail
II.1.2. Repiquage des explants
II.1.2.1. Micropropagation
II.1.2.2. Microtubรฉrisation
II.1.3. Incubation des explants
II.1.3.1. Micropropagation
II.1.3.2. Microtubรฉrisation
II.2. Mesures effectuรฉes
II.2.1. Micropropagation
II.2.2. Microtubรฉrisation
II.3. Analyse statistique des rรฉsultats
Rรฉsultats et discussion
I. Micropropagation
I.1. La rhizogรฉnรจse
I.1.1. Nombre de racines principales
I.1.2. Longueur de racines principale
I.1.3. Nombre de racines secondaires
I.2. La caulogenรจse
I.2.1. Le nombre de tiges
I.2.2. La longueur de la tige
Table des matiรจres
I.2.3. Nombre de feuilles
I.3. Etudes des corrรฉlations
II. Microtubรฉrisation
II.1. Rhizogรฉnรจse
II.1.1. Nombre de racines
II.1.2. Longueur des racines
II.1.3. Poids des racines
II.2. Caulogรฉnรจse
II.2.1. Longueur de la tige
II.2.2. Nombre de noeuds
II.3. Microtubercules
II.3.1. Positions et formes
II.3.2. Aspect morphologique
II.3.3. Nombre de microtubercules par vitroplant
II.3.4. Diamรจtre des microtubercules
II.3.5. Poids des microtubercules
II.4. Etude des corrรฉlations
Disscussion gรฉnรฉrale
I. La micropropagation
II. La micotubรฉrisation
Conclusion et perspectives
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
RESUME
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