Les investisseurs du Golfe dans les villes maghrébines

Renforcement et diversification de l’investissement des Fonds arabes dans les capitales maghrébines

   Les investissements arabes originaires des pays du Golfe Persique ne constituent pas un phénomène totalement nouveau dans la région. En effet, les premières opérations d’investissement datent des années 1980. L’exemple le plus significatif, fut celui de l’association de l’Etat tunisien avec le groupe saoudien privé El Baraka en 1983 pour assainir le Lac Nord de Tunis, et développer un programme immobilier sur ses berges (Barthel, 2006). Toutefois, on note une nette accélération dans le rythme des investissements depuis le début des années 2000. Avant la fin de cette première décennie, les intentions d’investissement se sont renforcées et ont été largement couvertes par les médias dans les trois pays de la région. Si au départ, les investissements les plus importants se faisaient principalement dans l’agriculture, l’élevage, l’industrie, les hydrocarbures, les télécommunications, la finance, le sport et la gestion portuaire, force est de constater qu’actuellement, le tourisme et l’immobilier sont les secteurs les plus privilégiés. Cette diversification dans la stratégie qu’affichent les investisseurs arabes et que souhaitent les Etats maghrébins, se confirme par de nombreux exemples . Ainsi, l’ANDI a annoncé en 2009 que le groupe émirati EIIC comptait réaliser à Tiaret (à l’ouest d’Alger), la plus grande ferme laitière en Afrique. Dans le secteur de l’industrie, le même groupe investirait selon la même source, 6 milliards de $ afin de réaliser à Béni-Saf, un « village d’aluminium, c’est-à-dire une zone comprenant fonderie et unités de transformation du produit ». Une usine de câblage électrique devrait également être réalisée à Bouira à l’Est de la capitale. Dans l’industrie automobile cette fois, le fonds d’Abu Dhabi « Aabar Investments » a conclu, en 2009, avec les autorités algériennes un accord pour la réalisation d’usines de montage automobile dans différents lieux (Tiaret, Ain Smara et Oued Hamimine à Constantine). L’enveloppe financière de l’opération est estimée à 532 millions d’euros. Dans le secteur des hydrocarbures, figure au premier rang l’exemple de la raffinerie de pétrole de Shkira en Tunisie, en partenariat avec le qatari « Qatar Pétrolium ». Ce projet a été programmé en avril 2009, sous le règne du président déchu Zine-El-Abidine Ben-Ali. Il devait coûter 806 millions d’euros. Cependant, de nombreux projets semblent tarder à démarrer. Certains sont restés au stade d’intentions. Mais il est important de souligner que des opérations d’investissement se sont concrétisées dans la région. Parmi les projets les plus significatifs, on peut citer celui du secteur des télécommunications, et en particulier celui de la filiale El Watanyia Télécom créée par Qatar Telecom en Algérie en 2004. Cet opérateur, est devenu une référence de la téléphonie mobile dans le pays. Depuis quelques années, la société étend son champ d’action à d’autres secteurs comme l’événementiel. De ce fait, elle sponsorise de nombreux événements parmi les plus importants en Algérie, notamment dans le sport. Dans le domaine de la gestion portuaire, l’exemple le plus pertinent, reste celui de la société « DP WORLD », qui a eu une concession pour moderniser, agrandir et gérer pendant 33 ans, deux ports importants en Algérie (Alger et Jijel).

Comment inciter l’investissement étranger ? Entre allégements réglementaires et secteurs stratégiques de développement

   Nul ne doute que l’ouverture, la libéralisation économique et la relative stabilité politique des pays maghrébins, combinées à la stratégie de diversification économique esquissée par les investisseurs arabes du Golfes Persique, et à leur volonté de s’ouvrir à l’international, constituent les principaux facteurs qui ont conduit au déploiement des opérations d’investissement dans la région maghrébine. Néanmoins, d’autres facteurs, mais internes cette fois-ci, ont joué un rôle très important dans la matérialisation des projets d’investissement. C’est notamment le cas des stratégies de développement lancées par les gouvernements maghrébins, accompagnées de réformes juridiques et fiscales élaborées dans les trois pays, particulièrement ces dernières années. Dans ce contexte, la stratégie de développement initiée par le Maroc dès le début des années 2000, puis celle menée dernièrement en Algérie, donne une importance de tout premier plan au secteur touristique, en le baptisant axe majeur de développement économique. En outre, on note des politiques de développement plus axées vers les grandes métropoles, pour les rendre plus attractives, et favoriser leur insertion dans le réseau des grandes villes mondiales. Vient ensuite, le rôle des réformes et facilitations introduites dans les système législatifs et financiers dans le but de rendre les territoires plus attractifs pour les investisseurs étrangers. Les réformes, les mesures fiscales incitatives, et surtout les facilitations accordées aux partenaires étrangers, comme les exonérations des impôts pendant une certaine durée,confirment la volonté des responsables politiques maghrébins de faire des IDE une source extérieure importante dans le financement des projets de développement. Ces derniers, se sont d’abord concrétisés en Tunisie et au Maroc du fait d’une certaine stabilité politique, avant d’atteindre l’Algérie juste après la décennie noire des années 1990. L’Algérie, et en dépit des atouts qu’elle présente pour l’investissement étranger, fut pendant de longues années marginalisée du fait des conditions sécuritaires, sociales, économiques et surtout politiques. En effet, la décennie noire des années 1990, avait eu des répercussions très négatives sur son image internationale. Ce pays était considéré par l’ensemble des investisseurs comme un territoire à risques.

Villes et projets : des répercussions mitigées!

   L’analyse des projets réalisés et des documents produits par les maîtres d’ouvrage, soulève de nombreuses questions à la fois géographique, urbaine, architecturale et environnementale. En effet, la localisation des projets, les programmes réalisés ou affichés, ainsi quel’image véhiculée en matière de développement, d’internationalisation et de modernité, donnent à voir de nombreuses ressemblances avec les projets réalisés ces dernières années dans les pays émiratis. L’exemple le plus marquant demeure celui de Dubaï, ville importante des Emirats Arabes Unis, connue par la médiatisation de ses projets touristiques, notamment par la présence de l’hôtel Burdj-Al-Arab, l’un des plus luxueux et des plus « étoilé » du monde. Cette ville est connue, aussi, par le gigantisme de ses projets immobiliers comme Palm Island, presqu’île artificielle en forme de palmier, The World, archipel artificiel qui reproduit la carte du monde, la Dubaï Marina à l’architecture si particulière et démesurée, sans oublier l’immeuble le plus haut du monde, le Burj Khalifa. Ces projets, qui font la fierté des Emirats, ont pour objectif de devenir, d’ici quelques années, la première destination mondiale du tourisme de luxe et l’un des pôles mondiaux du tourisme familial et d’affaires. Les similitudes constatées sont si saisissantes que les médias locaux n’hésitent plus à utiliser des qualificatifs tels que « dubaitisation » pour désigner les projets lancés ou programmés au Maghreb. Ces traits de ressemblance nous poussent à nous interroger, non seulement sur ces nouveaux morceaux de ville qui se greffent aux tissus urbains maghrébins, mais aussi, sur les localisations choisies. Comment expliquer ce phénomène de « greffes urbaines » insérées exclusivement dans des sites de qualité tels que ceux des fronts d’eau? La localisation des projets dans de tels sites ne constitue-t-elle pas d’une part, une pression sur les ressources en eau dans une région connaissant déjà un stress hydrique, et une menace environnementale d’autre part, notamment par l’urbanisation de sites aux qualités naturelles et pittoresques inégalées ? Certes, la question de l’eau potable est centrale, néanmoins, celles de la pression sur les ressources naturelles, de l’évacuation et du traitement des eaux usées et de la gestion des déchets, le sont encore plus. Les pays du Maghreb sont-ils réellement armés pour faire face à l’ensemble de ces problématiques liées au développement durable?

Stratégies d’investissement et de diversification financière à l’internationale : entre outils financiers et objectifs visés

   Le recyclage des pétrodollars à l’échelle internationale a permis aux pays membres du Conseil de Coopération du Golfe de briller sur la scène économique mondiale, notamment ces dernières années. Cependant, si ce processus arrive à maturation et apporte réellement ses fruits aujourd’hui, il ne constitue pas une idée totalement nouvelle dans les politiques de diversification économique. La création des fonds d’investissement depuis les années 1950 le justifie.En effet, le premier fonds souverain, Kuwait Investment Authority (KIA) a été créé en 1953 par le Koweït dans le but d’investir les revenus de la manne pétrolière et ainsi,diversifier les avoirs financiers. Depuis, d’autres fonds souverains ont vu le jour dans les pays du Moyen-Orient. Cette situation peut être expliquée par la hausse spectaculaire des prix du pétrole et les excédents financiers enregistrés en conséquence, permettant aux responsables locaux de constituer des fonds financiers étatiques, outils indispensables à la mise sur rails des politiques d’investissement direct à l’international. Parmi les fonds créés, les plus importants44 sont celui des Emirats Arabes Unis, l’Abu Dhabi Investment Authority (ADIA) créé le 24 février 1977 par le premier président des EAU Zayed ben Sultan Al Nahyane et classé en tête de liste des fonds souverains du monde en 2008, avec une capitalisation de 875 milliards de $. A côté de Saudi Arabian Monetary Agency (SAMA) et du Qatar Investment Authority (QIA), fondé en 2005 et lequel avait eu à gérer 50 milliards de $ durant la même année. Différents par leurs ambitions et leurs fonctionnements, certains privilégient la méfiance en détenant des obligations comme le Saudi Arabian Monetary Agency tandis que d’autres préfèrent spéculer sur les marchés à l’instar d’ADIA et KIA, néanmoins, ces fonds souverains du Golfe présentent de nombreux points communs. En effet, ils constituent l’outil stratégique et financier de diversification des revenus pétroliers à l’international et visent la gestion de cette rente pétrolière sur le long terme, en prenant des participations dans des sociétés bien cotées en bourse, et en investissant dans des secteurs rentables à l’échelle mondiale comme l’immobilier, les infrastructures, l’industrie mais également le sport et la politique de la ville plus récemment. Les avoirs financiers ainsi diversifiés, développent une épargne permettant de faire face à un éventuel épuisement du pétrole, ou à tout évènement perturbateur pouvant occasionner la chute du prix du baril. Au même temps, ils rendent dépendante de l’économie mondiale celle des pays originaires des investissements. En parallèle, ils constitueront une épargne intergénérationnelle (Noramand, 2011), reflétant une solidarité avec les générations futures et une justice dans le partage des richesses nationales

Le Qatar et EAU: pays pionniers dans la conquête des marchés à l’étranger?

   Face au manque de statistiques officielles sur l’affectation géographique et sectorielle des fonds originaires des Emirats Arabes Unis et du Qatar dans le monde, et à l’opacité qui règne sur ce genre d’activités financières, nous avons tenté de remédier à cette situation à partir des coupures de presse récoltées depuis 2008, des articles tirés des revues économiques, des médias audiovisuels et enfin de certains sites spécialisés. Ainsi, nous sommes parvenus à construire une base de données, permettant non seulement de mettre la lumière sur l’affectation géographique et sectorielle des fonds publics et privés originaires des deux émirats mais surtout, de suivre temporellement leur évolution. Particulièrement à partir du milieu des années 2000, où un boom a été enregistré dans le rythme des investissements. En effet, bien que les IDE aient constitué un pilier principal dans les politiques économiques des deux émirats à partir des années 1990, les statistiques de la CNUCED, montrent qu’ils sont devenus réellement leur cheval de bataille depuis le milieu des années 2000. Les EAU enregistraient une nette avance par rapport à leur voisin le Qatar, dont les investissements à l’étranger sont restés considérablement faibles jusqu’au début des années 2000. Depuis, une légère augmentation dans le rythme des IDE a été enregistrée. Pour la même année 2000, on enregistre 17.75 millions de $ d’investissements qataris contre 423 millions de $ pour les EAU. Ces derniers restent leaders en la matière jusqu’à la veille de la crise économique de 2008, laquelle a inversé la donne et a eu des répercussions très négatives sur le rythme des investissements. En effet, les volumes sont passés de 15 milliards 820.30 millions de $ en 2008 à 2 milliards 722.90 millions de $ en 2009 pour les EAU, contre 3 milliards 657.77 millions de $ à 3 milliards 214.57 millions de $ pour la même période pour le Qatar. Si ce dernier a résisté au choc, c’est dû d’une part à la faiblesse des investissements qataris par rapport à ceux des EAU avant 2008. Il est indéniable que les EAU se démarquent par une expérience plus longue que celle de leur voisin, dont le fonds souverain n’a été créé qu’en 2005. Il est donc clair que les Emirats Arabes Unis avaient accroché à travers les politiques d’investissements directs à l’étranger pratiquées depuis les années 1990, leur économie à l’économie mondiale. En conséquence, le tremblement de cette dernière occasionne inévitablement des secousses dans le système économique des EAU.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Introduction générale
Première partie : les investisseurs du Golfe Persique dans l’économie mondiale
Introduction de la première partie
Chapitre 1 : Richesse, stratégies et segments économiques ciblés
Introduction
I-1-1-Richesses énergétiques et volonté de diversification: entre nouvelle économie et économie héritée
Origines géographiques et appellation
Economies des pays arabes du Golfe avant l’émergence de l’économie d’hydrocarbures
La découverte du pétrole et ses répercussions économiques, politiques et sociales
Le  »contre-choc » pétrolier, leçons et perspectives
I-1-2- Stratégies d’investissement et de diversification financière à l’internationale : entre outils financiers et objectifs visés
I-1-3- Les investisseurs des pays du Golfe à travers le monde: déploiement spatial et typologie des investissements
Affectation sectorielle différenciée
I-1-4- Le Qatar et EAU: pays pionniers dans la conquête des marchés à l’étranger?
Une affectation géographique et sectorielle parfaitement étudiée
Conclusion
Chapitre 2 : Les investissements locaux : une vitrine de la richesse énergétique?
Introduction
I-2-1- Investissements dans les pays arabes du Golfe Persique : entre objectifs et stratégies
Bahreïn, leader de la Finance ?
Le transport aérien : émergence de nouveaux hubs mondiaux !
Tourisme et sport : entre rentabilité et publicité
L’immobilier : une image de marque ?
I-2-2- L’investissement dans l’immobilier et réalisation des grands projets: l’exemple mythique de Dubaï
I-2-3-Capitalisation des expériences et exportation du savoir-faire vers le Maghreb
Identité urbaine des capitales du Golfe : entre importation des concepts urbains et leur exportation!
Conclusion
Conclusion de la première partie
Deuxième partie : Les investisseurs du Golfe dans les villes maghrébines
Introduction de la deuxième partie
Chapitre 3 : IDE du Golfe Persique au Maghreb : une situation de « sur mesure » ?
Introduction
II-3-1- IDE du Golfe au Maghreb : évolution, flux et affectation sectorielle
L’arrivée des IDE dans les pays du Maghreb : une situation contrastée ?
IDE des pays du CCG au Maghreb : complémentaires ou concurrentiels par rapport aux européens ?
Une affectation géographique et sectorielle différenciée
Affectation géographique : business ou affinités ?
Accroissement des IDE arabes au Maghreb : obligation ou volonté partagée?
Les montages financiers : une stratégie secrète ?
II-3-2- Axes de développement retenus par les pays maghrébins : entre réformes, stratégies et marketing territorial
Des réformes alléchantes et attractives
Le tourisme comme levier de développement
Développement métropolitain : une stratégie commune aux trois pays
Quête des sites métropolitains et rôle des grands projets urbains : l’avènement du marketing territorial au Maghreb
Conclusion
Chapitre 4 : Projets des capitales maghrébines : entre vitrines architecturales et greffes urbaines
Introduction
II-4-1- Des opérations anciennes récemment concrétisées
Présentation et genèse des projets
Aménagement de la Vallée du Bouregreg : une requalification enfin prometteuse
Projet d’aménagement de la Corniche de Rabat : réconciliation de la ville avec son littoral ?
Le Parc Dounya : plus ancien et plus important des trois projets algérois
Forum El Djazair et l’hôtel 5 étoiles d’EIIC : des projets récents mais tout aussi importants
Projet d’aménagement des Berges du Lac Nord de Tunis : projet pionnier à l’échelle du Maghreb ?
Projet d’aménagement du Lac Sud de Tunis : inspiré par la restauration de la partie Nord de la lagune ?
Tunis Financial Harbour : dernier projet conclu sous le règne de Ben Ali
Reprise d’anciennes opérations
II-4-2- Montages financiers, juridiques et techniques : au plus près du jeu d’acteurs
Réels montages financiers ou de simples bulles spéculatives ?
Le partenariat public-privé et les joint-ventures : plus anciens et plus répandus
Des montages financiers nouveaux mais de plus en plus pratiqués
Financements mixtes : vers des montages plus complexes
Quel est le financement réel des projets ?
Montages juridiques : diversification des conventions d’investissement et engagement des acteurs
Exemple de la Phase 1 du projet Saphira : analyse d’une Convention d’Investissement
Corniche de Rabat et Lac Nord de Tunis : engagements similaires des acteurs malgré  années de décalage entre les projets
Facilités administratives et allègements fiscaux
Montages techniques : entre internationalisation des conceptions et externalisation des maîtrises d’ouvrages
Création d’Agence pour l’Aménagement de la Vallée du Bouregreg : cadre juridique et fonctionnement!
Gestion et montage technique du projet : de la conception à la commercialisation
Qu-est-ce qu’un projet  »Royal » : conception et financement
Internationalisation de la maîtrise d’eouvre et externalisation de la maîtrise d’ouvrage : processus répandus depuis la montée en puissance des grands projets urbains
II-4-3-Importation de l’urbanisme émirati au Maghreb : entre gigantisme architectural, aménagement des fronts d’eau et greffes urbaines
Conclusion
Conclusion de la deuxième partie
Troisième partie : répercussions des projets d’investissements sur la ville maghrébine : perception, représentation et évaluation
Introduction de la troisième partie
Chapitre 5 : Greffes urbaines : les ruptures avec l’urbanisme existant
Introduction
III-5-1- Greffage de l’urbanisme « dubaïote » dans les tissus préexistants des capitales maghrébines
III-5-2- Morphologie urbaine : vers une standardisation des principes de la conception urbaine ?
III-5-3- L’aménagement des fronts d’eau et la projection des marinas : un symbole de l’urbanisme de luxe
III-5-4- Le zoning : répartiteur des espaces urbains
III-5-5- Morphologie du bâti : verticalité et transparence comme outils de marketingterritorial ?
Conclusion
Chapitre 6 : Des répercussions socio-spatiales économiques et politiques inquiétantes
Introduction
III-6-1- Durabilité des projets et menaces pour l’environnement : pression sur l’eau et les ressources naturelles
Comment satisfaire les besoins en eau pour les nouveaux projets ?
Quelle consommation pour des projets de luxe?
Pression sur les énergies : un risque réel de surconsommation et de pénurie
Le véhicule individuel comme moyen de transport privilégié
III-6-2- De nouvelles frontières urbaines : les formes d’exclusion par le haut et par le bas
Perception et représentation des autres opérations d’aménagement : vers une ségrégation socio-spatiale ?
III-6-3- Des répercussions économiques et politiques mitigées : entre discours et réalité
Conclusion
Conclusion de la troisième partie
Conclusion générale
Bibliographie
Annexes

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *