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L’environnement socio-économique de la région
Compte tenu de la pluviométrie, la présence de vastes plaines fertiles, des fleuves de Sambirano et de la Mahavavy et des sols d’origine volcanique de Nosy-Be et de la montagne d’Ambre, la Région DIANA a une importante potentialité agronomique.
Quant àa l’élevage, on y pratique l’élevage de zébutraditionnel, les bœufs, mais à un nombre insuffisant.
En général, l’artisanat est pris pour activité d’apoint. Il est caractérisé par l’utilisation de matières premières en bois et des ressources humaines sur place.
En matière halieutique, il a une potentialité certaine, principalement en crevettes. Néanmoins, cette potentialité se trouve limitée car il n’y a pas de grande firme qui exploite ces produits, et la technique des pêcheurs traditionnels reste peu innovatrice dans le district d’Ambanja, de même dan s la région toute entière. Pour ce qui est du produit de la ferme, le district possède une ferme comme de la pisciculture. Presque tous les habitants s’attellent à ce genre d’activité, mais à titre temporaire. La pêche constitue une activité aussi importante dans la région, dans la mesure où elle régénère des revenus assez importants pour les familles des pêcheurs.
L’insécurité est l’un des problèmes qui touchent al région. Cela empêche la population de vivre en harmonie et en paix, et c’est un handicap pour le tourisme. Ensuite, l’insuffisance des infrastructures sanitaires provoque l’augmentation du taux de mortalité infantile, ainsi que le taux de mortalité maternelle. L’insuffisance des matériels sanitaires dans les hôpitaux publics augmente le taux de mortalité pour les malades n’ayant pas de moyens de se faire soigner dans les hôpitaux privés. Toutefois, la présence d’une clinique dans la ville d’Ambanja apporte des soins appropriés à la population de la région toute entière. Le taux de mortalité de l’ensemble de cette région est inférieur à la moyenne pour Madagascar, qui est de 2,04. L’insuffisance des infrastructures routières ne motive pas les opérateurs à investir, car en période de pluie, la route est coupée et les zones basses de la localité sont inondées.
En outre, l’abandon précoce des élèves dans les écoles primaires déclenche la diminution du taux d’alphabétisation même si les jeunes veulent étudier pour sortir de l’ignorance.
Coté restauration et hôtellerie, la ville d’Ambanjane dispose que de cinq établissements pouvant accueillir des touristes étrangers et des autorités nationaux.
Ainsi s’arrête la section II. La section suivante r elate les caractéristiques du projet.
LES CARACTERISTIQUES DU PROJET
Les caractéristiques du projet dépendent de la fonction et du type d’activités choisies. Ce projet est basé sur la recherche de maximum de matières premières. Le produit sera l’huile et la vente des produits.
Ainsi, la section se divise en quatre paragraphes qui sont : la nature, les buts et les objectifs, les intérêts du projet, et l ’identité de l’entreprise.
La nature du projet
L’entreprise cherche toujours des profits, dès la culture jusqu’ à la vente d’huile produite. Il est donc, de nature commerciale. L’achat de matières premières s’effectue dans la région, auprès d’association paysanne ou de société partenaire.
Voilà la nature du projet, nous allons maintenant aborder les buts et les objectifs du projet.
Les buts et les objectifs du projet
Le présent projet a quatre objectifs principaux. Ce sont :
(i) Réaliser le maximum de bénéfice financier permettant de contribuer au développement économique de la Région ;
(ii) Créer des emplois en vue de la réduction du chômage ;
(iii) Préserver l’environnement naturellement ;
(iv) Produire du biocarburant pour alléger le coût de consommation en énergie.
Tels sont les buts et les objectifs du projet, quant à ses intérêts, ils font l’objet de la rubrique suivante.
Les intérêts du projet
D’abord, pour les producteurs, la culture de Jatropha peut faire bénéficier de plusieurs avantages. Comme c’est une plante qui peut pousser sur le sol pauvre, il est approprié à des terrains marginaux non exploités ; comme plantation pérenne, il requiert beaucoup d’efforts la première année, lorsde l’installation de la plantation, et il offre la possibilité de récolte pendant 40 ans. Elle permet aux producteurs d’obtenir un revenu additionnel en million d’Ariary avec un certain rendement de tonne de graines ou d’huile à l’hectare.
Le projet consiste à responsabiliser les communes dans les travaux de reboisement et dans la protection de l’environnement. Il vise surtout à augmenter la couverture forestière de Madagascar et à protéger les zones sensibles contre les actions néfastes des eaux, et du déboisement. Il incite la population locale dans la lutte contre les feux de brousse.
Pour assurer la réussite du projet, l’existence du système d’appui à la production permet aux producteurs d’obtenir les retombées positives: le programme d’appui BAMEX ou Business And Market Expansion pour l’information, la facilitation et aussi la promotion.
La société D1 (Growing Energy Solution), une société anglaise travaille avec le BAMEX, les opérateurs locaux et les producteurs (partage ses expériences internationales dans l’exploitation des plantations, par exemple en distribuant des semences, en les aidants à créer des pépinières, en assurant l’encadrement technique). Elle achètera les produits de jatropha sous forme de graines ou d’huile, et les transformera ensuite en biodiesel, par l’installation d’une raffinerie sur place. Un contrat de 10 ans est établi pour garantir l’achat des produits.
Tels sont les intérêts donnés à ce projet, il est temps de présenter l’identité de l’entreprise.
L’identité de l’entreprise
L’entreprise désirant exercer une activité économique doit se conformer au droit malgache et aux réglementations en vigueur. En général, la procédure de création d’une société dépend de son statut.
Dans le cadre de création de petites et moyennes entreprises, la SARL est la forme juridique la plus choisie car elle est souple et présente des avantages considérables :
– le montant minimal du capital s’élève à 200.000 Ariary composé d’apport en numéraire et en nature dont la valeur minimale d’une part sociale est fixée à 200 Ariary ;
– les associés peuvent exercer un contrôle direct et individuel sur la firme (plus de 2 membres) ;
– la responsabilité des associés est limitée à la hauteur de ses apports.
Au vu de la présentation de la filière, du milieu de son implantation et des caractéristiques du projet, l’on juge utile de s’enthousiasmer à la culture de Jatropha. Une telle situation fait appel à l’étude du marché y afférent. Le chapitre II ci-après traite cela.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : L’IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I. LA PRESENTATION DU PROJET
SECTION I. LA PRESENTATION GENERALE DU PROJET
1111 L’historique du projet
1112 L’origine et la classification de Jatropha
SECTION II. LA PRESENTATION DU MILIEU D’IMPLANTATION
1121 La délimitation de la région
11211 La typologie sous-régionale
11212 Le relief et le paysage
11213 La géologie
11214 Le climat
11215 Les sols et végétations
11216 La population
1122 L’environnement socio- économique de la région
SECTION III. LES CARACTERISTIQUES DU PROJET
1131 La nature du projet
1132 Les buts et les objectifs du projet
1133 Les intérêts du projet
1134 L’identité de l’entreprise
CHAPITRE II. L’ETUDE DU MARCHE
SECTION I. LA DESCRIPTION DU MARCHE
1211 Le domaine d’exploitation du projet
1212 La clientèle cible
1213 La part du marché visé
SECTION II. L’ANALYSE DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE
1221 L’analyse de l’offre
12211 La situation de l’offre internationale
12212 La situation de l’offre nationale
1222 L’analyse de la demande
12221 La situation de la demande
12222 L’évaluation du besoin du marché
SECTION III. LA POLITIQUE ET LA STRATEGIE DE COMMERCIALISATION
1231 Le marketing mix
12311 La politique de produit
12312 La politique de prix
12313 La politique de promotion
12314 La politique de place (distribution)
1232 La stratégie de commercialisation
CHAPITRE III. LA THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET CRITERES D’EVALUATION
SECTION I. LES OUTILS D’EVALUATION DU PROJET
1311 La Valeur Actuelle Nette (VAN)
13111 La définition et la formule
13112 L’interprétation
1312 Le Taux de Rentabilité Interne (TRI)
13121 La définition et la formule
13122 L’interprétation
1313 L’Indice de la profitabilité (Ip)
13131 La définition et la formule
13132 L’interprétation
1314 Le Délai de Récupération des Capitaux Investis (DRCI)
13141 La définition et la formule
13142 L’interprétation
SECTION II. LES CRITERES D’EVALUATION DU PROJET
1321 La pertinence du projet
1322 L’efficacité du projet
1323 L’efficience du projet
1324 La durée de vie du projet
SECTION III. L’IMPACT DU PROJET
1331 L’impact économique
1332 L’impact social
1333 L’impact environnemental
DEUXIEME PARTIE : LA CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I. LA TECHNIQUE DE REALISATION
SECTION I. L’ETUDE D’EXPLOITATION
2111 Les conditions de croissance
21111 La condition climatique
21112 La condition édaphique
2112 L’étude de la plantation
21121 La technique culturale
211211 L’installation de la plantation
211212 L’entretien
21213 L’irrigation
21214 La récolte
21122 Le traitement des graines
211221 La collecte des graines
211222 La préparation des graines
211223 Le stockage des graines
SECTION II. LE PROCESSUS D’EXTRACTION ET LES MATERIELS DE PRODUCTION
2121 Le processus d’extraction
2122 Les matériels de production
21221 Les ressources physiques
212211 Le planning de plantation
212212 Les matières premières
212213 Les matériels nécessaires aux travaux de production
21222 Les ressources humaines
21223 Les ressources financières
SECTION III. LE CONTROLE DE QUALITE ET LES NORMES
2131 Le contrôle et la qualité
2132 Les normes
CHAPITRE II. LA CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
SECTION I. LA CAPACITE DE PRODUCTION
SECTION II. LE PLANNING DE PRODUCTION ET DE VENTE
2221 Le planning de production de graines
2222 Le planning de production d’huile
2223 Les chiffres d’affaires prévisionnels
2224 Les chiffres d’affaires des quatre années restantes
SECTION III. LE PLAN DE CONSOMMATION DE MATIERES PREMIERES
2231 La dépense de pré exploitation
2232 La dépense en matières premières
2233 Le coût des emballages
CHAPITRE III. L’ETUDE ORGANISATIONNELLE DES ACTIVITES
SECTION I. L’ORGANIGRAMME ET L’ORGANISATION ADMINISTRATIVE
2311 L’organigramme
2312 L’organisation administrative
23121 L’organisation juridique
23122 L’organisation fonctionnelle
231221 La mission du personnel
2312211 Le Gérant
2312212 Le Responsable Administratif et Financier
2312213 Le Responsable Commercial
2312214 Le Responsable Exploitation
2312215 Le Chef d’équipe
2312216 Les ouvriers
2312217 Le chauffeur
2312218 Le gardien
SECTION II. LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
2321 L’effectif du personnel
2322 Les charges du personnel
23221 La fixation de la rémunération
23222 Le montant de la rémunération
23223 Les charges du personnel
2323 La politique de développement du personnel
23231 La formation du personnel
23232 La motivation du personnel
SECTION III. LE CHRONOGRAMME D’ACTIVITES
TROISIEME PARTIE : L’ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I. LES INVESTISSEMENTS, LE FINANCEMENT ET LE COMPTE DE GESTION
SECTION I. LES INVESTISSEMENTS
3111 Le coût des investissements
31111 Le terrain
31112 Les infrastructures
31113 La récapitulation des investissements
3112 Les amortissements
SECTION II. LE FINANCEMENT
3121 La structure de financement
3122 Le remboursement d’emprunt
SECTION III. LE COMPTE DE GESTION
3131 Le compte des charges
31311 Les matières premières
31312 Les autres approvisionnements
31313 Les charges externes et autres
31314 Les charges du personnel
31315 Les impôts et taxes
31316 Les charges financières
31317 La dotation aux amortissements
31318 Les Impôts sur le Bénéfice des Sociétés (IBS)
31319 Les charges imprévues
313110 La récapitulation des charges
3132 Le compte des produits
CHAPITRE II. L’ETUDE DE FAISABILITE ET L’ANALYSE DE RENTABILITE
SECTION I. LE COMPTE DE RESULTAT
3211 La Capacité d’Autofinancement (CAF)
3212 Le Cash-flow
SECTION II. LE BILAN
3221 Le bilan de départ
3222 Le fonds de roulement
3223 Le bilan prévisionnel
SECTION III. LE PLAN DE FINANCEMENT
CHAPITRE III. L’EVALUATION ET LES IMPACTS DU PROJET
SECTION I. L’EVALUATION ECONOMIQUE
3311 La notion de la Valeur Ajoutée (VA)
3312 Le ratio de la performance
3313 L’Excédent Brut d’Exploitation (E.B.E)
3314 Le résultat net
3315 La rentabilité des investissements
SECTION II. L’EVALUATUATION FINANCIERE
3321 Les critères d’évaluation
33211 La Valeur Actuelle Nette (VAN)
33212 Le Taux de Rentabilité Interne (TRI)
33213 L’Indice de profitabilité (IP)
33214 Le Délai de Récupération des Capitaux Investis (DRCI)
3322 Selon les outils des critères d’évaluation
33221 La pertinence du projet
33222 L’efficacité du projet
33224 La durée de vie du projet
SECTION III. L’EVALUATION SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE
3331 L’évaluation sociale
3332 L’évaluation environnementale
3333 Les impacts du projet
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGAPHIE
ANNEXES
LISTE DES TABLEAUX, FIGURES ET SCHEMAS
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