LES INTOXICATIONS MEDICAMENTEUSES DANS SA FORME TYPIQUE

LES INTOXICATIONS MEDICAMENTEUSES DANS SA FORME TYPIQUE

Projet, rapport de stage, et mémoire de fin d’études EPIDEMIOLOGIE DES INTOXICATIONS AIGUES MEDICAMENTEUSES DANS LA VILLE DE TULEAR en PDF

LES APERÇUS PHARMACOLOGIQUES

Forme galénique orale Les deux formes les plus rencontrées dans notre étude Forme liquide : Elle est très attractive pour les enfants, dans le cas des intoxications accidentelles.

* solutés buvables : une préparation obtenue par dissolution d’une ou plusieurs substances dans un solvant tel que : Eau, alcool…substance active et peu toxique, volume délivré relativement important par exemple : 150 ml, 200 ml ; y compris l’ampoule buvable autocassable. Si la substance active est toxique : le volume délivré est faible : 30 ml, 45 ml.
* solutés-retards : suspension buvable conçue pour avoir une libération lente du principe actif
* sirop est une préparation aqueuse contenant une forte proportion de sucre, ce qui leur donne une consistance et assure leur conservation : – sirop simple qui sert à préparer d’autre sirop, et ne contient pas de principe actif – sirop édulcorant ou sirop correcteur de goût utilisé pour masquer la substance médicamenteuse ayant un goût amer – sirop sédatif de la toux : sirop codéiné
* potion : soluté aqueux édulcoré avec un sirop afin de leur donner un goût agréable, la potion est essentiellement magistrale
* Comprimé : ce sont des préparations obtenues par compression du principe actif avec des excipients capable d’assurer une certaine solidité. Cette forme forte en usage concerne les intoxications volontaires -comprimé effervescent : soluble au contact de l‘eau Avec des excipients
Feuille de papier plié en PAQUETS Feuille pliée et scellée : SACHETS
Formée de 2 cupules de pain azyme, collées : CACHETS Formée par l’emboîtement de 2 demi-capsules à parois rigides : GELULES
Ne s’absorbant pas avec le médicament S ‘absorbant avec le médicament
Poudres non agglomérées mais à grains libres dont chaque unité de prise est contenue dans une enveloppe
-comprimé dragéifié ou dragée dont le revêtement (cire, couche de sucre, aromatisé et coloré) facilite l’ingestion et dissimule le goût. -comprimé à délitement retardé : entérosoluble, non détruit par le suc gastrique. -comprimé retard proprement dit, dont la libération dans le temps est retardée pour espacer la prise médicamenteuse.

Absorption digestive : Après administration orale le médicament passe dans la circulation générale. Facteurs influençant la résorption : nous n’allons citer que quelques-uns : *Formes galéniques : il se transforme en solution pour être absorbé, ainsi la forme liquide passe plus rapidement dans le sang que la forme solide. *Alimentation : certains médicaments sont mieux absorbés à jeun ex : digitoxine… ; elle augmente la rétention gastrique, la nature du repas (riche en protide, en graisse..) et influence de différente façon cette absorption. *Etat physiologique ou pathologique :  La grossesse diminue la résorption de certains antibiotiques.  L’insuffisance cardiaque réduit la résorption de nombreux médicaments.  Toutes maladies digestives sont susceptibles de modifier le passage dans le sang du médicament, par la variation du contact avec la muqueuse intestinale, c’est le même processus qui se produit pour la grêle, l’estomac ou le colon réséqué. *Thérapeutiques associées : L’opiacé, l’anti-dépressif, la digoxine par diminution du transit Le Métoclopramide augmente la résorption du paracétamol par accélération de la vidange gastrique *la modification du pH modifie l’ionisation des médicaments et fait varier l’absorption 2. Distribution : Dans le plasma le médicament se trouve sous deux formes : -forme libre: se distribue dans le tissu par liaison sur récepteur spécifique, sa concentration conditionne l’importance de l’effet qui soit pharmacologique ou toxique, pharmacologiquement cette forme est disponible pour le métabolisme et l’excrétion -forme liée aux protéines : notamment à l’albumine, elle est pharmacologiquement inerte et représente les formes de stockage et de transport.

Facteurs de fixation protéique : Médicament acide faible ou neutre a une affinité beaucoup plus forte pour les protéines plasmatiques, exemple : clofibrate. Médicament basique a une affinité supérieure aux tissus, exemple : chlorpromazine, imipramine, quinidine.  Caractère de la diffusion tissulaire : la concentration globale tissulaire varie selon la nature du médicament et selon la nature du tissu considéré : le nombre et l’affinité du récepteur, la taille et surtout la vascularisation ; on distingue : les tissus très vascularisés tels que le cœur, les poumons, les reins, le cerveau, les glandes endocrines, les autres sont peu vascularisés. Ainsi le foie par son volume et sa vascularisation reçoit la majeure partie des médicaments. 3. Métabolisme ou biotransformation : Phase pendant laquelle les médicaments subissent la transformation chimique qui se fait au niveau de nombreux tissus, mais la majorité d’entre eux est métabolisée au niveau du foie. Les conséquences de la biotransformation sont : – Conversion d’une substance active en un métabolite inactif. – Conversion d’une substance active en un métabolite actif. – Conversion d’une substance inactive en un métabolite actif. Il y a diverses réactions qui interviennent, aboutissant à la formation d’un dérivé plus facilement éliminé et souvent dénué de toute activité pharmacologique ou toxique : C’est la classique fonction de la détoxification du foie, ceci limite dans le temps, la durée d’action des médicaments. Néanmoins, le métabolisme hépatique aboutit à la formation de dérivés toxiques qui se fixent par des liaisons irréversibles ; c’est la cause de la lésion du foie, exemple : paracétamol.

 Excrétion des médicaments a Effet du premier passage gastro-intestinal : Sous l’effet d’enzymes de l’estomac et/ou la flore intestinale, de nouvelles réactions enzymatiques se font lors du passage par la muqueuse : le médicament est métabolisé dans la lumière gastro-intestinale d’où sa perte possible. b-Effet du premier passage hépatique : Après résorption, le médicament atteint le foie par la circulation porte. Les hépatocytes captent certains médicaments dès le premier contact et les transforment en métabolites, puis le foie excrète les métabolites conjugués dans la bile qui passe par la suite dans l’intestin où la partie liposoluble sera, de nouveau, réabsorbée. Le reste repasse dans la bile, c’est le cycle entero-hépatique. c – Elimination rénale : Les produits de conjugaison synthétisés dans le foie passent dans les cellules hépatiques vers la bile mais aussi vers le sang. Ils sont filtrés au niveau du glomérule et seront éliminés dans l’urine. C.

Effets médicamenteux en fonction de la dose : (6) (7) (8) II faut souligner que l’effet placebo, réponse psychologique et/ou physiologique à un geste thérapeutique, est présent lors de l’administration de tout médicament. 1. Dose infra-thérapeutique : Il n’existe aucun effet thérapeutique, seulement des effets indésirables dose-indépendants. 2. Dose thérapeutique : Avec l’existence d’une plage posologique selon l’indication, simultanément des effets secondaires nocifs ou souhaités pourraient avoir lieu. Pour une dose à proximité de la plage posologique entraînant des échecs thérapeutiques, des effets graves peuvent devenir persistants, irréversibles ou réversibles à longue échéance et mettre la vie en danger ; c’est une exclusivité de la liste des médicaments dits « à dose critique » (6) 3. Dose supra-thérapeutique : Dans 95% des cas, l’ingestion de médicament à doses supérieures aux doses thérapeutiques, n’est pas obligatoirement toxique (7) ; mais peut être létale. – Autres effets (5) (8) (9) :

● Effets indésirables à dose-indépendante qui sont des réponses inattendues et rares, elles surviennent de façon imprévisible sur un sujet donné, elles ont souvent des bases génétiques ou immunologiques : les réactions idiosyncratiques apparaissant en l’absence de toute sensibilisation. Il y a une diminution de la clearance du produit ou une production accélérée du métabolite hépatotoxique (10), des réactions allergiques et des intolérances ; des manifestations allant d’une légère réaction urticarienne au grand choc ou décollement cutané parfois mortel. (11)
● Effets consécutifs aux mécanismes non immunologiques mais qui sont des réactions toxiques, liées aux surdosages et aux effets pharmacologiques appelés effets indésirables. Il existe des réactions anaphylactoïdes et phototoxiques. (12) (13)

Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie LES INTOXICATIONS MEDICAMENTEUSES

Étudiant en université, dans une école supérieur ou d’ingénieur, et que vous cherchez des ressources pédagogiques entièrement gratuites, il est jamais trop tard pour commencer à apprendre et consulter une liste des projets proposées cette année, vous trouverez ici des centaines de rapports pfe spécialement conçu pour vous aider à rédiger votre rapport de stage, vous prouvez les télécharger librement en divers formats (DOC, RAR, PDF).. Tout ce que vous devez faire est de télécharger le pfe et ouvrir le fichier PDF ou DOC. Ce rapport complet, pour aider les autres étudiants dans leurs propres travaux, est classé dans la catégorie ETUDE DIAGNOSTIQUE CLINIQUE ET PARACLINIQUE DES INTOXICATIONS où vous pouvez trouver aussi quelques autres mémoires de fin d’études similaires.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport gratuit propose le téléchargement des modèles gratuits de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

LES INTOXICATIONS MEDICAMENTEUSES DANS SA FORME TYPIQUE

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
RAPPELS THEORIQUES ET REVUE DE LA LITTERATURE
I – DEFINITION ET GENERALITE
II – LES APERÇUS PHARMACOLOGIQUES
A. Forme galénique orale
B. Pharmacocinétique
C. Effets médicamenteux en fonction de la dose
III – LES INTOXICATIONS MEDICAMENTEUSES DANS SA FORME TYPIQUE
Circonstance de survenue
IV – ETUDE DIAGNOSTIQUE CLINIQUE ET PARACLINIQUE DES INTOXICATIONS AIGUËS MEDICAMENTEUSES
A. Famille des psychotropes
B. Antihistaminique
C. Antalgique
D. Antiparasitaire
E. Anti-helminthiase
F. Hormonaux
G. Antispasmodique musculotrope à visée digestive et non associé
H. Laxatif
I. Antiémétique
V – PRISE EN CHARGE DE L’INTOXIQUE
A. Extra-hospitalière
B. A l’hôpital
C. Psychothérapie
DEUXIEME PARTIE METHODOLOGIE ET RESULTATS
I – OBJECTIFS
II – RECRUTEMENT DES PATIENTS
A. Cadre d’étude
B. Matériels
C. Type d’étude
D. Sélection des patients
III – LES RESULTATS DE NOTRE TRAVAIL
A. Cadre d’étude
B. Fréquence
C. Profil de l’intoxiqué
D. Etude clinique
TROISIEME PARTIE COMMENTAIRE ET SUGGESTION COMMENTAIRES
I – SUR LA METHODOLOGIE
A. Cadre d’étude
B. Type d’étude
C. Sélection de la population d’étude
D. Critère de classement
II – SUR LES RESULTATS
A. Centres d’étude
B. Fréquence
C. Profil de l’intoxiqué
D. Etude clinique
SUGGESTIONS
I – SELON LES MOTIFS DE L’INTOXICATION
A. Intoxication volontaire
B. Intoxication accidentelle
C. Mesures communes
II – SUR LES PORTEES ET LES LIMITES DE LA VALIDITE DE NOTRE ETUDE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

Télécharger le rapport completLES INTOXICATIONS MEDICAMENTEUSES DANS SA FORME TYPIQUE

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *