LES INTERPRETATIONS ET LES POLITIQUES ÉCONOMIQUE À TRAVERS DE LA COURBE INFLATION – CHOMAGE

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Politique monétaire

Dans la théorie des prix précédent, l’analyse de la relation entre la quantité de monnaie et le niveau de prix dépend des cinq difficultés énoncées par Keynes. L’inflation n’est donc pas un problème en soi mais au contraire présente des avantages.
Lorsque la monnaie est assez abondante, l’unité de salaire s’élève, à long terme les mouvements du niveau des prix sont toujours orientés à la hausse, et lorsqu’elle est assez rare, des moyens qui ont été trouvés pour en augmenter la quantité effective. Les moyens sont des politiques monétaires mis en place par les autorités administratives comme la Banque Centrale.
D’une part, l’instrument de la politique monétaire est facile à mettre en oeuvre, car dans une économie de marché, le gouvernement ne peut pas décréter une baisse de salaire monétaire alors que la banque centrale peut manipuler la quantité de monnaie. Mais, une politique monétaire stimule davantage l’activité parce qu’une augmentation de la masse monétaire n’a pas sur les anticipations des agents en matière de prix les même effets qu’une baisse des salaires. Si la quantité de monnaie augmente, les agents anticiperont, sans doute, une accélération d’inflation alors que si les salaires monétaires diminuent, ils anticiperont un ralentissement de l’inflation. L’investissement dépend du taux d’intérêt réel, définie comme la différence entre le taux d’intérêt monétaire et le taux d’inflation anticipé.
D’autre part, la politique de baisse des salaires monétaires se heurtent à des obstacles qui ne viennent pas freiner les effets de la politique monétaire. De ce fait, il sera davantage stimulé par un accroissement de l’offre de monnaie que par une baisse des salaires monétaires, même si ces deux politiques avaient les mêmes effets sur le taux d’intérêt monétaire.
Keynes détermine que dans une situation de chômage, la baisse des salaires monétaires n’est pas la politique approprié pour rétablir le plein emploi.

La construction de l’analyse du chômage chez Keynes

Il nous faut d’abord retracer comment Keynes va développer une analyse du chômage qui ne serait pas fondé sur une théorie du marché du travail.

L’analyse de la période 1920-1930

L’économie Britannique connait une récession marquée en 1920-1922 avec un taux de chômage supérieur à 20%. Une reprise a effectué en 1923 mais le taux de chômage ne passera sous la barre de 10% en 1924. Pendant cette période, les employeurs vont exercer une pression à la baisse sur les salaires qui se heurte à la résistance des syndicats. En 1922, Keynes considère l’idée que les salaires monétaires sont plus rigides que les prix. Puis dès 1923, il ajoute le rôle d’incertitude et le manque de confiance dans l’avenir au premier rang des causes du chômage. Keynes suggère trois types d’actions plus importantes: d’abord, l’action par la monnaie, puis, il suggère aussi de contrôler l’accroissement de la population. Enfin, il évoque la nécessité d’une action volontaire des pouvoirs publics.
Keynes reprend le rôle des facteurs monétaires et les facteurs psychologique en1924 mais en insistant aussi sur le détournement de l’épargne nationale qui est investie à l’étranger dans l’opération peu productive.
Keynes explique comme dernière, le retour à l’étalon-or se dissimule une politique délibérée d’augmentation du chômage comme moyen de pression sur les salaires monétaires. D’après le chômage de masse en 1930, il montre la relation entre l’épargne (S) et l’investissement (I) S=I. Le chômage résulte d’un retard de l’investissement sur l’épargne. Il mobilise l’analyse du multiplicateur de Richard Kahn pour faire sa démonstration.

Les ambiguïtés de la théorie générale

Keynes s’oppose la vision classique, en parlant qu’il accepte la courbe de demande de travail mais rejette la courbe de l’offre de travail. Il n’y a pas donc d’équilibre sur le marché du travail, même de sous emploi. Keynes s’oppose à la théorie du « Professeur Pigou », il rappelle que cette théorie accepte l’existence d’un chômage de frottement et du chômage volontaire, mais ignore la possibilité d’un chômage involontaire4.Keynes définit qu’« il existe des chômeurs involontaires si, en cas d’un légère hausse des prix des biens de consommation d’ouvrière par rapport aux salaires nominaux, l’offre globale de main d’oeuvre disposé à travailler aux conditions courantes de salaire et la demande globale de main d’oeuvre aux même condition s’établissent toutes deux au dessus du niveau antérieur de l’emploi »5. Il y a chômage volontaire si le salaire réel d’équilibre sur le marché du travail est inférieur au salaire de réservation pour une partie des travailleurs, c’est-à-dire au niveau du salaire réel en dessous du quel le travailleur préfère se retirer du marché. Toutefois, il ne suffit pas de dire à quelle condition un chômage involontaire existe, il faut aussi expliquer la cause. Dans le chapitre 3 de la théorie générale, Keynes précise « ce n’est donc pas la désutilité marginale du travail, exprime en salaires réels, qui détermine le volume de l’emploi (…). Ce sont la propension à consommer et le montant de l’investissement nouveau qui détermine conjointement le volume de l’emploi et c’est le volume de l’emploi qui détermine de façon unique le niveau des salaires réel, non l’inverse. Si la propension à consommer et le montant de l’investissement nouveau engendre une demande effective insuffisante, le volume effective de l’emploi serait inférieur à l’offre de travail qui existe en puissance au salaire réel et en vigueur (…)6.
Keynes explique alors le chômage du marché vers celui de l’équilibre du marché des biens et services avec l’interaction de la monnaie.

Caractéristique de la courbe

A partir de la graphique 1 ci-dessus, il y a 4 caractéristique à ressortir : d’abord, la relation est décroissante ou lorsque le taux de chômage est faible, les hausses de salaires sont importantes et au contraire lorsque le taux de chômage est élevé, les hausses des salaires sont faible ou peut être négative. Dans l’équation cette caractéristique est traduite par le signe moins devant le paramètre c présumé positif.
Ensuite, la relation est non linéaire : ce qui veut dire que la variation des salaires n’est pas constante selon les niveaux de chômage. Lorsque le taux de chômage est élevé, les salaires sont relativementrigides à la baisse, au contraire, lorsque le taux de chômage est faible. Les salaires sont fortement flexibles à la hausse. Donc, la pente est variable.
Puis, la relation est stable d’où on peut constater une relation continue, un taux de chômage donné ne correspond pas qu’à une seule variation du salaire nominale. Cette stabilité est montrée aussi par la forme et par la position de la courbe qui est constant en tous points du plan.
Enfin, l’existence du NAWRU ou Non AcceleratingWages Rate of Unemployement ou la courbe qui coupe l’axe des abscisses en un point, c’est le taux de chômage non accélérateur de salaires nominaux, correspondant à un taux de chômage de 5,5% alors la stabilité des salaires nominaux au Royaume Unis au cours de la période considéré nécessite 5,9% de chômage.

La courbe de Phillips et la courbe Inflation- Chômage

Des différents économistes ont interprété rapidement la relation de Phillips. Une première limite de la courbe de Phillips originelle est de ne pas pendre en compte l’évolution des prix dans la détermination des salaires. La littérature «moderne» ré-estimé la courbe de Phillips en utilisant des méthodes économétriques standards, et en introduisant explicitement une variable de croissance des prix.

Relation Inverse: Paul Samuelson et Robert Solow

Cette approche ci-dessus a été suivie par RichardLipsey(1960) qui assimile la hausse des prix: c’est l’interprétation de la courbe de Phillipspar Lipseyen parlant la relation entre le taux d’inflation et le taux de chômage. Dans cette même période, Paul Samuelson et Robert Solow(1960) mettaient en évidence la même corrélation négative entre l’inflation et le chômage au Etats-Unis. La méthode d’estimation utilisée par Samuelson et Solow est tirée des travaux de Richard Lipsey (1960) d’où l’équation suivant :
pt=b0+b1(1/U)+b2(1/U2)t+et
Où p est le taux d’inflation mesurée.
Et U est le taux de chômage.

Politiques économiques keynésiennes sur la courbe de Phillips

Les keynésiens montrent deux principe à travers de la courbe de Phillips court terme, le choix en matière politiques économique se réduisant à l’alternative laissé par la courbe de Phillips ; à moyen et long terme, la composante structurelle du chômage qui n’est pas lié à l’inflation pouvaitêtre réduite par une politique approprié de l’emploi.
Toutefois, le gouvernement a le choix d’un arbitrage entre évolution du taux de chômage et évolution du taux d’inflation. En fait, la courbe de Phillips a incité les keynésiens dans leur politique de relance basées sur une baisse des taux d’intérêt qui augmentait l’investissement par le recours à l’emprunt. En outre, s’il y a un risque d’inflation à cause de la réduction du taux d’intérêt et du coût d’argent, il devra réduire le chômage à travers de l’augmentation de la demande de travail ; sous condition qu’il y ait anticipation erroné de la part des agents économiques. En effet, la politique de désinflation accroitra le taux de chômage.

La courbe de Phillips des nouveaux keynésiens (NKPC)

Au milieu des années 1990, une nouvelle génération de la courbe de Phillips est apparue dans l’analyse de la politique monétaire la courbe de Phillips des nouveaux keynésiens(NKPC)10. C’est une relation entre l’inflation et d’une part une variable réelle et d’autre part l’inflation anticipé. Le NKPC regroupe les novelles modélisation de la dynamique du taux d’inflation prenant appuis sur les hypothèses d’anticipation rationnelles et l’existenced’une fraction dans l’économie. Cette nouvelle réflexion keynésienne présente l’inflation comme un phénomène tourné vers la future, directement associé aux comportements optimisateurs des agents économiques.

L’ajustement des prix

Les observations microéconomiques de Bils Et Klenow (2004) reconsidèrent d’arbitrage déçut par la nouvelle courbe de Phillips keynésienne. On distingue trois grandes catégories de liens de consommation ou trois marchés sur lesquels règnes différentes modalités d’ajustement des prix. D’ailleurs, la fréquence d’ajustement des prix est dans la somme endogène, d’où une forte compétition de marché entraine une hausse de la sensibilité des prix optimaux des firmes au prix affiché par leurs concurrents. En effet, une hausse du degré de compétition de marché conduit à des plus fréquents ajustements des prix et donc à un moins important degré de rigidité nominale dans l’économie considérée.
L’hypothèse d’ajustement des prix peut se révélé trop restrictive pour l’analyse de la dynamique de l’inflation de la cadre des nouveaux modèle keynésienne. Le fait de rendre endogène le paramètre (α) devrait conduire à une plus grande flexibilité dans la dynamique des prix et permettre une meilleure prise de compte de la persistance de l’inflation.

La courbe de Phillips avec des anticipations rationnelles

Par définition, les anticipations d’inflation sont égales à la somme de l’inflation future et d’une erreur d’anticipation. L’économie peut dévier de son état d’équilibre, mais seulement si les agents font des erreurs de prédiction. Ces erreursétant supposées non systématiques, l’économie oscille aléatoirement autour de son état d’équilibre. L’efficacité de la politique monétaire sur le produit intérieur brute n’apparait que si la politique menée n’a pas été anticipée, ou alors pas totalement. Ce résultat est appelé la «proposition d’inefficacité de la politique monétaire»11.

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Table des matières

PARTIE I :
CHAPITRE I: THEORIE GENERALE D’INFLATION-CHOMAGE
Section 1 : Théorie Keynésienne de la Monnaie
1-1 Théorie de prix
1-2 Politique monétaire
1-3 Importance du taux d’intérêt
Section 2 : Analyse Keynésienne sur l’emploi
2-1 La construction de l’analyse du chômage chez Keynes
2-1-1L’analyse de la période 1920-1930
2-1-2Les ambiguïtés de la théorie générale
2-2 La vision des Keynésiens
2-2-1 La théorie du chômage chez les keynésiens
2-2-2 La présence du chômage involontaire
Section 3 : La courbe de Phillips
3-1 La courbe de Phillips originelle
3-1-1 Equation linéaire
3-1-2 Caractéristique de la courbe
3-2 La courbe de Phillips et la courbe Inflation- Chômage
3-2-1 Relation Inverse: Paul Samuelson et Robert Solow
3-2-2 Politiques économiques keynésiennes sur la courbe de Phillips
3-2-3 La courbe de Phillips des nouveaux keynésiens (NKPC)
3-2-3-1 L’ajustement des prix
3-2-3-2 La courbe de Phillips avec des anticipations rationnelles
CHAPITRE II: LES INTERPRETATIONS ET LES POLITIQUES ÉCONOMIQUE À TRAVERS DE LA COURBE INFLATION – CHOMAGE
Section 1: Les interprétations de la courbe de Phillips
1-1 Selon la critique monétariste
1-1-1 Les fondements de l’analyse monétariste
1-1-2 Les courbes de Phillips selon Friedman
1-2 Arbitrage inflation-chômage
1-2-1 Arbitrage inflation-chômage
Section 2: Elargissement vers une problématique concernant les politiques économiques
2-1 Des théories s’attachant à la politique économique
2-2 Incompatibilité ou conflit entre politique budgétaire et monétaire
2-2-1 politique budgétaire et monétaire
2-2-2 Balance entre politique budgétaire et monétaire
PARTIE II :
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE CHOMAGE ET L’INFLATION
Section 1: L’inflation
1-1 Définition de l’inflation
1-2 Types d’inflations
1-3 La mesure de l’inflation
1-3-1 Indice des prix à al consommation
1-3-2 Par le déflateur de PIB
1-4 Représentation de l’inflation sur le graphique de l’année 2005-2015
Section2 : Définition et typologies du chômage
2-1 Définition du chômage
2-2 La mesure du chômage :
2-3 Les différentes formes du chômage :
2-3-1 Le chômage de mobilité ou frictionnel :
2-3-2 Le chômage conjoncturel :
2-3-3 Le chômage structurel :
2-3-4 Le chômage technique :
2-3-5 Le chômage saisonnier :
2-4 Représentation du chômage sur le graphique de l’année 2005-2015
CHAPITRE II: ESTIMATION DES RESULTATS
2 -1 Présentation des données
2-2 Interprétation des résultats
CONCLUSION
LISTE DES ANNEXES
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE

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