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La mise en commun
Il faut tout d’abord se demander si elle est utile, si un bilan est véritablement nécessaire (au cycle 1 surtout).
La mise en commun devient utile du fait des différents apports de chaque groupe, chacun peut arriver à une conclusion différente et on se dirige alors vers un débat qui nécessitera des élèves une argumentation, une explication et un questionnement de la part de tous pour arriver à une conclusion finale collective.
La mise en commun d’un travail en groupe permet aux élèves de donner un sens à ce qu’ils ont fait, elle permet de leur montrer que nous, en tant qu’enseignant prenons en compte ce qu’ils disent, ce qu’ils ont cherché par eux-mêmes. Et qu’au final ce n’est pas nous mais les élèves eux-mêmes qui construisent leurs savoirs.
Enfin M. Barlow nous dit que « la mise en commun peut tenir à sa forme plus qu’à son contenu : il faut intéresser les élèves ! »[Barlow p39]. Et pour cela il peut y avoir plusieurs moyens qu’une simple mise en commun orale ou un élève porte parole de son groupe résume la recherche en 10 min et en restant à sa place. Les autres risquent de perdre rapidement le fil, de s’ennuyer et surtout les groupes resteront focalisés sur leur propre recherche et ne la mettront pas en lien avec les autres.
On peut donc « donner vie » à une mise en commun en impliquant les élèves complètement et tous ensemble. Au lieu d’un exposé oral on peut demander une mise en commun écrite sous forme de synthèse ou de « tract », sous forme « iconique » comme j’ai pu le voir en cycle 2 (schéma, affiches…), ou encore sous forme « théâtrale ou verbale (slogan…) ». Le but est de stimuler les élèves, qu’ils aient envie d’entendre ce que les autres ont à dire, ce que eux ont à dire…
Il existe quelques idées (non exhaustives) citées par M. Barlow ou encore par H. Przesmycki pour des mises en commun permettant de « redistribuer la parole »[Barlow p40/41 ; Przesmycki p104]:
– Le panel de discussion (débat entre les rapporteurs d’un groupe au lieu de passer un par un, puis entre tous les membres du groupe classe).
– La tortue (débat entre les rapporteurs qui échangent leur place avec un des membres de son groupe qui veut prendre la parole, le rôle n’est donc pas attribué définitivement à un seul individu du groupe et tout le monde peut prendre la parole mais sans parler tous en même temps).
– Travail par intergroupes (après la première phase du travail en groupe on éclate les groupes d’origines pour en former de nouveaux où chaque participant devra débattre de ce qu’il a vu dans la première phase).
– Intercommunication rotative (on est dans le même principe que la forme précédente sauf que le mélange se fait pendant le travail en équipe. Un membre d’un groupe reste un certain temps puis, à un signal, change de groupe. Cette forme permet l’apport d’idées nouvelles, de créativité. Elle est donc la bienvenue en arts plastiques, en résolution de problèmes…).
– Le Philips 6.6 (très bien pour le temps de parole, 6 groupes parlent entre eux d’un sujet lancé par l’enseignant pendant 6 minutes, tout le monde reste à sa place, on se tourne seulement et un rapide résumé est fait devant le groupe classe).
Les limites de ce travail en groupe
En plus du groupe de travail, on peut aussi voir le groupe de niveau qui se différencie également du groupe de besoin. Il faut faire attention à bien faire la distinction entre ces trois groupes notamment le groupe de besoin et le groupe de niveau :
– Le groupe de besoin est un groupe homogène qui réunit des élèves qui peuvent avoir des niveaux différents mais une ou des difficulté(s) en commun à travailler ou à améliorer. Ils auront la même tâche leurs permettant de progresser mais à faire chacun de son côté (rien n’empêche l’entraide bien sûr)… Ce sont des groupes qui changent donc souvent puisque certains peuvent être plus rapides que d’autres. Ils apprennent à leur rythme. Ce groupe peut être autonome ou guidé par l’enseignant.
– Le groupe de niveau, comme son nom l’indique regroupe un petit nombre d’élèves du même « niveau », ce qui sous-entend donc des groupes de « niveau élevé », de « niveau moyen » et de « niveau faible ».
Ces deux types de groupes ont été le sujet de nombreuses critiques. Le groupe de besoin est à mon sens nécessaire mais ne mérite pas l’appellation de « groupe » puisque comme il est dit précédemment « ils auront la même tâche à faire mais chacun de leur côté », ce qui va à l’encontre de la définition même d’un travail de groupe. Quant au groupe de niveau il catégorise les élèves à des places précises et génère au final des groupes homogènes. « Les forts » avanceront ensemble pour devenir encore plus fort et mépriseront les « faibles ». L’écart entre les « forts » et les « faibles » ne fera que s’accroître au lieu de se réduire et les élèves ne travailleront pas vraiment ensemble au final. Ils ne confronteront pas leurs points de vue et c’est pour éviter cela que la pédagogie différenciée, notamment le travail en groupe, doit se mettre en place aujourd’hui.
Il faut aussi faire attention à l’entente entre élèves, à ce qu’il n’y en ai pas un seul qui « dirige » les autres, prenne les décisions tout seul et les impose car le travail en groupe s’en verrait affecté et ne remplirait plus sa fonction de construction des apprentissages auprès de chaque participant. C’est ce que j’ai pu observer lors d’une séance de français en Ce2 que je développerai plus loin.
Il faut éviter de tomber dans ce que Philippe Meirieu appelle « la dérive économique » du travail en groupe. Il explique dans un article qu’il faut bien distinguer « la tâche » et « l’objectif » du travail de groupe : soit les élèves se concentrent trop sur la « qualité du résultat collectif » et laissent « ceux qui savent » faire pour avoir un bon résultat ou ils laissent « ceux qui ne savent pas » mais ils « gâchent du matériel et sacrifient la qualité du travail final »[Meirieu 92].
Une des difficultés que l’on peut rencontrer porte sur l’évaluation de ce travail en groupe. Il est difficile pour l’enseignant d’évaluer chaque membre de tous les groupes pour leur attribuer une observation individuelle. On pourrait alors penser à donner une note globale pour chaque groupe et les participants devraient alors se répartir les points. Mais généralement les élèves préfèrent se répartir les points à parts égales ce qui, au final, ne nous montre pas réellement l’apport de chacun. Je pense alors qu’il serait préférable d’évaluer les élèves lors d’une évaluation sommative de fin de séquence. Lorsque j’ai posé la question à mon maître formateur elle me répond qu’il peut y avoir deux sortes d’évaluations :
– Le comportement de l’élève pendant la tâche : sa capacité à travailler dans le calme, sa capacité à écouter et expliquer son point de vue, son investissement dans la tâche.
– La production présentée : consigne respectée, explications claires, informations justes.
Je trouve ces évaluations pertinentes aussi et dans la continuité du travail en groupe. Les élèves travaillent ensemble sur une même production il est donc normal qu’il aient la même appréciation. Enfin, il faut veiller à ce que chaque modalité vue précédemment soit respectée, que le travail de groupe soit incontournable pour atteindre un objectif précis, que chaque élève participe en apportant ses connaissances, son savoir faire, son expérience et puisse se confronter à ses pairs…
Petite section de maternelle / grande section
J’ai pu observer, durant mon premier APP en première année avec des grandes sections, un atelier en arts plastiques avec la réalisation progressive de fresques. Je précise que les enfants ont une place attribuée lors des ateliers en général, chaque table ayant une étiquette correspondant à un élève.
Le thème porte sur « la tête à l’envers », l’enseignante décide donc de travailler sur les planètes. On regroupe les tables par quatre ou cinq et chaque enfant se retrouve devant sa table respective, l’enseignant impose les groupes. Les groupes de cinq reçoivent une grande feuille blanche avec un cercle dessus représentant une planète. Ils ont pour consigne de dessiner, à l’intérieur du cercle, les habitants de cette planète inconnue. L’objectif de la séance est de faire travailler les élèves en groupe afin de confronter les points de vue. Le personnage que dessine Alice sera à « l’envers » pour l’enfant en face d’elle tandis que pour elle il sera à l’endroit. Cela entraînera quelques conflits lors de la mise en commun, il faudra tourner les feuilles, les faire changer de points de vue pour leur faire comprendre que personne n’a la tête à l’envers sur Terre.
De plus, ce travail en groupe sur une même feuille oblige les enfants à partager leur espace de travail, à se répartir l’espace et à occuper tout cet espace sans dépasser le cercle.
L’enseignante tient un véritable rôle de médiateur, elle passe dans chaque groupe afin de vérifier que tout se passe pour le mieux et motive ses élèves dans leur réalisation, les maintient dans la tâche. C’est une activité qui ne doit pas durer plus de 15/20min chez des maternelles sinon le travail en groupe ne remplirait plus son objectif : les enfants se désintéresseraient du travail demandé, iraient embêter leur voisin, empièteraient sur l’espace de travail de l’autre.
En petite section, d’après ce que j’ai pu observer, les enfants de trois ans ne comprennent pas encore cette notion de travail en groupe. Ils travaillent à la même table, font un même exercice, doivent se « mettre d’accord » pour décider tel ou tel classement mais ils restent centrés sur eux-mêmes et apprennent surtout, grâce au groupe, à vivre ensemble et justement à se décentrer. Ils apprennent à travailler ensemble, à prendre des décisions ensemble. Le travail en groupe, comme moyen de socialisation et de communication, est très présent en maternelle.
o Une séquence : Le jeu des déménageurs:
Pour cette séquence de motricité, je m’étais basée sur la compétence « adapter ses équilibres et ses déplacements à des contraintes variées » et « collaborer, coopérer, s’opposer ». Je m’étais fixé comme principal objectif de faire comprendre aux élèves qu’une équipe « gagne » et qu’ils orientent leur activité. La notion d’équipe est toute nouvelle pour la plupart des petites sections et il a été très difficile de leur faire comprendre.
Je leur explique le jeu à l’aide de nombreux gestes, de mimes, d’un élève puis je leur précise que je vais faire deux équipes qui seront séparées par un banc et qu’il ne faudra donc pas dépasser le banc et rester de son côté. Les enfants ont eu du mal à comprendre qu’on ne pouvait pas passer au dessus du banc en plus de comprendre les règles du jeu. Mais à la 3ème séance j’ai pu remarquer qu’ils commençaient à avoir une certaine notion d’équipes. Certains criaient « Jules t’as pas le droit de dépasser le banc, t’es là ». Les bancs servaient de barrière et en même temps de points de repère pour indiquer aux élèves qu’il fallait donner rapidement l’objet qu’ils étaient allés chercher dans la maison à vider pour que le camarade qui le récupérait se dépêche d’aller le poser dans la maison à remplir. L’équipe de la « maison vide » ne pouvait pas jouer si l’équipe de la « maison pleine » ne remplissait pas son rôle d’apporter les objets.
o « Comment mieux organiser son espace de travail » :
Pendant mon stage filé avec des petites sections j’ai pu observer un exemple. Au moment de Noël, les enfants ont reçu un établi de petit bricoleur pour la classe. Le meuble étant assez imposant, il a fallu lui trouver une place sachant que la classe, malgré sa grande taille, était déjà bien remplie. On y trouvait l’espace bibliothèque, l’espace jouets, l’espace peinture, le coin regroupement, les tables et enfin l’espace cuisine se situant dans une pièce annexe.
L’enseignante a demandé au groupe classe où ils pourraient le mettre car l’établi ne pouvait pas rester dans le coin regroupement. Elle a demandé aux élèves de se lever et de chercher un endroit où il y avait de la place. Pendant 5min les enfants se sont un peu éparpillés, suivaient la maîtresse et émettaient des idées. A chaque fois la maîtresse les stimulait en leur demandant s’il y avait assez de place ici, ou là-bas, qu’il fallait qu’ils se mettent d’accord, que tout le monde devait voir… Certains élèves avaient du mal à prendre en compte les autres comme souvent en petite section de maternelle surtout au début de l’année mais d’autres parlaient entre eux en se disant que là ça irait bien ou que là-bas il n’y aurait pas assez de place…À la fin des débats, le problème a pu être résolu par les élèves qui se sont tous mis d’accord sur un même endroit de la classe que l’enseignante a validé.
• Le groupe comme moyen de communication:
En maternelle le but général de faire travailler les élèves en groupe est de leur apprendre justement à « vivre en groupe », à les décentrer d’eux-mêmes, à leur apprendre les règles de vie à l’école. Et à leur montrer qu’il y a donc des avis, des visions différentes des leurs. C’est ce que j’ai pu observer durant mon stage filé en petite section de maternelle.
Le travail en groupe pour l’apprentissage du langage peut être un moyen en maternelle de faire parler ceux qui n’osent pas encore. Dans des groupes homogènes de 5 ou 6 « petits parleurs » où l’étayage de l’enseignant est très important, il est plus rassurant pour ces élèves de s’exprimer dans cet effectif réduit que dans le groupe classe qui peut impressionner. J’ai pu observer en petite section que des enfants ne sortant pas un mot dans le coin regroupement peuvent être parfois très bavards ou plus ouverts à la parole dans un petit groupe de travail de 5 élèves.
• Le groupe d’apprentissage « à la pensée inductive » :
« L’induction consiste à élaborer une idée générale ou un principe à partir de données particulières ». Lors d’une séance sur les différentes matières, j’ai eu recours au classement d’objets. « mettre ensemble ce qui va ensemble » pour faire ressortir la notion de matière, trouver le point commun entre une cuillère plastique et une bouteille en plastique. Ce ne sont pas des objets de même nature mais de même matière. Il y avait 4 paniers sur la table pour 6 élèves. Au début ils ne faisaient pas attention les uns aux autres, ils ne mettaient pas les objets en fonction de leur pairs, ce qui a eu pour résultat de faire un mélange loin d’être logique. Mais à force d’étayage de la part de l’enseignante et moi-même ils sont parvenus à classer, à regarder dans quel panier leur voisin posait un objet et à lui dire non si ça n’était pas dans le bon panier. Pour les plus à l’aise avec la parole, ils allaient jusqu’à expliquer leurs choix d’eux même. Ce qui permet de les faire remobiliser ces connaissances lors de la mise en commun.
• La mise en commun:
Par exemple lors de la séquence sur le papier que j’ai réalisée. Chaque séance était composée de manipulations lors des ateliers et de traces écrites communes. Les séances étaient menées tous les jeudi matin. Les enfants terminaient la matinée à 11h20. La dernière séance consistait à faire fabriquer aux élèves leurs propres feuilles de papier recyclé. Cette séance a duré plus longtemps que les autres. Au lieu de finir vers 10h55, nous avons fini à 11h20 pile quand l’animateur venait chercher les enfants. J’ai donc demandé à l’enseignante si je devais faire le bilan l’après-midi sachant que ça ne serait pas avant la sieste et donc moins intéressant pour les enfants de revenir sur toutes les étapes que nous avions faites la séance d’avant et répétées le matin. Elle me répondît que « parfois on n’a pas besoin de faire de bilan », ils ont beaucoup manipulé et auront l’occasion de se rappeler dans la prochaine séance puisqu’ils réaliseront un livre avec ces feuilles et surtout ils repartiront avec leur propre feuille.
CE2
J’ai pu observer avec étonnement lors de mon premier jour de stage dans un CE2 que les élèves travaillaient naturellement en groupe. L’enseignante, dès le début de l’année, avait mis en place ce mode de travail qu’elle appliquait presque tous les jours. Les règles et les devoirs ont été mis en place (ce que l’on peut faire/ce que l’on ne peut pas faire), les différents rôles également que chaque élève peut tenir.
L’enseignante précise que c’est dès le début de l’année, dès les premiers jours, qu’elle propose du travail en groupe. Si les élèves n’ont pas eu l’habitude de travailler de cette manière, c’est toujours un peu difficile au début en ce qui concerne le bruit, les échanges, la participation.
Mais c’est une difficulté attendue et sur laquelle on va pouvoir s’appuyer pour établir des règles et pour justifier le travail de groupe. Il ne faut surtout pas se décourager. Le travail en groupe ne va pas sans un certain projet de l’ambiance de classe, donc dès le début aussi, on travaille sur la prise de parole, la coopération, ce que signifie le mot aider etc.
La classe est disposée en îlots, l’enseignante les laisse se placer comme ils veulent au début de l’année puis au fur et à mesure, après avoir fait connaissance avec les élèves, elle décidera d’en déplacer certains. Elle les placera en fonction de plusieurs critères :
– leur taille.
– mixité garçons/filles.
– affinités (avoir au moins un élève avec qui on s’entend plutôt bien dans son groupe).
– niveau (hétérogénéité, en essayant de mettre un élève moteur par groupe).
Le plus souvent, ils travaillent dans la même configuration (les élèves ont besoin de temps pour apprendre à travailler ensemble et l’enseignante trouve dommage de casser les groupes tout le temps). Mais suivant les activités (besoin de travailler en travail différencié par exemple) et le mauvais fonctionnement de certains groupes, on pourra modifier les groupes ponctuellement ou définitivement. Les îlots définissent géographiquement les groupes d’apprentissage.
Elle m’a aussi expliqué que l’année précédente, avec sa classe de CM1, elle a constitué les groupes grâce à une certaine méthode : chaque élève note sur un bout de papier les prénoms de 3 camarades avec qui il voudrait être en groupe pour travailler. Elle leur précise bien qu’il faut choisirdes enfants de la classe avec qui ils s’entendront bien mais aussi avec qui ils pensent qu’ils ne seront pas déconcentrés, qu’ils ne parleront pas de tout sauf du travail demandé…Cette méthode fonctionne aussi très bien puisque ce seront des groupes par affinités, qui pourront se concentrer sur un objectif de travail précis sans antipathie, sans rapport de force…C’est un exemple de plus qui pourrait se rajouter dans la constitution des groupes selon Barlow qui ne reprend que les 3 grandes façons de faire des groupes.
L’enseignante, en répondant à la question « quand travaillez vous en groupe ? » me dit qu’elle essaie de le faire le plus souvent possible (2 ou 3 fois par semaine) et que s’ils ne travaillent pas en groupes, les élèves travaillent aussi souvent par deux.
Qui dit travail de groupe dit échanges, discussions, argumentation, donc langage. Et c’est cette dimension qui intéresse le plus cette maîtresse. En effet, c’est par le langage que les élèves construisent et assoient leurs savoirs. Dans le groupe classe entier, tous ne peuvent intervenir alors qu’en petits groupes même les petits parleurs sont obligés de participer. Ainsi, les grands parleurs ne sont plus dans le dialogue maître/élèves, ils sont obligés de se justifier, d’expliquer, face aux autres élèves.
Avant un travail de groupe l’enseignante explique la consigne et précise toujours que lors de la mise en commun ils devront expliquer comment ils ont fait et pourquoi. Pendant la consigne elle ne fait que préciser que c’est un travail en groupe et qu’ils doivent donc respecter des règles déjà définies, puis ils se mettent au travail.
Tous les domaines peuvent faire l’objet d’un travail de groupe, mais c’est surtout dans les phases de recherche qu’on l’utilisera. En effet, j’ai pu l’appliquer en français comme en maths et j’ai également pu le voir à l’oeuvre en science. Il sert toujours de moment de recherche où les élèves cherchent ensemble, s’expliquent et argumentent leurs choix.
L’enseignante me dit qu’on ne peut pas travailler en groupe toute une journée. Les modalités de travail doivent varier tout au long de la journée. On doit alterner des phases de travail de groupe avec mise en commun, de travail individuel, d’oral collectif. Elle insiste en disant que c’est indispensable pour une gestion de classe à la fois dynamique et sereine.
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Table des matières
I. La préparation du travail en groupe
1.1. Quand travailler en groupe ?
1.2. Constitution des groupes
1.3. Rôles et tâches dans le groupe
II. La mise en pratique du travail en groupe
2.1. Organisation
2.2. Le rôle de l’enseigant
2.3. La mise en commun
2.4. L’évaluation
III. Les intérêts et les limites du travail en groupe
3.1. Pourquoi travailler en groupe ?
3.2. Les limites de ce travail en groupe
IV. Observations et expérimentation
4.1. Le cycle 1 : Petite et grande section de maternelle
4.1.1. APP en grande section
4.1.2. Une séquence : le jeu des déménageurs
4.1.3. « Comment mieux organiser son espace de travail »
4.2. Le cycle 2 : CE2
4.2.1. Une séance de conjugaison sur les infinitifs
4.2.2. Une séance d’orthographe
4.2.3. Une séance sur « qu’est ce qu’un problème ? »
Références
Conclusion
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