Les influences de l’imaginaire de gauche dans la formation éthique de Louis Guilloux

Au plus profond, la part d’ombre

    Au grand jour, se déroule le mythe qui fonde le désir d’actions universelles, globales, dirait Guilloux, celles qui bouleversent tout. C’est bien dans ce rayon de lumière que se forge le désir. Penser aux lampes du grand-père et du père dans Le Pain des rêves et La Maison du peuple. Dans l’ombre, se tapit un fond de désespoir. « Même les êtres les mieux doués ont leur part d’ombre et de fatalité. Ce qu’on appelle le caractère est constitué d’éléments souvent et presque toujours insoupçonnés de qui les porte en soi, et nos déterminations les plus graves sont toujours, ou presque toujours, issues de volontés obscures, incontrôlées, subies. ». Chez Guilloux, le fond de désespoir rencontre les aspirations de la politique égalitaire des socialistes, et l’espoir de changement des syndicalistes ; cela rend primordiale l’action mais elle se heurte, à son tour, aux contingences matérielles, aux résistances du pouvoir en place. Dans Le Jeu de patience, la volonté et l’élan se sont heurtés aux échecs successifs, du front populaire, de la montée du nazisme et de l’éclatement du second conflit mondial. Alors resurgit le pessimisme profond, nourri celui-ci, des philosophes allemands, qui prend les couleurs de la désillusion nihiliste. Et certains accents de Nietzsche, de Schopenhauer, de Cioran semblent pouvoir se retrouver chez Guilloux. On trouve mention dans l’œuvre de l’écrivain de bon nombre d’entre eux. Cette rencontre entre le désespoir cristallisé dans la philosophie allemande et l’auteur briochin se fait par l’intermédiaire de Palante, qui servit de modèle pour Cripure, et se prolonge grâce à Jean Grenier. Ce professeur de philosophie, très cher ami de Guilloux, avec lequel il dit toujours prolonger une très longue conversation, et Edmond Lambert, qui a conseillé, guidé le jeune auteur dans ses lectures et son écriture sont aussi deux lettrés connaisseurs de la philosophie allemande. Guilloux, fut un lecteur de Nietzsche, qu’il cite à plusieurs reprises dans ses carnets, se donnant la peine d’en recopier des citations. Dans Le Jeu de patience, c’est Stirner qui est cité. Enfin pour quelle raison surnommaiton Schopen, le philosophe Palante, si ce n’est parce qu’il se référait souvent à Schopenhauer. Donc Guilloux, sans avoir une formation académique en philosophie, a une solide culture intellectuelle, d’autant plus, il le dit lui-même, qu’« on lit, l’opération même de la lecture est une confrontation ». Il n’hésite donc pas à réinvestir sa part d’ombre légitimée par la caution philosophique. La fondation de la ville devient l’action exemplaire tandis que le fond de désespoir sabote les aspirations à l’équité. L’adhésion au mythe n’est plus totale. L’origine n’en apparaît que plus belle, plus juste, plus pure à l’inverse du monde contemporain de l’auteur. Le mythe est « évocation nostalgique d’un « temps d’avant » plus noble, plus heureux et plus fraternel ». Il ne s’agit pas d’un simple phénomène d’amplification, de distorsion de la réalité mais d’une « véritable mutation qualitative : le contexte chronologique est aboli, la relativité des situations et des évènements, oubliée ; du substrat historique il ne reste plus que quelques fragments de souvenirs vécus, broyés et transcendés par le rêve. ». Désormais la fondation de la ville fait figure d’âge d’or et le passé de paradis perdu. Il ne reste de ces temps que l’exigence de concorde qui réduit les champs d’action à des groupes toujours plus restreints. Peut-on supposer que le lent processus de dégradation mène inéluctablement à l’isolement ? Laissant l’individu, seul, face à soi-même.

Quand le mythe se lézarde

      La connaissance de l’action des fondateurs a permis d’unir les habitants qui se regroupent autour de la cathédrale. Au centre de la vie, la cathédrale, berger de ce troupeau, veille. Elle égrène le temps et ordonne la journée, « Un seul coup de cloche et tout se remettait en branle. Les métiers bourdonnaient. ». Elle est de toutes les cérémonies jusqu’aux plus intimes, sans défaillance, avec une intuition parfaite et une justesse sublime, « (…) la comtesse de Lancieux et l’oncle Paul s’étaient mis à parler du grandpère, les cloches de la cathédrale, toute proche, s’étaient mises à tinter. (…) Pendant tout ce dialogue où un hommage si pieux et si tendre avait été rendu à la mémoire du plus pauvre et du plus humble des hommes, les vieilles cloches avaient fait entendre leurs voix et peu importait l’occasion, pour moi il n’y en avait pas d’autre que cette manière d’office dont l’oncle Paul et la comtesse s’étaient faits les célébrants. Il était clair que les cloches avaient voulu se joindre à cette célébration. Elles tintaient d’une manière caressante, enveloppaient dans leur gloire l’image du vieillard assis sur sa table en train de coudre, de couper, de tailler, l’emportaient, comme dans une apothéose, tandis que s’échangeaient les répons de l’oncle Paul et de la comtesse (…) ». La forme verbale « avaient voulu » permet d’imaginer que les cloches se mouvaient de leur propre volonté, non seulement personnifiées et capables d’action, mais aussi dotées d’une aptitude à discerner ce qui doit être mis en valeur. Les époques se mélangent et se répondent au son de ce bourdon « Il me faudrait reprendre mon récit, y réintroduire ces cloches – et au moment même où je disais cela, elles sonnaient encore, (…) ». Les cloches sont un outil qui s’accorde bien avec la structure mosaïque du Jeu de patience. Elles servent d’élément déclencheur pour le récit d’une anecdote ou de prétexte à l’interruption de certains souvenirs. Dans le passage ci-dessus, les cloches permettent les mises en abyme du temps voulues par Guilloux : le temps de l’écriture, celui de l’hommage de l’oncle Paul et de la comtesse, celui où le grand-père travaillait assis sur sa table, celui encore de la jeunesse au château de la comtesse, et enfin transparaît, comme toujours, le temps du fondateur. L’enchaînement des événements s’articule du plus intime au plus notoire, du plus récent au plus ancien. La perspective ouverte par l’écriture permet d’abolir les barrières temporelles et toute la structure du Jeu de patience est fondée sur cette mise en abyme du temps, sur le jeu de superposition des strates historiques en un même lieu. L’unité de lieu est toujours possible dans l’enclos de cette petite ville, mais le temps brouille les multiples lectures du passé. A l’époque où le narrateur adulte écrit, les références séculaires se diversifient. Yves de Lancieux mentionne : « Cela fera, l’an prochain, un compte tout rond de deux mille ans depuis l’arrivée, ici, des Romains. » bien qu’il ne s’agisse pas d’une référence historique fédératrice, elle n’en est pas moins antérieure à l’arrivée des moines et relie deux temps d’occupation celle des allemands de la Seconde guerre mondiale qu’Yves de Lancieux vient de vivre et celle des romains. Aux dires mêmes du narrateur, la cathédrale n’a pas été construite juste après l’arrivée des moines, mais bien plus tard, « L’un des grands événements qui marqua la vie de notre petite cité, cette année-là (…), fut la célébration du septième centenaire de notre deuxième patron. Il s’agit d’un de nos saints évêques, bâtisseur de notre cathédrale, et les fêtes qui se donnèrent alors en fidélité à sa mémoire (…) ». La confusion s’installe et le narrateur semble bien faire l’amalgame entre les deux événements, séparés de deux siècles pourtant. On remarque que les références originelles se multiplient. La belle unité ne tient que sur des bases vacillantes. Quand viennent s’ajouter à cela différentes interprétations données à l’action des moines, l’unité ne demeure que grâce à la conviction avec laquelle les personnages racontent l’histoire et la racontent encore. « Puisque l’opération de références se situe dans le domaine sémantique, donc dans l’esprit, on comprendra qu’on ne puisse fournir sur elle que des analyses fort indirectes, de type « mentaliste » (c’est à dire faisant appel à des notions psychologiques tout à fait intuitives). ». Roland de Lancieux voudrait relater l’épopée des moines dans « sa brochure : « Hier et aujourd’hui » ». Il projette de briller devant la « Société d’Emulation » en lisant son récit, tout en s’inquiétant des réactions du chanoine Bérot qui pourrait ne pas apprécier cette récupération individuelle du grand mythe collectif à des fins intellectuelles voire élitistes. Firmin Laroche, quant à lui, fait se répondre la construction de la Maison du peuple et l’arrivée du fondateur chrétien, « Regarde bien… Ici, d’autres fondateurs vont entreprendre de bâtir eux-mêmes une Maison du Peuple ! … (…) Les nouveaux fondateurs, ce sont les ouvriers… ». Les socialistes seraient-ils maintenant les garants, les continuateurs, de l’exercice de la charité chrétienne ? La mention « eux-mêmes » ne serait-elle pas un reproche à l’égard du saint patron qui n’a pas, de ses mains, participé à la construction de la cathédrale ? Les enfants recueillent les aspirations des adultes qui espèrent ainsi donner l’impulsion de grandes actions. Mais ces grandes actions sont contradictoires. Tandis que la comtesse de Lancieux souhaite restaurer l’authentique lieu où s’installèrent les moines, «Elle rêvait et nous rêvions tous : quel homme de foi apparaîtrait un jour pour relever les ruines sacrées et rendre à l’abbaye sa gloire ancienne ? … « L’un de vous peut-être… ». » le père d’Yves Laroche parle de construire la cité future, la ville socialiste utopique dont rêve aussi Arsène Lefranc . Alors quand les enfants assistent dans les ruines mêmes de l’abbaye à la rencontre du porte-drapeau des socialistes et de la porteuse du flambeau de la charité chrétienne, ils ne reconnaissent plus leur guide. « Est-il nécessaire de préciser (…) que cette fonction explicative, le mythe est susceptible de l’exercer à partir et au profit des groupes sociaux les plus divers et parfois les plus opposés ? ». De là vient le pouvoir mobilisateur du mythe, chacun pouvant s’y reconnaître, mais cette prise de conscience peut mettre à jour des différences de sens qui contrarient le rêve d’unité. Ces enfants sont témoins d’une divergence irréductible. Dès lors, une action si héroïque soit-elle, perd de sa superbe, en raison de la pluralité des lectures possibles. Les actions héroïques demandaient l’adhésion de la communauté toute entière. Si cette action héroïque, fondatrice de leur cité, prend un sens différent selon celui qui parle, alors plus aucune action n’est à l’abri d’une lecture nouvelle qui provoquera une scission au sein de la communauté. Le problème n’est pas de savoir qui a raison mais comment une telle divergence est possible. Cette action qui a servi de référence idéale pendant des siècles n’est plus maintenant, concurrencée par les idées nouvelles des socialistes, l’unique référence. La lecture édifiante de cette action universelle devient une parmi d’autres. L’unité propice à la construction de l’identité vole en éclats plongeant les enfants dans le doute.

Quand la ville se scinde et que la famille devient le groupe

   Dans Le Pain des rêves, Guilloux présente l’enfant Loïc Nédelec, sous le nom de Lhotelier. Ce dernier, dans Le Jeu de patience, se verra attribuer la paternité du Pain des rêves. Enfant, le narrateur du Pain des rêves, habite dans une ancienne écurie reconvertie en logement qui donne dans « l’abjecte rue du Tonneau ». Cette rue et quelques autres forment la verrue, et la métaphore en dit long sur l’estime dans laquelle on la tient, se sont ouvertes. La honteuse lueur rouge doit se refléter sur le visage des habitants de cette rue car ils sont toujours reconnus et identifiés par l’interjection « Voyou de la rue du Tonneau ». Il s’agit d’un processus de stigmatisation. L’expression, si souvent répétée, s’incruste un peu plus loin chaque fois dans la conscience de l’enfant, au point qu’il n’est plus utile de la lui dire; de lui-même il se nomme ainsi. Ce passif poursuit Loïc Nédelec au-delà de l’enfance, et au-delà du Pain des rêves puisque dans Le Jeu de patience quand l’occasion se présente un jour de musarder en ville, il appelle cela, « faire le voyou. », et ajoute « Et puis d’abord il était un voyou. Un petit voyou de la rue du Tonneau. », et il poursuit, « Il le savait bien. ». La phrase prononcée par quelqu’un d’extérieur, et le plus souvent il s’agit d’un de ses pairs, sonne comme une sentence insultante. La belle harmonie d’antan se fissure par la faute même des gens de la communauté. Mais parce que Loïc est ainsi et qu’il n’y peut rien, il finira par en tirer avantage. Il endosse la description péjorative dont on l’a affublé, et son état de « voyou » l’autorise à se comporter d’une façon qui serait jugée indigne pour un autre que lui. Ainsi, pourra-t-il flâner en ville à son gré sans attirer l’attention. Dans cette société, les lignes de conduite diffèrent selon le statut social. Il y a peu de temps encore, la cité était formée de groupes solidaires, les paysans à la campagne et les artisans en ville, plus ou moins prospères mais égaux, de toute façon. Il y avait bien la famille de Lancieux qui faisait exception, étant de souche aristocratique, mais elle tirait sa noblesse du soutien qu’elle apportait aux pauvres « (…) elle qui comprenait les malheureux. », et de la simplicité avec laquelle elle traitait les gens « Oui, ils [madame la Comtesse et monsieur le Comte] viendraient, ils prendraient place à la table commune parmi les paysans qui restaient leur peuple (…) ». Depuis, le maire a vu se créer un groupe nouveau ; ceux qui ne sont pas leurs maîtres. Mais ce groupe-ci n’est pas homogène, il est composé de fonctionnaires et d’ouvriers. Ces derniers ne tirent pas directement subsistance de leur travail. Ses membres reçoivent un salaire qui correspond à la valeur que l’on fixe pour une tâche définie. Au sein de ce groupe, il existe des métiers dépréciés qui ne nécessitent pas de savoir-faire particulier. Dès lors, les travailleurs deviennent interchangeables et quand l’usine n’a pas besoin d’eux, ils se retrouvent au chômage. Quand l’organisation ne fournit pas les satisfactions attendues, l’individu « cherche à les atteindre au sein d’une structure informelle, système de relations non prévu par l’organisation et qui se développe à partir du réseau des affinités.». Ainsi se forment des groupes de réflexion, pour lesquels « la grande question de l’hiver allait être celle du chômage ». Pour le maire, il n’y a pas lieu de s’inquiéter, démentir suffit, « Le Maire se bornait tout simplement à nier qu’il y eût en ville des chômeurs (…) ». Bien sûr, « Les faits ne cessent pas d’exister parce qu’on les ignore », mais de cette façon, il n’a pas de mesures à prendre. L’inégalité s’installe au cœur de la ville. La scission se confirme. Deux nouveaux groupes sont nés, ceux qui se rangent du côté du pouvoir, ceux qui fabriquent, «La plupart des groupes sociaux doivent l’essentiel de leur cohésion à leur pouvoir d’exclusion, c’est à dire au sentiment de différence attaché à ceux qui ne sont pas « nous ». (…) corrélativement, cette cohésion engendre le sentiment que le monde des « autres » est un monde inconnu et souvent hostile disposant de tous les éléments du pouvoir (…). Le monde des « autres », c’est d’abord celui des patrons, qu’il s’agisse d’employeurs privés ou de fonctionnaires (…) ». Le premier groupe s’abrite derrière les institutions, confisque le pouvoir et l’argent et ne prend pas les mesures qu’il faudrait. Le second se replie sur lui-même, il n’a pas les moyens d’enrayer le processus qui fera les uns toujours plus riches et puissants et les autres toujours plus démunis. Cette rétraction va de pair avec le désir de ne compter que sur ses propres forces. La communauté s’est rétrécie, si bien que le monde bien ordonné, sans heurts ni perte de sens continue tout de même, mais seulement au sein de la famille.

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Table des matières

Introduction
Première partie : Les influences de l’imaginaire de gauche dans la formation éthique de Louis Guilloux
Introduction
1. METAMORPHOSE DE LA CHARITE CHRETIENNE EN IDEAL D’UN COMMUNISME FRATERNEL
1.1. Le récit réitéré fonde la référence
1.2. Quand le mythe se lézarde
2. LES SIENS ET SES SEMBLABLES
2.1. Quand le groupe était la ville
2.2 Quand la ville se scinde et que la famille devient le groupe
3. LA FAMILLE : GRANDEUR ET MISERE
3.1 Une mythologie familiale
3.2 « Si on laissait vivre…mais on ne laisse pas vivre »
3.3 « Comme on peut changer ! »
4. LE DESENCHANTEMENENT ET L’AMORCE D’UNE QUETE DE FRATERNITE SOCIALE
4.1. De l’arrivée de l’oncle Paul et Béa chez Mado
4.2. Comment Mado apprend à connaître Béa et du rapport au langage de Béa
4.3. Comment l’arrivée de Zabelle redistribue les cartes
4.4. De la belle réussite de Zabelle
4.5. Comment Zabelle s’est trompée
4.6. Des relations de Paul et Béa et de ce que cela révèle de leurs personnalités
4.7. La belle victoire de Zabelle
5. REMINISCENCES
5.1. Le battage du blé
5.2. Le Blé
Deuxième partie : L’éthique et le politique
1. LE DESIR D’UNE ETHIQUE SOCIALE
1.1. Un rappel à l’ordre éthique
1.2. L’instruction en question ?
1.2.1. Nabucet, professeur bourgeois ou l’ambition
1.2.2. Cripure, professeur nihiliste ou l’incompréhension
1.2.3. Babinot, professeur patriote ou le mensonge
1.2.4. « Se méfier des « savants » »
1.3. Plaidoirie à charge contre l’institution
1.3.1. Du sentiment de justice et de la justesse d’une cause
1.3.2. Instruction de l’affaire Gautier
1.3.3. L’interrogatoire ou l’exigence des faits
1.3.4. « Les choses s’étaient passées bien plus qu’elle n’étaient arrivées. »
1.3.5. « Un traître peut-il aimer la vérité ? »
1.3.6. La vieille affaire
1.3.7. « Il n’avait pas besoin de me dire, n’est-ce pas ?»
1.3.8. « Vivre en agonie »
1.4. La confusion des ordres
2. ENGAGE DE NAISSANCE
2.1. « Le cavalier d’apocalypse »
2.2. La cité future
2.3. La Maison du Peuple
2.4. « Tous ensemble ! »
2.4.1. « Voilà. C’était cela, surtout, qu’il s’agissait de dénoncer.»
2.4.2. « Oui, peut-être, mais non sûrement.»
2.4.3. « Il fallait préparer l’avenir. »
2.4.4. Quand le travail se transforme en mission
2.4.5. « Il faisait des tas de choses avec lesquelles il n’était pas entièrement d’accord.»
Troisième partie : Jeu de construction et jeu de patience
1. Jeu de patience, jeu de questionnement existentiel
1.1. Maux croisés
1.1.1. « Je » est un autre
1.1.2. « Quel abîme entre le « je » et le « il » ! Peut-il jamais être comblé ? »
1.1.3. Jeux d’échecs
1.2. Pour ne pas vivre en vain
1.2.1. « Avec un petit morceau de littérature, on peut toujours vous avoir… »
1.2.2. Retour à la réalité
1.3. Ecrivain citoyen
1.3.1. Tisser des liens
1.3.2. Ecrire pour agir
2. « Des personnages à valeur de signe »
2.1. Zabelle et l’obsession onirique
2.2. Ernst Kende et l’écrasante conscience de la réalité
2.3. « On pouvait donc vivre et mourir pour quelque chose. »
2.3.1. Pablo ou la mort de l’homme d’action
2.3.2. Le pasteur Briand ou la mort d’un homme de parole
2.3.3. L’abbé Clair ou la mort d’un homme de l’engagement
3. Pour une écriture mosaïque ou le roman kaléidoscope
3.1. « Il n’y a pas de devoirs, il y a des situations.»
3.2. « Rien ne s’obtient que malgré. »
3.3. Consentir, quand c’est possible
Conclusion
Bibliographie

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