LES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES

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Les IST d’origine parasitaire ou mycosique

· La trichomonase est due à Trichomonas vaginalis. Elle est très répandue sous les tropiques.
· Les ectoparasites
– le pou de pubis dû à Phtirius inguinalis,
– et le sarcopte de la gale dû à Sarcoptes scabiei, se transmettent souvent à l’occasion de rapports intimes.

Les IST d’origine virale 

L’herpès génital

Il est dû à Herpès simplex virus type II. La primo-infection réalise habituellement une vulvo-vaginite, une balanite ou une urétrite.
Les lésions vésiculeuses multiples se transformenten vastes ulcérations qui se recouvrent d’une croûte avant de cicatriser en 15 à 20 jours.
Douleur et prurit sont habituels. Les adénopathies satellites et la fièvre sont fréquentes.

Les hépatites virales

L’hépatite B et probablement l’hépatite C peuvent se transmettre sexuellement. Toutefois, ce mode de contamination ne joue qu’un rôle limité en zone tropicale.

L’infection à Human Papilloma Virus (HPV)

Les HPV sont des virus à ADN (Acide Désoxyribonucléique) de la famille des papovaviridae. Certains induisent des végétations vénériennes : crêtes de coq, verrues génitales.

L’infection par le VIH et le SIDA (8)(9)(10)

L’agent responsable

Les agents responsables de l’immunodéficience humaine acquise font partie du groupe des rétrovirus dont les lentivirus avec VIH-I et VIH-II.

La maladie

i). Les manifestations cliniques
Quatre stades évolutifs sont classiquement décrits:
· La phase d’incubation
Pendant cette phase, le sujet ne présente aucune manifestation clinique de la maladie.
· Le stade de primo-infection
C’est une phase clinique de 2 à 6 semaines, inconst ante, au cours de laquelle le sujet présente un syndrome grippal accompagné de fièvre, d’adénopathies périphériques et parfois d’éruption.
· La phase d’invasion
Durant cette phase, le sujet reste asymptomatique mais peut parfois présenter une lymphadénopathie généralisée. Cetteériodep est caractérisée par la réplication à bas bruit du virus. La durée de cettephase est très variable et peut être prolongée jusqu’à 10-12 ans grâce au traitement.
· La phase de SIDA avéré
Elle traduit l’atteinte de l’organisme par le virus , en particulier par les manifestations dues à son tropisme pour les lymphoc ytes CD4 ou T4, responsables du tableau d’immunodéficience acquise. Un des modes d’entrée dans la maladie est l’apparition d’infections « opportunistes », au premier rang desquelles les infections à Pneumocystis carinii, des manifestations cancéreuses (Sarcome de Kaposi, lymphome non hodgkinien). Ceci marque la phase d’état de la maladie.
ii). La classification de l’OMS (11)(12)
En 1986, l’OMS a formulé lors d’une réunion tenue à Bangui, des recommandations pour la définition des cas de SIDA.Ces définitions pour les adultes et les adolescents sont recommandées pour la surveillance de la maladie.
Ces définitions comportent deux catégories de signe : des signes majeurs et des signes mineurs. En 1994, l’OMS a élargi les critères pour la surveillance (tableau 1).
Tableau 1 : Définition OMS des cas de SIDA aux finsde surveillance (12).
Sérologie positive pour la recherche des anticorpsanti-VIH
· Perte de poids ³ 10% du poids corporel, accompagnée de diarrhée chronique depuis plus d’un mois
· Fièvres depuis plus d’un mois, intermittentes ou permanentes et qui ne peuvent être attribuées à un trouble sans rapport avec l’infection à VIH
· Une méningite à cryptocoques
· Une tuberculose pulmonaire ou extrapulmonaire
· Dermatite prurigineuse généralisée
· Antécédents de zona
· Un sarcome de Kaposi
· Des troubles neurologiques suffisants pour empêcherle patient d’être autonome dans ses activités quotidiennes et qui ne peuvent être attribués à un trouble sans rapport avec l’infection à VIH
· Une candidose oesophagienne
· Des épisodes diagnostiqués cliniquement de pneumoni récidivante ou engageant le pronostic vital, avec ou sans confirmation étiologique
· Un cancer invasif du col de l’utérus
Ces définitions ont fait l’objet d’une révision spécifique pour les cas de SIDA observés chez l’enfant de moins de 13 ans, en particulier pour les nourrissons.

Le réservoir de germe

L’homme est le seul réservoir des virus VIH-I et II. Les porteurs asymptomatiques, dans la mesure où ils méconnaissent leur état et ne prennent aucune mesure de prévention et les malades sont les sources de dissémination des virus.

La transmission

Trois voies de transmission sont connues :
· La transmission sexuelle
La transmission sexuelle, qu’elle soit homo ou hétérosexuelle, peut se faire à l’occasion de tout rapport génital, oral ou anal. Le sperme et les sécrétions vaginales de même que les liquides biologiques sont riches encellules immunocompétentes porteuses de la molécule CD4, qui sont fréquemmentinfestées par le VIH.
· La transmission par le contact direct avec du sang ou des liquides biologiques contaminants.
Tout contact avec du sang ou un liquide biologique peut exposer au virus VIH, (transfusion de sang ou de dérivés sanguins labiles). Le risque est également important lorsque le sujet exposé présente une blessure, une coupure ou des lésions chroniques comme un eczéma.
Les circonstances favorisantes sont les coupures avec du matériel souillé par du sang et surtout la piqûre avec une aiguille, les sujets les plus exposés étant les personnels de santé dans le cadre de leur exerciceprofessionnel et les drogués.
· La transmission verticale de la mère à l’enfant
Ce mode de transmission existe dans les pays développés et surtout dans les pays en développement. Les personnes réservoirs sont les femmes enceintes et les mères qui allaitent, malades du SIDA ou séropositives.

L’EVALUATION

Définitions

· La plupart des définitions de l’évaluation comprennent au moins un élément commun et fondamental : l’évaluation a pour but ultime de porter un jugement de valeur sur une activité, un service ou un programme. Ce jugement est basé sur des « critères » et des normes.
Par « critère », on entend une caractéristique observable de l’activité, service ou programme. La norme ou « standard » est la valeur associée au critère et que l’on considère comme acceptable. L’évaluation consiste ssentiellement en la détermination et l’application des critères et desnormes et en leur usage pour porter un jugement.
· Une évaluation peut servir au moins trois buts :
– aider à la planification et à l’élaboration d’un se rvice ou programme ;
– fournir de l’information pour l’amélioration, la modification ou en général la gestion d’un service ou programme ;
– déterminer les résultats et l’impact d’un service ou programme.
· La notion de programme peut fournir un cadre de référence utile pour cerner les différents types d’évaluation.
On peut définir un programme de santé comme « un ensemble de ressources réunies et mises en œuvres pour fournir à une popul ation définie, des services organisés de façon cohérente dans le temps et dans l’espace en vue d’atteindre des objectifs déterminés en rapport avec un problème desanté précis ». Un programme est constitué par des objectifs, des ressources, des services, des résultats et des conséquences (figure 1).

Les types d’évaluation

Evaluation stratégique

Il s’agit d’apprécier l’adéquation entre les objectifs et les problèmes à résoudre dans un programme. En d’autres mots, il s’agit d’identifier les problèmes de la population ciblée et de juger de la pertinence des objectifs du programme face à ces problèmes.

Evaluation de la structure

On évalue la structure comme indicateur indirect du processus et des résultats. Il s’agit d’apprécier la quantité, la qualité et l’organisation des ressources humaines, physiques et financières d’un programme ou service.

Evaluation du processus

L’évaluation du processus porte sur les services qui sont utilisés, c’est-à-dire sur ce que font les professionnels y compris la faç on dont ils interagissent avec les patients.
Dans des situations non expérimentales, sans groupe témoin ni randomisation, l’évaluation de processus est souvent la façon la plus adéquate d’apprécier un programme. Le processus peut se décomposer en trois grandes dimensions :
· Les aspects techniques
Ils comprennent l’adéquation des caractéristiques de l’utilisation et des besoins individuels. L’utilisation des services par les patients est-t-elle conforme aux besoins de ces derniers ?
On peut vérifier également si les diagnostics sontjustes et si les traitements sont adéquats et complets par rapport aux critèreset normes en vigueur.
· Les aspects interpersonnels
Ils comprennent les relations patients-professionnels dont le respect des patients, la satisfaction des patients et des professionnels en ce qui touche à ces relations interpersonnelles.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE
1. LES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES
1.1. Les IST d’origine microbienne
1.1.1. La syphilis vénérienne
1.1.2. La gonococcie
1.1.3. Les chlamydioses
1.1.4. Le chancre mou
1.1.5. Le granulome inguinal
1.2. Les IST d’origine parasitaire ou mycosique
1.3. Les IST d’origine virale
1.3.1. L’herpès génital
1.3.2. Les hépatites virales
1.3.3. L’infection à Human Papilloma Virus (HPV)
1.3.4. L’infection par le VIH et le SIDA
2. L’EVALUATION
2.1. Définitions
2.2. Les types d’évaluation
2.2.1. Evaluation stratégique
2.2.2. Evaluation de la structure
2.2.3. Evaluation du processus
2.2.4. Evaluation des résultats
2.2.5. Evaluation de l’impact
2.3. Les méthodes d’évaluation
2.3.1. Epidémiologie évaluative
2.3.2. Analyse institutionnelle
2.3.3. Approches économiques
DEUXIEME PARTIE : EVALUATION DE L’EVOLUTION DE LA L UTTE CONTRE LES IST/SIDA AU CSB2 D’AMBOHIMANARINA
1. CADRE D’ETUDE
1.1. Le CSB2 d’Ambohimanarina
1.1.1. Plan et organisation
1.1.2. Personnel du CSB2
1.2. Le secteur sanitaire
1.2.1. Démographie et fokontany
1.2.2. Répartition des fokontany
2. METHODOLOGIE
2.1. Type d’étude
2.2. Période d’étude
2.3. Population d’étude
2.3.1. Critère d’inclusion
2.3.2. Critères d’exclusion
2.4. Recueil des données
2.5. Saisie et traitement des données
2.6. Limite de l’étude et éthique
2.7. Variables d’étude
3. RESULTATS
3.1. Année 2006
3.1.1. Nombre de cas d’IST
3.1.2. Répartition des cas d’IST
3.1.3. Prévalence
3.2. Année 2007
3.2.1. Nombre de cas d’IST
3.2.2. Répartition des cas d’IST
3.2.3. Prévalence
3.3. Comparaison des prévalences
3.3.1. Prévalences des écoulements génitaux
3.3.2. Prévalences des ulcérations génitales
TROISIEME PARTIE : COMMENTAIRES, DISCUSSIONS ET SUGGESTIONS
1. COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS
1.1. La situation en 2006
1.1.1. Analyse épidémiologique
1.1.2. Types d’IST
1.2. La situation en 2007
1.2.1. Analyse épidémiologique
1.2.2. Types d’IST
1.3. La comparaison des prévalences
2. SUGGESTIONS
2.1. Renforcement des activités d’IEC/SIDA-IST
2.1.1. Objectif
2.1.2. Stratégies
2.2. Augmentation du nombre de points de distribution de préservatifs
2.3. Traitement correct des cas d’IST et test volontaire
2.3.1. La prise en charge correcte
2.3.2. Le counselling
CONCLUSION
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE

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