Rappel épidémiologique [71]
La pneumonie est la principale cause <le mortalité chez les enfants de moins de 5 ans. L’inadence dans cette tranche d’âge est estimée à 0,29 épisode/ enfant/ an dans les pays en développement et à 0,05 épisode/ enfant/ an dans les pays développés. Il en résulte environ 156 millions de nouveaux épisodes de pneumonie chaque année Jans le monde, dont 151 millions dans les pays en développement. La plupart des cas se produisent en Inde (43 millions), en Chine (21 millions), au Pakistan (10 millions) et également en grands nombres au Bengladcsh, en Indonésie et au Nigéria (6 millions pour chacun de ces pays). Certains facteurs contribuent à l’augmentation <le l’incidence des pneumonies. Parmi lesquels on peut citer: l’absence d’allaitement maternel exclusif, la dénutrition, la pollution de l’air intériew, le petit poids à la naissance, le surpeuplement et le taux faible de couverture vacanale contre la rougeole. La pneumonie est responsable d’environ 19% des décès d’enfants de moins de 5 ans, dont plus de 70°/o se produisent en Afrique sub-saharienne et en Asie du Sud-est.
Les mouvements de l’air pendant la ventilation Pulmonaire
Les mouvements de l’air dépendent essentiellement de la contraction des muscles respiratoires que provoque un gradient de pression entraînant l’air à l’intérieur des poumons. L’inspiration est donc qualifiée d’active, la contraction du diaphragme, qui augmente le diamètre vertical de la cage thoracique et des muscles intercostaux externes, qui augmente le diamèrre antéropostérieur, entraîne une diminution de la pression à l’intérieur des poumons et donc une entrée d’air. L’expiration naturelle est un phénomène passif, résultant de forces de rappel élastiques lorsque les muscles se relâchent qui font revenir la cage Lhoracique à son volume de début dl’inspiration et donc chasse l’air des poumons. On peut néanmoins réahser une expiration forcée, qui est active. Elle fait intervenir les muscles de la paroi abdominale antérieure et les muscles intercostaux internes.
Relation hôte-bactéries
La relation hôte bactéries au niveau <les voies aériennes d’un sujet normal est une relation dont la frontière est la glotte. Le rhinopharynx est colonisé après la naissance par une flore acquise au contact des parents proches .Cette flore commensale est composée de bactéries aérobies et anaérobies, non pathogènes et pathogènes. La sélection de cette flore dépend de facteurs individuels (pH , température, état nutritionnel, sécrétion <le l’hôte et des bactéries). Sa composition varie chez un même sujet selon le site (nez, base de la langue) et selon l’âge : le staphylocoque doré est retrouvé dans la gorge de 50 à 90°/o des enfants de moins de 2 ans. L’état général, l’existence <l’une maladie concomitante, l’environnement infléchissent la composition de cette flore. C’est ainsi que la colonisation des voies aériennes supérieures par des bactéries est plus fréquente chez les sujets immunodéprimés, au cours d’un état de dénutrition ou d’altération <le la conscience. Un séjour en moins intensifs, Jans <les conditions d’agression de l’organisme de moindre défense d’une part et d’un écart nutritionnel précaire d’autre part, est à cet égart exemplaire et explique la pathogénie des pneumonies nosocomiales. L’adhésion des bactéries gram négatif aux cellules épithéliales buccales est la conséquence <le la perte <l’un revêtement protecteur par une glucosamine la fibronectine ; mais on ignore par quel mécanisme les bacilles gram négatif perdent leur pouvoir d’adhésion.
Pneumonie associée à un épanchement parapneumonique
Le plus souvent il s’agit d’une pleurésie de faible abondance . le tableau clinique associe des signes de pneumonie et de pleurésie. Ia radiographie du thorax confirme l’épanchement, la ponction pleurale affirme la nature purulente de l’épanchement.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: REVUE DE LA LIITERA TURE
1. GENERALITES
1.1 Définition
1.2 Rappel épidémiologique
1.3 Rappel Anatomophysiologique
1.3.1. Rappel anatomique
1.3. l.l. La plèvre
1.3.l.2. Les poumons
l.3.2 Rappel Physiologique
1.3.2.1 Voies aériennes
l.3.2.2 Les volumes pulmonaires
1.3.2.3 Les mouvements de l’air pendant la ventilation Pulmonaire
1.3 .2.4 Les échanges et le transport des gaz
1.3.2.5 La régulation de la respiration
1.4 Rappel physiopathologique
1.4.1 Relation hôte-bactéries
1.4.2 Moyens de défense de l’appareil respiratoire
1.4.3 Mécanisme physiopathologique des infections respiratoires
1.4.4 Facteurs favorisants les infections respiratoires
1.4.5 Développement des infections broncho-pulmonaires
1.5 Rappel anatomopathologique
1.5.1 Pneumonie lobaire
1.5 .2 Broncho-pneumonie
1.5.3 Pneumopathie interstitielle
Il CLINIQUE
II. l TYPE DE DESCRIPTION : Pneumonie franche lobaire aigue
11.1.1 Signes cliniques
11. l .2- Signes Paracliniques
11.1.2.1- Imagerie
11.1.2.2- Biologie
11. l .2.3 Bactériologie
11.1.3- Evolution
II.1.3. l Eléments de surveillance
11.1.3.2 Modalités évolutives
Il. 2 Les autres formes cliniques
II.2.1 -Formes symptomatiques
II.2.2- Formes selon le terrain
II.2.3-Formes selon l’âge
II.2.4-Formes selon la topographie
II.2.5-Forme selon le germe
II.2.6- Pneumonie associée à un épanchement parapneumonique
II.2. 7-Pleurésie méta pneumonique
II.2. 7.1-Signes cliniques
II.2. 7.2 Signes paracliniques
11.2.7.3- Autres investigations
II.3 DIAGNOSTIC
11.3. l Diagnostic positif
II.3.2 Diagnostic différentiel
ll.3.3 Diagnostic de gravité
II.3.3.1 Critères de gravité
II.3.3.2 Différentes formes de sévérité de la pneumonie
II.3.4 Diagnostic étiologique
Il.3.4.1 Porte d ‘entrée
ll.3.4.2 Germe
11.3.4.3 Terrain
11.4 Traitement
II.4. l Traiternent curatif
II.4. l. l Buts
II.4.1.2 Moyens
II.4.1.3 Indications
Il.4.3 Traite1nent préventif
II.4.3.1 Lutte contre les facteurs de risque
Ii.4.3.2 Vaccination antipneumococcique
DEUXIEME PARTIE : TRAVAIL PERSONNEL
I CADRE D’ETUDE, MATERIEL ET METHODES
I. l CADRE D’ETUDE
l.2 POPULATlON DE L’ETUDE ET METHODES
1.2.1 Critères d’inclusion
1.2.2 Critères de non inclusion
1.2.3 RECUEIL DE DONNEES
II. RESULTATS
Il-1 .ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES
II.1.1 .[ncidence
II.1.2.Répartition des enfants selon la tranche d’âge
ll.1.3. Répartition selon le sexe
II.1 .4 Répartition selon le district référent
II.1.5 Répartition selon l’origine géographique
II.1.6 Répartition selon le mois d’hospitalisation
II.2 DONNEES CLINIQUES
II.2. l .Les principaux signes cliniques
II.2.2 La Répartition selon le terrain
Il.3 DONNEES BIOLOGIQUES
II.3.1 Détermination du taux des leucocytes et de l’hémoglobine
lI.3.2 La protéine C réactive
II.4 DONNEES RADIOGRAPHIQUES
II.5 DONNEES BACTERIOLOGIQUES
II.5 .1 Prélèvements
II.5. l . l’hémoculture
II.5. l .2 Liquide pleural
II.5 .1.3 LCR
II.5 .1.4 Prélèvement de gorge
II.5. l .5 Pus d’otite
II.5.2 Résultats bactériologiques
ll.6 FORMES CLINIQUES
II.7 TRAITEMENT
Il.8 ASPECTS EVOLUTIFS
II.8.1 Les différentes modalités évolutives
II .8.2 Les différents types de complication
11.8.3 Les séquelles
ll.8.4 Répartition des cas selon la durée d’ hospitalisation
III DISCUSSION ET COMMENT AfRES
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
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