Quelques tendances générales mondiales
Malgré les efforts réalisés jusqu’à maintenant, le VIH/sida est encore aujourd’hui un problème majeur en santé publique un peu partout à travers le monde et particulièrement dans les pays en voie de développement. En effet, à la fin de l’année 2001 on estimait le nombre de personnes vivant avec le VIH/sida dans le monde à 40 millions, dont 28,5 millions en Afrique sub-saharienne, 5,6 millions en Asie du Sud-Est et 1,5 millions en Amérique latine (UNAIDS, 2002). Selon cette même source, pour l’année 2001, le nombre de personnes nouvellement infectées se situait à 5 millions, dont 3,5 millions en Afrique sub-saharienne, alors que le nombre de personnes décédées dans le monde s’évaluait à 3 millions. Si certains pays en voie de développement, comme le Sénégal et l’Ouganda, ont réussi à stabiliser et même à diminuer la propagation du virus, d’autres pays présentent des augmentations plutôt alarmantes (ONUSIDA, 2000). C’est le cas notamment du Botswana et de l’Afrique du Sud, où respectivement 36% et 20% de la population générale âgée entre 15 et 49 ans est infectée par le virus.
Quoi qu’il en soit, au Burkina Faso, le taux de prévalence du VIH/sida dans la population générale est estimé à près de 6% chez les adultes (selon les données à la fin de 1999), tandis que celui des femmes qui consultent dans les cliniques prénatales se situe à 7% (en 1997-98)2 (ONUSIDA/OMS, 2000). Ces taux placent le Burkina Faso au troisième rang des pays les plus touchés par le VIH/sida en Afrique de l’Ouest (UNDP, 2000). Des taux similaires sont enregistrés pour l’année 1998 où on estime qu’au Burkina Faso, 6,2% des femmes enceintes âgées entre 15 et 19 ans sont séropositives au VIH alors qu’il est de 8,8% pour les 20-24 ans (ONUSIDA, 2002).
échanges migratoires importants avec la Côte d’Ivoire, où la séroprévalence au VIH est élevée, y sont en partie responsables (Kane, Viens, Trudelle et Beaudry, 2000).
En Afrique sub-saharienne, ces taux d’infection combinés à des traitements antirétroviraux limités à une faible proportion d’individus3, s’accompagnent de conséquences économiques et sociales désastreuses pour ces pays déjà en difficulté. Cette situation permet de comprendre pourquoi divers organismes d’aide internationale comme l’Agence canadienne de développement international (ACDI, 1996) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), par l’entremise d’ONUSIDA (ONUSIDA, 2000; UNAIDS, 2002), en font toujours l’une de leurs priorités après 20 ans de recherche et d’intervention.
Les travailleuses du sexe et leurs partenaires sexuels : des groupes plus touchés par le VIH/sida
Certaines populations comme les travailleuses du sexe sont particulièrement touchées par le VIH/sida. En Asie du Sud-Est, particulièrement au Cambodge, on estime que près de 61% des travailleuses du sexe en milieu urbain sont atteintes. Dans les pays d’Afrique sub-saharienne, ce pourcentage dépasse parfois les 80%. C’est le cas du Bénin, par exemple, où le taux de séropositivité au VIH chez ce groupe de femmes varie de 35% à 85% selon les régions du pays et semble continuer à progresser (Baganizi, Alary, Adjovi et Anagonou, 1997). Au Burkina Faso, dans les grands centres urbains (à Ouagadougou et Bobo Dioulasso), le taux de prévalence au VIH des travailleuses du sexe est passé de 17% en 1986 à 58% en 1994 (ONUSIDA/OMS, 2000).
Concernant les taux d’infection chez les clients et partenaires sexuels des travailleuses du sexe, une étude réalisée à Cotonou auprès de cette population a montré que leur taux d’infection au VIH correspondait à plus du double de celui de la population générale ce qui équivaut à 8,4% chez les clients, 12,2% chez le personnel des sites de prostitution et à 16,1% chez les petits amis (boyfriends en anglais) des travailleuses du sexe (Lowndes, Alary, Gnintoungbé, Bédard, Mukengé, Géraldo et al., 2000). Au Burkina Faso, aucune donnée n’était disponible pour cette population d’hommes au moment de notre recension. Cependant, les taux d’infection au VIH chez les camionneurs (groupe d’hommes reconnu pour leurs multiples partenaires sexuelles, dont les travailleuses du sexe) à Bobo Dioulasso en 1994 sont révélateurs. À cette époque, 16% de ce groupe d’hommes était infecté par le VIH-1 (ONUSIDA/OMS, 2000)5. D’autres données provenant du Ministère de la Santé, et rapportées par le US Census Bureau (2000), montrent qu’à la même époque 18,6% des camionneurs et des apprentis de cette ville étaient infectés par le VIH (tout type confondu). Par ailleurs, en 1993 à Ouagadougou, on estimait que 13,1% de ce groupe d’hommes était atteint par ce virus. Aussi, et bien que ces données datent de 1990, 19% des hommes vus dans des centres anti-IST à Bobo Dioulasso étaient séropositifs au VIH (ONUSIDA/OMS, 2000).
Ces résultats et ceux de Cotonou nous laissent croire que les partenaires sexuels des travailleuses du sexe au Burkina Faso pourraient vraisemblablement être plus touchés par le VIH que ne l’est la population générale.
En fait, pour Lowndes et ses collaborateurs (2000; 2002), les clients et partenaires sexuels des travailleuses du sexe représentent une « population passerelle » pouvant transmettre le virus du sida entre les travailleuses du sexe et les autres femmes. Cette population d’hommes représente donc une cible de choix pour les chercheurs et intervenants en santé publique. En outre, afin d’éviter de mettre sur ce groupe d’hommes l’entière responsabilité de la transmission du VIH/sida et de stigmatiser une fois de plus une population, il est important de mieux comprendre le phénomène de la prostitution en Afrique sub-saharienne à l’intérieur duquel les partenaires sexuels des travailleuses du sexe prennent des risques.
Phénomène de la prostitution en Afrique sub-saharienne
Avant d’entreprendre toute recherche et intervention touchant la prostitution dans les pays en voie de développement, il importe de bien comprendre les particularités de ce phénomène.
En termes factuels, la prostitution peut se définir comme l’échange de services sexuels contre de l’argent. Toutefois, si cette explication répond bien à la description du travail que font les prostituées, elle ne prend pas en compte les particularités du contexte culturel, social, économique et politique qui les poussent à faire ce travail ni les rapports qu’elles entretiennent avec leur réseau social et sexuel. Pour cette raison, nous préférons davantage la définition suggérée par Champagne (1999) qui cadre mieux avec le contexte africain. Pour l’auteure, la prostitution est non seulement le fait de fournir de l’argent en échange d’un rapport sexuel « mais c’est aussi celui d’utiliser le rapport sexuel comme moyen de garder un partenaire, un emploi, un statut » (Champagne, 1999; p. 18). Dans cette optique, le travail en prostitution ne se ferait pas que de manière régulière ou professionnelle mais aussi de manière occasionnelle pour répondre à un besoin immédiat qu’il soit économique ou social. Les prochaines lignes expliquent cette position.
Des contextes qui favorisent l’émergence du phénomène de la prostitution
D’après Decosas (1996), la prostitution connaît différentes significations et fonctions selon les sociétés et les divers contextes à l’intérieur même de ces sociétés. Malgré cette multiplicité des formes de prostitution et la nécessité de connaître les spécificités locales pour les expliquer, il est possible de dresser un portrait plus global du phénomène prostitutionnel propre à certaines sociétés qui partagent des contextes semblables comme c’est le cas de l’Afrique sub-saharienne.
Dans cette région du monde, le contexte social et culturel favoriserait la prostitution féminine par l’entremise des rapports de genre inégaux entre les hommes et les femmes. Dans la plupart des sociétés, à des degrés divers, l’homme serait responsable des activités à l’extérieur du foyer, dont celui d’apporter un revenu, alors que la femme serait responsable de la reproduction et des services domestiques à l’intérieur du foyer y compris les services sexuels (Gupta, 2000). De plus, les hommes jouiraient d’une plus grande reconnaissance sociale et de plus de droits que les femmes. Ces normes sociales agiraient comme un contrôle sur le comportement en termes de ce qui est acceptable ou non pour chacun des sexes. En ce sens, Pheterson (2001) soutient que la prostitution est « une institution qui sert à la régulation des rapports sociaux de sexe » Ainsi, dans un contexte culturel donné, toute femme qui a des comportements (sexuels ou non) qui transgressent le rôle « normal » de ce que la société attend d’elle peut être considérée comme une prostituée. Ce n’est pas anodin si une certaine représentation de la prostitution féminine en Afrique de l’Ouest se confond aux femmes à partenaires multiples et au vagabondage sexuel avec ou sans rémunération .
De fait, « la prostituée est le prototype de la femme stigmatisée. Ce qui la dénomme est le mot putain » Pour cette raison, « définir la putain comme une femme qui vend son honneur contre de l’argent en louant son corps aux fins d’intérêts masculins indignes, qu’ils soient sexuels ou financiers, c’est assigner les hommes à l’inhumanité et les femmes à la clandestinité » (Pheterson, 2001, p.94). Au contraire, « définir la putain de façon neutre comme travailleuse du sexe tient compte de ce qu’il existe aussi des femmes honorables et des hommes dignes dans le domaine des transactions sexuelles ». L’auteure suggère donc d’essayer de rendre ces valeurs cohérentes avec les droits humains.
Le contexte de précarité socio-économique serait un autre facteur qui contribuerait au phénomène de la prostitution en Afrique sub-saharienne. Le capitalisme, tel qu’il est pratiqué actuellement, favoriserait la pauvreté et la prolifération du commerce du sexe (Aïdam, 2001). Bénéficiant de moins de droits que les hommes dans la société, dont celui de l’accès à l’éducation, les femmes auraient également moins de chance de se trouver un emploi dans un contexte déjà précaire (Philipson et Posner, 1995). Toutefois, la prostitution ne se limiterait pas qu’aux femmes pauvres et sans scolarité puisque qu’elle toucherait aussi les femmes plus instruites (Champagne, 1999). La source du phénomène ne résiderait donc pas seulement dans le contexte de précarité socio-économique mais aussi dans l’organisation socio-économique. En Afrique de l’Ouest, selon Decosas (1996), l’argent serait autant un moyen d’échange économique qu’un moyen d’échange social. L’échange informel d’un petit cadeau en argent ou en matériel pour entretenir une amitié ou contre une relation sexuelle serait fréquente (Decosas, 1996).
La congruence de l’organisation socio-économique dans un contexte précaire accentuerait la dépendance économique, déjà présente, des femmes envers les hommes. Dans la sexualité, cette dépendance économique se traduirait par un continuum d’échange économico-sexuel6 (Tabet, 1998) dans lequel il y aurait, d’un côté, le mariage ou les rendez-vous amoureux et, de l’autre, la prostitution ou le travail du sexe. Ainsi, devant le peu d’alternatives qu’offre ce contexte de dépendance et de précarité, des femmes se retrouveraient trop souvent contraintes à faire de la prostitution pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs enfants (Bédard, 1997). Green (1988) propose une explication intéressante pour mieux comprendre la prostitution en Afrique sub-saharienne : « La prostitution ou le comportement sexuel des femmes en Afrique sub-saharienne peuvent être compris comme une stratégie économique de survie et d’adaptation au modèle de comportement à dominance mâle dans les pays à faible revenu » (traduction libre). Toutefois, nous devons faire attention au discours qui présente les femmes qui se prostituent comme des femmes honteuses, plus pauvres et plus assujetties aux hommes que les autres, puisque ce serait oublier que ces contextes affectent l’ensemble des femmes qui, elles, ne font pas de la prostitution. À cet égard, Pheterson (2001) voit aussi dans les concepts de prostitution et de prostituée une revendication des femmes pour « l’autonomie économique, corporelle, sociale et sexuelle » .
Le contexte politique d’un pays jouerait également un rôle important dans l’incidence du phénomène de la prostitution. Les pays en guerre, par exemple, ont un effet néfaste sur l’économie, créent des réfugiés, et surtout, favorisent la violence, les viols, le trafic sexuel et toutes sortes de crimes contre la personne et, en particulier, contre les femmes (UN, 2002). Le phénomène de la prostitution trouve là un contexte idéal pour se développer. Bien entendu, se sont aussi les pays limitrophes, plus paisibles, qui en ressentent les effets. Le Bénin, par exemple, favorisé par une situation politique stable et sans violence, attire bon nombre de réfugiés, de travailleurs étrangers et de femmes venant travailler en prostitution. D’ailleurs, dans une étude que nous avons réalisée à Cotonou, la métropole du Bénin, montre que les femmes qui font le travail du sexe de manière professionnelle proviennent majoritairement du Nigeria, du Ghana et du Togo
Ainsi, les contextes culturel, social, économique et politique, encourageraient directement le phénomène de la prostitution en Afrique sub-saharienne. L’évolution de ces contextes participerait7 à la transformation du profil de la prostitution en Afrique de l’Ouest (Decosas, 1996).
En effet, le profil de la prostitution en Afrique de l’Ouest aurait changé depuis les dernières décennies et ce, de façon assez rapide. Le travail du sexe pratiqué initialement par des étrangères et de manière professionnelle (ou régulière) laisseraient place aujourd’hui à de la prostitution locale, occasionnelle et informelle (Decosas, 1996), où les femmes seraient de plus en plus jeunes voire même d’âge mineur (Aïdam, 2001; Champagne 1999; Kane et al., 2000). Il prendrait une dimension de plus en plus importante.
Deux études réalisées respectivement au Bénin et en Côte d’Ivoire illustrent bien ces propos. À Cotonou (Bénin) les caractéristiques sociodémographiques des travailleuses du sexe ont évolué entre 1993 à 1999 (Alary, Mukenge-Tshibaka, Bernier, Geraldo, Lowndes, Méda et al., 2002). Les Ghanéennes qui étaient majoritaires au début des années 1990 ont laissées place aux Nigérianes et aux Béninoises. Selon les auteurs, les problèmes socioéconomiques du Nigéria, la dévaluation du Franc CFA au Bénin mais aussi le VIH/sida qui aurait touché les Ghanéennes au début des années 1990 seraient plusieurs raisons qui auraient contribué à ces changements. En Côte d’Ivoire, le phénomène serait sensiblement le même (Ghys, Diallo, Ettiègne-Traoré, Kalé, Tawil, Caraël et al., 2002). Entre 1992 et 1998, le nombre de Ghanéennes aurait radicalement diminué pour laisser place aux Nigérianes, aux Ivoiriennes et aux Libériennes. Il s’agirait de femmes plus jeunes qui travailleraient dans la prostitution depuis moins longtemps que leurs consoeurs.
Le phénomène de la prostitution : des milieux et des acteurs
Le phénomène de la prostitution englobe une diversité de milieux et d’acteurs qui prennent les couleurs du contexte dans lequel ils sont imbriqués. Malgré cette hétérogénéité, il est possible d’en faire ressortir quelques caractéristiques générales communes.
En Afrique de l’Ouest, le travail du sexe prend diverses formes et divers niveaux d’organisation selon le type de prostitution pratiqué et la nationalité des femmes (Decosas, 1996). De l’organisation hiérarchique fondée sur l’ethnie ou l’ancienneté aux groupes ethniques matriarcaux (chez les Ghanéennes particulièrement) en passant par les groupes organisés du trafic sexuel et le travail informel, sans réelle organisation, des occasionnelles, les possibilités d’organisation du commerce du sexe sont multiples. Mais quel qu’en soit l’organisation, la prostitution est généralement pratiquée dans des conditions d’insalubrité, de précarité et de soumission (Bédard, 1997), et les femmes qui en vivent sont marginalisées voire stigmatisées du fait que leur comportement sexuel ne corresponde pas à ce qui est socialement acceptable (Pheterson, 2001; UNAIDS, 2000).
Les travailleuses du sexe se retrouvent souvent dans des rapports de dépendance, où les rapports de pouvoir, la violence, la répression policière et l’insécurité font partie de leur quotidien (Decosas, 1996). De plus, la cohésion entre elles est généralement faible et la concurrence sévère. Ce contexte est certes, peu propice au développement de leur autonomie. Toutefois, dans certains milieux et selon les types de prostitution, il y aurait aussi des formes de soutien entre les femmes, comme c’est le cas de fonds d’aide mutuelle amassées par chaque travailleuse du sexe d’une même cour et qui peut être utilisé à un moment ou à un autre par l’une d’entre elles advenant un problème majeur (une maladie par exemple) (Decosas, 1996).
Par ailleurs, le phénomène de la prostitution est complexe du fait qu’il soutienne des économies locales dont les prostituées sont loin d’être les seules à profiter (Berer et Ray, 1994). Pensons notamment au personnel et aux propriétaires de bars, d’hôtels et de maisons de passe mais aussi aux autorités locales (qui peuvent leurs demander de payer des amendes qu’ils se mettent souvent directement dans les poches) et aux commerçants qu’elles côtoient quotidiennement qui reçoivent des retombées financières souvent intéressantes de ce commerce. Dans certains endroits du monde, comme c’est le cas particulièrement en Asie du Sud Est, l’industrie du sexe est si lucrative que l’Organisation internationale du travail songe même à la reconnaître économiquement comme tout autre travail légitime (Raymond, 2003). Sans approfondir ce débat qui, à notre avis, dépasse l’objectif de cette thèse, reconnaître économiquement le travail du sexe comme tout autre travail avec ses conditions bien définies, ses droits et ses bénéfices pour les prostituées, peut malheureusement signifier l’encouragement à l’exploitation sexuelle et économique des femmes, ce que nous déplorons bien entendu. Il importe donc de réfléchir à cette question de façon minutieuse avant toute prise de décision.
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Table des matières
INTRODUCTION
CHAPITRE 1 : CONTEXTE ET PROBLÉMATIQUE À L’ÉTUDE
1.1 APERÇU DU CONTEXTE SOCIAL, POLITIQUE ET ÉCONOMIQUE
1.2 ASPECT ÉPIDÉMIOLOGIQUE DU VIH/SIDA
1.2.1 Quelques tendances générales mondiales
1.2.2 Les travailleuses du sexe et leurs partenaires sexuels : des groupes plus touchés
par le VIH/sida
1.3 PHÉNOMÈNE DE LA PROSTITUTION EN AFRIQUE SUB-SAHARIENNE
1.3.1 Des contextes qui favorisent l’émergence du phénomène de la prostitution
1.3.2 Le phénomène de la prostitution : des milieux et des acteurs
1.4 CONTEXTE DU VIH/SIDA DANS LES MILIEUX PROSTITUTIONNELS AU BURKINA FASO ET AILLEURS EN AFRIQUE DE L’OUEST
1.4.1 Les milieux prostitutionnels face au sida: bref exposé sur l’état de la situation au Burkina Faso
1.4.2 La prévention du VIH/sida en milieu prostitutionnel : quelques interventions en Afrique sub-saharienne et d’autres pays en développement
1.4.3 Déterminants environnementaux et comportementaux du VIH/sida en milieux prostitutionnels en Afrique sub-saharienne
1.4.4 Connaissances portant sur des hommes qui fréquentent les travailleuses du sexe en Afrique sub-saharienne
CHAPITRE 2 : CADRE CONCEPTUEL
2.1 CONCEPT DE GENRE
2.1.1 Bref historique
2.1.2 Définition et caractéristiques
2.2 LE CONCEPT DE SEXUALITÉ
2.2.1 Bref historique
2.2.2 La sexualité : entre le biologique et le social
2.3 GENRE ET SEXUALITÉ : DES CONCEPTS INTIMEMENT LIÉS
2.4 RAPPORTS DE GENRE, SEXUALITÉ ET COMPORTEMENT À RISQUE AU VIH/SIDA
2.5 MODÈLE INTÉGRATEUR, QUESTIONS DE RECHERCHE ET OBJECTIFS
CHAPITRE 3 : MÉTHODE
3.1 MISE EN CONTEXTE ET PRÉPARATION À LA COLLECTE DE DONNÉES
3.2 VOLET 1 : COLLECTE DE DONNÉES QUALITATIVES
3.2.1 Population à l’étude
3.2.2 Outils de collecte de données
3.2.3 Échantillonnage
3.2.4 Déroulement de la collecte de données
3.2.5 Analyse des données qualitatives
3.3 VOLET 2 : COLLECTE DES DONNÉES QUANTITATIVES
3.3.1 Population à l’étude
3.3.2 Outil de collecte de données
3.3.3 Échantillonnage et déroulement de la collecte de données
3.3.4 Analyses statistiques
3.4 RÉFLEXION ÉTHIQUE
3.4.1 Contrer les biais possibles au cours de la collecte de données
3.4.2 Questions déontologiques
3.4.3 Indépendance intellectuelle et réponse aux attentes du milieu
3.4.4 Réflexion sur la portée de l’étude
CHAPITRE 4 : RÉSULTATS
4.1. RÉSULTATS QUALITATIFS
4.1.1 Rapports sociaux entre les hommes et des femmes
4.1.2 Sexualité des hommes et des femmes
4.1.3 Phénomène de la prostitution
4.1.4 Comportement sexuel : le recours au condom
4.2. RÉSULTATS QUANTITATIFS
CHAPITRE 5 : DISCUSSION
5.1 INÉGALITÉS DE GENRE, SEXUALITÉ ET PROSTITUTION
5.1.1 Les inégalités de genre au cœur de la sexualité et du phénomène de la prostitution
5.1.2 Contexte de précarité socioéconomique : un facteur d’explication des rapports de genre, de la sexualité et du phénomène de la prostitution
5.2 COMPORTEMENT SEXUEL : ÉLÉMENTS DE RECOURS ET DE NON RECOURS AU CONDOM
5.3 PRÉCARITÉ SOCIOÉCONOMIQUE ET INÉGALITÉS DE GENRE : UN CONTEXTE DE
VULNÉRABILITÉ AU VIH/SIDA
5.3.1 Vulnérabilité féminine au VIH/sida
5.3.2 Vulnérabilité masculine au VIH/sida
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
BIBLIOGRAPHIE
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