Des Industries Longtemps protégées
Les industries du textile et de l’habillement en France ont été très longtemps bien protégées de la concurrence étrangère par des contingents douaniers en particulier. Ces industries vivaient sur le marchénational ainsi que sur le marchédes colonies. L’accession à l’indépendance de ces pays les a privées d’une partiede leurs débouchés privilégiés. La création du MarchéCommun les a soumises à la concurrence européenne à la quelle elles ont souvent bien réagi; maisce n’est que très récemment, après la signature de l’Accord Cotonet surtout de 1’Arrangement Multifibres en 1973, que nos frontières se sont ouvertes progressivement à l’ensemble de la concurrence étrangère et en particulieraux pays à bas salaires.
Au contraire, les mêmes industries en Allemagne et en Grande– Bretagne,ont été soumises à la concurrence des importations beaucoup plus tôt. Les taux de pénétration des importations des produits de l’ha billement, qui y sont encore beaucoup plus élevés qu’en France, en témoi gnent.
Ainsi,en 1976, pour les chemises, les importations représentent 43 % de la consommation en France, mais84 % en Allemagneet69 % en Grande-Bretagne.Pour les pantalons, ils sont respectivement de 32 %, 49 % et 53 %. Pour les filés de coton, ils sont de 14 %,36 % et 26 %.
La structure de la demande
Parmi les éléments qui constituent à la fois les résultats d’une tradition historique propre au marchéfrançais, et les facteurs qui ont façonné sur une longue période nos industries du textile et de l’habillement, il faut mentionner enfin la structure de la demande. Cel le-ci estmarquée par la volonté très nette du consommateur français de trouver dans le vêtement un effet de différenciation,beaucoup plus qu’on ne l’observe dans les pays anglo-saxons en particulier. Cette caractéristique de la demande exige évidemment des articles personnalisés et donc des petites séries. Elle a eu des conséquences sur la structure de l’ap pareil de production.
L’organisation de la distribution en France, marquée par l’importance du petit commerce de détail aux dépens des grandes surfaces, cap; blés de commander des longues séries, a certainement renforcé les conséquences de ce phénomène. La différence est très nette entre la France et les pays anglo-saxons, pour ce qui est de la structure de la distribution,
Les handicaps dans les conditions de production
La différence dans le niveau des salaires directs entre la France et certains pays exportateurs constitue un avantage évident pour ces derniers. Mous n’insisterons pas sur ce point, sinon pour souligner que la croissance du niveau des salaires ouvriers dans ces industries en France est parallèle au SMIC, c’est-à-dire supérieure à celle de la moyenne des salaires, ce phénomène pesant sur les prix de revient français. Mais au handicap sur les salaires (avec charges sociales) s’ajoutent des difficultés de nature qualitative : il s’agit de l’absentéisme, parfois de l’ordre de 20 %, qui désorganise la production; il s’agit de l’application de lois sociales telles que celles concernant le travail posté; il s’agit surtout de la rigidité du potentiel de main-d’oeuvre: les industriels mentionnent que les licenciements sont pratiquement exclus, les heures supplémentaires qui seraient susceptibles de répondre à un à-coup dans les commandes le sont aussi. Il en résulte delà part des entreprises en croissance, des craintes à embaucher et à investir.
La structure financière des entreprises françaises dans le textile, et surtout dans l’habillement, est marquée par une insuffisance très nette des fonds propres. Il en résulte un important recours au crédit à court terme qui les rend très sensibles à la conjoncture et aux mouvements sur les stocks en particulier. Les taux d’intérêt très élevés pratiqués sur le marché français depuis plusieurs années alourdissent les prix de revient des entreprises. Le contrôle des prix a pesé aussi sur leur rentabilité.
Les nouvelles données apportées par les importations
Dans des industries de structures très traditionnelles, dans des industries longtemps protégées de la concurrence étrangère, dans des industries sur lesquelles pèsent des contraintes économiques et sociales très fortes, l’arrivée des importations, surtout de celles en provenance des pays à bas salaires, a constitué un choc brutal.
– les nouvelles données commerciales :
– 6 -Les importations de pays en développement principalement ont avant tout introduit sur le marchéfrançais les bas prix. Les différences de prix avec les produits français étaient souvent considérables, d’autantplus que les importations ont d’abord pénétré le marché au niveau du bas de gamme, avec des articlesde qualitésouvent médiocre,profitant du fait que le con sommateur ne savait pas toujours apprécier la différencede fabrication.
Aujourd’hui,les importations se portent aussi sur des articles de moyennegamme et on peut direque certains pays dits « en voie de développement” sont actuellement capables de fabriquer d’excellents produits.
En plus des bas prix, les importations ont introduit la notion de longues séries : les commandes passées par les grandes centrales d’achat à l’étranger, et en particulier en Extrême-Orient,ont porté sur des quantités qui jusqu’à présent n’étaient pas connues sur le marché;on voitmainte nant couramment des commandes de 500 000 chemises ou de 100 000 pull-overs.
Les industriels français, habitués en général au découpage des commandes en petites séries différenciées n’étaientévidemment pas organisés pour présenter une offresur ces longues séries. Celles-cise sont accompagnées aussi, généralement, de conditions nouvelles dans le mode de paiement.
Les avantages de la concurrence étrangère
Les bas prix des produits importés étaient évidemment la résultante des niveaux de salaires pratiqués dans ces pays. Le rapport se situe fréquemment de l’ordre de 1 à 4, parfois bien plus haut. A cela s’ajoute aussi une certaine souplesse dans l’utilisation de la main-d’oeuvre.Maisles avantages se situent aussi au niveau d’autres éléments du prix de revient.
A l’achat des matières premières, de nombreux pays disposent de conditions privilégiées ou profitent de pratiques de dumping; ainsi la Côte d’ivoire fournit à ses industriels du textile un coton à 50 % du prix du marché;mais ces avantages ne sent pas seulement le fait des pays en voie de développement : aux Etats-Unis,les industriels peuvent acheter les fibres artificielles et synthétiques à un prix inférieur de 30 % à celui du marché européen.
Des réponses
Globalement,les industries du textile etde l’habillement connaissent, il est vrai, des difficultés très sérieuses. On a vu qu’elles avaientconservé une structure très traditionnelle, appuyée sur le pro tectionnisme^ que l’ouverture progressive des frontières les avaitcon frontées à de nouvelles données. Maisces difficultéstraduisent une moyen ne et en fait, dans l’ensemble des professions concernées, or. trouve des industriels particulièrementdynamiques qui ont su trouver leur voie dans ce nouveau décor : ils ont misen place au niveau de leur entreprisedes stratégies de réponse à la concurrence internationale de toutes provenan ces, et d’adaptation aux nouvelles conditions. Les résultats sont souvent extrêmement encourageants, comme peuvent enrtémoigner la croissance ou la rentabilité de leur entreprise.
Nous allons décrire rapidement les idées générales qui ont ins piré ces réponses chez un certain nombre d’industriels de spécialité différente. Ces idées directrices sont variées; il estbien évidentqu’il n’existepas une solution miracleadaptée à toutes les entreprises; enparticulierles réponses doivent êtremoduléesselon les spécificités du produit (voir Annexes). Ces idées ne sont pas non plus exhaustives; nous ne les proposons qu’à titre indicatif, convaincus que dans toutes les en treprises l’essentiel est la volonté de s’adapter et la recherche d’une stratégie qui tienne compte de la situation nouvelle de ces industries.
Pour la commodité de l’exposé, nous allons distinguertrois do mainesdans la politiquede l’entreprise : la stratégie commerciale, la stratégie industrielle etun troisième domaine que l’on qualifierade stratégie globale. Cettedistinctionestévidemment artificielledans la mesure où les trois aspects sont toujours liés.
La stratégie commerciale
Toute « stratégie de redéploiement » d’entreprisedoitévidemment commencer par une analyse commerciale. Il semble que dans ce domaine deux idées différentes soient retenues. L’une s’appuie sur le « milieu de gamme » et la longue série; l’autre, sur le « haut de gamme » et la petitesérie. Il n’estpas excluqu’une même entrepriserecourt aux deux stratégies de fa çon parallèle,tirant parti de l’effet d’entrainement des produits de haut de gamme sur l’ensemble de sa fabrication.
Il s’agitde se concentrer sur des articlesde bonne qualité à prixmodéré,susceptibles de longues séries car vendus en général par l’in termédiaire du commerce intégré. Ce sont généralement des articles « sans marque »,etoù la créativitéjoue un rôle secondaire.
Le pari qui est fait alors est de concurrencer les importations à bas prix,grâce aux économies d’échelleque l’industriel peut réaliser sur la longue série, etcompte tenu des avantages que présente pour le dis tributeur le fait d’avoirun fournisseur français.
Ces économies sont considérables, elles se produisentaussi bien dans l’exécution du travail proprement diteque dans l’achat des matières.
Le distributeur(centrale d’achats) estconscient des suppléments de coût dont il faut tenir compte pour apprécier les importations : ils tiennent aux conditions de paiement consenties, à la rigidité de la passation decommande (et au délai nécessaire), aux déboires sur la qualitéde certaines livraisons (avec l’impossibilité de renvoyer la marchandiseau fabri cant). Aussi l’objectif que le distributeurdeman de à l’industriel français de viser pour concurrencer les importations est un prixde l’ordre de 115 % de celui des produits importés.
Cette stratégie passe évidemment par une concertation étroite entre les grandes centrales d’achats et les industriels concernés; le fait pour l’industriel que la commande soitnégociée très en avance peut lui permettre de comprimer ses coûts de façon importante par une meilleureré partitiondans le temps.
On pourra remarquer que l’on parle de « milieu de gamme » etnon de « bas de gamme ». En effet,pour beaucoup de produits, les industriels jugent qu’ilsne peuvent se montrercompétitifs sur la partie la plus basse de la gamme, en face des importations à bas prix.
La stratégie industrielle
Au niveau de la fabrication (en confection essentiellement),deux conceptions pratiquement opposées se dessinent, chacune ayant ses défen seurs etdes exemples de succès à l’appui.
c’est la voie de la parcellisationdes tâches etdans une large mesurede l’automatisation (ce qui implique l’a doption d’une stratégie commerciale de longues séries) : on spécialise l’ouvrier sur une opération très courte dont le déroulement est analysé avec minutieeton obtientdes chaînes de confection assez longues; l’au tomatisation peut se faire sur différentes opérations : la pose d’une po che, d’un col, d’une boutonnière… Cettevoie nécessite vraissemblablernent une taille minimalepour l’unité de production (de l’ordre de 500 personnes d’après certains) à cause de la nécessité d’avoirune certaine structure (bureau des méthodes…).
çonçegtion_ »artisanale » : c’estau contraire la voie du regroupement des tâches etdu travail en petitatelier; l’ouvrier exécute sur un même produit toute une série d’opérations et la chaîne de fabrication comporte un nombre très limité de postes. L’ouvriertravaille sur une machineI cot dre polyvalente. Cetteconception repose sur l’idée que les interpostes sont une perte de temps considérable à cause de l’organisation de l’alimer tation de chaque poste. Ellese fonde alors sur des unités de taille modes te (de l’ordre de la centaine de personnes, voire moins);l’avantage venar aussi du niveau psychologique etsocial : les ouvriers se sentent plus res ponsables; c’est l’ambiance de « l’atelier de village ». Dans une entreprise donnée, la miseen place de tels ateliersdécentralisés n’exclutpas l’e xistence d’une plus grosse unité,centralisée, assurant la réception des matièreset la coupe (puisque dans cette opération, l’épaisseur des « mate las » est un facteur d’économie indiscutable).
Parallèlement à ces deux conceptions du modede fabrication, se répand aussi l’idée de l’intérêt d’une spécialisation de chaque unité de fabrication sur une famille donnée de produits (qui peut donc se greffer à l’organisation industrielle ou à l’organisation artisanale). Les gains de temps sont parfois considérables; ainsi,un pantalon confectionné en 1 heure de temps s’ilestfait en très petitnombre, peut être réalisé en 3′ minutessi l’unité sort 1 000 pantalons parjour, en 30 minutessi l’uni té sort 2 000 pantalons parjour.
Les stratégies globales
On l’envisage dans un pays à bas salaire, soitsous forme de trafic de perfectionnement (pays de l’Est notamment), soitsous forme d’i vestissement industriel. Ellepeut se limiter à une partiede la gamme de produits de l’entreprise (articles peu élaborés) ou à une partiede la fabrication d’un produit : les coutures par exemple dans un produitcon fectionné alors que la coupe se fait en France. Cettestratégie donne une meilleurecompétitivité à l’entreprise française; ellelui permet aussi de dégager certaines marges,nécessaires pour d’autres actions, telles que l’exportation.
Une variante de cette stratégie consiste dans l’importation di recte par l’industriel de produits, généralement complémentaire de sa gamme, qu’il incorpore â ses propres fabrications.
L’image de Paris et la créativité
D’après de nombreux industriels de la profession, principalement ceux qui connaissent bien les marchésétrangers, c’est là l’atout essentie de notre industrie, celui qu’il faut exploiter au maximum,et le seul qui nous donne un avantage sur les marchés à l’exportation. Sur des produits aussi divers que le prêt-à-porter féminin, le vêtement de maille pour en fant ou le sous-vêtement de bonneterie, le renom de Parisest un élément qui influence très favorablement le consommateur étranger (sur les marchés riches bien sûr).
Il semble d’ailleursque les exportations vers nos partenaires de la Communauté Européenne, vers les Etats-Unisou le Japon, ne pourront jamais être très importantes sur le bas et le milieude gamme et pour des articlessans griffeou sans marque: nous y subirions la concurrence à la fois des importations à bas prixetdes producteurs locaux. Au contraire, un articleavec une griffeou une marquede prestigeesttrès bien placé sur ces marchés,et le prixne constitue pas alors un handicap majeur (pour le segment de marchévisé).
Il importe évidemment que ces griffesou ces marquessoient des centres de créativité pour qu’ellesjustifient leur prestige etentretien nent le renom de Parisà l’étranger. A cet effetle rôle des petiteset moyennesentreprises est certainement essentiel. Parisdoitrester la ca pitalemondialede la mode.
L’atoutconstitué par l’image de Parisestd’ailleursdémontré par l’installation à Parisde personnalités de la haute couture et du prêt-à-porterjaponais, qui y viennent pour acquérirune image.
L’exploitation renforcée des griffes,des marquesde prestige ou de la mode,en particuliersur les marchésétrangers, pourraitavoir un effetd’entrainement sur toute une autre partiede notre industrie.
L’atoutqu’apporte l’image de Parisest évidemment beaucoup plus sensible dans la confection que dans le textile, toutefois la créativitéjoue aus si un rôle très important dans ce secteur.
Favoriserles exportations
On pourraitsonger à l’établissement de « contrats » entre l’Ad ministration,les banquiers et l’industriel : celui-ci présenteraitun plan détailléde développement de ses exportations, s’appuyant sur une politiquecommerciale solide (choix de produits susceptibles de pénétrer un marchéétranger), avec des coûts chiffrés, des moyensen hommes préci sés; les banquiers indiqueraient dans quellemesureils peuvent suivre l’effort envisagé par l’industriel. Les PouvoirsPublicspourraientap porterune aide complémentaire (bonification des taux, subvention…)dans la mesureoù le projet leur apparaitraitviable.
Cetteprocédure aurait l’avantage de n’accorderune aide publi que qu’aux industriels réellement motivésetà même de s’attaquerà un marchéétranger. Elleobligeraitaussi l’industriel à planifier sa stratégie.
Les importations
Les importations provenaient jusqu’en 1975 essentiellement de pays d’Europe Occidentale : Espagne, Portugal, Italie, RFA; auxquels il faut ajouter la Corée du Sud et la Roumanie. On constate le rôle prédo minantjoué par les pays du Bassin Méditérranéen.Il semble qu’en 1975, les pays d’Extrême-Orient aientjoué un rôle beaucoup plus important. Dans le prixde revient usine d’un sous-vêtement, les salaires directs ne comptent que pour 20 % environ (et les salaires indirects pour 20 % aussi). Par conséquent, les différences de salaires seules n’expliquent pas l’avantage de prixdes importations. D’autresfacteurs interviennent aides des Etats,souplesse dans la gestion des entreprises, facteurs moné taires (dans le cas de l’Italie par exemple).
Les marques de prestige
On constate que les marquesde prestige, de fabrication fran çaise, ont très bien résisté aux importations.
La marquede prestige est, pour le consommateur, une garantie de qualité; elle lui offreune large gamme de coloris. Dans certains cré neaux plus particulièrement, la marques’appuie sur l’évolution de la mode,laquelle peut être très rapide (dans le sous-vêtement pour enfant, le blanc a été remplacé par le « mille raies », puis la couleur unie; au jourd’hui on fait des « imprimés »).
Le marchédétenu par les marquesde prestige semble bien protégé contre les importations. Toutefois, la partde marchéqu’elles représentent ne pourra sans doute pas croître de façon substantielle.
Les marquesde prestige sont pratiquement les seules fabrications qui donnent lieu à des exportations. Le « made in France » et le « sty le de Paris » constituent pour elles un sérieux atoutà l’étranger. Un ef fort devrait être fait pour accentuer ce mouvement.
Ces marquesne garderont sans doute pas une fabrication à 100 % française, dans l’avenir. Ellescommencent à se tourner vers l’investissement â l’étranger, pour la partie confection de leur fabrication, ce qui devrait leur permettre d’abaisser leurs prix de revient.
Le milieu de gamme et le « sans marque
Le milieu de gamme semble plus fragile devant la menace de la concurrence étrangère. Ses atouts sont la qualité des produits (mais peut-être les importations étrangères seront-elles dans l’avenir de qualité meilleure qu’elles ne sont aujourd’hui ?) et le service. Ce dernier facteur signifie une grande souplesse dans la façon dont les commandes sont prises (pas de commande ferme en début de saison, mais des petites commandes chaque mois)et un très court délai de livraison (de l’ordre d’une quinzaine de jours après la commande).
Les fabricants « sans marque »subissent directement les exigences diverses des distributeurs : ceux-ci essaient par exemple d’imposer leurs nuances de coloris, ou leurs détails dans la coupe. Ce phénomène engendre des difficultés industrielles pour le fabricant (nécessité d’avoirun grand nombre de points de stocks), mais,et c’est un paradoxe constitue sans doute aussi un atout face à la concurrence des importations.
Dans le milieu de gamme, une réponse pourrait être de lancer une marque correspondant à cette gamme de prix. Certains fabricants tentent de le faire; mais il faut bien voir que l’ensemble de la distribution, aussi bien le commerce concentré qui essaie da favoriser ses marques propres, que le commerce de détail qui mise sur les marques de prèstige, n’ya pas intérêt.
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Table des matières
Des industries en crise
a) – les résultats d‘une tradition historique
b) ~ les handicaps dans les conditions de production
c) – les nouvelles données apportées par les importations
II Des réponses
a) – la stratégie commerciale
– la stratégie industrielle
– les stratégies globales
III Les perspectives d’avenir
a) – les limites de la recherche de la compétitivité
b) – les atouts de l’industrie française
IV Une politiqueindustrielle
– les négociations internationales
– des actions à mener
C) – les limites d’une telle politique
ANNEXES
A – Le chemise
B – Le sous-vêtement de bonneterie
C – Le revêtement de sol textile