Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études
ECHANGE DES BIENS ET DES SERVICES CREATIFS
La technologie s’est montrée comme élément essentiel dans la promotion et la distribution des produits créatifs. Ceci s’est traduit par des flux importants d’exportations et d’importations de biens et de services créatifs dans tous les secteurs.
Le développement des échanges des biens et des services créatifs
Les exportations des biens et des services créatifs ont suivi l’évolution du commerce international. Plusieurs facteurs ont joué un rôle dans l’émergence de l’économie créative dans le monde, créant ainsi une situation économique favorable à la diversification des biens et des services créatifs, mais aussi au développement des exportations sur le marché mondial. Ainsi, les flux commerciaux provenant du secteur créatif ont profité les pays de différents niveaux économiques.
Un intérêt particulier pour les compétences dans le domaine créatif et le développement des emplois dans les différents secteurs a été remarqué dans l’UE, révélant ainsi une forte propagation de la créativité et son rôle dans le renforcement du développement régional et la croissance du PIB. Le rapport de l’UE sur la compétitivité souligne l’opportunité de créer un avantage concurrentiel dans les domaines d’édition et de nouveaux médias129. En effet, un poids économique évoluant rapidement est remarqué dans les secteurs créatifs, et les stratégies soutenant le domaine créatif ciblent toujours le marché international.
En outre, l’émergence des clusters créatifs a favorisé le développement urbain et l’aménagement territorial par la création des espaces industriels de concurrence130. Par la suite, ces industries ont pu garantir une forte production, une distribution et générer des bénéfices (cf. partie 3), ce qui montre l’impact direct de ce secteur dynamique sur le commerce international ainsi que sur l’économie mondiale.
De plus, l’apparition de l’e-business accompagné d’un progrès technologique, notamment dans le secteur des TIC a facilité la création du contenu créatif, induisant une évolution dans la distribution et le commerce des biens et des services créatifs tel est le cas pour la musique, les films et les livres sur internet. Ces industries orientées vers la technologie et l’innovation ont influencé le niveau de la R&D et le développement des biens et des services liés à l’économie créative. Ainsi, la chaîne de valeur des différents secteurs créatifs a son impact sur les importations et les importations des pays131. L’économie créative caractérise un nouveau domaine d’activité lié à la production culturelle commercialisée, avec une évolution d’un simple art à une économie créative passant par les industries culturelles et les industries créatives132. Ce phénomène est dû à l’importance de la culture stimulant la création des produits créatifs innovants et développant l’image du pays, ce qui provoque une transformation sociale et économique accompagnée d’une ouverture sur le commerce mondial133.
Flux commerciaux des biens et des services créatifs
Le développement du commerce des biens et des services créatifs est favorisé par les règles multilatérales de l’OMC, les accords de libre-échange et la formation des unions économiques, ainsi que des accords de partenariat entre les pays commerçant sur le marché mondial. De même, des règles et des accords spécifiques portant sur les échanges commerciaux, et la convention de l’UNESCO constituent des véritables instruments de développer les flux du commerce créatif, notamment ceux liés à la propriété intellectuelle. Vue l’intérêt croissant pour les produits créatifs dans le commerce mondial, une attention particulière est attribuée aux politiques commerciales et culturelles à mettre en place pour faciliter les échanges. Le but est de caractériser chaque industrie dans le secteur créatif, afin de mieux évaluer l’impact économique et le potentiel de ces industries dans le commerce.
Les flux commerciaux des biens et des services créatifs sont caractérisés par une interaction entre l’économie, la culture et la technologie avec des revenus d’importations et d’exportations. Cette situation rend le concept de la créativité plus attractif, particulièrement avec la création d’une image de pays sur les marchés mondiaux135. En outre, les flux commerciaux des biens et des services créatifs ont progressé plus rapidement que ceux du commerce136, ce qui offre une opportunité aux pays à balance commerciale déficitaire de rétablir l’équilibre. Par conséquent, le commerce dans le domaine créatif a atteint 547 milliards de dollars EU en 2012, avec une domination des nouveaux médias pour une part de 69% alors que l’édition et les arts visuels et l’artisanat réunis ne partageaient que 31% sur la même année137.
L’étude du poids économique de l’économie créative dans le commerce international passe par une analyse des tendances des flux d’exportations et d’importations. Du point de vue économique, l’économie créative a progressé plus rapidement que le reste de l’économie en Europe. Bien que l’économie créative ait émergé avec une forte valeur ajoutée, sa contribution dans l’économie mondiale reste difficile à évaluer avec précision à cause de sa forte interdépendance avec d’autres secteurs. D’après les données de l’UNESCO sur l’économie créative, la part des exportations des pays en développement a connu une forte progression, notamment dans les grands métropoles et villes ayant un patrimoine culturel important basé sur l’art, l’artisanat et le design 138. En effet, cette forte croissance a créé une concurrence accrue et a nécessité une diversification de la production culturelle et un déploiement des avantages dans les différents secteurs pour innover par la création de nouveaux produits139, ce qui a ouvert les portes des marchés mondiaux aux PMA.
Les flux des exportations et des importations des biens créatifs ont noté une hausse, profitant ainsi une large gamme de pays. Sur la période comprise entre 2003 et 2015 (cf. tableau 1.2.n°8), le taux de croissance des exportations de ces biens a atteint 7,34% alors que celui des importations a atteint 5,1%. On note également une très faible progression sur la période comprise entre 2012 et 2015, contrairement celle comprise entre 2007 et 2011. En outre, le design s’est montré un secteur opportun en termes d’exportations et d’importations sur les différentes périodes avec des taux de 8,58% et 5,48%, respectivement. Les autres secteurs tels que l’artisanat, l’audiovisuel, l’art et l’édition ont connu une baisse plus ou moins importante sur la période de 2012 à 2015.
LA CROISSANCE DU TOURISME MONDIAL
Dans un premier temps, nous étudierons les opportunités offertes par le tourisme mondial comme facteur de croissance et de développement des pays de différents niveaux économiques. Dans un deuxième temps, nous nous arrêtons à l’évolution des arrivées et des recettes touristiques dans le monde par économie et par région, dans le but de montrer le rôle de ce secteur d’un point de vue économique.
Le tourisme : facteur de développement
Selon l’OMT, le tourisme est étroitement lié au développement avec des nouvelles destinations. Cette dynamique en fait « un moteur essentiel du progrès socio-économique » qui dépasse des industries telles que celles du pétrole et de l’automobile141. Ce secteur est devenu incontournable pour générer des recettes mais dépend toujours de l’offre touristique, qui doit conquérir le marché international.
Le Secrétaire général de l’OMT, Taleb Rifai a déclaré que: « Le tourisme a fait preuve d’une force et d’une résilience extraordinaires ces dernières années malgré les nombreux défis auxquels il a été confronté, notamment en matière de protection et de sécurité. Le tourisme international continue de se déployer vigoureusement et de contribuer à la création d’emplois mais aussi au bien-être des communautés dans le monde entier »142.
Au-delà du niveau économique, des impacts au niveau social et développement durable sont perçus avec une part très importante du PIB dans plusieurs pays, notamment pour les petites îles insulaires, où ce secteur représentait jusqu’à 25% en 2014. De plus, les recettes générées par les exportations des services touristiques sont réinjectées dans des investissements, en particulier dans les infrastructures pour améliorer l’attractivité touristique de la région mais aussi du pays, et dans d’autres domaines tels que l’éduction, la santé et l’industrie. Tout cela apporte la prospérité et le progrès des populations les plus démunies en créant une forte cohésion sociale.
Même si le secteur touristique présente des disparités de développement interrégional, il reste parmi les secteurs les plus rentables économiquement pour les pays développés et les pays moins avancés, avec 7% des exportations de biens et de services au niveau mondial en 2015143. Les recettes touristiques ont connu une croissance solide et maintenue qui progressent de 104 milliards en 1950 pour atteindre 495 milliards de dollars EU en 2000. Cette situation n’a pas cessé d’évoluer, malgré les difficultés, pour atteindre 1 260 milliards de dollars EU en 2015144. En outre, le phénomène de la mondialisation croissante a facilité l’accès à l’information et aux offres par les touristes, avec une diminution des coûts de transport. Ces facteurs se sont révélés être favorables pour assurer une forte concurrence sur le marché du tourisme et une compétitivité profitable à l’émergence de nouvelles destinations touristiques, notamment dans les pays d’Afrique et de l’Asie de l’Est.
L’avantage du tourisme est son développement dans les différentes zones géographiques telles que les côtes, les montagnes, les zones rurales, ce qui assure un développement des PME ainsi que les micro-entreprises touristiques en raison de petits investissements exigés. De plus, ce secteur est accessible pour les deux sexes, les différentes tranches d’âges et les minorités ethniques tout au long de la chaîne d’approvisionnement très diversifiée, ce qui leurs assurent une interaction avec le consommateur et par conséquent, des bénéfices intangibles au niveau culturel146.
Les tendances des échanges des services touristiques
Les arrivées de touristes internationaux147 ont augmenté de 3,9% en 2016 pour atteindre 1,335 milliard, une croissance au même rythme du taux annuel après la crise économique de 2008 qui était autour de 4%. Cette hausse représente 46 millions de touristes par rapport à 2015 où les arrivées étaient de 1,186 milliard.
Une forte évolution des arrivées malgré la crise.
Les économies avancées – ayant 653 millions en termes d’arrivées – ont légèrement dépassé les économies émergentes en 2015 (cf. tableau 1.3.n°1), ce qui est également le cas depuis 2010. Au niveau des régions, le baromètre de l’OMT a enregistré plus que 607 millions de touristes en Europe qui continue à être en tête des arrivées, avec une part de 5% de croissance, alors que les arrivées pour les Amériques et l’Asie et Pacifique ont augmenté de 6% chacune. L’Afrique et le Moyen-Orient, toujours sujettes à des fluctuations liées à l’instabilité politique et économique, ont atteint 2% de croissance et enregistrent 53,5 et 53,3 millions de touristes, respectivement.
Au niveau des sous-régions, l’Europe de Sud et Méditerranéenne demeure la première sous-région depuis 1990 avec 225,2 millions de touristes en 2015. On note également des résultats remarquables en Asie du Sud-Est et du Nord-Est, où les chiffres ont presque triplé entre 2000 et 2015 pour atteindre 142,1 et 104,6 millions de touristes, respectivement. En revanche, pour les sous-régions d’Amérique, nous remarquons une progression très lente notamment dans les Caraïbes et l’Amérique Centrale dans la période de 2010 à 2015, où la hausse des arrivées n’a pas dépassé les 7 millions dans les deux sous-régions réunies.
LES ECHANGES DES BIENS LIES A L’INDUSTRIE CREATIVE
La dynamique remarquée dans le secteur touristique est profitable par la création de la main d’oeuvre liée directement au tourisme, mais aussi par les répercussions sur d’autres secteurs de l’économie. La production et l’exportation des certains biens et services peuvent être associés à l’industrie créative d’une part, mais également au tourisme d’autre part. En effet, des flux d’échange considérables permettront d’engendrer des profits au niveau de plusieurs secteurs inter-liés.
L’interdépendance entre le tourisme et les secteurs créatifs
Selon l’OMC, les services touristiques comprennent les services d’hôtellerie et de restauration, les services d’agences de voyages, les services de guides touristiques et autres services connexes. Cette diversité confirme la nature intersectorielle du tourisme, notamment dans la création d’emplois dans d’autres secteurs de services, ainsi que dans la génération d’une demande dans les secteurs agricole et manufacturier153. Toutefois, cette hausse des exportations observée dans les services touristiques, est due dans un premier lieu à l’introduction de la technologie dans le secteur. Ceci induit une amélioration de l’offre, basée principalement sur l’intérêt croissant des touristes pour des nouvelles formes de tourisme, dans des destinations non traditionnelles.
Dans le même sens, la progression de l’économie créative et de ses industries a également fait profiter indirectement d’autres secteurs associés comme le tourisme, ainsi les exportations liées à l’économie créative dépassent largement les limites de la branche du tourisme. En effet, un lien indirect est établi entre les industries créatives et les le tourisme à travers les biens associés simultanément aux deux secteurs. Dans cette perspective, l’exemple concret de la production des biens associés à l’industrie créative, mais faisant profiter le secteur touristique est la fabrication des instruments de musique et les articles pour les cérémonies et les fêtes. La production de ces biens est fortement associée au secteur des arts de la scène, mais en même temps peuvent rentrer dans la consommation des touristes.
Dans ce même contexte, les équipements informatiques sont des biens produits fortement associés à la production créative, et liés au secteur créatif de nouveau média, mais en même temps occupent une place prépondérante dans les services touristiques. A titre d’exemple, la commercialisation, la promotion et la distribution d’une large gamme de services touristiques passe par les TIC. Ce dernier est devenu un outil incontournable pour l’achat effectué par les touristes sur internet. Par conséquent, le développement de ce type de biens est profitable pour le secteur touristique ainsi que pour la production créative154.
Sachant que la relation entre la créativité et le tourisme est étudiée dans une nouvelle approche de tourisme appelée « tourisme créatif », mais aussi à travers les déterminants de l’échange international (cf. partie 2).
Le tourisme comme secteur associé aux échanges des biens liés à l’économie créative
Le commerce dans le domaine créatif ne se limite pas au domaine, mais le dépasse pour émerger dans d’autres secteurs liés à l’économie créative, avec également des exportations et des importations de plus en plus significatives. Les flux d’échanges des biens et des services liés à l’économie créative et au tourisme ont suivi le même rythme que celui des produits créatifs (cf. tableau 1.3.n°5).
Sur la période de 2003 à 2015, on note un taux de croissance de 1,04% des exportations de ces produits, notamment avec un taux important de production des biens liés aux nouveaux médias. Quant aux importations, le taux de croissance n’a pas dépassé 0,83 % sur la même période. Par ailleurs, les secteurs liés à l’édition et à la publication ont connu un recul, surtout sur la période comprise entre 2012 et 2015.
L’ECONOMIE CREATIVE DANS LES MODELES FACTORIEL ET NEO-FACTORIEL
L’économie créative trouve sa place dans les modèles factoriel et néo-factoriel, ce qui permet d’attribuer de créer une nouvelle approche dans les échanges sur le marché international. L’analyse des portées de l’économie créative requiert une étude théorique fondée sur ces deux modèles.
Analyse de la théorie des dotations factorielles : Modèle d’Hecksher-Ohlin
La structure du commerce international est influencée par l’abondance en facteurs de production et les gains ne sont pas obligatoires, ce qui se traduit par une possibilité de perte ou de gain (bénéfice) dans le cadre du commerce international. L’analyse de l’approche par les dotations factorielles porte sur la détermination des objectifs de ce modèle avec les différents facteurs déterminants, notamment dans la création d’un avantage comparatif.
Objectifs du modèle factoriel
Le fait d’étudier la source des échanges en tant que modèle basé sur l’abondance en facteurs, permettra de déterminer la nature de l’interaction des dotations au niveau national ou l’abondance relative des facteurs de production, déterminants dans l’avantage comparatif. Le modèle d’Heckscher-Ohlin souligne l’importance de l’abondance des facteurs de production dans les pays qui commercent. Ceci présente une interaction qui détermine la quantité de production des biens, ou les proportions de facteurs158 permettant d’apporter des explications quant au rôle des facteurs dans le commerce international.
Le modèle de Ricardo s’est appuyé dans son analyse sur la productivité la plus forte pour expliquer la spécialisation, engendrant des gains pour certains individus et des pertes pour d’autres. Ainsi l’échange est considéré dans ce cas comme inégalitaire faute d’absence d’une vraie répartition des gains au niveau du commerce international. En revanche, l’apparition du modèle d’ Heckscher-Ohlin a fourni une vision plus large dans le domaine du commerce international par l’introduction de l’abondance relative des facteurs comme déterminant des prix, et donc la spécialisation internationale. En effet, le modèle factoriel est donc plus général que celui de Ricardo, car il permet d’apporter plus d’explication par rapport aux gains du commerce et par conséquence la spécialisation des pays dans la production des biens et des services159.
Les dotations factorielles sont déterminées par l’importance des ressources (facteurs) dont dispose un pays pour assurer la production de l’ensemble des services. Par conséquent, l’abondance relative de ces ressources aura une influence décisive pour expliquer la place d’un pays dans l’économie internationale, comme l’indique les analyses théoriques du commerce international depuis Heckscher, Ohlin et Samuelson.
Analyse de l’abondance factorielle dans l’avantage comparatif et commerce international
Selon d’Heckcher et Ohlin, les dotations relatives des facteurs de production, la terre, le travail et le capital déterminent ensemble l’avantage comparatif à la production. Donc, un pays dispose d’un avantage comparatif dans les produits pour lesquels les facteurs de production nécessaires sont relativement abondants localement. Ceci parce que la rentabilité des produits est déterminée par le coût des intrants, et les marchandises, qui nécessitent des entrées localement abondantes, seront moins chères à produire que les produits qui nécessitent des intrants qui sont localement rares160. L’approche d’Heckcher et Ohlin est illustrée par l’abondance en facteurs dans certains pays: la population et le capital physique (cf. tableau 2.1. n°1), ce qui a permis par la suite d’illustrer l’abondance relative de chacun (rapport capital physique/population active).
|
Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
Analyse de l’évolution du commerce international
La prise en compte de l’économie créative dans le commerce international
Le tourisme : domaine privilégié de l’économie créative
Les orientations privilégiées
Structure de la thèse
PARTIE I. ECONOMIE CREATIVE ET COMMERCE INTERNATIONAL
Chapitre I. L’émergence du concept d’économie créative
Section I. concept et définition de l’économie créative
Section II. le développement de l’économie créative
Chapitre II. L’économie créative et le commerce international
Section I. Economie créative et échanges des biens et des services commerciaux
Section II. Echanges des biens et des services créatifs
Chapitre III. Economie créative et échange des services touristiques
Section I. la croissance du tourisme mondial
Section II. les échanges des biens lies à l’industrie créative
PARTIE II. LES DETERMINANTS THEORIQUES DE L’ECONOMIE CREATIVE DANS LES ECHANGES INTERNATIONAUX
Chapitre I. Economie créative et théories de l’offre de la spécialisation internationale
Section I. L’économie créative dans les modèles factoriel et néo-factoriel
Section II. L’économie créative dans l’approche ricardienne
Chapitre II. Economie créative et théories de la demande de la spécialisation internationale
Section I. L’approche par la demande représentative de Linder
Section II. L’approche par la demande qualitative de Maslow
Chapitre III. Economie créative, technologie, innovation et avantage absolu
Section I. Analyse du progrès technologique et de l’innovation
Section II. Une économie créative basée sur le progrès technologique
Section III. Economie créative et avantage absolu
PARTIE III. LES INDICATEURS D’ECONOMIE CREATIVE ET LA SPECIALISATION INTERNATIONALE TOURISTIQUE
Chapitre I. les indicateurs de créativité dans le tourisme
Section I. Identification des indicateurs de créativite touristique
Section II. Méthodologie d’évaluation des indicateurs de créativité dans le tourisme
Chapitre II. Evaluation des indicateurs
Section I. Evaluation des indicateurs de créativité touristique
Section II. Impacts de la créativité sur le tourisme
Chapitre III. Les conséquences de la créativité sur la spécialisation internationale touristique
Section I. La nouvelle approche de l’innovation dans la spécialisation internationale
Section II. L’innovation et l’avantage conccurentiel
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
Télécharger le rapport complet