Approche keynésienne et libérale sur la création d’emploi
L’emploi et/ou le travail, est l’un des facteurs nécessaire au développement d’un pays. Il accentue le revenu par habitant et aide les entreprises à accroître leurs productions et ainsi leurs profits. Dans la plupart des pays en voie de développement, le niveau de chômage est plutôt accentué. L’État cherche alors plusieurs moyens pour créer des emplois afin d’occuper les mains d’œuvres inactifs qui sont appelées « chômeurs ». En effet, dans ces pays, plusieurs personnes effectuent des travails informels, et donc qui ne bénéficient pas des systèmes de protections sociales, et dont les revenus ne sont pas déclarés à l’État. Pour cette création d’emploi, les Keynésiens propose une relance de la demande globale par l’État pour stimuler le revenu des ménages. Cette augmentation de revenu influencera la consommation et qui à son tour exercera un effet positif sur la demande et donc sur la production. Il sera ainsi évident qu’une augmentation de la production nécessitera un besoin de main d’œuvre pour satisfaire la demande. Aussi, d’après une approche libérale, une création de l’emploi peut se faire par une baisse des pressions fiscales sur les coûts salariaux. En effet, cela incitera les investisseurs et accentuera la création d’emploi ainsi que l’embauche et permettra à une partie des mains d’œuvres inactifs de se procurer un travail, d’avoir un revenu stable et de profiter de tous les droits des salariés proclamés par les nombreux articles dans le droit de travail encadrant et protégeant le salaria. Cela entrainera également une hausse de la demande globale et donc un accroissement de la production. En plus, une création d’emploi va améliorer la compétitivité de l’économie et contribue à l’inclusion sociale. L’État cherchera toujours ainsi à adopter des politiques afin de favoriser la création d’emploi pour arriver à une augmentation de la production. Ces politiques peuvent soient avoir des effets sur l’offre de travail, soient sur la demande de travail, mais tout en ayant les mêmes objectifs au niveau économique et social.
Théorie classique sur la valeur du travail effectué
Le capital humain est un élément fondamental dans la compétitivité d’une entreprise. Selon l’analyse néoclassiques, le travail humain est l’un des facteurs de production nécessaire et utile pour augmenter la production. Les rémunérations que perçoivent les individus sont évaluées selon la qualité et quantité de travail apportée dans la production des produits. La théorie de la valeur travail avancée par les Classiques nous informe que la valeur d’un bien peut-être mesurée par la quantité de travail nécessaire ou fourni pour son élaboration, d’où c’est la quantité de travail incorporé dans le bien qui détermine sa valeur. Le travail apporté dans la réalisation d’un bien détermine ainsi l’importance, l’utilité, et valeur de ce bien. Une augmentation du facteur travail peut donc influer sur la production selon le niveau du capital humain. Ainsi, le profit réalisé dans la vente d’un service ou d’un bien peut être considéré comme étant la valeur du travail effectué pour la réalisation de ce bien et/ou de ce service.
La nécessité de protection sociale pour les travailleurs
Généralement, une protection sociale est primordiale pour les hommes car ils ont besoin de se rendre des services réciproques (comme surveiller les habitats contre les hommes, ou de se protéger les uns les autres) et de répartir les substances alimentaires d’où les allocations familiales et les indemnités venant des familles (par le fihavanana pour les Malgaches). En effet, les risques diminuent les revenus des ménages et augmentent ses besoins financiers car la famille doit en premier lieu prendre en charge les risques. Les parents doivent prendre en charge les enfants, et les enfants à leurs tours ont des obligations envers les parents en cas de solvabilité. Ainsi, on peut dire que la protection sociale peut être définit par des garanties sociales qui intervient par différentes techniques à l’assurance et/ou à la mutualisation. La protection sociale est bénéfique pour l’employé ainsi que pour l’employeur. En effet, le salarié n’aura plus de préoccupation financière en cas de maladie, et pourra se consacrer pleinement à son travail. L’employeur aura ainsi une bonne qualité de travail et un employé en bonne santé. Le besoin de protection est donc un besoin fondamental pour les salariés, cela lui permet de faire face aux différents risques de la vie quotidienne, et ainsi de prévoir cesrisques avant même qu’elle ne se produisent. Ainsi, elle permettra à l’homme de mener une vie normale, dans toutes les circonstances et de s’épanouir dans sa vie.
L’OIT et la protection sociale
Pour promouvoir une sécurité sociale pour tous, l’OIT a établi un socle de protection social et un système complet de sécurité social. L’OIT définit ce socle de protection comme étant « un ensemble de garanties élémentaires de sécurité sociale définies au niveau national visant à assurer au minimum à toute personne dans le besoin, tout au long de sa vie, l’accès à des soins de santé essentiels et une sécurité élémentaire de revenu qui ensemble garantissent un accès effectif aux biens et services définis comme nécessaires à l’échelle mondiale ». En effet, l’OIT vise à établir et maintenir un socle de protection solide qui est la base et le fondement de tous systèmes nationaux de protection sociale, elle vise aussi une extension de la sécurité sociale afin de faire profiter à tous un niveau de protection plus élevé. En juin 2009 lors de la conférence internationale du travail, un Pacte Mondial pour l’emploi a été développé par l’OIT. Le système de socle de protection sociale a donc été inscrit dans ce pacte, et a fait l’objet d’une recommandation en juin 2012 (recommandation n°202). Cette recommandation stipule que tous pays doivent mettre en place un minimum de couverture sociale dans les deux domaines fondamentaux que sont la santé et le revenu ; plus précisément, chaque pays doit se doter d’une couverture santé universelle et d’un filet de sécurité pour les pauvres. La recommandation 202 vise la couverture sociale de toute la population, que ce soit les pauvres, les personnes vulnérables ou non protégées ainsi que les travailleurs des secteurs informels et leurs familles car la sécurité sociale est un droit humain et une nécessité économique.
La place du dumping social dans le commerce international
Dans le commerce international, le dumping social est utilisé comme moyen de battre la concurrence En effet, le dumping est une notion apparue dans le droit des relations commerciales internationales, qui désigne précisément une pratique commerciale déloyale et anticoncurrentielle, sanctionnée par les lois et normes en vigueur au plan mondial, régional ou national. Le dumping au plan social ne cherche qu’à trouver les coûts de protection sociale et les niveaux les plus bas en termes de coûts salariaux. Par contre, on ne peut pas qualifier de dumping le recours légitime des entreprises à un avantage comparatif dans une perspective concurrentielle, lié aux conditions sociales dans lesquels s’exerce le travail. Le dumping social en commerce international ne prend donc pas en considération les droits sociaux légaux, et utilise les écarts des coûts des protections sociales pour tirer des avantages qui s’assimile à une concurrence déloyale. Cette pratique génère une distorsion de concurrence qui engendre des profits disproportionnés. Cette définition doit cependant être précisée selon qu’elle s’applique aux États ou aux entreprises, afin d’identifier leur responsabilité respective. Pour les États, le dumping social consiste à tolérer, voire appuyer ou encourager des pratiques déloyales dans le champ social. Pour les entreprises, la démarche se caractérise aussi par la recherche et l’utilisation de ces écarts. Le dumping social permet aux pays d’être plus compétitive, c’est-à-dire de faire face aux autres entreprises locales et étrangères. En 2000, l’Assemblée Nationale définit le dumping social comme étant : « Toutes pratiques consistant pour un État ou une entreprise, à violer, à contourner ou à dégrader de façon plus ou moins délibérée, le droit social en qu’il soit national communautaire ou internationale, afin d’en tirer un avantage économique, notamment en termes de compétitivité ». Le dumping social est donc équivalu à une concurrence déloyale. On appel concurrence déloyale, toutes les méthodes abusives adoptés par une entreprise à l’égard de ses concurrents comme le dénigrement, le parasitisme commercial, la désorganisation par débauche … En effet, le dumping social joue un rôle assez important pour une entreprise car le social des salariés représente un coût considérable
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I. APPROCHE THÉORIQUE
Chapitre I. Les théories sur l’emploi
1. Approche keynésienne et libérale sur la création d’emploi
2. Le rôle important des mains d’œuvres tertiaires selon Jean Laurent Cassely
3. Théorie classique sur la valeur du travail effectué
4. La Division Internationale du Travail
Chapitre II. Protection sociale
1. La nécessité de protection sociale pour les travailleurs
2. La couverture sociale pour les employés
2.1 Assurance maladie
2.2 Assurance retraite
2.3 Les congés de maternité
2.4 Les congés de paternité
3. Les coûts des protections sociales pour les entreprises
4. La reconnaissance de la protection sociale par les organismes internationales
4.1 L’OIT et la protection sociale
4.2 L’AISS et la protection sociale
4.3 L’ONU et la protection sociale
4.4 La banque mondiale et la protection sociale
Chapitre III. Dumping social
1. La place du dumping social dans le commerce international
2.1 Investissement Direct Étranger de création ou investissement Greenfield
2.2 L’investissement brownfield
2.3 L’IDE d’extension
2.4 L’IDE de restructuration financière
3 La délocalisation des entreprises des pays développés vers les pays en développement
3.1 Délocalisation au sens strict
3.2 Délocalisation au sens large
4 Les effets du dumping social sur les pays concernés
4.1 Pour les pays développés
4.2 Pour les pays émergents ou les pays en développement
PARTIE II. APPROCHE EMPIRIQUE
Chapitre I. Cas de France et Madagascar
1. La délocalisation des entreprises Français: cas des call-center et des zones franches
1.1 Les zones franches
1.2 Les call-center
2. Les effets du dumping social pour les Français
3. Les effets du dumping social sur les travailleurs Malgaches
Chapitre II. Discussion
1. Élargissement pour le développement
Conclusion
Bibliographie
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