Les impacts de la politique environnementale sur la Joffre ville

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Les causes des réalités économiques locales

Ce qui porte à déterminer les causes des réalités bservéeso à la commune rurale de Joffre ville comme étant :
– Les entreprises et le manque de participation de la population locale : elles n’utilisent pas les matières premières de la commune rurale de Joffre ville et ne mobilisent pas suffisamment de ressources humaines locales (problèmes de débouchés) .
– Les inégalités: Non seulement, les profits reviennent aux privés mais les techniques et les méthodes modernes ne sont pratiquées que dans el cercle privé et des riches. Le tableau suivant prouve ce que nous affirmons ci-dessus, seule une minorité jouit des opportunités offertes par le tourisme local.

Les organismes actifs financièrement et matériellement

La région DIANA dans ses rapports avec la Saint Denis (Réunion) a pu acquérir 50 000 Euros de fonds pour pouvoir reconstruire la route reliant Joffre ville, Ramena à la ville d’Antsiranana. Et dans le cadre du programme Opérationnel « Océan Indien » 2007-2013, des objectifs de développement ont été élaborés pour développementle durable, l’intégration économique, le développement humain (dans la promotion de l’éducation à Diego Suarez, à Antsalaka et à Ambilobe ) et la solidarité internationale dans l’Océan Indie.
– Les Landscape Development Interventions dans le cadre des aides et des financements des projets d’institutions écotouristiques et de développement local.
– Le Projet de Soutien au Développement Rural, en 2004 dans le financement de l’élevage des poules, des ruches et de la créationdes kiosques.
– Le Fond d’Intervention pour le Développement de 2004 en 2005 dans le financement des constructions de Collège d’enseignement généralet d’Ecole Primaire Publique, de réhabilitation des terrains de sport. Malheureusement, cet organisme arrête ses activités cette année 2008.
– SEECALINE, en 2004, par sa réhabilitation des pistes et des terrains de sport.
– L’Agence Régionale Energie Réunion en 2007 sur l’exploitation énergétique future de la commune avec une possibilité de début d’activité en 2009. Selon nos récentes enquêtes, les activités n’ont pas encore débuté.
Ces entreprises et organismes se focalisent en grande partie sur la conservation environnementale et la protection de l’environnement. Le peu qui ne s’y intéressent pas n’ont intervenu que sur une lapse de temps.

Les ressources démographiques et socioculturelles

Avec le flux de visiteurs, des influences du monde extérieur par l’intermédiaire des phénomènes d’imitation, d’acculturation causent lesflux migratoires (l’exode rural et la fuite des cerveaux). Cette acculturation a commencé avec l’arrivée des réolesc durant l’époque coloniale, une acculturation accentuant sur :
– La culture maraîchère, et la promotion de l’agriculture.
– La créativité au niveau de l’architecture.
– La multiplication des activités marchandes.

Le cas de Namibie18

La vision du développement durable à Namibie apparait dans la constitution de 1990 sur l’obligation de l’Etat dans l’amélioration du niveau de vie (en réduisant la pauvreté) de la population locale et l’augmentation de l’accès aux diverses ressources de base tout en assurant la protection de l’environnement.
La population rurale Namibienne est souvent pauvre, isolée et dépendante des ressources naturelles. Mais cela n’enlève en rien l’importance commune du capital naturel qui est un levier du développement. Les problèmes rencontrés en Namibie sont aussi la faiblesse des ressources humaines affectées dans les activités touristiques de même que Madagascar. Pour les deux pays, outre la somme versée par lesorganismes nationaux de gestion des parcs, les revenus financiers viennent de l’empowerment et la débrouillardise de la population locale. La filière touristique tient alors une partie minime des gains économiques des habitants de ces pays.

Le cas de Budongo en Ouganda20

Au nord ouest de l’Ouganda, la zone forestière du Budongo est la plus grande réserve forestière d’Ouganda. Cette réserve ressemblait à la Montagne d’Ambre, personne n’osait s’y aventurer. Aujourd’hui deux sites touristiques sont placés sur les deux bords de la forêt.
Les rapports observés entre la vie de la populationet la conservation sont les suivants :
– Les projets MEFB et PCGFN UE ont été élaborés pourne prise de conscience de l’importance et de l’interdiction d’exploitation de la forêt, ce qui fut un échec, du fait de la non consultation de la population environnante et de la méfiance avant la mise en place dans les années 1990 de la politique de participation locale .
– Depuis, l’ouverture des parcs en 1995 avec une participation effective suite aux diverses consultations de la population locale, les habitants des villages environnant ces parcs ont fini par intégrer cette idée de conservation auparavant réfutée. Et cette participation présente selon Catherine LONG et C.D. Langoya une participation active et non passive avec les divers emplois officiels (de plus de cinquante neuf (59) postes) et la formation offerte à la population locale.
Ainsi la clé de la réussite de ces projets touristiques est alors le passage de la conservation à participation passive 21 au tourisme à la conservation à participation acti ve de la population locale.
La population locale est alors plus négociable dansle cadre d’une meilleure implication dans ces activités tout en assurant un impact positif sur leur niveau de vie. Ce qui favorise justement le développement rapide des projets de développement avec cette intégration et cette intériorisation de la population des notions de conservation, de tourisme et même plus tard de commerce et d’industrialisation.
Les seuls problèmes observés concernaient la bureaucratie et l’administration c’est-à-dire le manque de confiance dans la prise de décision. Nous pouvons alors en tirer qu’il faut former les intervenants locaux pour leur rendre la confiance en soi dans l’occupation d’un poste quelconque. Comment s’expliquent alors les comportements, les logiques sociales, et les cultures de l’environnement de cette population ?

La perception de l’environnement

L’environnement auparavant cité comme bien commun, hérité des ancêtres, est devenu un bien inaccessible à tous et propres à l’Etat mal gré l’idée de participation et de droit d’accès véhiculée.

Les modèles et idéaux sociaux

Agir en société revient à respecter les tabous et esl coutumes qui sont les suivants : les jours fady, le respect envers les autorités traditionnelles, les interdits vis-à-vis des lacs, et l’acceptation de l’existence des morts restant en c ontact avec les vivants dans des lieux comme la Montagne d’Ambre.
Aucun changement n’a été observé dans ce sens là.

La religion et les croyances

La religion la plus fréquente est la religion chrétienne constituant 70 % de la population. La proportion restante se répartit comme suit : 0.85 % sont des musulmans, et 29.03 % pour les autres catégories religieuses.
En conclusion, les changements ne concernent que les points obligatoires tels que le mode de production, les activités de spécialisationet les modes de production qui sont tous liés aux offres et demandes locaux.
Dans le cadre d’une décision personnelle, la survie prime chez la population, gagnez des ressources pour subvenir aux besoins tout en respectant les divers tabous et traditions.

La commune rurale, entrée au parc Montagne d’Ambre

Cette commune rurale se trouve à 7 km de l’entrée du parc national Montagne d’Ambre. Premier parc national de Madagascar, créé le 28 Octobre 1958 suivant l’arrêté 58-07 et situé à 1000 km au nord d’Antananarivo, ses impacts en tant qu’activité touristique et de conservation nous ont intéressés.
Ci après une carte présentant le rapprochement géographique24 de Joffre ville à la Montagne d’Ambre, ce qui explique cette dépendance de la commune rurale de Joffre ville aux diverses ressources, énérgétiques, alimentaireset en matières premières, de la Montagne d’Ambre.

La commune rurale et la Forêt d’Ambre

La forêt d’Ambre est une réserve spéciale, actuellement jointe à la montagne d’ambre. Elle a pour fonction de conserver l’écosystème, etn’est donc pas accessible au Public. Seuls les chercheurs et les spécialistes de l’étude des pécimens et des ressources diverses sont autorisées à y entrer. L’impact envers une partie de la population est cette mauvaise compréhension de la situation, des habitants de la commune pensent que la Montagne d’Ambre est devenue un bien des étrangers (en voyant l’accès accordé qu’aux chercheurs). Cette idée acceptée par certains habitants les incite à agir de manière irrationnelle envers les ressources naturelles.
La forêt d’Ambre tout comme la Montagne d’Ambre ontété, avant la conservation de l’ANGAP et du WWF, des lieux fady, donc que personnes ne fréquentaient par peur des malédictions.

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Table des matières

PARTIE I – LA COMMUNE RURALE DE JOFFRE VILLE, LA MONTAGNE D’AMBRE ET LA FORET D’AMBRE
Chapitre I- Approche structurale de la situation locale et des réalités africaines . 
Section 1 – Les structures économiques locales
1.L’économie de la commune rurale de Joffre ville
2.Les causes des réalités économiques locales
3.Les caractéristiques de l’économie locale
Section 2 – Les structures institutionnelles
1.Les institutions anciennes
2.Les institutions nouvelles et de conservation
a.Les organismes actifs politiquement
b.Les organismes actifs financièrement et matériellement
Section 3 – Les structures géographiques, démographiques et sociales
1.Les ressources naturelles
2.La situation géographique
3.Les ressources démographiques et socioculturelles
Section 4 – La confrontation des réalités en Afrique
1. Les faiblesses des politiques de conservation et touristiques en Afrique
a.Le cas de la Commune rurale de Joffre ville
b.Le cas de Namibie
c.Le cas de Budongo en Ouganda
Chapitre II – Analyses socio économiques et culturelles de la population depuis l’indépendance
Section 1 – Analyses économiques de la population depuis l’indépendance : de l’intelligence territoriale à l’évolution des activités
1.Evolutions politiques
2.Evolution de l’idéologie dans la société
3.Les techniques utilisées
Section 2 – Analyses socioculturelles et comportementales de la population de l’indépendance à aujourd’hui
1.Analyses des attitudes de la population selon les normes et le statut social de 1958 à aujourd’hui
a. Les instruments d’analyse
b.Les points évolutifs
2.Analyses de la culture depuis l’indépendance
a. La perception de l’environnement
b.Les modèles et idéaux sociaux
c.La religion et les croyance
PARTIE II – LA COMMUNE RURALE DE JOFFRE VILLE ET LA CONSERVATION ENVIRONNEMENTALE
Chapitre III – Monographie de la commune rurale de Joffre ville
Section 1 – Présentation de la commune rurale de Joffre ville et Structure démographique
1. Les divers pouvoirs et autorités
2.Evolution de la morale
a.Les Activités prohibées
b.Les Activités promues
Section 2 – La commune rurale de Joffre ville et la Montagne d’Ambre
1.La commune rurale, entrée au parc Montagne d’Ambre
2.La commune rurale et la Forêt d’Ambre
b. Les réalités avant la colonisation
b.La commune rurale de Joffre ville de la colonisation à l’année 1958
Chapitre IV – Les impacts de la politique environnementale à Joffre ville
Section 1 – La politique environnementale de la Commune rurale de Joffre ville et de l’ANGAP dans la conservation du parc Montagne d’Ambre
1.L’ANGAP et le WWF
a.Le WWF
b.L’ANGAP
2. La Région DIANA
a.Dans toute la Région DIANA
b.Cas d’Antsiranana
c.Cas propre à la commune rurale de Joffre ville
Section 2 – Les impacts de la politique environnementale sur la Joffre ville
1.Brève présentation de la notion de conservation
2.Les Apports de la conservation sur la commune rurale de Joffre ville
a.Les besoins non satisfaits de la commune rurale de Joffre ville
b.Les besoins satisfaits par le tourisme
PARTIE III – LES ANALYSES PROSPECTIVES
Chapitre V – Les comportements et les activités nouveaux
Section 1 – Les principes et les comportements liés à la notion de conservation
1.Les Origines des changements de comportement45 et impacts sur les logiques économiques
a.Origines des changements
b.Les modifications dans le cadre des relations sociales
2.Les nouveaux comportements
a.Vis-à-vis du mode de perception de l’environnement
b.Les comportements vis-à-vis de l’environnement
Section 2 – Activités adaptées aux politiques du tourisme et de la protection de l’environnement
1.Le Doyen des métiers de conservation rencontrés dans la commune: le gardiennage
2.Les métiers dans la conservation
a.Par rapport aux politiques assignées aux Ruraux
b.Par rapport aux formations données
3.Choix de ces emplois, seuls recours
4.Les métiers dans le tourisme
5. Les caractéristiques des activités locales
Chapitre VI – Les recommandations
Section 1 – Améliorer les réalités économiques de Joffre ville
1.Développer la logique économique des individus
2. Transformer le mode de vie des ménages
3.Créer un environnement stable pour les entreprises
Section 2 – Eduquer et communiquer pour une meilleure vie sociale
1.Le Retour à l’époque du Fihavanana sans promouvoir la corruption
2.Le rôle des touristes dans la société d’accueil
Section 3 – Appuyer la commune rurale de Joffre ville politiquement et institutionnellement pour assurer une meilleure conservation de l’environnement .
1.Eviter le mythe de Sisyphe
2.Persuader les pouvoirs traditionnels et les pouvoirs officiels revient à la persuasion de toute une population
3.Eradiquer les exploitations irrationnelles de la population
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE .

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