Les impacts de ce manque et absence d’intérêt sur l’enseignement et l’apprentissage de l’histoire

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L’Ecole Privée Nirina Ivandry

L’Ecole Privée Nirana est un établissement privénon confessionnel sis dans la commune urbaine d’Antananarivo. Il est localisé dans le cinquième arrondissement de la commune plus précisément au sein du fokontany d’Ivandry (Quartier Sud). Elle est située au Sud-Est du L.T.P Alarobia, au Nord Ouest du Marais Masay et juste en face du F.J.K.M Ivandry Firaisana.
Elle a été crée le « 12 Novembre 1969à Ivandry » 10 par un ancien instituteur fonctionnaire du primaire nommé RANDRIANAIVO Robert.
Le personnel enseignant est au nombre de 47. Ils assurent l’enseignement à partir de la classe de primaire jusqu’au Terminale. Parmi ces 47 enseignants, 17 prennent en charge l’enseignement dans les classes secondaires du 2 è cycle.
En 1969, l’établissement n’avait que 16 élèves dans la classe de primaire actuellement, il compte 2090 élèves (année scolaire 2009-2010)

le lycée Saint Louis Fikirizana Isotry:

Le Lycée Saint Louis Fikirizana est un établissement privé confessionnel sis également dans la Commune Urbaine d’Antananarivo. Il se trouve dans le 1er arrondissement plus précisément au sein du fokontany d’Isotry (rue Rainibetsimisaraka)
Il est situé à l’Ouest du passage à niveau d u MadaRail Isotry, au Sud – Est du ministère de la fonction publique, au Nord du B.M.H (Bureau Municipal d’ Hygiène) et juste à coté de l’église catholique d’Isotry.
Il a été créé en 1955, durant la période onialecol. Il est sous tutelle du père PATRICE. Actuellement l’établissement est dirigé par Madamela directrice RASOAMANANJARA Georgette.
Le personnel administratif de l’établissemen est composé « d’01 secrétaire, d’01 économe, de 02 bibliothécaires, d’01 préfet d’étude, d’un surveillant général et enfin d’une directrice »11qui a pour rôle primordial d’assurer le bon déroulement de l’enseignement.
Quant au personnel enseignant, il est au nombre de 25. Ce sont tous des chargés de cours à partir de la classe de sixième jusqu’au Terminal
En 1950, le lycée n’avait qu’une vingtaine d’élèves depuis la classe de primaire jusqu’au secondaire du 2ème cycle mais actuellement il compte 1200 élèves (année scolaire 2009 – 2010)

L’ENVIRONNEMENT SCOLAIRE DE CES TROISETABLISSEMENTS

Nous entendons par « environnement scolaire » « l’ensemble de la population scolaire : le directeur, le personnel enseignant, le personnel administratif, les apprenants, les parents d’élèves, le milieu naturel et artificiel :les salles de classe, la bibliothèque scolaire, le domaine scolaire, le terrain de sport, le jardin scolaire, le sanitaire et enfin les relations humaines que porte la population scolaire sur le lieu où elle vit »12 . Ainsi, on peut donc dire que l’environnement scolaire a des impacts sur la bonne marche de l’éducation.
En général, le bon déroulement de l’éducation est conditionné par les éléments suivants : les infrastructures, les équipements ainsi que les matériels.
Comment cela se passe dans ces établissement ?

Les infrastructures

Nous entendons par infrastructure, le domaine scolaire, les bâtiments, les salles de classe, les salles spécialisées, le sanitaire et les terrains de sport.

Le domaine scolaire

Pour le bon déroulement de l’éducation, l’école doit être ouverte dans un endroit sain et tranquille car la santé et la tranquillité sont lesdeux principaux éléments nécessaires. Il est à désirer qu’elle soit aménagée de façon à ce que lesélèves y plaisent. Il est aussi fort à désirer que le domaine scolaire soit clôturé pour éviter les va et viens des intrus.
Durant notre descente sur terrain, nous avons constaté que les domaines scolaires de chaque établissement sont tous clôturés par des murs en brique bien hauts et avec de grands portails. Malgré cela, ces établissements sont tous construit à proximité d’une voie publique très fréquentée où passent les piétons, les voitures, slecamions … Cette situation constitue un problème car ce laisser-aller dans le domaine scolaire accentue les perturbations causées par les bruits de la circulation, déjà constatées au sein de ces établissements, nous laisse penser que considérées come telles, cela n’est pas convenable pour mener à bien un apprentissage normal. Non seulement pour l’Histoire en particulier mais aussi pour toutes les disciplines enseignées. En effet, GABRIEL disait que « Les infrastructures scolaires doivent suivre l’hygiène de l’école qui règle les conditions de situation, d’aération, de température, d’éclairage et de propriété générale des locaux sanitaires »13

Les bâtiments :

Bien que nous sommes dans une grande ville, les bâtiments sont en durs. Malgré cela, la majorité des murs du lycée Saint Louis Fikirizana sotryI sont en mauvais état et présentent des fissures. Cette situation présente un risque etun « énorme danger pour la vie des élèves ainsi que les professeurs et les administrateurs du lycée. L’insuffisance du nombre de fenêtres ou même leurs absences s’enregistre égalentm au sein de l’E.P.N Ivandry. Ceci peut entrainer une perturbation durant les heures de cours surtout pendant les périodes chaudes et pluvieuses.
Seul le L.M.A connait un bon état des bâtiments quand on a fait des comparaisons. En effet, selon DOTTRENS : « chaque bâtiment scolaire de quelques importances a son atmosphère plus ou moins agréable. Il y en a ou règne une entente qui rend les contacts aisés et facilite l’application des mesures de disciplines générales, mais au contraire, il y en a ou existent des classes qui ne s’entendent pas et dont l’opposition est aussi préjudiciable aux maitres qu’aux élèves qui ressentent fort bien cell-ci. »14

Les salles de classe :

Durant notre observation de classe, nous avons constaté que certaines salles de classe des deux établissements (l’E .P.N et le L.S.L.F) ne suivent pas les normes. Entre autres : les salles sont très exiguës pour l’E.P.N et c’est la m ême pour le L.S.L.F. Les rangées sont presque inexistantes dans ces deux établissements faute de la restriction de la salle et le sureffectif des élèves. Les plafonds dans le L.S.LF. sont en mauvaise état, abimés présentent un risque énorme pour la santé et la sécurité desccupantso.
En effet, GABRIEL disait que : « c’est une heureuse ordonnance quand les salles de classes sont alignées sur un corridor latéral de dégagement. Il est aussi fort à désirer que un préau soit établit dans la cour. Trop sec, trop humide, trop chargé de gaz carbonique, l’air amène la débilité des enfants et provoque des maladies »15 Et aussi, d’ après VAAST et MEDARD : « … pas de poussière ni de boue sur le so l, pas de toiles d’araignées dans les encoignures… La classe propre, il faut la décorer, la rendre jolie, avenante, colorée… »16 Nous sommes ici en présence d’une photo montrant l’absence des rangées dans le Lycée Moderne Ampefiloha
Cette photo nous démontre que cette salle de classede Seconde visitée connaisse un manque de rangée. En effet les élèves ne se concentrent pas au cours mais se taquinent et se bavardent tout simplement.

Les salles des Professeurs :

Comme son nom l’indique, c’est une salle réservée aux professeurs. Dans cette salle, ils pourraient se communiquer entre eux pour échanger leurs opinions, leurs expériences, se reposer, se distraire, s’entraider en attendant leurs heures de cours ou encore durant les pauses et les creuses. Dans cette salle, chaque enseignant devrait avoir un casier ou leurs courriers seront déposés régulièrement. De plus untableau d’affichage où le service administratif affiche les diverses circulaires et les notes de service devraient y figurer.
Pendant nos séjours dans ces trois établissements nous avons remarqué que seule l’Ecole Privée Nirina ne possède pas une salle de professeur et cette salle est en même temps utilisée comme bibliothèque. De cette manière, la onfidentialitéc professionnelle et l’intimité des professeurs ne sont plus respectées puisque tou en consultant leurs documents, les élèves pourraient entendre accidentellement la conversation de leurs professeurs.
Le lycée Saint Louis Fikirizana possède une salle des professeurs mais celle-ci est très exigüe environ 3 m 2 de surface. Et cette situation rend les professeurs dans un état découragé et stressé parce qu’ils n’ont pas le temps même des’asseoir et de discuter avec ces collègues avant d’entrer en classe.
Pour le cas du L.M.A, il possède une salle des professeurs mais seulement les casiers des professeurs sont en nombre insuffisants.
Si telles étaient les salles des professeurs, qu’est ce qu’on pourrait avancer du domaine sanitaire de ces trois établissements?

Le domaine sanitaire de ces établissements

C’est pour garder l’hygiène à l’école que les installations sanitaires sont construites obligatoirement. Il s’agit ici de l’adduction d’eau et du W.C
Pour l’adduction d’eau, c’est l’Ecole Privée Nirina qui rencontre un grave problème d’eau car vu le nombre des élèves, elle ne possèdeque deux robinets pour tous les niveaux. Ces robinets aussi ont des heures de fermetures et d’ouvertures. En effet, la santé de ces élèves est vulnérable aux différentes maladies.
Pour les cabinets hygiéniques, seuls le L.M.A possède un nombre suffisant pour ses lycéens. Par contre pour les deux autres écoles, les W.C sont peu nombreux face à l’effectif pléthorique des élèves. Quelquefois, les élèves devraient faire la queue en attendant leur tour. C’est ainsi que SOUCHE affirmait que : « vous ne pouvez pas donner à vos enfants des habitudes d’hygiène, les habitudes sont plus précieuses que les préceptes, si même, l’écolier doit être apprendre à satisfaire décemment ses besoins naturels : c’est à l’école qu’il doit connaitre, si rien n’existe chez lui »17 . De plus GABRIEL ajoutait que l’enseignement d’hygiène à l’école a pour but de former les élèvesaux bonnes habitudes de l’hygiène personnelle et de leur donner , pour l’avenir, des notions d’hygiène familiale , professionnelle et sociale »18

Les salles de documentation de ces établissements

La salle de documentation est une salle réservée pour la documentation plus précisément « pour appuyer une assertion sur des documents. Venant du « Latin documentum ; de docere, instruire » veut dire renseignement écrits, servant de preuve ou d’information : document historique »19.Cette salle est donc consacrée pour la lecture, pour s’instruire et pour obtenir plus d’information.
Comment se présente alors ces salles de documentation ou appelées encore bibliothèques dans ces établissements visités ?
Pendant notre passage dans ces lycées, nous avons constaté que seul le lycée S.L.F Isotry possède une bibliothèque qui avoisine la norme sur l’espacement. Par contre dans les deux autres établissements les bibliothèques sont de très petites dimensions. En effet, les élèves sont obligées de faire la queue quand ils veulent faire une lecture sur place. Pour le cas de l’E.P.N Ivandry, la salle de documentation et la salle des professeurs se situent dans une même salle, plus exactement elles sont confondues.
Cette photo nous montre que la salle de bibliothèque de l’Ecole Privée Nirina est non seulement exiguë mais aussi en désordre total par conséquent les élèves ne fréquentent pas cette bibliothèque.

Les équipements et les matériels de ces établissements :

Les mobiliers scolaires sont les meubles utilisés dans chaque classe. Cependant « le mobilier scolaire varie en fonction de l’importance de l’école ou de l’intérêt porté à l’école par les associations de parents d’élèves »
Lors de notre visite de classe, nous avons aperçu que les salles de classes de l’E.P.N Ivandry présentent des difficultés au niveau du nombre des tables bancs qui sont très insuffisantes : 3 élèves s’assoient sur une table destinée à 2 élèves. D’ailleurs, c’est également le cas du L.M.A car lors de notre stage en responsabilité on dénote l’insuffisance des bancs et des chaises pour les stagiaires. Par contre le lycée S.L.F Isotry a des tables bancs ainsi que des bureaux des professeurs qui suivent plus ou moins la norme. Dans les premiers établissements on a constaté (E.P.N Ivandry) l’absence d’une estrade pour l’enseignant, or cela est très utile car « le professeur devrait avoir une vue d’ensemble sur toute la salle de classe »21.Quant aux tableaux noirs, ceux-ci en petites dimensions pour le cas de l’E.P.N Ivandry. C’est un facteur de blocage car le travail du maitre sera désordonné effet, on a l’existence du non maitrise du tableau noir par le professeur vue la restriction du tableau.
Bref, les résultats obtenus lors des visites et des enquêtes effectuées dans ces trois établissements révèlent l’existence et la persistance des problèmes d’infrastructures et d’équipements au sein de ces établissements. Ce qui influe sur l’enseignement et l’apprentissage des disciplines à enseigner et présente un obstacle à son bon déroulement.

LE PERSONNEL ENSEIGNANT

Avant de faire une étude de situation pédagogique ou didactique, le recours au responsable notamment l’enseignant est inévitable. Donc, c’est pour cette raison que le personnel enseignant n’est pas négligeable dans cette recherche.
Pendant cette descente sur terrain, on avait choisi quelques enseignants surtout enseignant d’Histoire pour pouvoir bien mener notre enquête sur le problème mise en vigueur. Sur ce, on avait ausculté la formation de ces enseignants, leur corps d’appartenance et leur ancienneté dans ce domaine. Tout ceci est utile dans le but d’analyser soigneusement l’impact de ces caractéristiques des enseignants d’histoire sur l’enseignement et apprentissage de l’histoire.

La formation des enseignants

Face au problème d’emploi qui persiste actuellement, bon nombre de personnes se consacrent dans la vie d’enseignant que se soient dans le primaire ou le secondaire. Mais ce qui nous intéresse ici c’est de voir le corps d’appartenance des enseignants d’histoire dans le secondaire du 2ème cycle dans ces trois établissements. En outre, DOTTRENS disait que « certes, il y a un minimum indispensable de moyen d’enseignement sans lequel aucun travail vraiment productif n’est possible, mais certain qu’avec ce minimum un bon maitre peut travailler dans des conditions satisfaisantes »22 .Nous avons ici un tableau présentant le corps d’appartenance des enseignants d’histoire.
Ceci nous évoque que 11 enseignants soit 68 % des enseignants enquêtés sont des professeurs licenciés donc qui n’ont pas eu des formations pédagogiques et didactiques de la matière. Or l’enseignement est un métier qui nécessite une formation professionnelle. Elle doit offrir en plus des savoirs indispensables : savoir – faire et savoir – être. D’après le résultat de notre analyse, la manque ou l’absence de formation que ce soit pédagogique ou didactique présente un blocage important dans l’enseignement notamment en histoire.
Ainsi, MIARALET affirme que « L’acquisition des méthodes et techniques de transmission de messages, les conditions d’une bonne transmission et bonne réception des messages font partie de la formation pédagogique de l’enseignant » 23.Donc la qualité des enseignants dans l’enseignement de l’histoire vient principalement de sa formation dans ce travail.
La formation professionnelle ou pédagogique des enseignants leur permet de diriger et de faciliter l’apprentissage de l’histoire aux élèves. Cela implique que la formation professionnelle, puisque la formation académique ne donne que des cultures générales à l’enseignant. D’autant plus Guy DELAIRE affirmait q ue : « enseigner ne consiste pas seulement à faire des cours et des discours ou à co rriger des copies c’est aussi voir des intelligences, se construire, se donner peu à peu l es moyens de comprendre, réfléchir et enfin raisonner »24

L’expérience des enseignants ou ancienneté dansle domaine du travail :

L’ancienneté d’une personne dans son travail joue un rôle capital car on dit que « plus on est ancien, plus on a beaucoup d’expériences » .Si nous prenons l’exemple du paysan ou de l’artisan. DOTTRENS affirmait que « Leur expérience leur a fait acquérir de tous de mains qui leurs permettent d’obtenir des résultats aussi bons qu’avec un outillage perfectionné »25 Il en va de même pour l’instituteur car les anciens maitres sont plus expérimentés que les nouveaux recrutés qui tâtonnenencore.
Qu’est ce qu’on peut dire alors sur l’anc ienneté de ces enseignants cibles ?
Les renseignements concernant cette situation nous sont donnés par le tableau suivant Tableau 3 : L’ancienneté des quelques enseignants d’histoire
Ce tableau nous confirme que seul 3 enseignants de la classe de seconde, soit 13% de l’enseignant d’histoire enquêté dans ces trois établissements ont une expérience professionnelle de plus de 10 années .E 10 = 15 années de services, E 11 = 25 années, et E 16 =10 années d’expériences. Bon nombre d’entre euxn’ont qu’une année d’expériences tels : E2 ; E 4 ; E 7 ; E 8 ; E 12 et E13 soit 37,5% de l’effectif des enseignants enquêtés.

L’ABSENCE ET LE MANQUE D’INTERET CHEZ LES ELEVES DE LA CLASSE DE SECONDE SUR L’ENSEIGNEMENT DE L’HISTOI RE DANS LES ETABLISSEMENTS CIBLES

Avant de décrypter ce problème, il est indispensable de notre part de donner la définition du terme «désintérêt », d’énumérer sesmpactsi sur l’enseignement et l’apprentissage de l’histoire.

Définition du terme « désintérê:t »

Pour définir le désintérêt, nous avons adopté une démarche inductive. En effet, selon nos expériences personnelles, on peut classerles élèves en trois catégories. Primo, il y a tout d’abord la catégorie d’élèves attentifs et ynamiquesd. Cette catégorie écoute, prend la parole, répond aux questions du professeur, prend des notes tout au long d’une explication.
Secondo, vient ensuite la catégorie d’élèves inattentifs et amorphes qui passe son temps à jouer, à bavarder, à se quereller en perturbant le déroulement des activités pédagogiques. Tertio, la catégorie des élèves indifférents au cours qui font autre choses ; au lieu d’écouter l’enseignant ils lisent des ouvrages qui n’ont aucu n rapport à l’enseignement d’histoire, ils traitent d’autre devoirs ou ils somnolent.
Ces deux dernières catégories ont un point commun qui n’éprouve pas un intérêt à l’apprentissage du cours. Ainsi, on peut constater que certains élèves ont manifesté du désintérêt tandis que d’autres de l’intérêt.
A partir de ces situations, on peut dire empiriquement que l’intérêt a un double sens : d’ une part la curiosité et d’autre part l’avantage. Au vrai, il nous faudrait d’abord définir le sens de l’intérêt pour appréhender son corollaire:le désintérêt.
En effet, nous avons consulté le dictionnaire de notre temps Hachette édité en 1992, selon ce dictionnaire : « à partir de la significat ion du mot intérêt, le désintérêt aura deux définitions bien distinctes. Dans un premier temps, au cas où l’intérêt signifie attention, curiosité qu’on apporte à quelque chose, le désintérêt est alors définit comme étant la perte d’intérêt, c’est la manifestation du manque d’attention et du manque de curiosité à la matière en question. Dans un second temps où l’intérêt prend le sens : avantage, bénéfice, profit, alors dans ce cas, le désintérêt est un produit né d’une situation non bénéfique pour l’individu. C’est à dire un produit né d’un apprent issage qui ne présente aucun avantage pour les élèves qui ne répond pas à leurs besoins, qui en permet pas la réalisation du soi »
Notons que selon Denis HUISMAN « on entend communément par attention la concentration de la conscience sur un objet »27 et que la curiosité signifie désir de voir, désir de connaitre la manifestation de la préoccupation sur une chose. Dans notre cas, la chose en question désigne la matière.
Si on se réfère à la définition de Bernard TORESSE en disait que « l’intérêt est la manifestation d’une énergie qui se déploie en prenant conscience d’elle-même, il se répond sur toute idée ou objet dans lequel le moi trouve le moyen de s’exprimer et avec lequel il s’identifie »28
En d’autre terme l’intérêt est doncun puissant stimulant qui pousse l’individu à agir afin d’affirmer la personnalité.
Ainsi, le désintérêt trouve un troisième sens comme étant l’absence de l’énergie qui stimule un individu à entreprendre une activité. Ce désintérêt peut être volontaire ou involontaire ; de longue durée ou de courte durée continu; ou passager.

Les impacts de ce manque et absence d’intérêt urs l’enseignement et l’apprentissage de l’histoire :

Sur l’enseignement de l’histoire

Comme nous le savons, l’objectif de l’enseignement de cette matière consiste à : « – acquérir les concepts de base en histoire ;
– comprendre la diversité des conditions matérielles et socio –culturelles qui influencent l’évolution des sociétés ;
– pouvoir se situer dans le temps et dans l’espace ;
– être sensibilisé aux réalisations humainesationales et étrangères ;
– développer son esprit critique et de tolérance ;
– acquérir la capacité de raisonnement devantun problème historique ;
– utiliser les sources documentaires et les traduire éventuellement par des supports visuels ;
– élaborer une synthèse des connaissances et méthodes acquises en histoire »
Alors à cause de ce désintérêt, les élèvesn’accordent pas d’attention au cours et adoptent des compétences perturbateurs : Chahut, vaet vient, dispute et selon ORIGLIA et OUILLON : « attitude clownesque » 30 , bavardage. Ces attitudes négatives incommodent l’enseignant de l’histoire dans l’exercice de son a ctivité pédagogique. Elles dérangent également d’autres élèves notamment ceux qui veulent étudier. Comme l’a cité RIBOULET : « Le désordre caractérisé par le bavardage, l’agitation, le bruit empêche les travaux sérieux et paralyse l’action du maitre »
Par conséquent, dans la plupart du temps leprofesseur demande aux élèves de se taire, arrange les querelles, fait des leçons de morale et de discipline. Par voie de conséquence le programme scolaire d’histoire en classe de seconde reste inachevé, il n’y aura plus de temps pour la révision et les exercices et par la suite le résultat de la fin de l’année scolaire dans une telle matière est peu brillant.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : ETAT DES LIEUX DE LA ZONE D’ETUDE
Introduction
Chapitre I : LA ZONE D’ETUDE ET LES ETABLISSEMENTS CIBLES
I-Caractéristiques de la Commune Urbaine d’Antananarivo
II- Présentation des établissements cibles
II- 1 – Le Lycée Moderne Ampefiloha
II- 2 – L’Ecole Privée Nirina Ivandry
III-3- le lycée Saint Louis Fikirizana Isotry
Chapitre II : L’ENVIRONNEMENT SCOLAIRE DE CES TROIS ETABLISSEMENTS
I- Les infrastructures
I-1-Le domaine scolaire
I- 2- Les bâtiments
I-3 – Les salles de classe
I-4 – Les salles des Professeurs
I-5 -Le domaine sanitaire de ces établissements
I-6 –Les salles de documentation de ces établissements
II –Les équipements et les matériels de ces établissements
Chapitre III-LE PERSONNEL ENSEIGNANT
I- La formation des enseignants
II- L’expérience des enseignants ou ancienneté dans le domaine du travail
Chapitre IV : L’ABSENCE ET LE MANQUE D’INTERET CHEZ LES ELEVES DE LA CLASSE DE SECONDE SUR L’ENSEIGNEMENT DE L’HISTOIRE DANS LES ETABLISSEMENTS CIBLES
I-Définition du terme « désintérêt »
II -Les impacts de ce manque et absence d’intérêt sur l’enseignement et l’apprentissage de l’histoire
II-1-Sur l’enseignement de l’histoire
II-2- Sur l’apprentissage de l’histoire
III- La manifestation de ce manque ou absence d’intérêt des élèves de la classe de seconde sur l’enseignement d’histoire dans les établissements cibles
III- 1 –L’absence de motivation des élèves à l’apprentissage de l’histoire
III-1-1 L’histoire : une matière délaissée par les élèves
III-1-2 Evocation d’un comportement déplaisant vis-à-vis de la discipline
III- 2 – L’enregistrement des performances scolaires défectueuses
III- 2-1 Constatations des mauvaises notes sur la discipline
III- 2 -2 L’évolution accablante des notes trimestrielles de chaque établissement des élèves enquêtés
III – 3 – Le désintérêt des élèves au cours d’histoire:
III-3-1 Une absence remarquable des élèves pendant le cours d’histoire
III-3-2L’enregistrement de retard et interruption du cours lors de
l’enseignement :
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
DEUXIEME PARTIE : ETUDE SUR LES MOTIFS DE L’ABSENCE ET LE MANQUE D’INTERET DES ELEVES DE LA CLASSE DE SECONDE DANS CES TROIS ETABLISSEMENTS
Introduction
Chapitre I : LA MECONNAISSANCE DE LA DISIPLINE HISTOIRE PAR LES ELEVES
I- La méconnaissance de la définition de l’histoire par les élèves
I -1 –Définition de l’histoire
I – 2 – La non- connaissance de la définition de cette discipline chez les élèves:
II- L’ignorance de l’importance de l’histoire par rapport à d’autres matières chez les élèves
III- La démonstration d’une méconnaissance sur les objectifs et les avantages de l’apprentissage de l’histoire par les élèves
Chapitre II : L’ENNUI DES ELEVES DE SECONDE SUR LE PROGRAMME SCOLAIRE D’HISTOIRE
I – Un programme scolaire contraignant pour les élèves
II – L’absence de l’esprit de synthèse et de reconstruction de la part des enseignants sur le programme scolaire
Chapitre III- LA SITUATION DERISOIRE DESMATERIELS DIDACTIQUES
I – L’Insuffisance des matériels didactiques
I -1 – La déficience des matériels didactiques
I – 2 – L’inexistence d’équipements audiovisuels pour l’illustration du Cours
II – la constatation des obstacles en matière de documentation de ces établissements
II- 1-Des bibliothèques mal fournies en document historique
II- 2 – Vétusté des documents historiques existants dans les établissements Cibles
II – 2 -1 – Définition du « document »
II – 2 – 2 : Les rôles du document
II- 2- 2 -1– L’importance de liaison entre l’élève et le document
II-2 -2 -2 – Le professeur et le document : deux entités inséparables
Chapitre IV : La persistance des méthodes traditionnelles qui entrainent un manque d’initiative pour les élèves
I- La persistance des cours magistraux dans ces établissements cibles
I – 1 – La domination des méthodes traditionnelles et impositives
I- 2 – Constatation d’un enseignement verbaliste chez les professeurs observés
I – 3 – L’enseignement livresques des professeurs observés
II- le manque de formation des enseignants cibles
III – La monotonie de l’enseignement due aux problèmes de motivation des enseignants
Conclusion de la deuxième partie
TROISIEME PARTIE : SUGGESTIONS DE SOLUTION POUR INCITER L’ELEVE A S’INTERESSER A l’HISTOIRE
Introduction
Chapitre I : Sur le domaine des infrastructures
I -Jumelage et coopération inter – établissement
II – Rôle de l’Etat dans l’amélioration des infrastructures scolaires
Chapitre II : Sur l’amélioration des matériels didactiques
I-Multiplication des manuels scolaires d’histoire
II- Importance du centre de documentation
Chapitre III : Sur la formation et la condition de travail des enseignants
I – Sur le plan pédagogique et didactique
II –Sur la méthode d’enseignement
II – 1 –Les méthodes de question- réponse
II – 2 –Le travail de groupe
II- 3 – Le brainstorming
II – 4- Etude des documents
II- 5- Les autres techniques d’animation
III- Sur la préparation du cours
IV- Sur les notes attribuées aux élèves
Chapitre IV : Sur l’apprentissage des élèves cibles
I- Pour la préférence de ses élèves aux autres matières par rapport à l’histoire
II – La façon de comprendre le cours
III- Les méthodes d’apprentissage des élèves
IV- La participation de classe
V- La motivation des élèves à l’apprentissage de l’histoire
Chapitre V – Suggestion au chef d’établissement et aux conseillers pédagogiques
I- Suggestion au directeur de chaque établissement
II- Rôle des conseillers pédagogiques
Chapitre VI – SUGGESTION AU NIVEAU DU MINISTERE AUX CONCEPTEURS ET ELABORATEURS DU PROGRAMME SCOLAIRE
I- Suggestion au niveau du Ministère
II- Suggestions aux concepteurs et élaborateurs du programme scolaire
Chapitre VII- Suggestions aux parents d’élèves
Conclusion de la troisième partie
CONCLUSION GENERALE

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