La médecine traditionnelle réunit l’ensemble des connaissances, compétences et pratiques basées sur les théories, croyances et expériences auxquelles différentes cultures ont recours pour entretenir la santé ainsi que pour prévenir, diagnostiquer, soulager ou soigner des maladies physiques et mentales [1]. Selon la définition officielle de l’OMS, la médecine traditionnelle «se rapporte aux pratiques, méthodes, savoirs et croyances en matière de santé qui impliquent l’usage à des fins médicales de plantes, de parties d’animaux et de minéraux, de thérapies spirituelles, de techniques et d’exercices manuels séparément ou en association pour soigner, diagnostiquer et prévenir les maladies ou préserver la santé . Dans les pays industrialisés, les adaptations de la médecine traditionnelle sont nommées « complémentaires », « alternatives », « non conventionnelles », ou encore « parallèles ».
Dans certains pays d’Asie et d’Afrique, 80% de la population dépend de la médecine traditionnelle pour leurs soins de santé primaires. Dans de nom reux pas en développement, à de la population a eu recours à une forme ou une autre de médecine alternative ou complémentaire [1] Parmi les médecines naturelles qui se développent ces dernières années, figure l´aromathérapie qui repose sur l´emploi thérapeutique des huiles essentielles. Des enquêtes ethnobotaniques et ethno-pharmacologiques ont permis de mettre en évidence plusieurs plantes médicinales impliquées dans plusieurs recettes. Ces résultats ont permis de conclure que l’utilisation des plantes médicinales et aromatiques conserve encore son importance dans l´arsenal thérapeutique traditionnel. Ceci est lié à divers facteurs : socioculturel, économique, religieux, argument du prix, facilité d´acquisition, incapacité de la médecine moderne à répondre à la demande de la population et à ses croyances. Malheureusement, il faut révéler que certains herboristes ou « vendeurs » fondent leurs informations sur des livres publiés et amplifient les indications thérapeutiques des plantes, avec une ignorance totale des effets secondaires et de la toxicité des plantes utilisées.
DEFINITIONS-LEGISLATION
LA COSMETOLOGIE
DEFINITION
La cosmétologie est l´étude de tout ce qui se rapporte aux produits cosmétiques, à leur activité et à leur mode d´emploi, ainsi qu´aux produits de base servant à leur préparation. On entend par un produit cosmétique toute substance ou préparation destinée à être mise en contact avec les diverses parties superficielles du corps humain (épiderme, système pileux et capillaire, ongles, lèvres et organes génitaux externes) ou avec les dents et les muqueuses buccales, en vue exclusivement ou principalement de les nettoyer, de les parfumer et de les protéger afin de les maintenir en bon état, d´en modifier l´aspect (les antirides) ou de corriger les odeurs corporelles. Le cosmétique doit donc être sérieux, car appliqué sur la peau saine. Il faut tenir compte des traitements médicaux suivis par les patients [66].
LA COSMETOLOGIE-BIO
Le produit cosmétique est défini dans l’Article L5131-1 du Code de la Santé Publique [9] : «On entend par produit cosmétique, toute substance ou préparation destinée à être mise en contact avec les diverses parties superficielles du corps humain, notamment l’épiderme, les systèmes pileux et capillaire, les ongles, les lèvres et les organes génitaux externes, ou avec les dents et les muqueuses buccales, en vue, exclusivement ou principalement, de les nettoyer, de les parfumer, d’en modifier l’aspect, de les protéger, de les maintenir en bon état ou de corriger les odeurs corporelles» Définition d´un « produit cosmétique biologique » Il s’agit d’une famille de produits contenant un maximum d´ingrédients naturels, issus du règne végétal, comme l´huile d´olive, d´amandes douces ou d´argan, le karité ou les extraits de fruits, les huiles essentielles et les eaux florales. Les fabricants s´interdisent par ailleurs d´utiliser des substances indésirables comme les silicones synthétiques (non biodégradables), les parfums de synthèse, les colorants et pigments de synthèse, les conservateurs trop puissants, les matières premières non renouvelables comme les huiles minérales qui sont des résidus de la pétrochimie, les ingrédients obtenus par des procédés de fabrication non respectueux de l´environnement, et les matières premières supposant la mort d´un animal. Ce qui d´ailleurs n´est pas toujours le cas, car certains produits bio contiennent des conservateurs synthétiques. Pour des raisons de sécurité, de qualité et d´efficacité dans le temps, et suivant les labels, quelques substances synthétiques peuvent être autorisées. Celles-ci sont listées dans le cahier des charges de chaque label. La certification bio ne porte pas que sur les matières premières mais aussi sur le procédé de fabrication. Les cahiers des charges listent les procédés autorisés et interdits. De manière générale, on évite au maximum les procédés «chimiques», qui requièrent la présence d´une substance synthétique pour extraire le produit que l´on désire, car il en reste toujours quelques traces. On préférera les procédés physiques qui demandent une force mécanique telle que la pression par exemple. De la même manière, les laboratoires biologiques vont rechercher les processus qui demandent le moins d´énergie pour l´écologie. Ceci n´est pas une obligation mais une démarche qui se veut « bio ». Les locaux et les machines sont aussi nettoyés avec des produits biologiques. Pour finir, ces derniers temps, on remarque la disparition des feuilles de notice dans les produits, les informations étant directement inscrites sur l´emballage. Cette décision s´inscrit aussi dans un cadre écologique et une démarche censée séduire les consommateurs sensibles aux préoccupations environnementales.
LES DIFFERENTS PRODUITS UTILISES EN COSMETOLOGIE
On distingue trois groupes :
➨Les produits d´hygiène : ils nettoient : savons, eau démaquillante, shampooing
➨Les produits de soins : ils protègent et hydratent : crème, lait, produits solaires…
➨Les produits de parure : ils modifient : maquillage, rouge à lèvre, vernis à ongles.
Les produits d´hygiène
La toilette douce doit permettre de débarrasser la surface de la peau, sans l´irriter, des déchets et des salissures (sébum, sueur, polluants externes). Tout abus ou produit inadapté peut détruire le film h drolipidique et modifier le pH acide à , . La sécrétion sé acée réactionnelle sera proportionnelle au dégraissage. Le savon : liquide ou solide à un excellent pouvoir lavant. Il est alcalin et peut être irritant si son emploi est trop fréquent. Il existe des savons surgras moins desséchants. Le pain dermatologique : adouci, moins détergent Le lait netto ant : émulsion légère huile eau. Classiquement, il doit t re rincé. Certains laits sont formulés pour ne pas être rincés. La lotion : Faiblement alcoolisée ou non. Elle complète souvent le lait.
Les produits de soins
Plus un produit contient de l´eau plus il est fluide et facile à appliquer mais il hydrate peu.
Lait < Crème < Pommade
Ainsi il faut adapter le produit aut pe de peau et à la pathologie à traiter Un lait convient pour les soins simples d’une peau normale. Pour une xérose atopique, il est préférable de choisir une crème.
LA DERMATOLOGIE
DEFINITION DE LA DERMATOLOGIE
La dermatologie est la spécialité de la médecine qui, selon la définition européenne de 1995, comprend « le diagnostic, le traitement et la prévention des maladies de la peau, du tissu cellulaire sous-cutané, des muqueuses et des annexes de la peau de même que des manifestations cutanées des maladies systémiques » [68]. La peau constitue l´organe le plus grand du corps humain : elle représente 16 % de son poids total. Composée de plusieurs couches de tissus, elle forme une barrière de protection de l´organisme contre le milieu extérieur, mais assure également d´autres fonctions vitales. La spécialité médicale traitant de la peau et de ses affections est la dermatologie.
D´un point de vue chimique, la peau comprend en moyenne:
– 70% d’eau
– 27,5% de protéines
– 2% de matières grasses
– 0,5% de sels minéraux et oligo-éléments
Elle est constituée de trois couches de tissus:
– l´épiderme, la couche superficielle
– le derme, couche intermédiaire
– l´hypoderme, couche profonde
LES METHODES DE TRAITEMENT EN DERMATOLOGIE
Des préparations pharmaceutiques (dermatologiques) peuvent être utilisées sur la peau en guise de soins ou pour la protéger des agressions ou encore pour la laisser diffuser dans la couche cutanée voir dans l´organisme une molécule active [69].
Protection et soin de la peau
Selon le type de peau (sèche, grasse…) et les types d´agressions subies (longs séjours dans l´eau par exemple) on pourra utiliser une grande variété de moyens de protection. Ils se différencient en fonction de leur consistance de leur propriété physico-chimiques (hydrophile- hydrophobes) et éventuellement de leur composition.
Comme : poudres- pommade et crème grasse- pâtes- crème- gels et pommade hydrophile et crème hydrophiles.
Application dermique des molécules actives
Pour parvenir au site d´action la molécule doit pénétrer dans la couche cutanée si l’on désire une action topique (exemple : crème corticoïde, huile essentielle), ou la traverser si l´on souhaite un effet systémique (exemple : administration de nitrate organique). La tendance d´une molécule à quitter le support est d´autant plus grande que son caractère et celui de la base sont différents (exemple : molécule hydrophile dans une base hydrophobe ou l´inverse). Comme la peau constitue une barrière hydrophobe, seules les molécules lipophiles peuvent être absorbées. Lorsque la base de la préparation est hydrophobe, les molécules hydrophiles ne pourront pas traverser l´épiderme.
|
Table des matières
I)INTRODUCTION
II) GENERALITES
III) METHODOLOGIE
IV) RESULTATS
V) COMMENTAIRES ET DISCUSSION
VI) CONCLUSION
VII) REFERENCES
ANNEXES
RESUME