Les habitats forestiers dans le contexte de la Directive Habitats-Faune-Flore

Les approches holiste et rรฉductionniste de la communautรฉ vรฉgรฉtale

ย  ย De la fin du 19e siรจcle jusqu’ร  la moitiรฉ des annรฉes 1920, l’รฉcologie vรฉgรฉtale a jouรฉ un rรดle fondamental dans l’histoire de l’รฉcologie (Bergandi 1999). ร€ cette pรฉriode, l’รฉcologie est ร  la recherche de ses objets d’รฉtude, et des dรฉbats houleux existent sur la dรฉfinition des unitรฉs de base de lโ€™รฉcologie. Des unitรฉs fondamentales de la nature telles que association vรฉgรฉtale, climax, biome, communautรฉ biotique, รฉcosystรจme, se trouvent en compรฉtition. En particulier, deux conceptions de la communautรฉ vรฉgรฉtale sโ€™opposent ร  lโ€™รฉpoque : Frederic E. Clements et John Phillips soutiennent plusieurs formes d’organicisme รฉcologique (vision ยซ holiste ยป), tandis que Henry A. Gleason, et Arthur G. Tansley ร  lโ€™origine, interprรจtent la communautรฉ vรฉgรฉtale comme le rรฉsultat d’une juxtaposition fortuite d’individus (vision ยซ rรฉductionniste ยป) (Bergandi 1999). L’approche holistique d’un systรจme organisรฉ tend ร  le traiter comme une unitรฉ globale avec ses caractรฉristiques propres non dรฉductibles de celles de ses รฉlรฉments. L’approche rรฉductionniste, ร  lโ€™inverse, cherche ร  expliquer le comportement d’un systรจme en partant des propriรฉtรฉs de ses รฉlรฉments (Drouin 1987). Clements fonde sa conception organismique du climax comme unitรฉ de base de l’รฉcologie vรฉgรฉtale dans son ouvrage Plant Succession en 1916 (Bergandi 1999). Le climax reprรฉsenterait la formation vรฉgรฉtale fondamentale, l’unitรฉ de base de la vรฉgรฉtation vers laquelle convergeraient les diffรฉrents stades d’รฉvolution de la communautรฉ vรฉgรฉtale (selon les auteurs : groupement ou association vรฉgรฉtale). Ce dรฉveloppement serait uniquement dรป, selon Clements et Phillips, aux rรฉactions du compartiment biotique et serait progressif, des stades jeunes aux stades adultes. Ils affirment que tout climax peut se reproduire, rรฉpรฉtant avec une fidรฉlitรฉ rigoureuse les รฉtapes de son dรฉveloppement, lโ€™histoire de la vie dโ€™une formation se dรฉroulant suivant un processus complexe mais dรฉfini (Bergandi 1999). Gleason a des positions trรจs diffรฉrentes de celles de Clements et Phillips. Il affirme que l’association vรฉgรฉtale est une entitรฉ rรฉelle, mais elle ne possรจde ni uniformitรฉ structurale, ni limites dรฉterminรฉes (Gleason 1926;Delรฉage 1991). Cette difficultรฉ ร  repรฉrer et classer les associations vรฉgรฉtales pousse Gleason ร  soutenir un point de vue individualiste sur la nature des associations vรฉgรฉtales. Selon lui, l’association est plutรดt le rรฉsultat direct d’une juxtaposition d’individus soumis ร  des causes de changement fortuites, et toujours ร  l’ล“uvre (Bergandi 1999). Ce faisant, Gleason refuse certains traits distinctifs de l’organisme comme l’unitรฉ et l’uniformitรฉ de structure. Il perรงoit le monde vivant comme un continuum plutรดt que comme une mosaรฏque de communautรฉs, toujours en รฉtat dโ€™รฉquilibre relatif et temporaire (Delรฉage 1991) Tansley lui aussi critique la doctrine holiste de Clements et Phillips dans les annรฉes 1930. Il refuse de considรฉrer la biocรฉnose comme un ยซย super organismeย ยป et propose la notion de systรจme รฉcologique (Drouin 1987). Pour lui lโ€™unitรฉ la plus fondamentale est la totalitรฉ du systรจme, incluant non seulement le complexe des organismes mais aussi tout le complexe des facteurs physiques. Les systรจmes ainsi formรฉs sont de ce point de vue les unitรฉs de base de la nature ร  la surface de la terre, quโ€™il propose dโ€™appeler ยซ รฉcosystรจmes ยป (Tansley 1935; Drouin 1987). Il propose de considรฉrer l’organisation des unitรฉs รฉcologiques sur un mode plus mรฉcaniste qu’organiciste. Mais paradoxalement le concept d’รฉcosystรจme, une fois adoptรฉ, se prรชte ร  des interprรฉtations que l’on qualifie souvent d’holistes (Drouin 1987), par exemple lorsquโ€™on leur attribue des propriรฉtรฉs รฉmergentes. Le terme dโ€™รฉcosystรจme s’est ensuite imposรฉ (Bergandi 1999). L’รฉcologie contemporaine a รฉtรฉ รฉdifiรฉe sur cette base (Bergandi 1999), en se donnant classiquement pour objet principal d’รฉtude la structure et le fonctionnement des รฉcosystรจmes (Blandin & Luce 1994).

Lโ€™approche phytosociologique de la communautรฉ vรฉgรฉtale

ย  En parallรจle de lโ€™approche anglo-saxonne que nous venons de prรฉsenter, une mรฉthode de description trรจs fine des communautรฉs vรฉgรฉtales a รฉmergรฉ en Europe de lโ€™Ouest au dรฉbut du 20e siรจcle : la phytosociologie. De faรงon synthรฉtique, la phytosociologie est lโ€™รฉtude des associations vรฉgรฉtales (Guinochet 1973). Elle trouve son origine dans les travaux des gรฉographes et en particulier des phytogรฉographes du 19e siรจcle. Mais les auteurs sโ€™accordent sur le point de dรฉpart de la phytosociologie moderne correspondant ร  lโ€™adoption de la dรฉfinition de son principal objet dโ€™รฉtude au moment du Congrรจs international de Botanique tenu ร  Bruxelles en 1910 : ยซ une association est un groupement vรฉgรฉtal de composition floristique dรฉterminรฉe, de conditions stationnellesย et de physionomie homogรจnes ยป (Guinochet 1973; Van Der Maarel 1975; Biondi 2011). Deux รฉcoles, en Europe, ont jouรฉ un plus grand rรดle dans lโ€™histoire de la phytosociologie : Einar Du Rietz et lโ€™รฉcole dโ€™Uppsala dรฉveloppe en 1921 lโ€™idรฉe que lโ€™association est fondรฉe sur la constance-dominance, et Josias Braun-Blanquet et lโ€™รฉcole de Zurich-Montpellier met en avant la notion dโ€™espรจce caractรฉristique dans la dรฉfinition de lโ€™association en 1913 (Delรฉage 1991). Lors du VIรจme Congrรจs international de Botanique tenu en 1935 ร  Amsterdam, le terme association vรฉgรฉtale a รฉtรฉ officiellement consacrรฉ avec son acception floristique comme : ยซ une unitรฉ de vรฉgรฉtation basรฉe surtout sur les espรจces caractรฉristiques et diffรฉrentielles au sens de l’Ecole zurichomontpelliรฉraine ยป (Guinochet 1973). Malgrรฉ de nombreuses objections, la phytosociologie et en particulier la vision de lโ€™Ecole zuricho-montpelliรฉraine, appelรฉ aussi phytosociologie sigmatiste, sโ€™impose au fur et ร  mesure dans la plupart des pays europรฉens pour la description de la vรฉgรฉtation. Lโ€™association vรฉgรฉtale, unitรฉ de base de la classification phytosociologique est une unitรฉ abstraite, construite sur la base dโ€™un nombre suffisants de relevรฉs, et dรฉfinie par ses espรจces caractรฉristiques qui lui sont fidรจles, donc plus prรฉsentes dans celle-ci que dans une autre (Royer 2009). Les associations peuvent รชtre regroupรฉes en alliance, dont l’ensemble spรฉcifique normal est la somme de ceux des associations constituantes et qui comprend des espรจces caractรฉristiques d’alliance. Puis les alliances peuvent รชtre regroupรฉes en ordres, et les ordres en classes (Guinochet 1973) crรฉant ainsi une classification hiรฉrarchique, le synsystรจme phytosociologique.

La Directive Habitats-Faune-Flore

ย  ย La rรฉpartition des espรจces et des รฉcosystรจmes peut dรฉpasser les frontiรจres, et il en est de mรชme pour les menaces qui pรจsent sur la biodiversitรฉ, cโ€™est pourquoi des politiques de conservation de la nature transfrontaliรจres ont vu le jour. Sur le territoire europรฉen, la Directive europรฉenne Oiseaux 79/409/CEE du 2 avril 1979 (DO, EC Council 2010) a pour objectif de promouvoir la protection et la gestion des populations d’espรจces d’oiseaux sauvages. Cette protection s’applique aussi bien aux oiseaux eux-mรชmes qu’ร  leurs nids, leurs ล“ufs et leurs habitats dโ€™espรจces. Elle met donc en avant le fait que pour protรฉger des espรจces, on doit รฉgalement protรฉger les รฉcosystรจmes dans lesquels ils vivent. Les รฉcosystรจmes vont finalement se voir obtenir une valeur de conservation intrinsรจque, comme objet ร  conserver au mรชme titre que les espรจces, grรขce ร  la dรฉfinition des habitats naturels dโ€™intรฉrรชt communautaire dans la Directive Habitats-Faune-Flore en 1992 (DHFF, EC Council 2006). Les habitats naturels sont une dรฉclinaison pratique de la notion dโ€™รฉcosystรจme, et les habitats naturels dโ€™intรฉrรชt communautaire sont menacรฉs, constituent des exemples remarquables caractรฉristiques des rรฉgions biogรฉographiques dโ€™Europe, ou sont rares comme par exemple les forรชts de pentes, รฉboulis ou ravins du TilioAcerion (UE 9180) (Photo 1.1). Lโ€™objectif de la DHFF est de maintenir ou restaurer dans un รฉtat de conservation favorable les espรจces et les habitats dโ€™intรฉrรชt communautaire. Pour ce faire, les ร‰tats membres ont dรป procรฉder ร  la dรฉsignation de pรฉrimรจtres pour la protection des espรจces et des types dโ€™habitats รฉnumรฉrรฉs aux annexes I et II de la DHFF et ร  lโ€™annexe I de la Directive Oiseaux, ainsi que pour les oiseaux migrateurs. Ensemble, ces sites forment un rรฉseau รฉcologique appelรฉ Natura 2000. La dรฉsignation de ces sites sโ€™est รฉtalรฉe sur plusieurs annรฉes, et en 2006 le rรฉseau franรงais a atteint une surface proche de celle que prรฉsente le rรฉseau ร  lโ€™heure actuelle (Rouveyrol 2016). Les mesures prises au titre de la DHFF doivent tenir compte des exigences รฉconomiques, sociales et culturelles ainsi que des particularitรฉs rรฉgionales et locales des zones concernรฉes (EC Council 2006). Ainsi, les activitรฉs humaines, comme par exemple les cultures ou lโ€™exploitation forestiรจre, ne sont pas exclues du rรฉseau Natura 2000. Actuellement, le rรฉseau Natura 2000 europรฉen couvre un cinquiรจme du territoire de lโ€™Union Europรฉenne et constitue le plus grand rรฉseau dโ€™espaces protรฉgรฉs du monde (MTES 2020)

Mรฉthodes de reconnaissance manuelles des unitรฉs de vรฉgรฉtation

ย  Dans la pratique gรฉnรฉrale, le fait dโ€™attribuer un relevรฉ de vรฉgรฉtation ร  une unitรฉ de vรฉgรฉtation se fait sur la base dโ€™un unique jugement par un expert, ร  partir des espรจces prรฉsentes et des informations stationnelles. Mais les pratiques peuvent รชtre diverses :
– Dans la tradition phytosociologique, on utilise un relevรฉ phytosociologique qui comporte la totalitรฉ des espรจces observรฉes et leur recouvrement, rรฉalisรฉ sur une surface qualifiรฉe dโ€™aire minimale pendant la saison de vรฉgรฉtation (Royer 2009) ;
– Pour la mise en place dโ€™une cartographie dans le cadre dโ€™un inventaire des habitats sans autre รฉvaluation, dans la pratique gรฉnรฉrale, les relevรฉs floristiques ne sont pas exhaustifs, et se concentrent sur les espรจces caractรฉristiques des unitรฉs recherchรฉes (Bruelheide et al. 2020), avec potentiellement une aide ร  la dรฉcision telle quโ€™une clรฉ de dรฉtermination. Parfois aucun relevรฉ nโ€™est rรฉalisรฉ mais lโ€™unitรฉ de vรฉgรฉtation est dรฉterminรฉe ร  vue, ร  partir de quelques espรจces observรฉes et des informations stationnelles. Que la dรฉtermination soit faite ร  partir dโ€™un relevรฉ exhaustif ou ร  la volรฉe, en lโ€™absence de rรจgles standardisรฉes ce processus est partiellement subjectif, donc il peut รชtre long et compliquรฉ mรชme pour les experts et beaucoup varier selon les pays et les utilisateurs (Guarino et al. 2018).

Le rapport de stage ou le pfe est un document dโ€™analyse, de synthรจse et dโ€™รฉvaluation de votre apprentissage, cโ€™est pour cela chatpfe.com propose le tรฉlรฉchargement des modรจles complet de projet de fin dโ€™รฉtude, rapport de stage, mรฉmoire, pfe, thรจse, pour connaรฎtre la mรฉthodologie ร  avoir et savoir comment construire les parties dโ€™un projet de fin dโ€™รฉtude.

Table des matiรจres

CHAPITRE 1 โ€“ INTRODUCTION
1.1 Lโ€™รฉcologie et la conservation de la nature
1.1.1. Les unitรฉs de base en รฉcologie
1.1.1.1. Les approches holiste et rรฉductionniste de la communautรฉ vรฉgรฉtale
1.1.1.2. Lโ€™approche phytosociologique de la communautรฉ vรฉgรฉtale
1.1.2. La conservation de la nature
1.1.2.1. Les politiques publiques de protection de la nature : des espรจces aux รฉcosystรจmes
1.1.2.2. La Directive Habitats-Faune-Flore
1.1.2.3. La notion d’habitat
1.2 La reconnaissance des unitรฉs de vรฉgรฉtation
1.2.1. Pourquoi crรฉer des types ?
1.2.2. Les classifications de la vรฉgรฉtation en vigueur
1.2.2.1. En Europe
1.2.2.2. En France
1.2.2.3. Focus sur les habitats dโ€™intรฉrรชt communautaire
1.2.3. Reconnaitre une unitรฉ de vรฉgรฉtation
1.2.3.1. Mรฉthodes de reconnaissance manuelles des unitรฉs de vรฉgรฉtation
1.2.3.2. Mรฉthodes de reconnaissance automatiques des unitรฉs de vรฉgรฉtation
1.2.3.3. Les relevรฉs floristiques : exhaustivitรฉ de la liste dโ€™espรจce et taille de la placette
1.2.3.4. La standardisation de la reconnaissance des unitรฉs de vรฉgรฉtation
1.2.4. Lacunes et enjeux identifiรฉs
1.3 La dynamique rรฉcente des habitats forestiers
1.3.1. Influence du rรฉchauffement climatique sur les habitats forestiers
1.3.1.1. Impacts du rรฉchauffement climatique sur les communautรฉs vรฉgรฉtales
1.3.1.2. Difficultรฉs de la prise en compte du changement climatique par les gestionnaires
1.3.1.3. Lacunes et enjeux identifiรฉs
1.3.2. Efficacitรฉ du rรฉseau Natura 2000 sur lโ€™รฉtat de conservation des habitats forestiers
1.3.2.1. Mise en place du rรฉseau Natura 2000 en France
1.3.2.2. ร‰valuation de lโ€™efficacitรฉ du rรฉseau Natura 2000
1.3.2.3. Lacunes et enjeux identifiรฉs
1.4 Objectifs et cas dโ€™รฉtude
1.4.1. Enjeux, objectifs et hypothรจses
1.4.2. Cas dโ€™รฉtude
CHAPITRE 2 โ€“ RECONNAISSANCE DES UNITร‰S DE Vร‰Gร‰TATION
2.1 Vegetation unit assignments: phytosociology experts and classification programs show similar performance but low convergence (DOI: 10.1111/avsc.12516)
2.1.1. Abstract
2.1.2. Introduction
2.1.3. Methods
2.1.3.1. Vegetation plots
2.1.3.2. Selection of organizations with recognized expertise in phytosociology
2.1.3.3. Assignment of vegetation plots to vegetation units
2.1.3.4. Comparing the assignments: the agreement ratio
2.1.3.4.1. Choosing the reference
2.1.3.4.2. Calculation of the agreement ratio
2.1.3.5. Comparison of the expert judgments
2.1.3.6. Automatic classification programs
2.1.3.7. Agreement ratio of the automatic classification programs
2.1.3.8. Random assignment
2.1.4. Results
2.1.4.1. Comparison among expert organizations
2.1.4.1.1. Comparison of the agreement ratios
2.1.4.1.2. Similar levels of skills among the expert organizations
2.1.4.1.3. Sources of disagreement among expert organizations
2.1.4.2. Agreement ratios of the automatic classification programs vs. agreement ratios of the expert organizations
2.1.4.3. Random assignment vs. expert organizations
2.1.5. Discussion
2.1.5.1. Lack of consistency among phytosociology experts
2.1.5.2. Sources of variability among phytosociology experts
2.1.5.3. Automatic classification programs perform similarly to phytosociology experts in vegetation unit assignment
2.1.5.4. Complementarity of manual and automatic assignments
2.1.5.5. Towards unified and clarified vegetation classifications
2.1.6. Acknowledgements
2.1.7. Supplementary information
2.1.7.1. Appendix S2.1
2.1.7.2. Appendix S2.2
2.1.7.3. Appendix S2.3
2.1.8. References
2.2 A limited number of species is sufficient to assign a floristic survey to a vegetation unit
2.2.1. Abstract
2.2.2. Introduction
2.2.3. Methods
2.2.3.1. Sampled sites and vegetation plots
2.2.3.2. Incomplete surveys
2.2.3.2.1. Incomplete surveys truncated according to the number of species
2.2.3.2.2. Incomplete surveys truncated according to the time spent in the field
2.2.3.2.3. Incomplete surveys truncated according to the species potentially recognisable in winter
2.2.3.3. Automatic classification program
2.2.3.4. Comparing the assignments of the automatic classification program based on complete and incomplete surveys
2.2.4. Results
2.2.4.1. Number of species required for vegetation unit assignment
2.2.4.2. Time spent on the field for vegetation unit assignment
2.2.4.3. Influence of the season on vegetation unit assignment
2.2.5. Discussion
2.2.5.1. Extra information on the possible use of incomplete floristic surveys
2.2.5.2. Species are not all equally informative in vegetation unit assignments
2.2.5.3. Forest habitats can be mapped in winter with limited means
2.2.5.4. Choosing the hierarchical level in the typology
2.2.5.5. An automatic classification program can create standardised habitat assignment data with a great variety of data sources
2.2.6. Acknowledgements
2.2.7. References
CHAPITRE 3 โ€“ DYNAMIQUE Rร‰CENTE DES HABITATS FORESTIERS
3.1 Natura 2000 forest habitats: climatic debt in lowlands and thermophilization in highlands (DOI: 10.1007/s10531-020-02044-z)
3.1.1. Abstract
3.1.2. Introduction
3.1.3. Methods
3.1.3.1. Floristic data
3.1.3.2. Assignment of a Natura 2000 habitat type to each vegetation plot
3.1.3.3. Production of a temperature index per Natura 2000 habitat type
3.1.3.4. Pairing plots
3.1.3.4.1. Definition of the historical and recent periods
3.1.3.4.2. The historical-recent dataset (HIS-REC dataset)
3.1.3.4.3. The historical-historical dataset (HIS-HIS dataset)
3.1.3.4.4. Light-controlled subset of the historical-recent dataset
3.1.3.5. Comparison of the habitat temperature indexes between periods
3.1.4. Results
3.1.5. Discussion
3.1.6. Acknowledgments
3.1.7. Supplementary information
3.1.8. References
3.2 Added value of the Natura 2000 network to increased very large tree density
3.2.1. Abstract
3.2.2. Introduction
3.2.3. Methods
3.2.3.1. Data of the French national forest inventory (NFI)
3.2.3.2. The Natura 2000 network: definitions of the locations, time periods and study sites
3.2.3.2.1. Location: inside versus outside the Natura 2000 network
3.2.3.2.2. Time periods: before the implementation of the Natura 2000 network versus the โ€œcurrentโ€ period
3.2.3.2.3. Site selection
3.2.3.3. Variables
3.2.3.3.1. Forest stand parameters
3.2.3.3.2. Climate and soil parameters
3.2.3.4. Final site selection and balance of the dataset
3.2.3.5. Statistical analyses
3.2.4. Results
3.2.4.1. Site and forest stand conditions
3.2.4.1.1. Distribution and ecological conditions
3.2.4.1.2. Forest stands
3.2.4.1.3. Very large trees species
3.2.4.2. Effect of fertility and tree density on VLT density
3.2.4.3. VLT presence in the sites before the implementation of the Natura 2000 network
3.2.4.4. Evolution of VLT density inside and outside the Natura 2000 network
3.2.5. Discussion
3.2.5.1. Efficiency of the Natura 2000 network
3.2.5.1.1. A faster increase of very large tree density inside the Natura 2000 network
3.2.5.1.2. Potential accountable conservation efforts
3.2.5.2. VLT dynamics
3.2.5.3. Progress of an old-growth forest attribute in managed forests
3.2.6. Acknowledgements
3.2.7. Supplementary information
3.2.7.1. Appendix S3.2
3.2.7.2. Appendix S3.3
3.2.7.3. Appendix S3.4
3.2.8. References
CHAPITRE 4 โ€“ DISCUSSION
4.1 Reconnaitre les unitรฉs de vรฉgรฉtation
4.1.1. Discussion autour de la mรฉthode : lโ€™indice de similitude
4.1.2. Les principaux rรฉsultats et leur limites
4.1.2.1. Le niveau minimal dโ€™information floristique nรฉcessaire pour la reconnaissance des unitรฉs de vรฉgรฉtation
4.1.2.1.1. Le nombre dโ€™espรจces et le temps passรฉ sur le terrain
4.1.2.1.2. Dans quels types de projets peut-on utiliser des relevรฉs incomplets ?
4.1.2.1.3. Dans quels types de projets ne peut-on pas utiliser des relevรฉs incomplets ?
4.1.2.1.4. Quels types de milieux sont concernรฉs ?
4.1.2.2. Comparaison des mรฉthodes de reconnaissance et leur efficacitรฉ
4.1.2.2.1. Divergence entre les experts
4.1.2.2.2. Les programmes de classement sont efficaces
4.1.3. Implications pour les programmes de conservation de la nature
4.1.3.1. Optimisation du travail de terrain
4.1.3.2. Session dโ€™intercalibration entre experts
4.1.3.3. Conseils sur lโ€™utilisation des outils de reconnaissance des unitรฉs de vรฉgรฉtation
4.1.4. Perspectives de recherche
4.2 Dynamique rรฉcente des habitats forestiers
4.2.1. Impacts du rรฉchauffement climatique sur les habitats forestiers
4.2.1.1. Discussion autour de la mรฉthode : la crรฉation de couples par appariement gรฉographique
4.2.1.2. Les principaux rรฉsultats et leurs limites : thermophilisation en montagne et dette climatique en plaine
4.2.1.3. Implications pour les programmes de conservation de la nature
4.2.1.4. Perspectives de recherche
4.2.2. Efficacitรฉ du rรฉseau Natura 2000
4.2.2.1. Discussions autour de la mรฉthode : lโ€™รฉchantillonnage et le choix des trรจs gros bois
4.2.2.2. Les principaux rรฉsultats et leurs limites
4.2.2.2.1. Augmentation plus rapide des TGB ร  lโ€™intรฉrieur du rรฉseau Natura 2000
4.2.2.2.2. Hypothรจses sur les causes des รฉvolutions observรฉes
4.2.2.3. Implications pour les programmes de conservation de la nature
4.3 Synthรจse des principaux apports pour les programmes de protection de la nature
4.3.1. ร€ lโ€™รฉchelle locale
4.3.2. ร€ lโ€™รฉchelle nationale
4.3.2.1. Lโ€™รฉvaluation de lโ€™รฉtat de conservation des habitats forestiers dโ€™intรฉrรชt communautaire
4.3.2.2. La surveillance des habitats forestiers dโ€™intรฉrรชt communautaire
4.3.2.2.1. Les donnรฉes de lโ€™inventaire forestier national pour la surveillance des habitats forestiers
4.3.2.2.2. Complรฉmentaritรฉ des mรฉthodes de reconnaissance des unitรฉs de vรฉgรฉtation
4.3.2.3. La connectivitรฉ des espaces protรฉgรฉs
BIBLIOGRAPHI

Rapport PFE, mรฉmoire et thรจse PDFTรฉlรฉcharger le rapport complet

Tรฉlรฉcharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiรฉe. Les champs obligatoires sont indiquรฉs avec *