LES GRANDES TENDANCES DES FLUX SCOLAIRES DANS LE DISTRICT D’ARIVONIMAMO

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LA PREPARATION DES Travaux de Terrain

La préparation des travaux de terrain consiste d’une part à catégoriser les différentes personnes à enquêter. Ces catégories de personne sont en faites : les acteurs de la vie scolaire (les responsables, les enseignant, les parents d’élèves, les élèves) et les exclus du système scolaire ; et d’autre part, à confectionner les séries de questionnaires dont, semi-directif pour les acteurs de la vie scolaire et des questionnaires fermés pour les exclus du système scolaire. D’une manière générale les questionnaires sont orientés sur la perception de toute une chacune une de la logique de l’échec scolaire dans la zone.
Une fois les nombres de personne à interroger déterminer, les communes à enquêter repérer, sans oublier de dresser des croquis de la zone où on va investir, on va avancer dans les travaux de terrain.

LES Travaux de Terrain

On a commencé l’essentiel des travaux de terrain pour le MASTER II au début du mois d’Octobre 2016 parce qu’il fallait attendre la rentré scolaire pour que les acteurs de la vie scolaire soient tous réunis. Au totale, on a consacre 48 jours dont 20 jours pour le MASTER I et 28 autres jours pour le MASTER II. On a sélectionné six communes parmi les 23 qui forment le district dont d’AMBOHIPANDRANO, d’AMBOHIMANDRY, de MIANDRANDRA, d’MIANTSOARIVO pour les communes rurales et la commune urbaine d’IMERTSIATOSIKA et le chef-lieu du district, ARIVONIMAMO I pour les communes urbaines (Croquis n°2). Ce sont les cinq communes représentatives qui ont servi de base d’enquête au cours des investigations sur terrain. On a choisi ces communes car c’est au niveau de ces dernières que des efforts ont été entrepris pour rattraper les retards causés par l’échec scolaire.
La collecte des informations a été entamée lors d’une visite de classe, chaque élève écrit lui-même sur un papier les renseignements qui le concernent avec l’aide des enseignants en ma présence. Les questionnaires supplémentaires envoyés auprès des parents sont complétés par eux-mêmes. Des entretiens avec les enseignants chef d’établissements, les parents d’élèves se sont réalisés en même temps. Quant aux responsables, il fallait se déplacer encore une fois pour pouvoir les interroger.
On a visité six (6) établissement scolaire dans le district… Pour les Lycée, on a visité quatre dont deux se trouvent dans la zone rurale et deux autres en milieu urbain. Pour, les CEG, on a visité deux établissements, dont un appartenant à la zone urbaine et un autre pour la zone rurale. Cette répartition a permis de procéder à une étude comparative des faits caractérisant les deux milieux soit disant opposés. Cette première stratification représente approximativement un taux d’échantillonnage de 1,12% du totale des établissements scolaires dans la circonscription scolaire du district d’Arivonimamo.
Pour apprécier la valeur scientifique de notre approche, la question de représentativité des enquêtés doit être posée. En tenant compte des différentes catégories de personne, de leur répartition, nous estimons que cet échantillon est un assez bon indicateur.
Au totale, on a interrogé 852 personnes, dont : 5 responsables, 12 enseignants, 80 parents d’élèves plus 750 élèves et 5 enfants travailleurs on été enquêtés.
Les responsables sont ceux du COSCO, du DREN Itasy, de directeur et proviseur dans le district, on a interrogé deux chefs d’établissements, deux représentants de la Circonscription Scolaire d’Arivonimamo et un représentant du DREN Itasy.
Les 12 enseignants viennent des six communes à raison de deux enseignants par commune. On s’est entretenu avec 6 enseignants appartenant aux institutions scolaires publiques et 6 autres à celui de la privée.
Les 80 parents d’élèves sont tous des six communes et on été choisis permis les parents d’élèves des CEG et des lycées des six communes enquêtés. Au totale, 0.9% des les parents pour l’ensemble du district. On n’a pas enquêté les parents élèves des EPP, parce que la plupart d’entre eux sont en même temps parent des élèves du CEG et du Lycée.
Pour les élèves, on les a sélectionnés dans six établissements scolaires dont celui de la commune rurale d’AMBOHIPANDRANO, d’AMBOHIMANDRY, de MIANDRANDRA, d’MIANTSOARIVO, IMERTSIATOSIKA et ARIVONIMAMO I. On a choisi les élèves du secondaire deuxième cycle pour mieux représente un taux de 0.6% pour les élèves assurer la cohérence des informations et on a en même temps tenu compte des deux milieux différents (Rurale et Urbaine), 617 élèves pour les zones rurales et 133 élèves pour les zones urbaines.
Pour les enfants travailleurs, la sélection des individus enquêtés se fait aléatoirement.

LIMITE DE LA RECHERCHE

La recherche présente de toute façon une certaine limite scientifique. Les enquêtes ne sont pas exhaustives, car 5 communes existants sur les 23 à l’intérieur du district qu’on a tiré les échantillons des populations enquêtés durant les travaux de terrain effectués sur place. On a été aussi contraint de limiter notre enquête à cause de la réticence de certaines personnes enquêtées et de la difficulté de rencontrer des gens disponibles puisqu’ils étaient tous préoccupés à trouver leur pain quotidien et n’avaient pas beaucoup de temps à consacrer.
Pour les élèves, tous les niveaux ne sont pas représentés, seuls les élèves du niveau deux deuxièmes cycles ont fait l’objet d’enquête.
Pour les ménages, les catégories sociales professionnelles (CSP) ne sont pas représentées, les enquêtes sont seulement effectuées auprès des paysans.
Pour les corps enseignants, les chefs Fonkontany, les représentants de l’Etat et du Ministère de l’Education Nationale, la représentativité des enquêtés ne pas suffisant.
Sur terrain, on se trouve aussi face à certaine limite :
Méfiance de l’enquête : certaine enquête ne dit pas toute la vérité, d’autre font face au doute à l’incertitude.
Non accès à certaine information : il faut respecter la confidentialité des données et de certaine information.
Autres: Enquêtes non abouties.
A l’issue de cette démarche, nous avons obtenu suffisamment d’information pour construire un plan à deux parties. La première partie consiste à faire l’état de lieu du milieu scolarisation dans le district d’Arivonimamo, et deuxième partie vise à identifier les des causes de l’échec de la scolarisation dans le district d’Arivonimamo.

GEOGRAPHIE ET TYPOLOGIE DES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES DANS LE DISTRICT D’ARIVONIMAMO

Le district d’Arivonimamo a entamé la lutte contre l’ignorance par la multiplication d’une manière progressive de la couverture scolaire depuis le milieu urbain jusqu’à atteindre le milieu rural. A présent, la couverture scolaire du district atteint le 100% pour le niveau primaire ; 86,4% pour le collège publique. Le secteur privé tient également une part importante dans l’hébergement scolaire à l’intérieur de la zone surtout en milieu urbaine avec 100% de taux de couverture pour le niveau primaire.

GEOGRAPHIE DES ETABLISSEMENTS SCOLAIRE

Comme les autres districts du pays, le district d’Arivonimamo n’est pas pour autant encore arriver au stade de la perfection en matière de couverture scolaire.

La disposition des établissements scolaire entre milieu rural et milieu urbain

On note cependant que les trois types d’établissements scolaires indispensables pour l’enseignement général de base et du secondaire sont disposés dans le district d’Arivonimamo (Tableau n°2). On peut spatialiser la disposition des établissements dans le district, suivant leurs existences au niveau des quatre zones suivantes :
Premièrement, il y a les zones urbains où on y trouve des établissements de l’enseignement primaire et en même de celui du secondaire. A présent, on compte deux communes urbaines dont Arivonimamo I et Imeritsiatosika I. Pour les deux communes, on compte 78 établissements pour les privés et les publics.
Deuxièmement, on a les communes rurales et les agglomérations rurales comme Ambatomirahavavy, Arivonimamo II et Imeritsiatosika II, Manalalondo, Ambohimandry, Ampahimanga. Pour les 5 communes, au total, il y a 130 établissements scolaires pour les publics et les privés en même temps.
Dernièrement, les restes c’est-à dire 325des établissements privés et publics, appartiennent aux communes des zones enclavées comme Ambohopandrano et Ambohitrambo et d’autre.
Les lycées de l’enseignement général sont à présent à titre fonctionnels non seulement en milieu urbains mais également en milieu rural. Une poignée d’entre ces établissements restent encore des statuts communautaires comme celui qui s’était construit très récemment dans la commune rurale de Miantsoarivo. L’édification de cette nouvelle infrastructure a été rendue possible grâce à l’effort de groupement associatif paysan. L’implication des organismes communautaires dans la promotion de l’éducation en milieu rurale dans le contexte du développement durable fut à l’origine de l’édification de ces infrastructures. Au totale, parmi les 23 communes, huit d’entre elles disposent un Lycée de l’enseignement général (Croquis n°4 et Tableau n°2).Cette situation a plus ou moins résolue certain marge de problème, notamment en ce qui regarde l’éloignement et en même temps, atténué un certain niveau de problème des zones urbains en terme d’insuffisance en infrastructure d’accueil.
Concernant les établissements scolaires publics du niveau II, les 90% des communes disposent d’un Collège de l’Enseignement Général (CEG). En milieu urbain, les CEG sont de créations plus anciennes, s’ils sont tous de créations récentes en milieu rurale. Les travaux de réhabilitations et d’édification de nouveaux bâtiments sont très fréquents au cours de ces trois dernières années et ce, pour des objectifs politiques. Ainsi, parmi les 23 communes, seule la commune rurale de Maroangady ne dispose pas d’un CEG.
Avec 440 écoles primaires, chaque fokontany dispose au moins d’une école primaire publique, car le district compte 287 fokontany. La situation se présente pareillement en ce qui concerne les collèges publics à part Marofangady. Cependant, on note que l’existence des collèges privés commence à se faire rare à l’intérieur de quelques communes à l’exemple de Tsimadilo et de Miandrandra. Quoi qu’il en soit, le nombre des établissements privés restent toujours supérieur (40) par rapport à celui du public (31), pour le niveau II. Pour le niveau III ou les Lycées, seule les zones urbaines et quelque commune rurale seulement en disposent pour celui appartenant à l’institution publique dont huit établissements fonctionnels. Pour celui du privé, on ne peut les trouver qu’en milieu urbain ou périurbain voire très rarement dans des grandes agglomérations rurales comme Amboanana.
L’inexistence d’un type d’établissement dans à l’intérieur d’une commune est l’un des facteurs qui font grossir les rangs de l’abandon scolaire non seulement au niveau de la commune mais également au niveau du district.

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Table des matières

INTRODUCTION
PROBLEMATIQUE
DEMARCHE DE RECHERCHE
CROQUIS N° 3: REPARTITION DE LA POPULATION DU DISTRICT
PREMIERE PARTIE: ETAT DE LIEUX : UN ECHEC DE LA SCOLARISATION
Chapitre I : GEOGRAPHIE ET TYPOLOGIE DES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES DANS LE DISTRICT D’ARIVONIMAMO
I.1- GEOGRAPHIE DES ETABLISSEMENTS SCOLAIRE
I.1.1- LA DISPOSITION DES ETABLISSEMENTS SCOLAIRE ENTRE MILIEU RURAL ET MILIEU URBAIN CROQUIS N° 4: DISPOSITION SPATIALE DES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES
I.1.2.- L’ETAT ACTUEL DES INFRASTRUCTURES
A)- LES INFRASTRUCTURES UTILISEES
B)- LES INFRASTRUCTURES NON-UTILISES
C)-L’IMPULSION DES ETABLISSEMENTS CLANDESTINS
I.2- TYPOLOGIE DES ETABLISSEMENTS SCOLAIRE
1.2.1- LES ETABLISSEMENTS PUBLICS ET PRIVES
I.2.2- UNE FORTE DOMINATION DES TYPES D’ETABLISSEMENTS PUBLICS
I.2- LA DEGRADATION DU MILIEU SCOLAIRE
I.2.1- DES VIEUX EDIFICES
I.2.2- ABSENCE REPARATIONS
CROQUIS N° 5: TYPOLOGIE DES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES PUBLICS
CROQUIS N° 6: TYPOLOGIE DES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES PRIVES
CHAPITRE II: DES ETABLISSEMENTSSCOLAIRES PLUTOT MAL EQUIPÉS
II.1.- UNE IMPERFECTION DES EQUIPEMENTS ET MOBOLIERS SCOLAIRES
II.1.1- Des sanitaire scolaire détruite
II.1.2-Des établissements non électrifiés
II.2-DES SALLES ET TABLE BANCS INSUFFISANTS PAR RAPPORT A L’EFFECTIF
II.2.1- Incommodité due à l’insuffisance des tables-bancs
II.2.2-Une insuffisance des salles de classes
II.3- L’ABSENCE DE CENTRE DE DOCUMENTATION
II.3.1- Manque de bibliothèque
II.3.2- La réalisation du cours handicapée par l’absence de document
CHAPITRE III : DES ENSEIGNANTS EN DIFICULTES ET DES MAUVAIS RESULTATS SCOLAIRES
III.1- DES ENSEIGNANTS EN DIFICULTES
III.1.1- Des enseignants non motivés
III.1.2-LES PROBLEMES RENCONTRES PAR LES ENSEIGNANTS DANS LE DISTRICT
III.2- DES MAUVAIS RESULTATS AUX EXAMENS OFFICIELS
III.2.1- Des faibles taux de réussite au examen officiel
III.2.2- Un taux de redoublement de classe élevé
CHAPITRE IV: LES GRANDES TENDANCES DES FLUX SCOLAIRES DANS LE DISTRICT D’ARIVONIMAMO
IV.1- LES EFFECTIFS SCOLAIRE
IV.1 .1-L’évolution des effectifs scolaires
IV.1.2- Des disparités au niveau effectif
IV.1.3- LA PREDOMINANCE DES FILLES DANS LA SCOLARISATION
IV.2.1-Un taux de scolarisation
IV.2.2- Le paradoxe de la réussite scolaire
IV.3-LES TAUX DE FLUX
IV.3 .1- TAUX DE PROMOTION
IV.3.2- TAUX DE REDOUBLEMENT
IV.3.3- TAUX D’ABANDON
CONCLUSION
DEUXIEME PARTIE: LES CAUSES DE L’ECHEC DE LA SCOLARISATION DANS LE DISTRICT D’ARIVONIMAMO
Chap. I : UN CONTEXTE DE PAUVRETE NON PROPICE A LA REUSSITR DE LA SCOLARISATION
I.1- UNE PAUVRETE CARACTERISTIQUE DU MONDE RURAL
I.1.2- SOUS ALIMENTATION ET SOUS NUTRITION
I.1.3-LE PROBLEME DE LOGEMENT
I.2- UN CONTEXTE FAMILIAL MARQUE PAR LA PAUVRETE
I.2.1-DES PARENTS NON FAVORABLE A LA SCOLARISATION
I.2.2- UN ENVIRONNEMENT FAMILIAL DOUTEUX
I.3.- UN FAIBLE POUVOIR D’ACHAT DES PARENTS
III.3.1- Les parents pris d’assaut par la pauvreté
a)- La scolarisation : charge lourde pour les parents pauvres
b)- La cherté de la scolarisation : porteur de déperdition
III.3.2- LES DIFFICULTES DES PARENTS ET LA REGRESSION DE LA SCOLARISATION
a)- la pauvreté des parents : un danger pour la scolarisation
b)- La régression de la scolarisation
I.4-INVESTISSEMENT DES ENFANTS DANS L’AGRICULTURE
I.4.1- LES ELEVES : MAIN D’OEUVRE APPRECIE DANS LA PRODUCTION L’AGRICOLE
I.4.2- FREQUENTATION SCOLAIRE PEU APPRECIABLE
LA FREQUENTATION SCOLAIRE
Chap. II : LES DEFAILLANCESDE L’ETAT
II.1- MAUVAISE REPARTITION ET INCOMPETENCE DES ENSEIGNANTS
II.1.1- La mauvaise répartition
II.1.2- Incompétence des enseignants
II.2- FAIBLEREMUNERATION
III.3- UN PROBLEMES DE PLANIFICATION EN MATIERE DE RESEAU SCOLAIRE 53
III.3.1- ELOIGNEMENT DE L’ETABLISSEMENT CROQUIS N° 7: AIRE D’INFLUENCE DES ETABLISSEMENTS (COMMUNE AMBOHIPANDRANO)
III.3.2- MOTIF DE RETARDEMENT ET DE L’ABSENTEISME
III.3.3- CAUSE DE DEMOTIVATION
III.3.4- LES PERIODES DIFFICILES A LA SCOLARISATION
IV.3- L’IMPORTANCE DU DECROCHAGE SCOLAIRE
CONCLUSION
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES 1 QUESTIONNAIRE
ANNEXE 2 DOMAINE DE DEFINITION

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