LES GANGLIONS LYMPHATIQUES DE LA TETE ET DU COU

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SITUATION DE LA COMMUNE DANS SA REGION

Située entre la latitude 14°70 et 16°10 nord et la longitude 14°27 et 16°50 ouest, la région de Louga avec une superficie de 24847 km² est classée au troisième rang au niveau national derrière les régions de Tambacounda (59602 km ²) et de Matam (29424 km2).
La région de Louga frontalière avec cinq autres régions bénéficie d’une façade maritime d’environ 50 kilomètres. Elle est limitée par les régions de : Saint-Louis au nord, Diourbel et Kaffrine au sud, Matam à l’est, Thiès et l’Océan Atlantique à l’ouest.
La région administrative de Louga est née en 1976 de l’ancienne région de Diourbel. Elle est scindée en trois départements (Kébémer Linguère et Louga) et compte 11 arrondissements et 54 communes. Environ plus de 2500 établissements humains ont été répertoriés dans la région.
La région présente un relief plat avec quelques formations dunaires surtout à l’Est. Elle se caractérise par son agriculture extensive et son élevage qui se meuvent dans un écosystème de plus en plus dégradé. Par suite d’une combinaison des intempéries naturelles et des activités anthropiques sur le milieu, celui-ci connaît une dégradation assez profonde.
En effet, depuis plus de deux décennies la région de Louga reçoit de faibles précipitations variant entre 200 et 500 mm avec une répartition dans le temps et dans l’espace rarement uniforme. Cela a contribué à l’apparition de zones écologiquement homogènes.
Dans le vieux bassin arachidier, on rencontre des sols ferrugineux tropicaux lessivés et dégradés en surface à cause des cultures sous pluies intenses et sans jachère. La couverture végétale est devenue un élément très rare et les dunes.
Au niveau de la zone des Niayes notamment à l’Ouest des arrondissements de Ndande et Sakal et dans les terroirs semi-arides de Keur Momar Sarr, la situation parait moins désastreuse. Au niveau des Niayes, la proximité de la nappe phréatique et l’influence constante des alizés maritimes généralement humides adoucissent le milieu. Toutefois, l’ensevelissement des cuvettes à vocation maraîchère par du sable et le renforcement du peuplement humain au détriment des zones arides pourraient constituer une menace sérieuse à l’équilibre de certains sous-espaces présentant un micro climat particulier. La zone sylvopastorale, mieux arrosée que les parties Ouest et Nord de la région, reste remarquablement aride et à la proie des feux de brousse pendant la saison sèche en raison de l’influence quasi-permanente de l’harmattan. L’élevage y est l’activité principale.

CARACTERISTIQUES ECONOMIQUES

Les activités économiques de la commune sont essentiellement l’agriculture et l’élevage comme la plupart des villages de l’intérieur du pays. Cependant l’existence du Daara de Coki contribue à un important rayonnement économique du village notamment avec une entrée de devises et la création d’infrastructures vitales au développement du village comme ce grand forage qui ravitaille le village en eau potable. Les anciens apprenants du Daara, devenus pour la plupart de grands commerçants, cadres ou opérateurs économiques, contribuent pour une large part, avec leurs financements à l’édification et à la modernisation des infrastructures du Daara et par ricochet, du village.
La région de Louga est une région à économie très fluctuante qui vacille selon les performances ou contreperformances des activités rurales, qui, malgré la dégradation constante de l’environnement, arrivent à réaliser certains résultats intéressants. En effet, du fait de la GOANA, la production céréalière a connu une augmentation assez considérable.
Mais la régression de la qualité des sols, l’insuffisance et la vétusté du matériel agricole et les aléas climatiques influent beaucoup sur les rendements des cultures pluviales dont l’avenir incertain constitue un facteur de promotion du maraîchage qui se développe au niveau des cuvettes des Niayes, des terroirs de Keur Momar Sarr et autour des forages.
L’élevage constitue l’une des activités maîtresses de la région en raison de l’appartenance d’une grande partie de son territoire (65%) à la zone sylvopastorale. Il occupe avec l’agriculture plus de 80% de la population. Il est de type extensif et transhumant avec la disponibilité de parcours naturels et l’existence de forages pastoraux. Grâce à l’importance des zones de pâturage (21 000 km2), à l’expérience longtemps acquise par les éleveurs et la présence d’unités pastorales, la région de Louga constitue véritablement une zone d’élevage.
Le secteur secondaire est encore à la traîne, avec en bandoulière la fermeture d’unités industrielles caractérisée par des difficultés structurelles, même si par ailleurs l’artisanat jouit d’une bonne réputation dans le domaine de la menuiserie, la tapisserie, la confection de chaussures, d’objets d’art et d’instruments de musique et la poterie.
Le commerce en général connaît un essor certain notamment au niveau du secteur informel très dynamique. Le dynamisme de ce secteur n’est malheureusement pas perceptible au niveau de l’économie sénégalaise du fait de l’absence de comptabilité des différents acteurs qui s’y déploient. D’autres activités de services nées des nouvelles technologies et du transport (cyber café, services de bureautique, mototaxis) émergent et occupent une bonne partie des jeunes.
L’apport économique des émigrés n’est pas négligeable puisqu’ils envoient régulièrement de l’argent.

SITUATION SANITAIRE

Conformément à la politique nationale de santé, le système de santé de la région de Louga est de type pyramidal. Il comprend de la base au sommet : les cases de santé et maternités rurales, les postes de santé généralement dans les chefs lieu de commune, les centres de santé dans les chefs lieu de département et certaines communes, les hôpitaux dans la capitale régionale. Sur le plan administratif, c’est la région médicale qui est la structure de coordination. Elle est subdivisée en districts sanitaires qui représentent la zone opérationnelle du système de santé.
La région médicale de Louga est subdivisée en 8 districts sanitaires, de dimensions très inégales :
– Le District de Linguère avec 8311 km², 4 fois celui de Darou Mousty,
– Le District de Darou Mousty,
– Le District de Kébémer,
– Le District de Dahra,
– Le District de Louga,
– Le District de Coki,
– Le District de Sakal,
– Le District de Keur Momar Sarr.
Il faut noter que les districts sanitaires de Coki, Keur Momar Sarr et Sakal ont été créés en 2010. Ils n’ont pas, jusqu’à présent un fonctionnement optimal du fait de la lenteur des mesures d’accompagnements. Toutefois, avec le nouveau programme du renforcement du système de santé axé sur la santé de la reproduction financé par l’Agence Française de Développement (AFD), les infrastructures attendues dans ces districts seront réalisées.
Les infrastructures pour la santé au niveau de la commune de Coki sont reparties comme suit (tableau I) :
– Hôpital : 00
Normes O.M.S : 1 hôpital pour 500000 habitants, alors que la population de la commune est de 642400 habitants (2010).
– Centre de santé : 01
Normes carte sanitaire 2010 : 1 centre de santé pour 120000 habitants
– Poste de santé : 10 dont 1 poste construit à côté du Daara de Coki avec deux infirmiers.
Normes carte sanitaire 2010 : 1 poste de santé pour 10000 habitants
– Case de santé : 36
– Maternité rurale : 07
– Clinique et cabinet médical privés : 00
Au regard de la couverture des infrastructures, la région n’a pas encore atteint des normes requises par l’O.M.S.

L’oreille externe

L’oreille externe comprend deux parties :
-Le pavillon
-Le conduit auditif externe

Le pavillon

Il est situé à la partie latérale du crâne, en arrière de la branche montante du maxillaire inferieur. Il est formé par un cartilage qui lui donne sa fixité, sa rigidité, sa forme et sa direction sauf au niveau du lobule, simple repli de peau qui occupe l’extrémité inferieure du pavillon. Il est recouvert de peau sur ses deux faces.
Il présente une série de saillies et de dépressions dont :
-L’hélix, anthélix, tragus, antitragus
-Conque, gouttière de l’hélix, fossette naviculaire. Les nerfs moteurs sont fournis par le nerf facial. Les nerfs sensitifs ont plusieurs origines :
-Le trijumeau par le nerf auriculo-temporal
-Le plexus cervical supérieur par sa branche auriculaire -Le nerf facial par son rameau sensitif

Le conduit auditif externe

C’est un canal en partie cartilagineux, en partie osseux qui fait suite à la coque et s’étend jusqu’au tympan soit 24mm de longueur moyenne (1/3 extérieur 8 mm de cartilage, 2/3 inferieur 16 mm d’os).
Le conduit a l’aspect d’un cylindre transversal aplati d’avant en arrière, son trajet forme un S avec 3 segments de deux coudes :
-segment externe : oblique en avant jusqu’ à la base du tragus
-segment moyen : transversal dirigé vers l’arrière, il comprend la partie interne du conduit fibro-cartilagineux, la partie externe du conduit osseux
-segment interne : dirigé vers l’avant.
L’axe général est oblique de dehors en dedans et de l’arrière vers l’avant. Chez les jeunes enfants le conduit est rectiligne, court et large.
Dans la portion fibro-cartilagineuse la peau est épaisse, doublée d’une faible quantité de tissu adipeux et recouverte de poils fins. Elle contient :
-dans le derme : des glandes sébacées
-dans le tissu sous cutanée : les glandes cérumineuses
Le produit de sécrétion de ces glandes cérumineuses et sébacées et se fait dans un canal sécréteur commun
L’innervation est assurée par un rameau de l’auriculo-temporal, le rameau sensitif branche du nerf facial.

L’oreille moyenne

L’oreille moyenne est constituée d’un ensemble de structures : le tympan, la caisse du tympan, les osselets et les deux fenêtres (ovale, ronde). La mastoïde et la trompe d’eustache sont considérées comme des annexes de l’oreille moyenne.

Le tympan

Le tympan encore appelé membrane tympanique ferme l’oreille externe en dedans. Il est constitué  par une fine membrane d’environ 1 cm² de surface, légèrement creusé en entonnoir autour du manche du marteau. Habituellement de couleur gris de perle et partiellement transparent , son orientation est variable selon l’axe du conduit auditif externe .Il se divise en deux parties principales : la pars tensa, qui occupe plus de du 90 % de la surface et la pars flaccida occupant les 10 % restant, appelée aussi membrane de Shrapnell.

La caisse du tympan

La cavité de l’oreille moyenne , ou caisse du tympan, remplie d’air a la forme d’un cube irrégulier et déformé dont le tympan constitue une face . Elle renferme en son centre trois osselets : le marteau, l’enclume et étrier. Elle se divise en trois parties principales : en haut l’attique (appelé aussi épi tympan), au milieu l’atrium (appelé aussi méso tympan), et en bas l’hypo tympan.
Les osselets, au nombre de trois, comportent différentes parties anatomiques. Ils sont reliés par les articulations et des ligaments. Le premier osselet est le marteau. Il est plus long et mesure entre 7 et 9 mm. C’est le seul osselet nettement visible en regardant dans l’oreille car il est inclus dans le tympan par sa longue apophyse, appelée plus communément le manche du marteau. La tête du marteau s’articule au niveau du corps du deuxième osselet, l’enclume, qui possède aussi une longue apophyse en contact avec le troisième osselet, l’étrier. Ce dernier se compose d’une tête en contact avec l’extrémité de la longue apophyse de l’enclume (appelée apophyse lenticulaire), deux branches et d’une base de forme sphérique-ovale, nommée platine.
Les deux fenêtres permettent à la caisse du tympan de communiquer avec l’oreille interne. La première : fenêtre ovale ou fenêtre vestibulaire, dans laquelle se loge la platine de l’étrier, fait le lien entre la chainé ossiculaire et la rampe vestibulaire de la cochlée.
La deuxième : fenêtre ronde ou fenêtre cochléaire, fait le lien entre la rampe tympanique de l’oreille interne et la caisse du tympan.
La mastoïde
C’est l’ensemble des cellules aérées creusées à l’intérieur de la portion mastoïdienne de l’os temporal.
La trompe d’Eustache(TE), ou trompe auditive, est un mince conduit fibro-cartilagineux et osseux. Elle relie l’oreille moyenne (par le récessus tympanique du protympanum) au rhinopharynx (par l’ostium pharyngien). Deux muscles principaux, le tenseur du voile du palais et l’élévateur du voile du palais, forment une boutonnière fonctionnelle servant à ouvrir et à fermer la trompe auditive. La TE permet d’équilibrer la pression d’air dans l’oreille
moyenne, appelée souvent fonction tubaire. Elle sert aussi à l’évacuation des secrétions produites dans l’oreille moyenne et à protéger l’oreille des infections provenant de l’arrière-nez.

L’oreille interne 

L’oreille interne, aussi appelée labyrinthe, est située dans le rocher et se compose de plusieurs parties principales : la cochlée, le vestibule avec l’utricule et le saccule, les trois canaux semi circulaires, les deux aqueducs et le nerf auditif (composé du nerf cochléaire et des deux nerfs vestibulaires). L’oreille interne communique avec l’intérieur du crane par le conduit auditif interne. Elle est constituée de deux parties structurelles : une partie osseuse « dure » de protection, appelée le labyrinthe osseux, et une partie « molle » sensorielle, appelée le labyrinthe membraneux.
La cochlée, aussi communément appelée le limaçon, constitue le labyrinthe antérieur. Elle a la forme d’une coquille d’escargot et possède deux spires et demie.
Le noyau central de la cochlée s’appelle le modiolus. L’intérieur de la spire est un noyau se divisant en trois tubes : le canal cochléaire qui contient l’organe de Corti et l’endolymphe, la rampe vestibulaire au-dessus et la rampe tympanique en dessous.
L’organe de Corti repose sur la membrane basilaire et contient les structures sensorielles de l’audition : les cellules ciliées externes et internes.
Le vestibule est la partie médiane de l’organe de l’équilibre. Il est intercalé entre le conduit auditif interne et la caisse du tympan, et relie les trois canaux semi circulaires à la cochlée.
Le vestibule se compose de l’utricule et du saccule qui contiennent des structures sensorielles dans des zones appelées macules.
Les canaux semi-circulaires, au nombre de trois, constituent des tubes creux en forme de boucle incomplète dans les trois plans de l’espace.
Ils ont pour nom: canal latéral, canal supérieur et canal postérieur.
Ils sont ouverts dans le vestibule par leurs deux extrémités, dont une est dilatée pour contenir la structure sensorielle de l’équilibre, appelée ampoule.
Le conduit auditif interne
Il est localisé en profondeur des canaux semi circulaires et contient le nerf facial et le nerf auditif.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPELS
I-COMMUNE DE COKI
I-1 CADRE GENERAL
I-2 SITUATION DE LA COMMUNE DANS SA REGION
I-3 CARACTERISTIQUES ECONOMIQUES
I-4 SITUATION SANITAIRE
II- LE DAARA DE COKI
III RAPPELS ANATOMIQUES ET PHYSIOLOGIQUES
III-1 L’oreille
III-1-1 L’oreille externe
a) Le pavillon
b) Le conduit auditif externe
III-1-2 L’oreille moyenne
a) Le tympan
b) La caisse du tympan
III-1-3 L’oreille interne
III-1-4 Physiologie de l’oreille
a) Audition
b) Equilibre
III-2 LES CAVITES NASALES
III-2-1 Anatomie
a) Septum nasal
b) Paroi latérale
c) Cornets
d) Méats
a) La fonction sécrétoire
b) La fonction ciliaire
c) La fonction d’épuration et de défense contre les infections
d) La fonction respiratoire
e) La fonction phonatoire
f) La fonction olfactive
III-3 LES CAVITES SINUSIENNES
III-3-1 Anatomie
a) Le sinus maxillaire
b) Le sinus ethmoïdal
c) Le sinus frontal
d) Le sinus sphénoïdal
III-3-2 Physiologie
III-4 LE PHARYNX
III-4-1 Anatomie
a) Le rhinopharynx
b) L’oropharynx
c) L’hypopharynx
III-4-2 Physiologie
III-5 LE LARYNX
III-5-1 Anatomie
III-5-2 Physiologie
III-6 LA THYROIDE
III-6-1 : Anatomie
a) Constitution de la loge thyroïdienne
b) Le contenu
III-6-2 Physiologie
III-7 LES GLANDES SALIVAIRES
III-7-1 Anatomie
A-Région parotidienne et glande parotide
a) La glande parotide
b) le nerf facial
c) Le nerf auriculo-temporale
d) La branche auriculaire du plexus cervical superficiel
e) Plexus veineux parotidien
f) Artère carotide externe
g) Lymphatiques
B-Région submandibulaire et glande submandibulaire
a) Région submandibulaire
b) Glande submandibulaire
c) Région sublinguale et glande sublinguale
III-7-2 Physiologie
III-8 LES GANGLIONS LYMPHATIQUES DE LA TETE ET DU COU
III-8-1 Anatomie
a) Le cercle ganglionnaire péricervical :
b) Les ganglions cervicaux antérieurs :
c) Les ganglions cervicaux latéraux
III-8-2 Physiologie
DEUXIEME PARTIE : NOTRE ETUDE
I-OBJECTIFS
I-1-OBJECTIF GLOBAL
I-2-OBJECTFS SPECIFIQUES
II-METHODOLOGIE
II-1-CADRE D’ETUDE
II-2-TYPE D’ETUDE
II-3-PATIENTS ET METHODE
III-RESULTATS
III-1-DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES
III-2-DONNEES CLINIQUES
III-2-1 PATHOLOGIES OTOLOGIQUES
III-2-2 PATHOLOGIES RHINOLOGIQUES
III-2-3 PATHOLOGIES RHINOPHARYNGEES
III-2-4 AUTRES PATHOLOGIES
III-3-PRISE EN CHARGE
IV-DISCUSSION
IV-1-AU PLAN METHODOLOGIQUE
IV-2-AU PLAN EPIDEMIOLOGIQUE
IV-2-1-AGE
IV-2-2-SEXE
IV-3-AU PLAN CLINIQUE
IV-4 AU PLAN THERAPEUTIQUE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE.

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